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29déc 14
Enfin ! La chaine va craquer. La Grèce va se libérer de l’odieuse Troïka européenne.
Depuis 2010, sous prétexte « d’aide européenne » la Grèce est pillée, la récession est permanente et le quart du PIB du pays est perdu chaque année, tout le système public est dévasté, les biens du pays sont bradés, la population martyrisée.
Pendant ce temps le système financier s’est gavé à coup de taux d’intérêts insupportables. La banque centrale européenne, qui a refusé ses prêts à taux zéro, a racheté aux banques leurs titres de dette grecque et encaisse des intérêts payés par un peuple exsangue ! La France et l’Allemagne elles aussi encaissent des intérêts sur les sommes prêtées par le mécanisme européen de stabilité. Ce honteux pillage peut maintenant cesser si le peuple grec le décide, en donnant à Syriza la majorité parlementaire.
Un nouveau mémorandum européen devait être infligé début février sous la férule de la Troïka. La finance ne lâchera pas sans lutter par tous les moyens. Nous devons être conscients qu’un terrible bras de fer va commencer. Merkel et Hollande ne vont pas lâcher leurs alliés grecs de droite et du Pasok sans lutter de toutes leurs forces. La finance mondiale va s’arcbouter. Si rude que soit l’épreuve que les Grecs vont affronter, elle sera toujours moindre que l’agonie sans fin infligée par l’Union Européenne. La lutte va impliquer tout le vieux continent.
Enfin ! La chaîne va craquer. 2015 peut être le commencement de la libération du vieux continent ! Merci la Grèce ! Aujourd’hui Athènes demain Madrid. Vivement Paris !
154 commentaires à “Enfin ! La chaine va craquer.”
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Le programme de Syriza.
D'accord avec @Alfred G. quant à la prédiction de Jean-Luc Mélenchon.
@Cogilles
"Savez vous qu'une force d'intervention européenne de gendarmerie a été mise en place a l'initiative de plusieurs pays dont la France pour intervenir dans un pays tiers en cas de manifestations, dans un premier temps, en respectant la législation du pays et si celles-ci prennent pris le contrôle de la situation elles instaurerons une zone de non droits."
C'est juste et c'était une des raisons évoquée en faveur du NON au référendum de 2005.
I have dream ! Si l'année commence avec une nouvelle pareille, il y a certainement une chance que l'espoir fasse son retour chez les citoyens. A cela une condition, que les Grecs fassent craquer la chaîne en effet. Mais cela n'est pas écrit. Alors, bon courage, bon espoir et bonne année a tous.
Bonjour a tous
L'Histoire bégaie dangereusement. Assisterons nous aux mêmes événements qu'en 1967 ou pire qu'en 36 en Espagne ? Rien n'est fait, et vendre la peau de l'ours me parait présomptueux et risqué. La mémoire collective devrait pourtant nous remettre a l'esprit que les réactionnaires vont tout faire pour ruiner les espoirs du peuple Grec, rien ne leur sera épargné, ils n'hésiteront pas a utiliser la force brutale et tous les procédés de coercition seront employés. Je souhaite de tout cœur me tromper, j'appelle de tous mes vœux la réussite de la gauche grecque et la mise au pas des sinistres prédateurs qui mettent les peuples a genoux !
Cela s'appelle vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué. D'ici aux élections les coups foireux vont pleuvoir et le résultat de l'élection est loin d’être fait d'avance. N'oublions pas que nous avons gagné le référendum avec le non à la constitution et que cela ne nous a pas empêché de l'avoir dans l'os quelques mois plus tard.
Je vois dans pas mal de discussions sur le web, l'idée de manifester le 25 janvier pour soutenir le peuple grec. Mais c'est quoi ce réflexe de sortir après la bataille ? C'est avant le vote qu'il faut montrer aux Grecs qu'ils ne sont pas seuls ! Vous croyez que les Moscovici et autres larbins de Bruxelles et du FMI vont attendre le 25 pour faire pression ? Je vous signale que le FN se déploie sur toute la toile pour tenter de récupérer la percée de Syriza et ils peuvent compter sur l'appui des média pour leur propagande. Alors il faut que nous montrions très vite et très fort dans la rue, que ce nous défendons ce sont nos idées que nous partageons avec Syriza !
