04fév 15
Ce post traite de la première semaine du gouvernement Syriza et de la marche de Podemos en Espagne. Je suis donc en pleine crise de « tourisme révolutionnaire » comme le dit le podagre de la pensée en chambre close Jacques Julliard. Sa pensée pétillante et nuancée est en effet invoquée contre moi sur ces mots par un grand reporter de hall d’hôtel dans « Le Monde ». Une semaine délicieuse où les cris de rage de la caste résonnaient comme une musique suave. Mais surtout comme une information sur l’ampleur du désastre qu’elle subit et qu’elle veut parer par tous les moyens. « Y compris par les moyens légaux », comme aurait dit Léon Blum.
Cette semaine s’est déroulée dans l’onde de choc de la victoire de Syriza en Grèce. Elle a été celle du début de la contre propagande la plus classique en pareil cas. Celle-ci a fonctionné sur des registres classiques pour nier l’identité du parti et de l’action de Tsipras, brouiller les signaux venus de Grèce et confondre les attributions. À la fin Syriza serait une sorte de parti solférinien soutenu par le Front national et nous serions de vils récupérateurs. Hilarant ! Le plus grotesque et sans vergogne est l’accusation de « récupérer » Syriza. Comme si Tsipras n’avait pas été notre candidat commun pendant les élections européennes pour la Commission Européenne ! Comme si nous n’étions pas membre du même parti européen, le PGE, que préside l’un d’entre nous : Pierre Laurent ! Comme si nous ne siégions pas au même groupe au Parlement européen, la GUE ! Mieux inspiré d’habitude, Ruquier a lui aussi passé ce sketch dans son émission ONPC. Cela fonctionne comme d’habitude en boucle, en mouton de Panurge.
Telle a été la construction séance tenante d’une ligne de défense contre la contagion en France. De soudains puristes ont alors surgi pour s’indigner de l’alliance avec la droite nationaliste, eux qui n’avaient rien à dire quand les socialistes gouvernaient avec l’extrême-droite. D’autres la jouait sur un registre de ravi de la crèche : « en fait ce sont de bons réformistes et même nos meilleurs amis depuis toujours ». Puis ce fut l’annonce que les Grecs mettraient de l’eau dans leur vin. Tout cela est excellent car cela n’a rien à voir avec la réalité. Il est important pour nous que l’ennemi se leurre sur ce qu’il affronte. Nous voyons donc bien qu’il est encore pris par surprise. Il n’a pas compris que le mouvement était engagé dans un vrai rapport de force. Il a cru que des gesticulations médiatiques suffiraient pour attendre le moment où ce gouvernement grec capitulera enfin comme les autres. Dès lors, la première manche a été gagnée par les Grecs. En chassant la troïka et en sortant du mémorandum, les Grecs ont agi comme l’avait fait Rafael Correa en Equateur dès son arrivée au pouvoir. Ils ont mis la bande à Merkel dans l’obligation de faire le pas de plus : soit refuser la discussion et provoquer la crise de l’euro, soit négocier et ouvrir la brèche. Dans cette affaire nous n’avons rien à perdre. Eux beaucoup.
Les premiers pas du gouvernement Tsipras ont été un concentré de ce que nous-mêmes nous avons connu en mai 1981. De très rudes coups ont été portés au système de la caste. Les symboles eux-mêmes sont très puissants. Le fait pour l’intronisation du Premier ministre de ne pas jurer sur la Bible est une broutille vu d’ici. Là bas, c’est d’une violence symbolique terrible. Mais quand on passe à l’expulsion de la Troïka ! Puis à l’affirmation de la souveraineté nationale en affichant que la Grèce ne signera pas le Traité sur le Grand Marché Transatlantique, ce qui ruine cette affaire ! Ou bien que le gouvernement grec désapprouve les déclarations anti-russes de la Commission ! Bref, l’explosion a commencé. L’ennemi ne le réalise que par bribes. Du peu qu’il comprend, il en tire l’idée stupide de rouler les mécaniques et d’entrer en escalade. Excellent pour nous car il n’a pas les moyens de ses mouvements de menton. Quand le banquier central menace de couper la circulation monétaire en Grèce, il pose un acte de guerre tout à fait vain, mais extraordinairement dangereux. La Grèce n’est pas Chypre ! Poussée à se mettre en défaut, la Grèce provoquera la disqualification de l’Euro. Je doute que cela soit du gout des Chinois ou des Russes, détenteurs de réserves considérables dans cette monnaie ! Ainsi est validée dans les faits la stratégie que j’ai mille fois expliquées sur des dizaines de plateau, avec pour toute réaction des sourires niais ou des yeux de merlans frits ! Je jubile ! Ils ne connaissent pas la suite. Nous, si !
Si notre rôle est bien de repérer tout ce qui peut permettre un effet domino, pour autant nous aurions tort de croire qu’il sera mécanique ou qu’il nous donnera la main en France sans autre effort qu’être au bon endroit au bon moment. D’abord parce que comme chacun le sait trop bien, l’existence d’un mouvement comme le FN perturbe sérieusement les comparaisons. Ensuite parce que la suite de la séquence grecque va remodeler le contexte. En premier lieu parce que le sort de la dette va peser sur toutes les consciences. Au demeurant, il n’est pas exclu que l’arrogance de Merkel sur ce sujet ne provoque une catastrophe, non seulement en Grèce mais sur tout le vieux continent. Je nomme catastrophe un effondrement sans contrôle de la zone euro. En second lieu, parce que dorénavant les puissants se savent en danger en Europe. Les chiens vont se lâcher. La propagande va se débonder. L’habituelle panoplie va être déployée. Je pense que l’accusation d’antisémitisme ne va tarder. N’a–t-elle pas commencé quand un journaliste vedette de « Libération » accuse Syriza d’être un « gouvernement rouge-brun » ? Ou quand un Daniel Cohn-Bendit crache sa haine de caste sur des dizaines de lignes qui ont donné le ton à tous les perroquets sociaux-libéraux ? La suite va être répugnante, croyez en ce que j’ai vu à ce sujet en Amérique latine. Certes, la police des esprits a été prise de court. Mais elle va bientôt redisposer ses batteries. Accompagnée, suivie, ou précédée de « révélations » de tous ordres dont le facteur commun sera de dénigrer, avilir les personnes qui incarnent le changement. On connait la musique. Dans ce contexte la lettre ouverte de Tsipras aux lecteurs allemands est un petit chef d’œuvre de ce que nous savons faire dans l’Histoire. Cela ne garantit rien, comme le précédent de la lettre du premier gouvernement de Lénine aux Allemands l’a montré. Mais à l’ère des réseaux sociaux, cela permet un contact direct avec l’argumentaire du principal protagoniste, sans l’intermédiaire des décryptages des embrouilleurs professionnels.
