17fév 15

Censurer le chantage !

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Aujourd’hui, j’avais rendez-vous à l’Elysée pour parler de la Grèce. J’ai croisé en m’y rendant le conseil des ministres convoqué en hâte pour autoriser le recours au 49-3 pour faire passer de force la loi dont le banquier Macron n’a pas été capable de convaincre une majorité de parlementaires. Sa brutalité et son arrogance de classe ont réussi à diviser si fortement les socialistes, les Verts et même le MRC qu’il ne comptait plus que sur les béni-oui-oui et la droite pour faire passer son texte. Même ça aura été impossible. Certains jours font vivre en accéléré ce qui jusque-là semblait serpenter mollement. Il en va de même dans l’action politique. Le moment est passionnant. Pour quelques heures, on va faire une pause dans les émissions non-stop sur l’islamisme radical, l’antisémitisme et toute cette bouillie glauque qui nous est instillée comme un gavage sans fin depuis des semaines.

Car voici Valls obligé de courir colmater la brèche. La loi sera donc considérée comme adoptée sauf si une motion de censure contre le gouvernement est adoptée. Une pure « brutalité », un « déni de démocratie », comme disait François Hollande en 2006. N’oublions pas que ce coup de force vient de loin. C’est-à-dire d’Europe. On voit une fois de plus comment la politique exigée par la Commission européenne ne s’impose dans les nations que par des coups de force à répétition contre la démocratie et ses instances. Car les 207 articles de la loi Macron sont un copié collé de toutes les demandes du comité de la hache à Bruxelles. Ce n’est pas ce qui était prévu mais Macron a réussi à mettre son camp dans une profonde panade en mettant à nu les ficelles sur lesquelles repose toute cette affaire. Souvenons-nous que le petit monsieur chouchou des médias avait déjà dû être tiré d’affaire par une série de changements autoritaires des membres de la commission des affaires sociales pour constituer une coterie spécialement docile à son endroit. Laquelle cohorte de cireurs de pompes s’était ensuite répandue dans les couloirs pour vanter les talents et mérites supra-naturels de l’impétrant ! Qui fut « bluffé », « subjugué » mais pour finir purement berné sur le rapport de force réel ? Juste les commanditaires des mirlitons préposés à cet office de louanges perpétuelles. Ha ! Ah ! Trop drôle ! À la fin, il ne reste de toute ces grâces et habiletés que la marque des grosses roues des chars du 49-3 dans la boue des opérations manquées. Jubilatoire. Evidemment, c’est une démonstration aveuglante de ce qu’est la cinquième République comme régime de violences anti-démocratiques.

Bilan pour Valls : la catastrophe. Il s’était engagé politiquement jusqu’aux essieux sur cette prétendue « loi de gauche ». Il doit la passer par la force ! Il ne lui reste plus que le chantage à la dissolution comme argument ! Pire, il est évident qu’il n’est pas du tout le « chef de la majorité » comme il l’a dit, puisque de majorité il n’y en a point ! Ceux qui avaient oublié qu’il a fait 5% aux primaires peuvent s’en rappeler ! Ni Valls ni Macron ne représentent la majorité de gauche qu’ils divisent et amoindrissent sans cesse. On se souviendra aussi qu’après les votes de confiance de plus en plus maigres, les votes du budget de plus en plus riquiqui, le voici rendu au point du 49-3, dernier sas avant la sortie de route à supposer que cela n’en soit pas une déjà que d’y avoir recours… Que voter dans ce contexte ? Clairement il s’agit d’un chantage : « ne votez pas la censure pour ne pas voter avec la droite ». Mais cela revient à laisser passer la loi Macron en l’état après l’avoir combattue pied a pied. C’est inadmissible. Les parlementaires votent des lois. S’ils n’en veulent pas, ils votent contre. C’est bien ce que s’apprêtaient à faire un nombre significatif de députés de gauche. La seule façon de bloquer la loi et de faire cesser le chantage comme méthode de gouvernement, c’est de voter la censure. Soit celle déposée par la droite comme le fit le groupe communiste en 1992, qui n’avait pas les moyens de déposer sa propre motion, soit en en déposant une autre, de gauche, puisque le moyen existe de le faire !