En manifestant dans la rue et ce sans attendre le 25 janvier notre soutien aux Grecs nous nous donnerons aussi les moyens de faire avancer les choses en France. Mais si on attend que l'initiative vienne du sommet, on perdra inutilement du temps. Tout à fait d'accord avec @Franck.
A propos de manifestation anti-austérité, n'était-il pas prévu quelque chose contre le projet de loi Macron avant qu'elle ne soit débattue au Parlement ? C'est à dire, je crois, vers la mi-janvier ?
Bonjour à toutes et tous.
Oui ça va craquer dans le bon sens du terme et j'espère pacifiquement par les urnes comme le présage le futur en Grèce.
Meilleurs vœux et vive la m6r comme je l'ai mis sur mon site.
Bravo au peuple grec. Félicitations à Jean Luc. Les craquements attendus vont enfin arriver. Je suis d'accord avec les intervenants 107 et 108 qu'il nous faut nous manifester dans la rue dès maintenant, sans attendre le 25 janvier. Hollande, Valls et Macron ne vont pas se gêner pour nous créer des problèmes en utilisant tous les médias pour désinformer et nous nuire.
Bon courage à tous et vive la Sixième République !
Beaucoup trop de Mme Soleil sur ce blog pour prédire l'échec de Syriza. La propagande libérale est à l'œuvre et fait des ravages y compris dans nos rangs. Mais enfin mesurez l'effort qu'il a fallu aux militants de Syriza pour arriver à cette formidable nouvelle. Et saluons-les bien bas avant de faire des mines méprisantes et pessimistes confortablement installés devant nos claviers. Les mines de Merkel, Moscovici, Reynié, et autres affameurs sont déjà une formidable victoire. Bonne année !
Je me permets de vous communiquer ce lien car le programme de Syriza y est remarquablement expliqué. Il est d ailleurs tres proche du notre. Il faut les soutenir absolument, leur faire savoir qu'ils ne sont pas seuls et j'espère qu une manif sera organisee rapidement !
En aparté, meilleurs voeux a tous et en particulier a vous Jean-Luc ! Que 2015 nous apporte l'espoir et pourquoi pas, le renouveau !
Vite organiser la solidarité, d'abord pour que le peuple grec gagne car rien n'est joué d'avance, ensuite parce que le plus dur comme d'habitude ce sera le lendemain qui ne chantera pas forcément. Pour réussir ici, il faut commencer par la solidarité et combattre le déferlement de propagande qui ne manquera pas dans toute la machine infernale médiatique. Pourquoi pas une initiative nationale, des meetings, des manifs partout, une info régulière sur ce qui se passe là bas et la dénonciation de tous les coups tordus de la Troika sans oublier les fafs qui joueront leur rôle, n'en doutez pas un instant. C'est en faisant cela que nous augmenterons les chances de voir la chaîne se briser ailleurs et chez nous aussi.
Bonne année mes camarades du PG, et à demain 2015, unis et combattants !
@vassivière
« Les mines de Merkel, Moscovici, Reynié, et autres affameurs sont déjà une formidable victoire. »
Je crains que vous ne preniez vos désirs pour la réalité. Pour vous en convaincre, lisez notamment le dernier article du blog de l’euro-extrémiste Jean Quatremer qui estime à juste titre que la peur des « affameurs » est « largement surjouée » (« Comme le reconnaissent les diplomates et fonctionnaires européens en poste à Athènes, Syriza n’est plus le parti radical qui, en 2010, voulait sortir de l’euro : à l’approche du pouvoir, le discours s’est fait infiniment plus raisonnable, comme le montre son programme de gouvernement adopté lors de son congrès de Salonique, en septembre dernier »). Vous noterez au passage que Jean Quatremer associe, avec beaucoup de clairvoyance, la radicalité à la sortie de l’euro.
A nous tous, humains d'abord, et à toi en premier Jean-Luc Mélenchon, que cette année naissante soit une année victorieuse de renaissance, de joie conquérante dans notre quête utopique et réaliste de progrès humain, écosocialiste donc. Et que tous les empêcheurs-entasseurs se dessèchent sur leurs talonnettes en plein milieu de leur désert mental ! Vive la 6ème république du renouveau humain. Et que la chaîne casse au berceau de la démocratie, nous l'aiderons ensuite à trancher le collier de contention de la troïka tenu dans les griffes des prédateurs. Après tout l'Amérique du sud a réussi à repousser, non sans mal, les rapaces toujours prompts à donner du bec et des serres pour tailler dans la viande. Santé vigoureuse à tous et résistance ! bonne année !