Le choc en retour pour nous est bien visible. Je m’amuse d’observer le flot de lazzis qui m’accable dans les colonnes du parti médiatique ces temps derniers et même à l’écran. Plantu me montre ivre, bière à la main, devant l’écran de télé. Madame Fressoz dans « Le Monde » m’appelle « Méluche » et, après avoir dit que je « clame » ceci ou cela à trois reprises, elle me voit « ivre » de mes meetings de 2012, puis « ivre » de notre victoire en Grèce. Avant d’annoncer que le résultat de la Grèce montrait que je pouvais faire gagner le Front National. En lisant ça, évitez de fumer la moquette, ça ferait double emploi ! Tout le reste est à l’avenant. Même « Le Canard enchaîné », de façon bien inattendue, sous la plume d’Anne Sophie Mercier, nous accable de railleries dans la pure veine des bien-pensants. Avant de traiter notre victoire électorale de « farce ». Rien de moins.
Pourquoi une telle entreprise de démolition, et pourquoi une telle confusion dans les méthodes de dézinguage ? Tous ces gens n’ont rien vu venir. Ils ne connaissent toujours rien à cette famille politique en construction depuis les premières réunions du forum de San Paolo en 1991. Là-bas aussi nous étions considérés comme un ramassis folklorique. Nous sommes aujourd’hui au pouvoir, avec des histoires et des programmes différents, dans dix pays où la droite et la social-démocratie se sont effondrés dans la corruption et les programmes d’austérité du FMI et de la banque mondiale. Pris de nouveau par surprise sur le vieux continent, ils tirent dans le tas de ce qu’ils ressentent comme un grand danger. Et nous le sommes en effet. Pas comme ils le disent ni pour les raisons qu’ils donnent. Mais pour leurs mandants, la finance mondialisée. Mais le parti médiatique pourrait-il être moins grossier ? Juste par élégance. Pourquoi ne raffinerait il pas son argumentaire ? Pourquoi les mêmes injures, les mêmes clichés depuis un demi-siècle contre tout ce qui bouge ? Parce que la classe moyenne à laquelle ils s’adressent est puissamment lobotomisée politiquement, après trente ans de drogues dures libéralo-libertaires. Dorénavant précipitée dans le déclassement elle se cramponne à des certitudes de pacotilles que le parti médiatique lui sert à grosse louche. Ce régime alimentaire ne suffira pas à faire cesser le mal qui les ronge.
Mais déjà, commençons par le commencement de nos tâches. D’abord éviter de répercuter les ragots et calomnies des trolls de tous poils sur la scène médiatico-politique. Ensuite, il faut s’armer d’une doctrine d’action stable. Celle de la « solidarité raisonnée ». Pas d’adulation ostentatoire. Mais pas de critiques pour prouver qu’on est libre de dire du mal et comme si dire du bien serait de la complaisance ! Pas de suivisme au jour le jour, non plus. Nous ne sommes pas, nous, les répétiteurs de l’ambassade du pays que nous soutenons. Nous ne devons jamais partir d’autre chose que de notre propre intérêt à soutenir et défendre la Grèce dans son choc avec les institutions malfaisantes de l’Union européenne. Exemple dans l’affaire de la dette. Quoi que négocie le gouvernement grec, nous devons interpeller le nôtre sur le fond du sujet. Notre travail doit être d’expliquer ce qu’est une « dette odieuse ». Et de mettre tout le monde pédagogiquement au pied du mur : du côté du peuple grec ou du côté des créanciers?
En Espagne, la caste prend les devants
Pablo Iglésias est en train d’en faire l’expérience. Le système médiatique écume de haine. Ce n’est pas pour autant qu’il modifie ses méthodes. Ainsi avec la marche de Podemos à Madrid. J’y étais. J’ai vu un de ces évènements qui marquent un mouvement politique jusqu’au point de figurer dans les pages de l’Histoire d’un pays. Madrid en marche a fonctionné comme une réplique de la victoire d’Athènes. Mais loin de moi l’idée qu’elle soit seulement cela. Les moteurs sont allumés en Espagne depuis bien longtemps. La façon avec laquelle Podemos a capté, canalisé et mis en mouvement cette énergie est bien sûr un objet d’étude très important. Je ne l’entreprends pas ici, quand bien même l’ai-je commencé depuis la percée de Podemos aux européennes. La pente générale des évènements en Espagne va vers le point « qu’ils s’en aillent tous ». Nommer le processus ce n’est pas le dire accompli. C’est pour cela que je parle de « pente ». Cette pente est prise en France aussi. Elle prend la forme d’une abstention massive à présent. Le dernier député élu l’a été dans l’Aube avec 9% des inscrits ! Celui qui le sera dans le Doubs le sera avec à peine 12 % des inscrits. Pour l’instant, l’abstention est la ligne d’expression de la grève du peuple. En Espagne, tout est beaucoup plus avancé du fait de la violence du programme de la Troïka et de l’étalage de la corruption qui gangrène les deux partis institutionnels, le PSOE et la Droite au pouvoir. Le contexte est celui d’une turbulence plus aboutie politiquement. Mais encore balbutiante, il faut le savoir.