J’ai été reçu par François Hollande à l’Elysée pendant une bonne heure. Je note la durée car les circonstances ont permis que la discussion s’étende à quelques autres domaines connexes comme l’état du mouvement progressiste dans le monde et en Europe. Je me suis étonné de le voir si bien conscient de l’état de dilution de la force de l’ex Internationale socialiste, dont bien peu de commentateurs ont relevé la scission et la conversion européenne en « alliance des progressistes ». Dès lors, à ma surprise, il est conscient de ce que la recomposition d’une force mondialisée est inéluctable. Sans doute ne parle-t-on pas de la même… De toute façon, le sujet de notre entretien était autre. Il concernait une autre brutalité : celle qui est faite au peuple grec. Une étrange négociation est engagée avec le gouvernement Tsipras. Etrange d’abord parce qu’elle a eu lieu tout le week-end sur un texte qui n’a pourtant pas été mis sur la table lundi à l’ouverture de la discussion officielle de l’Eurogroupe. Etrange encore parce qu’elle se fait avec un pistolet sur la tempe grecque, c’est-à-dire sous la menace de voir couper la circulation monétaire du pays. Est-ce vraiment une négociation dans ces conditions ? La France ne peut accepter que cette méthode soit appliquée une fois de plus ! On se souvient qu’elle l’a déjà été contre Chypre. La coupure doit intervenir au plus tard d’ici au 28. Mais le seul fait de l’avoir évoquée a déjà provoqué des sorties massives de capitaux. Le moment où les caisses seront à sec sans pouvoir les réapprovisionner s’avance. Aucun pays ne peut résister à ce traitement. En toute hypothèse, le 28, c’est la coupure. S’il n’y a pas d’accord, c’est-à-dire dans l’esprit de Merkel et Schauble « s’il n’y a pas de capitulation ». Tel quel. L’Eurogroupe ne sera en effet convoqué une nouvelle fois que si les Grecs acceptent la reconduction du plan de la Troïka. Le rêve des eurocrates allemands est que Tsipras cède. Ça n’en prend pas le chemin. Le programme social de Syriza sera adopté cette semaine. On voit la réplique aux mauvaises manières. Si c’est une partie de bluff du coté des Allemands et de leurs alliés, le résultat final n’est assuré pour personne. 

Là encore, même cause, mêmes effets : la politique européenne ne passe que par la force ! François Hollande tient une occasion de redonner la main à la France en Europe. Qu’en dit-il ? Qu’il ne permettra pas que la Grèce soit humiliée ni qu’on demande à son peuple de faire comme s’il n’avait pas changé de gouvernement… Il en déduit qu’il est dans son rôle d’être le facilitateur du dialogue et qu’il le fait. J’ai objecté que les propos de Michel Sapin ne le laissaient pas voir. Il pense que nous les comprenons mal. Sa ligne est de trouver une sortie de crise en tenant compte des demandes des Grecs et des intérêts de l’Europe. Je ne résume pas, je cite. Et sur le recours à la coupure des liquidités par la BCE ? Visiblement il n’a pas envie de s’avancer sur le sujet et d’en dire trop. J’en déduis qu’il considère que c’est un des éléments de la « négociation». Pour nous Français, la question n’a rien d’exotique. Ce qui s’applique à d’autres pourrait s’appliquer à nous et le banquier central ferait valoir à bon droit que nous n’aurons pas émis d’objection de principe quand cela a été appliqué à d’autres. Ne me dites pas qu’une telle pression ne peut se concevoir. Toute l’Europe ne vit que sous pression allemande à cette heure. La France va savoir en fin de semaine en quinze si la Commission lui donne un nouveau délai pour atteindre ses objectifs austéritaires. Les petits pays soumis à Troïka s’approvisionnent tous sur les marchés financiers qui surveillent tous le moindre écart ou forme de tendresse à l’égard de la Grèce comme un « mauvais signal » vis-à-vis de leur propre dette. Et ainsi de suite.

Bilan de situation : l’euro peut se disloquer la semaine prochaine car seuls les fous peuvent croire que la monnaie unique peut devenir une monnaie à géométrie variable. Bien sûr, il existe une thèse où les Allemands voudraient d’un éclatement qui les laisserait seuls à la tête d’une entité monétaire forte en Europe de l’est, où le capital germanique domine tout et dans une partie du sud. Cette thèse a ses objections et notamment le renchérissement brutal de tous les produits allemands à l’export amenuisant brutalement le seul avantage comparatif dont dispose ce pays, pour l’instant ! Cette nouvelle donne réjouirait les USA qui sont encombrés de l’Euro qui devient une monnaie de réserve en compétition avec la leur. Tout cela est bien possible. Et on voit bien comment et pourquoi. Cependant, la commotion que représente n’importe quelle embardée de l’Euro ne peut être sous-estimée. Ce qui se joue dans les jours prochains, c’est d’abord une partie de sang froid où la bêtise et la rigidité psychologique sont aussi des facteurs objectifs de l’histoire.