Et si 2015... oui Athènes, Madrid... mais à Paris, nous en sommes bien loin !
Tous mes vœux pour toi Jean-Luc, et surtout la santé pour tous nos amis proches.
De toute façon le Parti Socialiste Français n'est plus crédible aux yeux des citoyennes et des citoyens de notre pays. Alors que ce soit Hollande, Merkel ou encore Moscovici, tout ce qu'ils pourront dire sur Tsipras ou sur Syriza pour faire échouer le processus démocratique en Grèce, n'aura aucune portée sur nous. Depuis le 29-12 le FMI suspend son aide à la Grèce et jusqu'à l'élection législative du 25 janvier. D'autres coups bas vont être donnés par les oligarques de la finance internationale. Soutenons à fond le peuple grec car il nous montre la voie par laquelle les peuples reprennent le pouvoir. Vive la 6ème République et victoire aux peuples.
A toi, à nous, et à ceux qui ne rêvent plus, souhaits de jours d'espoir pour les temps à venir.
L'idée se met en route d'appeler une manifestation de soutien au peuple grec le dimanche 25 janvier, jour du vote aux élections des députés du parlement grec. Je souhaite ardemment que le Front de Gauche participe, soutienne, appelle. Voir le "blog participatif " sur Mediapart : Que Vive la Grèce
@120 Jouannot
Une manifestation le 25, c'est très bien, mais vu la campagne de menaces, qui s'abat déjà sur le peuple grec, il serait bon de faire savoir bien avant au peuple grec qu'en disant NON à l'euro-austérité ils ne sont pas seuls et que tous les peuples d'Europe sont avec eux.
Oui, mille fois oui. Il faut faire savoir par tous les moyens aux peuples opprimés par les derniers traités européens qui enterrent l'idée d'Europe du début que nous sommes avec eux même si nous ne souffrons pas encore mille morts mais cela ne tardera pas au train ou vont les choses qui sont instillées doucement mais sûrement dans les cerveaux comme inéluctables, impossibles ! Mais voilà lorsque les destin d'un pays est régit par la politique tout est possible et en 2005 notre NON fût volé alors demandons à revoter. On ne traite pas le peuple grec, celui qui inventa l'idée de République, de cette façon et le 25 ce peuple va se lever et nous devrons le suivre vers la sixième.
La chaîne va craquer, oui mais dans quel sens ? Quel est le morceau qui va nous emporter ?
Une fois n'est pas coutume, dans Libération, on trouve une analyse intéressante. Dans cet article, Thomas Piketty ne devient "melenchoniste", il en est sans doute encore très loin. Il fait simplement fonctionner ses neurones en redisant, avec ces mots, ce que dit Jean-Luc Mélenchon qui, lui aussi, demande à tous de faire fonctionner son cerveau. On sent toutefois beaucoup d'interrogations sur la voie qui sera choisie parmi les 3 envisagées. La voie de la raison sera-t-elle choisie ?
@JR84
Que le FMI suspende son aide, je ne crois pas que se soit un mal pour la Grèce, au contraire, ce serait une libération d'indépendance face aux forces de l'argent esclavagiste. C'est une menace factice, un soubresaut, un bras de fer contre le peuple grec, croyant encore qu'il est crédible. C'est un quitte ou double, le FMI joue ses dernières cartes. Des pays se sont émancipés de lui et fonctionnent, il (le FMI) sait que la Grèce peut vivre sans son ingérence financières et que les peuples européens le ressentent de plus en plus. Lorsque les peuples proclameront leur clairvoyance et qu'il sera démystifié alors le FMI n'existera plus. Informons que nous ne sommes pas dupe du FMI par la voix des citoyens français, espagnols, italiens, portugais, allemands, anglais et tous les autres (via leurs partis, leurs syndicats, leurs collectifs, leurs associations ou en leur nom propre) par communiqués, par les réseaux sociaux, les blogs, les médias alternatifs, les arts, les banderoles, manifs sur internet ou dans la rue. Et en continuant et en informant sur la construction de la 6ème république qui va dans le sens de l'émancipation des peuples donc contre le FMI.