Je dois dire que l’analyse du mouvement qui a conduit à l’émergence de Podemos ne commence pas avec les européennes. Il est la conséquence d’un débat commencé avant cela dans les rangs mêmes d’Izquierda Unida, l’équivalent alors du Front de Gauche en France. La question était celle de la ligne stratégique entre l’ancienne conception traditionnelle de la gauche du « rassemblement à gauche » et celle visant à « fédérer le peuple ». Je viens d’ailleurs de compléter ma compréhension du débat par quelques heures de discussions sur place avec plusieurs responsables de notre gauche en Espagne, aussi bien Pablo Iglésias de « Podemos » qu’Alberto Garzon de « Izquierda Unida ». Il y a un paradoxe de la situation à propos de ces deux hommes. Pablo Iglésias était membre d’Izquierda Unida. Il l’a quitté pour affirmer Podemos sur la ligne de l’esprit du mouvement des marées citoyennes. Il a pris sa décision après que la vieille garde des dirigeants communistes ait composé une liste jugée très fermée sur eux-mêmes aux européennes. À l’inverse, l’actuelle tête de liste aux élections législatives d’Izquierda Unida, Alberto Garzon, vient lui du mouvement de la Puerta del Sol. Il a rejoint IU pour donner une expression politique à ce qu’il faisait socialement. Les deux se connaissent et se respectent mutuellement. Ce chassé-croisé montre que l’essentiel n’est ni le look, ni la personnalité, ni la sincérité mais la justesse de l’analyse, la capacité d’ouverture et l’art de porter une idée jusqu’au bout qui font la décision. Je recommande sur ce thème la lecture de l’article de François Ralle Andréoli sur le site du PG. Vivant sur place, élu consulaire Front de gauche, membre du comité du PG à Madrid, il est davantage qu’un observateur, j’en conviens. Mais comme le disait Camus, journaliste de parti pris, « l’engagement n’exclut pas le goût de la vérité ». Son résumé fait débat et réflexion. Il a été écrit pour ça. Beaucoup de ceux qui découvrent la situation ne connaissent pas les racines des mouvements en présence et les difficultés qu’ils affrontent dans la mise en œuvre de leurs conceptions. Ni les références des protagonistes. Ainsi en est-il de la part singulière d’Ernesto Laclau dans la construction du nouveau cadre de référence de nombre de mouvements influencés par les expériences latino-américaines. De la présentation que j’en ai donnée au malheureux journaliste du « Monde », celui-ci en a déduit ma « fascination romantique » pour l’Amérique latine. A quoi bon expliquer de la philosophie politique à de tels cerveaux imperméabilisés !
S’agissant d’Ernesto Laclau, les habitués de ce blog savent que j’ai été son invité à une conférence à Buenos Aires. C’est à cette occasion que j’ai prononcé un discours sur les « trois bifurcations dans notre époque » qui est la matrice de mon livre « L’Ère du peuple ». On trouve ce texte sur ce blog. Il intègre une séquence sur des concepts tels que la conflictualité comme stratégie, y compris dans sa dimension médiatique, et une réflexion amorcée sur « le parti sans mur ». Après coup, je crois ce document toujours d’actualité pour décrire sommairement ce que « L’Ère du peuple » détaille. Avis aux amateurs d’idées et de construction de références idéologiques.
Divers journalistes m’ont accompagné en Espagne. Ce qu’ils en tireront se verra à mesure. On a juste vu le début pour l’instant, comment « Le Monde » m’assassine ligne après ligne. En titrant finement « le pari de l’étranger », le rubricard intérimaire veut gagner ses galons auprès de ses chefs en narguant mon « tourisme révolutionnaire ». De son côté, le service photo, déjà bien connu de nous, publie une photo de la marche ou l’on voit aux côtés de Pablo Iglésias la représentante du « polo démocratico » portugais, mais pas moi. Et ainsi de suite. Le grand reporter de hall d’hôtel est présent, grâce à moi qui ai demandé l’accès pour les journalistes français dans le cercle ou on attendait le départ de la marche, quand Pablo dit « nous sommes heureux que Mélenchon soit avec nous aujourd’hui ; il est une référence pour nous ». Mais il se gardera bien de rapporter cet épisode qui pourrait renforcer mon « romantisme révolutionnaire ». Sur place, ses collègues espagnols pratiquent la méthode française avec ardeur : pas d’images au JT du soir. Juste des commentaires aberrants. Le même soir, en France, Claire Chazal, qu’on ne peut soupçonner d’être incompétente, présente la marche de Madrid en quelques secondes : « En Espagne le parti anti-libéral Podemos veut profiter de la nouvelle vague en Europe » On voit Iglésias mais son nom n’est même pas mentionné. Ainsi va le monde vu par les médias. Excellent. Ils ne savent pas ce qu’ils affrontent.
En toute hypothèse, une nouvelle page s’écrit en Europe depuis la victoire de Tsipras. Le début du script espagnol se passe bien. Nos amis ont la main. Mais leur chemin est périlleux. Arrivent les élections locales, nid à magouilles bien connu de nous. Iglésias a pris, à temps, la bonne décision. Podemos n’a pas de listes locales. Donc pas d’alliance, pas d’arrangements locaux à assumer nationalement. On note cependant l’émergence de liste nommée « Ganamos » un peu partout avec une forte connotation du style « Podemos ». Pour autant la route n’est pas dégagée. Une élection de la communauté andalouse va intervenir. Un Espagnol sur cinq est concerné. Ce rendez-vous peut être une difficulté. Podemos et IU partent séparés. A deux, ils n’atteignent pas la majorité, loin de là. Cet « échec » peut être exploité pour « percer la bulle » comme disent déjà goguenards les partis de la caste. Nous la surmonterons car le PSOE est en train de préparer un modèle ibérique de grande coalition. Avant d’être son cimetière électoral, cette formule semble être aujourd’hui l’ultime rempart pour barrer la route à Podemos. Grande coalition, union nationale, d’un bout à l’autre de l’Europe c’est la même musique sur le modèle allemand. La moitié des pays de l’Union ont un tel gouvernement. La poubelle de l’Histoire n’est pas pleine.