101 commentaires à “Censurer le chantage !”
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  1. jorie dit :

    Heureusement que vous êtes là pour nous parler de politique. Ce matin,vous avez été insulté comme antisémite par Reynié sur France inter. Une fois de plus. Je ne suis pas optimiste pour la Grèce pliée par la force et bloquée par sa ruine et sa petite économie. On ne lui laissera aucune chance. 90% des pays UE sont contre la Grèce. Nous sommes seuls. L'euro vivra, même si nous en mourons. Pas question de laisser passer un modèle alternatif à l'hégémonie mondiale du néolibéralisme. Le parti socialiste est aux ordres de l'oligarchie bruxelloise infestée de lobbies. Désolée de vous décevoir, mais nous n'infléchirons pas l'Europe. Le PGE en UE, sera aussi ostracisé que le FdG en France. Il faudrait tout jeter et tout recommencer. On ne peut pas changer. A l'instant où je vous écris, la confusion idéologique dans les média bat son plein. En ce moment sur Arte, on met en parallèle les soixante huitards et Daech (similitudes paraît-il). Les attaques de toute part fusent. Aux "Grandes questions", un intervenant s'est donné pour tâche de "détruire la mythologie de la révolution française", comme si la démolition n'avait pas été déjà faite ! On continue alors ? Ben oui.

  2. semons la concorde dit :

    Merci pour tous ces efforts qui visent à infléchir la ligne ultra-libérale du gouvernement. Peine perdue sans doute, mais on ne sait jamais. Les socialistes doivent commencer à sentir le vent du boulet. Ils comptent encore sur la désinformation généralisée des media pour maintenir un flou délibéré sur les enjeux politiques actuels. Mais internet pourrait bien accélérer la sortie de route. La constituante pour la 6e république doit maintenant être notre priorité.

  3. oberon dit :

    M. Mélenchon est un véritable homme politique. Il livre des analyses de fond, refuse le pré-maché servis par les journalistes qui endorment dangereusement la démocratie et facilite l'ancrage du FN dans les urnes et les esprits. Les français doivent réagir. Voter en connaissance de cause. Les peuples ont les gouvernements qu'ils méritent. Au Front de Gauche de réagir et sortir des querelles de personnes et de partis pour proposer une alternative politique crédible et audible.

  4. Guy-Yves Ganier d'Émilion dit :

    Je crois comprendre que l'engagement solennel de ne pas voter une motion de censure déposée par la droite, que vous aviez pris au nom des députés FdG pendant les législatives 2012, n'a plus de raison d'être depuis que la droite est revenue au pouvoir avec Valls et Macron.

  5. Sylvain dit :

    Valls n'a plus de crédit sitôt les micros débranchés. La loi étant supposée émaner d'une autorité souveraine, comment la loi Macron pourrait-elle être adoptée en France ? Par le biais de l'Europe et de la force bien sûr ! Mais comment vont-ils s'y prendre cette fois-ci ? En menaçant de dissolution, t'es sûr Jean-Luc ? Je ne comprends plus rien à un cirque pareil. Les gens de gauche qui ont combattu cette loi devraient l'adopter pour ne pas voter comme les gens de droite au simple prétexte que Bruxelles est le véritable donneur d'ordres ? Mais les gens de droite ont aussi combattu cette loi et ce serait folie de s'opposer à des gens qui partagent les mêmes idées contre un mauvais projet. Voter une motion de censure d'accord mais voter contre des fous, non. On ne censure pas les fous, on les soigne. Et si ces mêmes fous veulent disloquer l'euro et l'Europe, ont doit les mettre au repos. Les graines de la folie sont américaines ? Les graines de la raison européenne retrouvée commencent à être semées par nos amis grecs et nous allons les imiter. Le docteur Tspiras est un bon docteur et son officine est la meilleure pour retrouver l'espoir.

  6. l'écossais dit :

    J'attendais votre retour de chez celui qui est sensé être le Président de notre République Française. Votre commentaire est conforme à ce que vous avez annoncé de longue date. La pomme est mûre. Le petit bourgeois de Corrèze ne va pas pouvoir se cacher longtemps derrière son petit doigt. Vous êtes mon seul espoir de voir quelque chose changer dans ce pays, même si ça va être chaud quand même. Mais soyons confiants car vous pourriez être là où il faut-être, au moment opportun. Merci pour tout ça, et bon courage.

  7. BetterWorld dit :

    Bravo pour cette initiative, et merci pour l'article. Esperons que Mr Hollande ne vous ait pas embobiné concernant ses intentions.
    Vivement une Europe sans crise, sans guerres d'ingérences, vivement un gouvernement en France qui est le courage de la Grèce en ce moment.

  8. A delante dit :

    Partageons l'info du coup d'Etat de la BCE sur la Grèce. Beaucoup d'entre nous ont senti l'espoir revenir avec Tsipras. Les gens ne sont pas au courant de ce qui se passe. Expliquons-le. Publions le sur les murs de nos page Facebook. Gardons l'espoir vivace. Et si l'Europe veut tuer le peuple grec, qu'au moins cela soit public !