Attention, rien n'est fait ! Syriza est en tête des sondage mais de pas tant que ça (28 % contre 25 pour le parti de droite libérale). Les adversaire à Syriza sont nombreux et puissants (élite politique grecque libérale, Troika, Banques, Allemagne, dirigeants libéraux d'Europe, médias internationaux), et vont faire tout ce qui est en leur immenses pouvoirs pour faire peur au peuple grec. Par exemple, actuellement, ils (adversaires politiques locaux grecs) tentent de faire peur aux Grecs en disant que affaiblis et sans protection européenne, la Grèce s'exposerait à une menace d'invasion turque. Les Jeunes (moins de 50 ans) grecs pouffent de rire, mais les plus vieux (qui votent aussi!) ont peur.
Certes Syriza est en tête dans les sondages mais les sondages ne font pas l'élection. Ensuite seront-ils aussi radicaux que cela? Tant de partis ont tellement promis mais se sont heurtés "à la réalité" et ont renoncé à leurs idées. Déjà, j'ai lu que des membres de Siryza font le tour de l'Europe pour apaiser les "partenaires" en promettant un programme moins radical qui effraiterait moins les élites européennes ou les "investisseurs".
Néanmoins, un espoir est là, mais s'ils sont élus, ils n'ont pas le droit de décevoir sinon ça fera mal. Comme en France avec la mascarade PS qui nous amène le FN.
Reste à faire progresser le FdG pour en arriver là et prendre exemple sur Syriza qui n'est pas un regroupement de partis mais une fusion de tous ces partis anti-capitaliste, anti-austérité en un parti unique, chose que le fdg n'arrive pas à faire.
Bonjours à tous...
J'ai trouvé un article sur Siriza qui nuance l'enthousiasme et l'espoir. Je ne sais pas quel est son niveau de crédibilité, mais il peut apporter de l'eau au débat.
Attention le loup arrive en Grèce ! La dictature libérale fonde toute sa propagande sur la peur avec le vocabulaire qui va avec, en Grèce comme en Espagne et en France. Nous sommes les radicaux les populistes, les extrémistes. La peur doit changer de camp avant qu'ils n'emploient des méthodes plus musclées. Ce sont eux les vrais extrémistes, Moscovici en tête de gondole pour la France.
Oui, nombre d'intervenants sur ce blog ont tendance à prendre leurs désirs pour des réalités. C'est d'ailleurs la faille principale du militantisme de gauche et de ses croyances qui l'apparentent aux zélateurs de toutes les religions. Je suis prêt à prendre les paris sur les future compromission de Syriza, de Podemos et du Front de gauche, si toutefois ils arrivent un jour aux portes du pouvoir, ce qui n'est pas certain du tout. Ce ne sont pas des salauds. C'est la logique fondamentale du pouvoir. Elle s'est toujours vérifiée quelque soit l'idéologie, aussi radicale soit-elle. Je rappelle encore une fois l'exemplarité de la participation des ministres anarchistes au gouvernement républicain espagnol, en particulier de Juan Garcia Oliver, activiste radical qui avait proposé à ses compagnons anarcho-syndicalistes au lendemain du 19 juillet 36, l'instauration d'une dictature anarchiste, et qui d'ailleurs un remarquable ministre de la justice. Il n'y a pas d'autre alternative que la destruction des symboles de l'économie et des mécanismes du pouvoir.
Les pisse-vinaigres devraient se taire. Ce n'est pas en "nuançant l'enthousiasme et l'espoir" ni en battant le tambour du pessimisme qu'on mène un projet à bien. Construire oui. Expliquer oui. Donner des idées et de l'espoir, brosser des perspectives. Encourager et financer, oui. Mobiliser joyeusement, oui, toujours. Mais prendre son clavier pour démolir, non. Mieux vaut se remettre au lit, se cacher profondément sous son oreiller, se taire hermétiquement et laisser aux plus intelligents et enthousiastes que soi le soin de conduire le navire au port.
Vous avez raison Sophie Clerc (129). Exprimer le doute et la crainte est maladroit. Moi-même, j'y ai pris part. (13) Réflexe conditionné et enfantin. Comme si exprimer le doute allait conjurer le mauvais sort peut-être. Mais, je vous suis, en fonction de mes possibilités, avancer, informer, éduquer, mobiliser, financer, construire pas à pas, pas le choix.