Il faut juste se rendre compte aussi que les Jacques Jul... (qui ?) ne sont plus lus par personne, crus par personne, écoutés par personne. Sinon une classe politique auto-référencée et, partant, inepte et odieuse. Cette mare dans laquelle tourne les même vieilles grenouilles scribouillardes et gros crapauds d'élections m'est devenue inadmissible, je ne pense pas être le seul. Ne les écoutons plus, ne les lisons plus.
Moi aussi, j'ai constaté que la propagande (appelons les choses par leur nom) a commencée, en France, le soir même des résultats de Syrza. Les chiens de garde (pardon pour les chiens-animaux...) avec leurs gros sabots ont commencé à cogner sur Jean-Luc Mélenchon et sur ce qu'ils appellent l'extrême gauche pour bien rappeler que les extrêmes se rejoignent, parait-il. Tsipras n'était plus, du coup, le "Mélenchon grec" et Syriza n'avait plus rien à voir avec le Front de Gauche. Cette situation serait comique si la majorité de ce peuple suivait, écoutait, s'informait sur le programme du Front de Gauche. Malheureusement, il en va tout autrement, l'immense majorité ressort ce qu'elle entend à la télé, étant persuadés que c'est sa propre opinion qui est exprimée alors que ce sont des arguments en préfabriqué de mauvaise qualité.
Merci Mr Mélenchon, plus ils vous tirent dans le dos et plus nous vous soutenons. Merci de nous avoir ouvert les yeux et montré le chemin. Notre heure viendra et pour beaucoup ce sera grâce à vous.
Bien cordialement
Garder notre sang-froid est pour l'instant notre principal atout. Aujourd'hui, P. Laurent et Jean-Luc Mélenchon rencontrent A. Tsipras, et ce que les médiacrates en diront ne doit surtout pas nous énerver. Laissons-les dire et le temps long fera jaillir la vérité. Savourons ces instants ou tout s'éclaircit, la dette, le hold-up des multinationales, les paradis fiscaux, les partis politiques corrompus, les créanciers affameurs.
Excellente analyse comme toujours ! Parallèlement, pour nous préparer à cette vague d'espoir qui va nous atteindre immanquablement il faut affûter nos armes et arguments. En particulier, il faut remobiliser l'électorat et surtout les abstentionnistes. Il faut faire table raz de tout ce que l'on connait en politique. Il faut initier un mouvement du type Podemos qui ne serait assimilé à aucun parti, avec des candidats désignés par une assemblée composée d'experts et de citoyens représentants le peuple. Tous motivés par une pensée politique forte "Faire passer l'intérêt général avant l'intérêt particulier et une forte dose d'écohumanisme" (Coluche doit se retourner dans sa tombe). Je suggère quelques experts connus, Pierre Rabhi, Bernard Friot, Jacques Généreux, Frank Lepage, Nicolas Hulot. Respects citoyens ! Monsieur Jean-Luc Mélenchon !
La hargne des dominants se révèlent à chaque commentaire des médias sur la Grèce. Je rejoins très largement l'analyse faites dans cet article. Toutes ces "grosses têtes" ne peuvent penser que le autres en ont aussi une. Bien sur les difficultés existent, les embûches seront nombreuses et alors ! De la conviction du plus grand nombre est le gage du succès. Merci à Jean Luc Mélenchon dans sa détermination pédagogique.
Merci, une fois de plus de cet éclairage et de ce recul sur les événements qui permettent de nous affermir. Je note que vous qualifiez les élections locales de "nid à magouilles". Celles qui sont en préparation en France ne vont pas nous apporter que des satisfactions. Des confirmations sur les marottes de nos alliés, et, espérons-le, de nouvelles alliances porteuses d'espoir.
" En lisant ça, évitez de fumer la moquette, ça ferait double emploi ! "
Quelle satisfaction de voir que malgré les attaques ignominieuses, de la presse canine et de l'oligarchie, envers les nôtres, et plus particulièrement Jean-Luc, celui-ci conserve une bonne dose d'humour et de distanciation. Un réel plaisir, pour nous et une attitude déstabilisante pour l'ensemble de la caste oligarcho-médiatique. C'est jubilatoire et c'est en symbiose totale avec le sens que nous donnons à l'Histoire. J'en ris encore !
Heureusement que nous avons ce blog pour nous tenir informé, mais comment porter ces informations aux citoyens matraqués par la puissance du parti médiatique ? Comment ont fait les grecs ? Certes, le bouche à oreille reste la valeur sure, faute d'avoir la solution idéale. Résistons, avançons et gagnons.
Bonjour Jean Luc, bonjour chér(e)s camarades.
Les chiens de garde continuent de jouer leur triste rôle, doublé la plupart du temps de leur médiocrité. Nous continuerons d'avancer à tes côtés, car tu es le seul (sans flagornerie) qui nous indique de manière aussi limpide comment parvenir à des jours meilleurs. Courage !
Vamos !