  9. Le Père Duchesne dit :

    De la bravitude des "frondeurs". Et où allons-nous maintenant ? Les toutous vont rentrer à la niche. C'est plus que sûr. Une motion de censure et vite. C'est possible, utile et nécessaire. Rappelons qu'une motion de censure concerne un gouvernement et pas le Président. Renverser Valls n'entraîne pas forcément de nouvelles élections législatives, contrairement à ce qui ce dit dans les médias. Il suffit que le Président nomme un gouvernement conforme aux aspirations du peuple, démocratiquement représenté par ses députés. Une autre majorité est possible, dès à présent, quitte à voter la censure avec la droite si c'est la seule solution.
    Questionnons nos députés à ce sujet, submergeons les de mails leur demandant leur position devant la loi Macron et leurs intentions face au 49-3. Nous ferons le tri ensuite. Invitons-nous dans le débat !

  10. professeur chollon dit :

    La loi Macron du gouvernement Valls ne pouvait être votée qu'avec l'appui ou l'accord de la droite plus ou moins centriste. Le recours au 49-3 empêche cette démonstration fort embarrassante pour de nombreux socialistes. Il m'empêche de connaître la position finale de la députée PS de ma circonscription à qui j'avais rappelé la veille qu'elle avait manifesté avec moi et de nombreux salariés et citoyens en 2011 contre l'ouverture d'un magasin le dimanche. Elle veut obliger les députés PS à serrer les rangs et masquer les divergences entre les socialistes qui restent de gauche (des socialistes peuvent être encore de gauche et cela a l'air de vous étonner a indiqué Gérard Miller à Christine Okrent) et les opportunistes à la petite semaine, peu courageux et qui espèrent dans l'avenir que l'appareil récompensera leur trahison aux idéaux qui les ont fait élire. Un jour, tout se paie. C'est à la fin de la foire qu'on compte les bouses.

  11. barré dit :

    Je crois sincèrement que nous sommes a la veille d'un nouvel élan politique et peu importe si la Grèce ne réussie pas son pari, le flambeau est là prêt a être relevé par l'Espagne et ensuite la France et d'autres. L'ultra-libéralisme a fait long feu et désormais ils tirent leurs dernières cartouches car ils n'ont plus rien à proposer de tangible. Ils ne peuvent indéfiniment rester sur une ligne aussi inégalitaire sans risque d'implosion d'où à terme une disparition du paysage politique. Vous nous avez déjà montré la voie. Le combat n'est pas fini.

  12. combres dit :

    Bonsoir Monsieur Mélenchon, merci pour votre compte rendu, suite a l'entrevue avec la Président de la Rébublique. Merci de tenir informé sur la Grece, ce qui va ce passer dans les semaines a venir, l'avenir de l'euro, vous avez cette capacité de le faire. Encore une fois merci Monsieur.

  13. JACKY JONES BAILLY dit :

    Bravo Jean Luc et merci pour ton éclairage, heureusement que tu es là pour expliquer la politique car le gouvernement n'explique rien, ne comprend rien et surtout ne veut rien comprendre. Puisses tu devenir le président dont la France a besoin. Ne låche rien !

  14. anne-m dit :

    Vote de la motion de censure. Hollande voulait l'union nationale, eh bien, il va l'avoir... contre lui !

  15. gp91 dit :

    Si le FdG vote la motion de censure avec l'UMP nous sommes morts. [...] Bien que l'espace entre Valls/Macron et l'UMP soit très mince, ne donnons pas ce plaisir à nos ennemis. Dépot d'une motion FdG si c'est possible ou autre posture mais pas de mélange de voix !

  16. bernard hugo dit :

    L'union européenne est une machine de guerre contre les peuples; Les choses sont de plus en plus claires. Dès sa mise en place l'Europe était une création bancaire atlantiste aux mains du capital financier. Il suffit de suivre l'itinéraire d'un Jean Monnet. Je trouve JL Mélenchon bien évasif sur sa rencontre avec l'autre qui va utiliser le coup de force du 49-3 pour faire passer sa législation d'enflure. J'espère que les grecs ne vont pas céder mais j'ai comme l'impression que la gauche qui s'affuble encore du titre de radicale, réduite à s'arc-bouter sur le seul refus de l'aggravation des mesures d'austérité en guise de programme de transformation sociale - avouez que c'est un peu fort comme capitulation- ne voudra jamais faire exploser l'Europe de la finance. C'est du moins ce que je lis entre les lignes de Monsieur Mélenchon. Les fiers à bras s'écrasent au moindre coup de semonce !