Wer kämpft, kann verlieren. Wer nicht kämpft, hat schon verloren. (Celui qui se bat peut perdre. Celui qui ne se bat pas a déjà perdu.) Bertolt Brecht
Le pessimisme n'a pas besoin d'être amplifié et recopié à l'envi. La victoire de Syriza sera ce que le peuple grec en fera. Cette seule victoire déjà redonnera le courage d'aller de l'avant à tout un peuple qui devra être fort et uni à travers toutes les embûches. A trois semaines de l'élection il est un peu tard pour "proposer" des rectifications idéologiques, nous ne pouvons que soutenir leur campagne. Bien malin qui pourrait indiquer une "autre ligne", capable, dans les circonstances actuelles, de rassembler plus du tiers d'une population écrasée et menacée depuis des mois. Le peuple grec doit d'abord défaire les austéritaires, et ce avec toute l'aide que nous pourrons lui apporter.
@Sophie Clerc
Il ne s'agit pas d'être pessimiste quand on dit qu'il ne faut pas s'enflammer parce que Syriza est en tête des sondages. Il s'agit simplement de prendre cette nouvelle comme elle est, c'est à dire comme une nouvelle étape du combat nécessaire. Or ce combat n'est en aucun une joyeuseté, avec les adversaires que nous affrontons et qui eux non plus, ne lâcheront rien. Ce sera sans merci. Il faut le savoir et s'y préparer. Nous avons tous ici connu la campagne de 2012 et ceux, et j'en ai fait partie un temps, qui pensaient que peut-être il y avait déjà des espoirs de victoire. Non, ce sera long et difficile. S'y préparer c'est se donner les moyens de réussir.
Belle année militants du PG, belle année à M. Mélenchon et ses acolytes !
Je fais un vœux : que nos médias et journalistes français fassent leur travail, nous informer objectivement. Qu'ils cessent leurs jugement de valeurs et autres leçons de morale. La gauche radicale ou l'extrême gauche, comme ils aiment à le rabâcher, serait plus diabolique que la montée des extrêmes droites. Triste France. Résistance citoyenne !
Jean-Luc Mélenchon nous disait les années précédentes ses sentiment sur les voeux de la nouvelle année, pas étonnant donc qu'il soit resté muet. Tous mes voeux de réussite aux mille petites mains militantes qui agissent pour modifier le paysage politique. Tous mes voeux de réussite pour le peuple de gauche Grec. Ce peuple est à un moment charnière très important, et avec lui, nous, qui sommes arrimés au même bateau. N'oublions pas que dans cette époque néo-libérale, les idéaux socialistes n'ont jamais été vaincus dans le cadre de grandes batailles d'idées, ni rejetés par les électeurs, mais balayés à grands coups de chocs, à des moments de politique charnière. Trop d'exemples foisonnent qui nous ont montré que rien n'est jamais gagné et qu'il ne faut pas que Syriza tombe dans la négociation. Pour cela, soyons à leur coté, soutenons.
"or ce combat n'est en aucun cas une joyeuseté avec les adversaires que nous affrontons..."
Je dirais que nos adversaires sont ce qu'ils sont et nous les connaissons. L'issue d'un combat dépend tout autant si ce n'est plus de l'état de mobilisation, de conviction de nos troupes et de celui de nos alliés de classe, et de leur fiabilité au pied du mur. Je suis d'accord pour penser que la loi Macron et la situation en Grèce méritent une grande manif dés que possible. Est-ce la priorité également de nos alliés et des centrales syndicales amies ? Espérons le, il serait temps de commencer à réagir, les élections n'étant pas l'alpha et l'oméga de la lutte, surtout en ce moment !
"Aidons, aidons....les Grec(que)s"
Ce constat est de plus en plus présent dans les commentaires. Mais l'incantation, seule, ne donnera rien. Donc, chacun dans son coin prend son bâton de pélerin pour mettre en place des initiatives sans attendre que nos responsables politiques et (ou) syndicaux ne le fassent [...]
Une info (je n'en sais pas plus) : à Paris une réunion de travail prévue mardi soir avec les militants de Syriza de la capitale et un meeting en préparation autour du 15 janvier.