Ça vaut ce que ça vaut, grosso modo en stratégie mondiale je pense que l’Europe va être une certaine gauche ? Les Américains idéologiquement et concrètement en sont à la matrix rapport de profit pour les banques de tel ou tel énergies, la nature éco, l'alimentaire aussi, gestion des bénéfices. Exemple le charbon 55%, le recyclable, écologie ne leurs rapportent pour l'instant que 10%. Les principaux responsables de cette éco la nature bénéfices contrôle sont des banquiers. Je pense que pour nous ce sera mieux, humainement et fraternellement. Mais l'on a besoin de manger de vivre sur cette planète et Le partage du monde est toujours en train de se faire inéquitablement, et par certains en principal (mais ça vous savez). Alors que la planète n'appartient qu'a elle même !
Rien de m'étonne du Canard, dont il faut savoir qu'il est, avec le Monde, la lecture obligatoire des énarques et des hauts fonctionnaires (ils en reçoivent un abonnement gracieux lors de leur prise de poste). Ces deux journaux sont un peu la Pravda et l'Izveztia du régime. Les prises de positions pro Kiev en ce moment du Canard par exemple sont particulièrement à souligner (et abjectes).
Sinon une remarque sémantique : je connais Sao Paulo, mais "San Paolo" ? kézako?
Merci Jean Luc pour ce post. La caste dominante a mis en place les pitttbuls médiatiques. Rien d'étonnant dans leurs commentaires. C'est le futur qui sera d'étonnant et votre esprit visionnaire reste notre flambeau.
Tellement vrai cette analyse des médias et même le Canard enchaîné s'y met dans sa prise de bec, la journaliste crache littéralement son venin, bon il parait qu'ils ont embauché des journalistes de Libé, ceci explique peut être cela.
Billet qui sent la mer, grouille de richesses, vagues toniques qui excitent les neurones et secouent les côtes qui devraient incitées les classes moyennes "lobotomisées" (oui) à se réveiller et à se souvenir du combat des autres dont elles ont bénéficiés! Même les merlans sont pêchés dans les filets de ce billet, et leurs yeux crèvent l'écran. Expliquer à qui ne veut entendre, et qui vous prend pour un raseur est une pirouette digne d'un énarque qui n'a que faire d'être entendu, il récite une litanie. Par contre une initiative de jeunes en Tunisie est à considérer, c'est une application créée en partenariat avec deux jeunes Français pour informer, former des jeunes en politique et qui marche. La coopération doit être autre que partager "nos savoir-faire sur le plan sécuritaire" Liaison avec la Tunisie. Comment se dire représentant démocratiquement élu avec autour de 10% de citoyens inscrits ? Il y a vraiment quelque chose qui ne va pas. Et si les abstentionnistes, en attendant la sixième, se regroupaient pour parler, faire, ne pas laisser de vide. Localement il y a tant à faire ! Après l'ère de la combustion choisir l'ère de la mer, l'intelligence contre la bêtise.
Podemos en Espagne, le M6R en France, genèses différentes et une critique qui revient de toute part sur le M6R, c'est ton bébé et beaucoup de gens pensent qu'il doit te servir au final. Si tu veux qu'il grandisse sereinement tu dois couper le cordon en jurant de ne pas être son candidat en 2017, en affirmant qu'il se trouvera son candidat car il se le trouvera et ce sera un bon candidat.
S'impliquer dès maintenant dans les élections départementales de mars, en tant que candidats de listes citoyennes dans l'esprit du 11 janvier, n'est ce pas participer déjà à ce mouvement exigeant de reconnaissance ? Rien n'avancera sans notre implication sur le terrain et à tous les niveaux. Merci aux copains qui s'engagent !
Bonjour Jean Luc, bonjour chér(e)s camarades.
Hummm ! Que dire de plus que tu n'aies dit. Les médias essayent de te décrédibiliser ou de te déstabiliser, tant ils ont peur qu'un Syriza ou un Podemos n'arrive en France. Tu es le leader charismatique du mouvement, c'est un fait. J’espère vivre assez vieux pour voir se concrétiser en France la ferveur du peuple grec.
Merci M. Mélenchon de votre billet et j'ai tout comme vous dès le 1er février établi un tableau photographique des élu(e)s de la GUE/NGL Européens de la Grèce, Espagne et FdG avec le texte suivant : Ils sont où les récupérateurs (sans complexe ni amour propre) qui s'approprient la victoire de Syriza, de son leader Alexis Tsipras et du peuple Grec, en attendant Podémos en Espagne ? Les seuls élu(e)s Français qui peuvent se réclamer de cette victoire (après les Grecs) sont ceux du FdG car ils siègent ensemble dans le même groupe de la GUE/NGL (Gauche Unitaire Européenne/Nordic Green Left) au parlement Européen. Tous les autres vous trompent en jouant le mauvais rôle de récupérateurs d'une victoire qu'ils n'est pas la leur. Ils combattent nos collectifs qu'ils affublent "d'extrême gauche" rebaptisés pour la circonstance d'une appellation un peu plus modérée de "gauche radicale", sauf évidemment pour le FdG français qui reste dans le bec de nos perroquets "l'extrême gauche" ! Attendons (sans trop d'espoir) le terme de "gauche humaniste".
L’espace médiatique doit être ramené dans la République. Lançons des joutes oratoires rationnelles, défions les experts et les journalistes militants du système sans la mise en scène médiatique qui les promeut. Nous pourrions porter des coups très sévères en organisant des débats contradictoires comme ceux que font Médiapart et auxquels M. Mélenchon a déjà participé. L’Internet en direct, des sièges placés en cercle avec maxi une ou deux caméras, les mêmes experts / journalistes que d’habitude mais à parité avec leurs contradicteurs, du temps pour argumenter, pas d’oreillette, des assesseurs avec vérifications, explications et rappels historiques en direct, … de l'éducation populaire dans le combat.
Ces diffusions sur l’Internet seront « virales », ils seront coincés.
Vive la 6ème République !