  17. placide dit :

    Ce que nous somme nombreux à dire depuis toujours se réalise. Un nouveau coup d'état de la dictature de l'UE du capital. Utilisant son arme d'exploitation qu'est l'euro. les promesse de réforme de l'euro font une nouvelle pschitt. C'est que les traités sont justement écrits pour empécher que quelques peuples contestataires puissent renverser le joug. l'arme monétaire étant solidement à l'abris bien dans les mains des marchés. Pour une politique de gauche, il faut sortir de l'euro. Sortir de l'UE. Place au peuple. Vraiment. Il faut briser les chaines de l'union européenne. Ce faisant, on permettra une reconstruction de véritable coopération internationale entre les peuples. Et non ce carcan supranationale qu'est l'UE, cartel de leurs boureau. Oui, il faut sortir de cette UE, de cette euro à laquelle nous les travailleurs nous avons toujours dit non. Car le NON à l'UE du capital est majoritaire, très majoritaire dans les classes populaires qui vomissent l'union européenne et tout ceux qui y sont assimilés, VRP de l'impossible et mensongère europe social.

  18. Nicolas.B dit :

    Voter contre un gouvernement de droite, avec une opposition de droite quoi de plus logique. Cette Vème en devient ubuesque, ce serait risible si il n'y avait pas tous cette misère et souffrance. Quand au chien de garde qui a insulté Jean Luc et nous tous au Front de Gauche, il sévit encore à ce soir ou jamais, j'ai zappé en attendant Le divan. Vivement que ces belles personnes dégagent de nos écrans et du service publics, ils sont vraiment nauséabonds. On dirait que le temps est à l'orage pour cette Europe qui asservi les peuples.

  19. JeanPaul G. dit :

    Voter la motion de censure, sinon la rue. Elle a quand même fait plier Monsieur de Villepin ! La France va-t-elle se réveiller ?

  20. Eurozone dit :

    Billet tres interessant, merci.

  21. Berry dit :

    On se croirait chez les bisounours ! Désolé, mais le fauxcialiste en chef a encore réussi à vous enfumer. Une heure de baratin pour vous expliquer que Sapin n'a pas dit ce qu'il a dit. Mais comment peut-on encore accorder du temps et de la confiance à ces gens là ?
    Continuer ces mascarades, de même que continuer d'abandonner ce concept fondateur de 1789 qu'était la Nation, idée de gauche s'il en est une, c'est faire se réjouir sous cape ces opportunistes du FN, eux qui n'auraient jamais rêvé obtenir autant de coups de pouce.

  22. Jean-Paul G. dit :

    "La seule façon de bloquer la loi et de faire cesser le chantage comme méthode de gouvernement, c’est de voter la censure"

    Puisses-tu être entendu ! Sinon, quoi faire d'autre, attendre les élections départementales, puis...

  23. rayana dit :

    Il y a deux ans déjà que Jean Luc nous disait "un de ces jours la chaine va craquer en Europe, comme elle a craquée en Amérique du sud". Nous y sommes. Le peuple grec n'acceptera pas que son gouvernement se soumette. Tsipras et Varoufakis ont bien fait comprendre qu'ils négociaient au nom du peuple et qu'ils ne plieront pas, malgré les insultes de Schauble. Bientôt le grand retournement ?

  24. mattlud dit :

    Voter la motion de censure, même initiée par la droite, est un avertissement aux socialistes pour un avenir proche.

  25. Edgar dit :

    Je ne comprends pas. Ce matin 18 février, France Info (Achilli) annonce que Jean-Luc Mélenchon n'aurait pas voté pour la motion de censure de la droite. Qui dit vrai ? Jean-Luc Mélenchon aurait-il changé d'avis en quelques heures ?

  26. Francis dit :

    Jean-luc pourrait-il expliquer pourquoi il écrit dans son billet qu'il y a deux possibilités concernant la motion de censure : voter celle de la droite ou faire autrement puisque la possibilité existe et que sur France Info il déclare qu'il n'aurait pas voté la motion de la droite et qu'il aurait proposé aux frondeurs et aux écologistes de déposer une motion. La chronologie des faits est tout de même assez précise. Les frondeurs et les écologistes ont immédiatement annoncé qu'ils ne voteraient pas de motion de censure. Alors que restait-il comme possibilité d'exprimer son rejet de la loi ultra libérale dite Macron ?

  27. Le vote de la motion de censure va permettre de distinguer le bon grain de l'ivraie, et de voir jusqu'où les "frondeurs" du PS et les Verts sont prêts à aller. Pour ma part, je ne doute pas que, leur siège de député étant en jeu, ils ne voteront pas le renversement du gouvernement. Mais dès lors, à quoi bon chercher à construire un rassemblement avec eux ?

  28. Pascal du PCF-Nice dit :

    "les émissions non-stop sur (...) l’antisémitisme et toute cette bouillie glauque qui nous est instillée comme un gavage sans fin depuis des semaines" ?