Tout d'abord mes vœux à tous et une bonne année militante pour tous car cette année je pense va être tres dur pour nos camarades grecs qui vont subir une pression très fort (médiatique, politique) d'une rare violence et puis chez nous Valls qui des cette année va essyayer de se faire une santé tout azimut et Hollande qui est entré en campagne et qui va vouloir cramer les verts le frond de gauche sera attaqué de tout part (médiatiquement) des offres seront fait d'ici dela pour les prochaines élections site le comportement d'élus à la télé dénigrement des un des autres des promesses vont être faite bref très très dur cette année pourrie elle va être le doute va s'installer. Gardons encré en nous nos convictions de gauche.
D'abords tous mes voeux à tous et à Jean-Luc Mélenchon.
Syriza veut renégocier la dette, la politique d'austérité (voir dans son programme). La réponse de Merkel ce matin dans le Spiegel "La Grèce peut sortir de l'euro, pas de problème, les banques peuvent le supporter. etc." Donc il n'y aura donc pas de négociation avec ces personnages. Il faudrait en être aussi convaincus et prendre acte que l'on ne pourra pas ré-infléchir ni renégocier quoi que ce soit avec ces énergumènes. Ni Syriza, ni chez nous FdG si nous arrivions au pouvoir, bien que la France ait plus de poids. L'euro est une inepsie qu'il faudra abandonner pour retrouver notre souveraineté.
@chris
Vous cedez a l'intimidation. Jean-Luc Mélenchon a raison, la voix de la France est importante vu qu'il ne peut pas y avoir d'Europe sans la France. Il ne faut pas se laisser influencer par les défaitistes, par ceux qui ne connaissent ni l'histoire, ni la force de la France ou qui veulent justement semer le doute en France. Ce n'est pas ainsi que nous vaincrons mais en étant surs de nous. Comme le dit Jean-Luc Mélenchon, c'est un rapport de force et lui saurait le tenir surtout, si le peuple le soutient. La France en a vécu d'autrs et s'en est tirée.
C'est du bluff ils craignent qu'un pays commence par montrer l'exemple en refusant de payer devant leur sectarisme.
"Enfin ! La chaine va craquer. La Grèce va se libérer de l’odieuse Troïka européenne."...
Cher-e-s tou-te-s, comment voulez-vous faire "craquer la chaîne" et nous libérer de l'"odieuse Troïka européenne" sans dénoncer les traités européistes et l'appartenance à cette construction qui institutionnalise le règne du marché ?
Pour négocier il faut être deux. Syriza annonce être prêt à discuter. Dans le même temps l'UE, le FMI, Angela Merckel répondent en choeur non. Ca fait partie de leur chantage. Mais s'ils confirmaient cette attitude de fermeture totale, cela amènerait Syriza soit à une capitulation en rase campagne, soit à une radicalité accrue. D'autre part beaucoup dépendra du soutien populaire du peuple grec à un gouvernement progressiste. Il y a deux données qui ne sont pas encore écrites. Il est donc difficile aujourd'hui d'être optimiste ou pessimiste : l'histoire reste à écrire. Alors oui nous pouvons réver du début d'un changement en Europe.
Politiquement, où est la priorité aujourd'hui ? Gloser sur le contexte européen ou, si l'échéance électorale grecque peut faire sauter la verrou, témoigner concrètement de notre notre soutien à la Grèce. Les Grec(que)s lisent encore moins que les Français (qui ne sont pas nombreux) ce blog. Notre soutien doit être visible et ce, sans perdre de temps. Alors prenons-nous en main, sans attendre les consignes du haut (à la façon 6ème république). Une petite manif ici, une petite manif là, l'interpellation de la presse locale, l'utilisation des réseaux sociaux qui peuvent servir aussi (surtout?) à cela, ça pourrait faire du monde pour soutenir et encourager nos amis.
Les charognards sont-ils en mesure de faire passer une propagande en finesse pour tromper le peuple grec et empêcher Syriza de gagner? Je dis bien en finesse. Ils n'en sont plus sûrs de façon certaine compte tenu de l'état dans lequel ils ont mis la Grèce. Mais ils ont peut-être le temps (sans cesser de faire peur avant les élections) de préparer le futur échec de gestion de Syriza arrivé au pouvoir, pour mieux l'écraser ensuite en organisant le chaos. Ce serait un meilleur investissement politique à long terme pour ces charognards tout en ayant un effet démobilisateur sur l'ensemble des peuples d'Europe. Faire croire qu'il n'y a vraiment pas d'autre alternative en sabordant toute nouvelle expérience. Les casernes c'est peut-être trop voyant donc trop évident, mais qui sait, il faut s'attendre à tout.