L'arrogance de la caste ne connait nulle frontière. Il s'agit bien d'un combat global, ainsi que le détaille Jean-Luc Mélenchon dans son discours de 2012 à Buenos Aires "le futur n'est pas ce qui va se passer, mais ce que nous allons faire". La BBC s'illustre à sa manière, d'après cette video visible aussi sur le site de Paul Jorion.
"Puis à l’affirmation de la souveraineté nationale en affichant que la Grèce ne signera pas le Traité sur le Grand Marché Transatlantique, ce qui ruine cette affaire !"
En voilà une information ! Tous les négociateurs ne vont-ils pas tenter par tous les moyens de faire passer quand même leur Traité négocié sans les peuples ? Et donc de faire comme ils ont fait avec le Non au TCE du peuple français en 2005, une forfaiture ? Ceux à qui on explique en quoi consiste ce projet de traité sont révulsés par le déni de démocratie qu'il représente et les dangers qu'il comporte pour les peuples. Ils souvent prêts à s'engager pour empêcher sa signature. Si la Grèce peut à elle seule l'empêcher, cela ne vaut-il pas la peine de le dire massivement pour inciter à la soutenir encore plus ?
Bon courage, et dans ces nouvelles attaques des "chiens de garde", il en faudra tous les jours. Quels déchaînements depuis le vote de la Grèce pour décrédibiliser chaque mot ! J'ai suivi le passage sur le 12/13 dimanche, c'était une belle joute avec notre grande prêtresse du journal de référence "Le Monde" sur l'âge du capitaine, mais quelle bassesse. Mais les autres ne sont pas en reste y compris notre Laurent Ruquier qui se gardait jusqu'à présent de tomber dans ces travers.
Pourquoi répondez-vous à toutes ces invitations dont les animateurs cherchent surtout à se faire de l'audimat garanti par votre présence et les arguments imparables que vous y développez au regard de la nullité et du peu de sérieux des idées d'autres politiques et chroniqueurs médiacrates ? Selon Yann Barthes dans le Petit journal, face à notre penseur Serge July qui vend sa soupe sur tous les plateaux de télé, Podemos a créé sa propre chaîne de débat et éviter ainsi le massacre et la crise de nerfs liée à la mauvaise foi de tous ces animateurs engagés ailleurs ? A creuser pour passer à la vitesse supérieure.
Cela va peut-être sans dire, mais peut-être mérite de l'être un peu plus. Pourquoi y aurait-il volonté de récupérer de tous côtés la victoire de Syriza s'il n'y avait la certitude que l'opinion publique en France est majoritairement enthousiasmée par cette victoire ? N'est-ce pas une preuve flagrante d'un soutien populaire qui ne demande qu'à être concrétisé ?
D'accord avec Durluche. On vous doit beaucoup monsieur Mélenchon mais on a aussi besoin désormais que vous coupiez le cordon avec le m6r, que vous disiez que vous ferez campagne pour lui, mais pas en tant que candidat. Il nous faut un homme nouveau. Merci d'avance.
Bonjour,
Pour répondre aux médias menteurs il y a, à propos de la Grèce, un article (de la Tribune, vous ne rêvez pas) qui relate que l'Europe est déjà faible par rapport aux volontés du gouvernement Grec qui a bien joué tactiquement. "Pourquoi la Grèce est déjà en position de force".
@16 durluche
Jean-Luc Mélenchon répète sur tous les médias que son nom ne sera pas un obstacle à une candidature anti-austérité. Après si tu préfères faire le perroquet de quelques anti-Mélenchon primaires c'est ton droit, mais cet acharnement relève quasiment de la Faculté. Consulte ou trie tes fréquentations.
Une très bonne analyse de la situation, Merci beaucoup.
Quoiqu'en disent tous les médiacrates, et les politiques qui tentent de minimiser l'impact Syriza, ils n'ont tellement rien vu venir qu'ils sont pris au dépourvu et ils ne maîtrisent pas l'issue. Pour compléter ces propos, une très bonne analyse de ce que nous pouvons anticiper faite par l'économiste J.Sapir. Pour ma part, les têtes dures de Syriza vont bousculer l'UE, et Mme Merkel, et si confrontation a lieu, peut-être même que Mme Merkel fera d'elle-même sortir son pays de la zone si elle ne maîtrise pas l'évolution des choses. C'est tellement fort d'avoir la chance de vivre de tels moments historiques. La chaîne va craquer!
@16 Durduche
Et beaucoup de gens sur M6R pensent exactement le contraire de toi, alors ?
Pitoyable ce Jacques Julliard, dont on ne saurait trop recommander, une fois de plus la lecture sur le net, du film en accès libre, "Les nouveaux chiens de garde" pour montrer la porosité de l'individu avec le système. Madame Fressoz, ce n'est pas nouveau, c'est la haine viscérale qui transpire, elle n'en peut plus de se faire ramasser à chacune de ses interventions venimeuses. Toute cette clique du Monde, avec un Plantu qui n'est pas en reste, y compris l'hurluberlu qui partage ses questions avec Elkabach sur Europe 1, a renoncé depuis fort longtemps, à fournir une information crédible, objective, cela n'est plus à démontrer. Ces gens sont caricaturaux, ils déshonorent leur profession, mais on le sait, pour eux, l'argent n'a pas d'odeur, de ce fait, ils sont prêts à tout, nous les méprisons ! Idem pour Libération et ce triste sire de Cohn Bendit qui préfère cracher son fiel sur les seuls qui combattent ce système, dont un film qui vient de sortir "Le prix à payer", en démontre toute l'absurdité. Le constat est sévère et devrait interroger ces journaleux. Nous sommes revenus 250 ans en arrière, comme avant la révolution. Les riches ne paient plus rien, le poids est...