    Houlàlà, jean-Luc, après Luc Ferry et Raymond Soubie qui disent "FN-FdG, même combat" et après Reynié qui voit en nous un berceau antisémite, je n'ose plus applaudir à ce propos, alors que je le pense aussi, de peur d'être traité d'antisémite. D'ailleurs, je n'ai plus la télé depuis 2007 à cause de la qualité médiocre des émissions et journaux TV. Plus sérieusement, ne serait-il pas temps de rédiger une note spécifique sur l'utilisation politique de l'antisémitisme et de la confusion des extrêmes qui se rejoindraient afin de salir et limiter le poids grandissant des forces de gauche anticapitalistes ? A moins qu'elle existe déjà ? On en a besoin pour bien argumenter car ce n'est pas la première fois qu'on se fait traité d'antisémite durant des tractages.

  29. agatha5116 dit :

    Bonjour Jean-Luc et merci de nous avoir permis de mieux te connaître grâce au divan de Fogiel ! Mais revenons à des sujets plus politiques. D'accord avec toi, il ne fallait pas s'allier avec la droite en votant la motion de censure puisqu'elle n'a aucune chance d'aboutir et surtout parce qu'elle n'a aucun motif en commun avec les nôtres. Par contre, je ne crois plus à l'utilité d'aller rencontrer Hollande. Pour moi, il est irrécupérable (même si, déontologiquement, quelqu'un de gauche ne devrait pas dire cela !) Vivement la 6ème!

  30. Poncet dit :

    Pourquoi s'inquiéter pour la Grèce ? Seuls les comptables s'inquiètent, pas les politiques. Les Grecs sont en position de force ! Peut-être vont ils devoir recréer une monnaie nationale, contraints et forcés, et s'ils ne l'ont pas déjà fait c'est parce qu'ils ont bien conscience de la difficulté dans laquelle ils nous mettraient. Mais si la Grèce recouvre sa souveraineté monétaire, elle peut rompre librement avec l'austérité. Dans six mois, elle aura retrouvé la croissance et le gouvernement de Tsipras tiendra ses promesses au peuple grec. Il est amusant, à ce sujet, de lire les analyses écrites avant, c'est à dire avec une certaine sérénité. Il est cocasse de lire aujourd'hui exactement le contraire dans le même journal.
    Le reste de l’Europe, par contre, va souffrir. Les banques, dans un premier temps. Les gouvernements vont immédiatement réagir en transférant les pertes des banques sur le peuple, d’une manière ou d’une autre. La suite (comment réagira le peuple ?) reste à écrire.

  31. TOMASSO dit :

    Bonjour
    Je vais tous les jours sur votre blog, Jean Luc, mais cette fois ci en écoutant France Info ce matin, j'ai senti un grand stress. Je ne suis pas d'accord sur "je n'aurai pas voté la motion de censure, j'aurai demandé aux verts et aux frondeurs de proposer une motion de censure ou de les inciter à voter contre". Croyez-vous vraiment que le groupe FdG à l'Assemblée ne discute pas avec ces députés, pensez-vous vraiment qu'il n'y a pas d'échanges entre eux ? Lisez l'Huma d'aujourd'hui page 4 et vous comprendrez comment se sont passés les évènements. Bien sûr c'est embêtant de voter avec la droite sur la motion, pour moi le moment est arrivé de descendre dans la rue contre cette loi Macron qui va être appliquée !

  32. marianne31 dit :

    Heureusement que Jean-Luc Mélenchon est la pour expliquer. La droite et la gauche ce n'est pas pareil, et voter avec eux une motion de censure, c'est embrouiller un peu plus ceux qui ne pigent rien a la politique et qui ne votent plus. Un rejet de gauche est effectivement plus clair. Ne pas se mêler a la droite est mieux. Moi qui suis nulle en politique, j'ai compris ce que dit Jean-Luc Mélenchon et je trouve qu'il a raison.

  33. MadMax dit :

    Merci Mr. Mélenchon !
    L'Euro en monnaie commune est non unique semble une idée intéressante. Pourquoi en parlez vous si peu ? Un euro à la française ne conviendrait pas à l'Allemagne. On serait dans une situation inverse mais pas meilleure (pour le groupe).

  34. Edgar dit :

    Ce revirement de Jean-Luc me consterne. Comment proclamer bien fort "Censurer le chantage" (ce qui est politiquement clair et compréhensible par tout un chacun) pour ensuite reculer probablement suite à des calculs de probabilité de rejet de la motion de censure. Voilà qui en dit long sur l'état de délabrement de Front de Gauche (et du Parti de Gauche ?).

  35. Redon dit :

    Il faudrait peut-être démentir que le vote de confiance s'il est rejeté n'entraine pas la dissolution de l'Assemblée Nationale comme le serine les médias avec l'accord du PS mais seulement le changement du Premier ministre et de son gouvernement.