Syriza avec un Z comme Zeus. Nos amis, sont-ils les nouveaux Olympiens partis à l'assaut du mont Olympe pour en déloger les Titans, troïka des trois Cyclopes en tête ? Ensuite livreront-ils bataille victorieusement contre les Géants dans un combat collectif ? Encourageons ces humains là, d'abord !
@144_Giorgio
Votre remarque est juste, ils ne peuvent plus appliquer la méthode Pinochet ici. Donc leur fourberie néo-libérale les poussera à saper tout progrès humain, art qu'ils maîtrisent parfaitement pour engendrer le chaos habituel. Seulement la propagande ne tombe plus de leurs zincs, ni de leurs chars, ça fait pschitt. Car l'information circule partout et finit par percoler le rideau de fumée. Ayons conscience de notre force collective lorsque l'information, la vraie, nous rend réceptifs à notre intérêt commun de peuple souverain. Cassons leur chaîne pour la remplacer par une belle chaîne humaine d'abord. Avec Jean-Luc Mélenchon devant, que nous espérons serein dans un havre tranquille pour bien débuter cette année lourde. Belle santé à tous.
[Edit webmestre : Outre le peu d'intérêt que présente votre délire du premier paragraphe, il indique que vous feriez bien de relire votre mythologie avant d'essayer d'en amuser la galerie. Les Cyclopes n'ont jamais été les ennemis de Zeus et surtout, n'ont jamais été en tête d'un conflit quel qu'il soit ! Bien au contraire, enfermés dans un premier temps dans le Tartare par Ouranos, ils en furent libérés par Cronos, l'ainé des Titans pour l'aider à renverser Ouranos. Puis il les y enferma a nouveau. Et c'est Zeus qui les en libérera définitivement en échange de la foudre qui lui permettra de vaincre Cronos et les Titans.
Vous devriez vous en tenir à la politique.]
@giorgio
"Les charognards sont-ils en mesure de faire passer une propagande en finesse pour tromper le peuple grec et empêcher Syriza de gagner?..."
Ce ne doit pas être difficile pour les médias et experts Grecs. Il n'ont qu'a faire un bon tapage médiatique comme en France, une bonne trouille, pronostiquer une décapitation des comptes en banques, des salaires et des pensions et le tour est joué. Bonne année tout de même et rappelez vous que le grand soir n'existe pas !
[...]
Avez-vous remarqué comme moi que les médias commencent à laisser traîner partout le mot "guerre" comme pour habituer les peuples à cette idée ? L'alarme est sérieuse, on devrait obtenir l'interdiction du terme. Exemple, aujourd'hui, le journal suisse LeMatin titre "Les Suisses prêts pour la guerre". J'ai protesté bien sûr, et beaucoup avec moi, mais cette honte absolue doit être dénoncée haut et clair, il ne faut pas se laisser endormir ni berner par les horribles manipulateurs à l'oeuvre. Cette action toxique de banalisation d'un concept mortel doit être dénoncée systématiquement.
Syriza mène un combat qui par sa potentielle force de contagion et d'exhortation dépasse largement les frontières grecques. Les peuples européens ne peuvent rester l'arme au pied, spectateurs des manoeuvres et complots de la troïka pour faire échouer le changement. Le PG dusse-t-il être seul, doit prendre l'initiative d'une grande manif anti austérité, anti Macron/Merkel et de soutien à Syriza avant le 25 janvier ! Nombre de citoyens attendent ce signal qui mettra fin à l'insupportable morosité et à l'attentisme ! Du bruit et de la fureur !
Donc, les infos venant de Grèce sur les sondages pour les prochaines élections du 25 janvier ou celles du ralliement des verts Grecs à SYRIZA sont modérées et disparaissent de ces commentaires. J'ai pourtant relu la charte du blog et je ne vois pas pourquoi. Dommage.
La chaine va craquer en Grèce, et le combat de Syriza concerne l'avenir de tous les Européens. Va-t- on rester l'arme au pied, spectateurs des complots de Bruxelles et Berlin pour faire capoter l'espoir ? Il faut appeler à des manifs antiaustéritaires de soutien au peuple grec dans toutes les capitales européennes et en premier lieu à Paris (et/ou dans les régions) et ce avant le 25 janvier, sans attendre les indécis et le les mous du genou ! Il y a urgence, l'histoire ne repasse pas les plats !