"Heureusement que nous avons ce blog pour nous tenir informé, mais comment porter ces informations aux citoyens matraqués par la puissance du parti médiatique ? Comment ont fait les grecs ? Certes, le bouche à oreille reste la valeur sure, faute d'avoir la solution idéale. Résistons, avançons et gagnons."
Les grecs étaient plus de 50% à vivre ce calvaire. Le Francais lambda ne vit pas ça, s'en fout des précaires, s'en fout du chômage et crache sur les chômeurs, celui-ci est majoritaire en France.
Le bouche à oreille ? Vous allez parler tous ensemble aux mêmes personnes, parce que vous vous fréquentez sur un cercle réduit. Le bouche à oreille déforme le message et déforme la raison. Il a tendance à vous coller une étiquette qui fait que ce fameux cercle de connaissances se réduit à seulement ceux qui se sentent touchés et qui ressente le besoin de s'informer et de choisir autre chose. Premier effet visible de cet état de fait ? Le nombre de personne qui ne vont plus voter. Et le nombre de personne qui vont voter utile. Ces 2 nombres sont en augmentation. Quand on vote FN en pensant voter utile, de manière sincère, cela ne fait que refléter ce que j'ai dit.
Les mesures immédiates prises par Syriza sont stupéfiantes tant par leur rapidité, leur audace politique, que par leur impact pour l'Europe entière. Lire dans Politis "La folle semaine de Syriza : quand Varoufakis tue la Troïka" et "Une seconde semaine qui commence aussi fort que la première".
Bonsoir à Jean-Luc et aux humains d'abord. Merci Jean-Luc de rester imperturbable devant tant de médiocrité. On a toujours tort d'avoir raison avant les autres. Ceux qui s'emparent de vos idées pour vous contrer et vous décrédibiliser, ont une longueur de retard à chaque idée. Mais viendra le moment où il faudra penser sur le champ, et agir. Donc pas de panique, les spéculations ne servent qu'à occuper la surface médiatique. Les grands événements ne se pilotent pas. Syriza a franchi la première étape, et les suivantes vont nous en dire plus. La France va devoir prendre une position claire, on va donc voir ce que va faire le petit François cette fois-ci.
@ 16 Durluche
Ne crois en rien de ce que dit l'enfumeuse en chef du 29, c'est une taupe du PS. Les premiers signataires du M6R sont très inquiets sur la tournure que prend ce mouvement qui est maintenant gangréné par des factions et groupuscules émanant des partis politiques qui n'a plus rien à voir avec les citoyens lambdas, ce n'est plus du tout un mouvement citoyen en soi, c'est une nouvelle nébuleuse qui peine à atteindre les 100 000 mille signatures escomptées.
"Vous ne pouvez pas avoir une union monétaire qui prétend pouvoir survivre à une crise financière majeure simplement en prêtant plus d’argent aux pays en déficit à la condition qu’ils réduisent leurs revenus." (Yanis Varoufakys)
Voila un bon résumé. Le fait de se tenir loin des médias, de très peu lire la presse mainstream, permet de repérer quasiment instantanément les aboiements des chiens enragés et de voir à des lieux la bave qui leurs coulent des lèvres. Quand à une bonne partie de nos concitoyens, je ne suis pas sur qu'ils soient suivistes des médias. Je constate plutôt qu'ils s'en tiennent éloignés et qu'ils veulent ignorer le plus possible la politique, réagissant plus par émotion que réflexion. Comme chaque fois, M Mélenchon, nous gratifie d'une analyse pertinente et fine de la situation, qui pour ma part je perçois tel que décrit, mais dont je serais bien incapable de traduire par des mots une description précise, c'est un des mérites de notre tribun, qui si il rebute deux ou trois individus que ne savent que raisonner en terme de candidat à quelque chose, apporte toujours des éclairages pertinents.
Je jubile avec toi Jean-Luc ! Un nouvel horizon s'ouvre enfin devant nous. Gardons le cap. Tu fais du bon boulot, continue, bon courage et merci !
Merci pour ce billet que j'ai particulièrement apprécié. Fallait-il attendre autre chose des médiacrates ? Ils en sont grotesques. La bave du crapaud n'atteint pas la blanche colombe dit le proverbe et c'est avec sérénité que j'attends la suite en Grèce. Envoyer "bouler" la troika c'est déjà pas mal et les premières mesures font mon contentement. (Lire Politis comme signalé plus haut) Oui pour l'instant la classe moyenne en France ne veut pas voir mais la dégringolade arrivera vite pour elle aussi. Merci aussi pour les explications concernant Podemos. Ce sera dur mais espérons.
Je ne sais plus quoi écouter comme médias (radios ou télé). On a l'impression qu'is récitent leurs leçons. Il n'y en a pas un pour rattraper l'autre. C'est consternant. Ils déversent leurs flots d'âneries entre deux pubs sans se rendre compte du tort et du mal qu'ils font aux auditeurs et au pays. Je n'arrive pas a comprendre pourquoi ce sont toujours les mêmes journalistes, les mêmes soi disant experts ou autres économistes que l'on voit inviter ici où la pour distribuer leurs précieux savoirs. J'admire vôtre pugnacité et vôtre courage à vous coltiner tout ce joli monde qui n'attend qu'une seule chose, vôtre dégringolade. Ne leur faite pas ce plaisir à tous ces vautours.
Vive Syriza. Vive Podemos. Vive le Front de gauche et Vive la Liberté.
Et maintenant ?
La victoire de Syriza peut-elle être le déclencheur d'une manifestation citoyenne à l'échelle de l'Europe ? En soutien à Syriza, en dénonciation du pouvoir obscène du capitalisme financier qui prive les états de leurs droits.
Merci pour "podagre" ! Un mot de plus à mon lexique !