  36. Michel dit :

    Bonjour,
    il n'y a aucun espoir dans la lutte politique aujourd'hui. Je suis arrivé à la conclusion suivante. Le seul mode d'action valide est de tenter, chacun dans notre coin d'étouffer le système en sortant des attitudes consommatrices. Abandonnons nos téléphones, nos PC, nos télés et allons planter nos légumes au lieu de soutenir le système pour une cohorte de parasites en tous genres, en grommelant tous les jours. Seul l'acte individuel à des conséquence réelles. Bon vent camarades.

  37. Jean-Paul G. dit :

    Rappelons-nous toutefois l'Histoire. L'utilisation du 49.3 par M. de Villepin a conduit aux manifestations qui on abouti au retrait de la proposition de loi (dont le CPE).

  38. Michel Matain dit :

    Si on ne vote pas la motion de censure, on reproduit une fois de plus "l'union de la gauche" autour du gouvernement et on laisse à la droite et l'extrême-droite le monopole de l'opposition. L'union de la gauche a vécu, il faut se faire une raison. Dans les votes de motion de censure, tous ceux qui ne la votent pas soutiennent le gouvernement en place. Il n'y a pas de place pour l'abstention. Ou on vote la censure ou on soutient le gouvernement. Ca serait un très mauvais signal envoyé aux électeurs de gauche à quelques jours des départementales. Le Front de Gauche se doit de dire très fort qu'il ne soutient pas ce gouvernement. Par ailleurs si les frondeurs ou les verts étaient prêts à bloquer la loi Macron, ils sont à 10.000 km d'élaborer une motion de censure contre leurs collègues du gouvernement. Ils l'ont dit haut et fort. Le Front de Gauche seul n'avait pas les moyens de présenter une motion de censure.

  39. Autrement dit :

    Comme vous l'avez constaté en le mettant au pied du mur, Hollande ne fera rien pour les Grecs ! "Une étrange négociation est engagée avec le gouvernement Tsipras. Etrange d’abord parce qu’elle a eu lieu tout le week-end sur un texte qui n’a pourtant pas été mis sur la table lundi à l’ouverture de la discussion officielle de l’Eurogroupe. Etrange encore parce qu’elle se fait avec un pistolet sur la tempe grecque"
    Pour avoir un point de vue complémentaire sur ces négociations, voir la dernière mise-au-point de Syriza ici et ici.
    Vive les Grecs, salut et fraternité.

  40. Invisible dit :

    Il est bien gentil, le petit Fogiel, mais il participe au barrage d’infamies qui est dressé contre nous. Comment comprendre ce mot de "secte" pour décrire le fait que le Front de gauche réunit des gens qui ont les mêmes opinions politiques ? Faut le faire ! Si nous n'avions pas les mêmes opinions, nous serions un club de pétanque ou de danse trad', pas un parti politique. Pourquoi ce jugement insultant n'est-il pas fait aux autres partis qui réunissent entre eux toujours les mêmes petits marquis défenseurs des intérêts de leur groupe social ? Pourquoi nous affuble-t-on de tels qualificatifs ? Comment Jean-Luc Mélenchon tiendrait-il le coup s'il n'était pas entouré de gens aimants et solides qui partagent avec lui les fondements de la pensée républicaine de gauche ? Jean-Luc n'est qu'un être humain et, à la longue, il ne pourrait pas faire face à tant d'attaques de mauvaise foi de l'anti-Mélenchonnisme primaire (c'est dire anti par principe sans argument de démonstration). N'importe quel individu isolé serait détruit par les tombereaux d'attaques viles que reçoit Jean-Luc. Il faut vraiment être entouré d'un collectif pour rester à cette place en vue.

  41. Guy-Yves Ganier d'Émilion dit :

    @ Edgar (35), @ Michel Matain (40)

    Ça n'a rien à voir avec une question de probabilité. La motion de la droite n'a pas la moindre chance de passer non plus. En fait, ne pas voter la motion de censure de la droite ne signifie pas voter "pour" le maintien du gouvernement. Si lors du vote d'une loi, les députés de bords opposés qui votent de manière identique ("pour" ou "contre") ont la possibilité de fournir des explications de vote qui suffisent à distinguer leurs motivations, en revanche, voter la motion de censure signifie qu'on estime que le gouvernement doit être renversé pour les raisons exprimées dans la motion, en l'occurrence, la réclamation de plus de libéralisme. L'explication de vote est dans la motion elle-même. Il n'y a pas de vote "pour" ou "contre", il n'y a qu'un soutien ou une absence de soutien. Il est difficile d'expliquer comment le groupe GDR s'associe à une motion qui réclame plus de libéralisme, alors qu'il lui aurait probablement suffi de déclarer sa volonté de censurer un gouvernement de droite en proposant aux frondeurs et à EELV de s'y associer (avec un résultat évidemment tout aussi prévisible).