La BCE attaque les banques grecques, ils les privent de leur financement, c'est honteux, c'est un véritable coup d'état contre le gouvernement de Zyriza, Il faut vite que Jean Luc dénonce çà et alerte l'opinion et le peuple. Ils n'ont plus que deux choix désormais, soit accepter l'austérité, soit la sortie de l'euro. Il faut bien souligner qu'on les y obligent.
Toute mon admiration à Mr Mélenchon et mon respect. Vous êtes un éclaireur de la république !
Bonjour camarade Mélenchon.
Bravo et merci pour cet écrit. Bien sur, comme d'habitude les médias aux ordres vont à la soupe jusqu'à se rendrent toujours plus ignobles dans l'abject. Mais si ils en sont là c'est que leurs donneurs d'ordre tremblent devant l'effet domino que constitue en europe la victoire de Syriza avec l'énorme espoir qu'il suscite parmi les peuples. Cela constitue pour le "vivre ensemble" qui nait et commence à se constituer en France,un fort encouragement à ne rien lâcher !
@41 Victor D
Oui, je viens d'entendre la nouvelle aux informations, c'est criminel ce qu'ils font. Ils essaient d'étouffer la Grèce. Maintenant, il est très clair que l'UE, la BCE et leurs dirigeants portent l'entière responsabilité de la dérive nationaliste et xénophobe de l'Europe. Et Hollande qui prenait un air supérieur en recevant Tsipras, quelle honte ! Alors que plusieurs pays ensemble auraient les moyens de faire pression de l'UE. La social démocratie Européenne est vraiment à la ramasse et à la remorque de Merkel.
Il fallait s'y attendre. Quand un gouvernement qui représente la vraie gauche c'est a dire qui s'attaque au pouvoir de l'argent, le système capitaliste ne se laisse pas faire, nous avons eu de nombreux exemple dans l'histoire, le Chili entre autres. Les milieux financiers sont démocrates tant que l'on s'attaque pas a leur pouvoir.
Tsypras n'est-il pas en train de rentrer dans le rang ?
Concernant le Canard enchainé, ce n'est pas "inattendu". Il n'y a qu'à lire un article passé à l'ironie lourdingue sur le traité transatlantique ou les caricatures représentant Mr Mélenchon en uniforme de l'armée soviétique, le mettant dos à dos avec des représentant du FN, UMP, avec en retrait Mr A Montebourg prenant l'air affligé... etc.
On peut voir Mr JL Horeau défendre, en 1ere page, Mme Aubry parce qu'elle est mise en examen par la juge Bertolla dans le cadre d'une procédure sur l'amiante en expliquant "qu'elle ne pouvait pas savoir en 1983... blabla" ! Ce journal prétentieux dont le niveau d'information est médiocre et qui vit d'une caste de hauts fonctionnaires ou de politiciens qui règlent leurs comptes par Canard interposé, se prend pour un journal satirique qu'il n'est plus depuis longtemps et roulent manifestement pour le parti socialiste. Amen.
@Vassivière
Mes fréquentations sont ce qu'elles sont, beaucoup de gens supers mais mes oreilles écoutent tout le monde et toutes les interventions de Jean-Luc Mélenchon. Une grande partie des gens qui ont rejoint le M6R l'ont fait par confiance envers lui et maintenant, ça stagne. Podemos est un mouvement populaire qui s'est mis en forme, le M6R est une mise en forme qui doit devenir populaire et pour ce faire, je pense qu'il faut que le M6R ne puisse pas être perçu comme une machine électorale au service de son créateur, je ne dis pas que c'est ce qu'il est ni même que ça me dérangerait, je dis qu'il faut dissiper le doute. Je suis persuadé qu'un autre pourrait incarner le mouvement et que Jean-Luc pourrait faire un bon premier ministre de transition.
Oui, il faut créer un mouvement citoyen.
Que constatons-nous, au sein de notre pays ? Une infinité de dysfonctionnements générés majoritairement par ceux qui ont l'usage du pouvoir et dus principalement aux conflits d'intérêts et aux abus d'influence et de pouvoirs. Quelles sont les structures actuelles qui luttent contre ces dysfonctionnements ? Les associations à but non lucratif. Ne pensez-vous pas qu'il serait temps de faire le tour de toutes ces associations qui luttent sans moyens et se battent pour compenser ces dysfonctionnements, afin de les réunir et former ce mouvement citoyen à compétences multiples et dans le but de concevoir la 6ème République.
Soyez convaincus que contrairement aux mouvements politiques qui ne peuvent que diviser, la majorité réelle exprimée lors des scrutins électoraux étant située autour 30%, les associations dans leur multitude et leurs compétences intrinsèques sont capables de concerner probablement 90% de la population. Ce mouvement citoyen devrait, par conséquent, intégrer prioritairement les associations.
[...] La troïka fera ce qu'elle a fait avec Chypre, c'est à dire lui couper ses liquidités en euros. La seul solution qu'il lui reste c'est de créer sa propre monnaie pour ses affaires courantes et payer ses fonctionnaires tout en restant dans l'euro. au moins sa monnaie ne sortira pas de Grèce et n'ira pas dans des paradis fiscaux.
Vive la VIè Vive la VIE
Bonjour Jean-Luc, bonjour à tous,
On a le droit à la contradiction. Les Français sont censés ne plus écouté et croire les politiques, les médecins, les parents et les médias. Dans le même temps, il est dépensé des sommes folles dans la communication politique et ou commerciale. Et les gens ne cessent de faire référence, non à de lectures ou conférences auxquels ils ont murement réfléchi, mais à ce que crachent les médias, les pseudo humoristes ou le flux aléatoire d'internet. Donc la cible à fragmenter est moins le monde médiatique que les gens eux-mêmes, non ? Ils sont responsables et ont à faire des choix ! Oui et cela, les gens de Charlie l'ont compris, au travers de la caricature, c'est à dire l'art qui franchit les barrière du surmoi et de l'éducation.