  42. Sylvain dit :

    Voter la motion de censure contre la loi Macron est le meilleur moyen de retarder le Traité transatlantique. Avec la droite, la gauche ou n'importe quel extraterrestre, il faut s'opposer à cette folie décidée dans le dos des peuples européens. Et il va maintenant être grand temps d'évoquer la politique autrement que sous n'importe quel angle sauf celui de la justice. Il suffit d'être promenés d'un solgan à l'autre comme si tout était normal. Rien n'est normal parce que tout est tromperie avérée. La direction d'HSBC qui présente ses excuses "pour dysfonctionnements" alors que ce sont des centaines de personnes qui se sont rendues coupables d'un crime parfaitement organisé portant non sur 180 milliards mais des dizaines de milliers de milliards d'euros, stop. Moscovici qui change un texte approuvé par le gouvernement grec évoquant l’extension de l’accord de prêt comme étape intermédiaire avant nouvel accord comme cadre de prochaines discussions par un texte imposant la poursuite du mémorandum, stop. Ce n'est plus de la politique, c'est du crime organisé de détournement de milliards d'euros de l'intérêt général. Halte aux voleurs !

  43. Autrement dit :

    @Michel Matain
    Vous défendez apparemment la position des députés communistes, mais il y a une faille. Il fallait dès l'annonce du 49-3 mettre sur pied, comme le dit JL Mélenchon, une motion de censure propre à la vraie gauche, contre la politique d'austérité et la destruction du code du travail (etc.), et mettre au pied du mur, là aussi, les députés "frondeurs" et EELV qui avaient voté contre la loi Macron. Il fallait de cette façon mettre en lumière cette duplicité qui consiste à prendre une posture politique pour ensuite laisser passer le fait accompli, il fallait faire apparaître en même temps l'indigence démocratique (et même républicaine) de notre actuelle constitution et renforcer l'exigence du m6r ! Une fois cela fait, bon. Mais en l'absence de cette démarche, je préfère ne pas m'interroger sur les motivations des communistes qui ont encore laissé passer une occasion de faire publiquement la clarté. Si rien d'autre ne se passe, ce petit jeu finira mal, et pour eux, et pour nous tous.

  44. Donato Di Cesare dit :

    Les frondeurs, et les verts tiennent trop à leur place pour voter une motion de censure. Valls leurs a, préalablement, fait comprendre qu'il allait dissoudre l'assemblée s'ils bougeaient une oreille.

  45. Amaldo dit :

    A un moment il faut mettre ses idées sur la table. Ne pas voter la censure c'est avant tout continuer ce meli melo insupportable avec les gens du PS. Et le pire ne pas voter cette défiance, c'est ne pas faire confiance envers ses propres électeurs du FdG. Car meme si la droite vote la motion, les électeurs sauront parfaitement que notre vote, ce n'est pas pour les mêmes raisons. Bref, il faut en finir avec ces gens qui soit disant se nomme de la gauche alors qu'ils l'usurpent en permanence. La loi Macron est le pot final. Il est temps de se mettre en action, et affirmer clairement ses idées et ne plus se cacher derrière l'arbre. Mettre ses idées sur la table et en finir avec les usurpateurs du gouvernement et les banquiers de type Macron.

  46. j-jour dit :

    D'accord avec Michel Matain et Sylvain sur le vote de motion de censure. Ne s'agit-il pas une fois pour toute de se démarquer de ce gouvernement avec lequel certains ont beau jeu de nous associer comme conséquence de certaines consignes de vote en 2012 ? Bien que les situations et les rapports de force n'aient rien à voir, Syriza a eu l'intelligence de ne pas faire la fine bouche sur ses alliances avec ce qui n'était pas "de gauche" pour en finir avec les politiques criminelles imposées au peuple grec et s'ouvrir l'accès au pouvoir.

  47. PIETRON dit :

    C'est en partie la politique spectacle qui désarçonne les couches laborieuses et notamment les classes populaires majoritaires. Il est nécessaire de leur tenir des discours et des propos clairs et explicites.
    Clair cela signifie d'affirmer que le PS, l'UMP, et le FN sont d'accord avec l'économie de marché qui sévit sur la vie des gens et notamment de celles et ceux directement confrontés à des rapports de production devenus barbares dans les boites. Leur exploitation ne cessera pas avec ces individus, "frondeurs" inclus.
    Explicite c'est sortir de ces vocables "libéral, néo libéral, ultra libéral" qui sont autant de messages envoyés aux prédateurs et affidés indiquant que finalement le capitalisme s'il était mi libéral, mi social, serait acceptable ! Non le capitalisme n'a jamais fait dans la dentelle, il doit exploiter ou spéculer un maximum pour un maximum de profits. C'est l'histoire de l'Europe telle qu'elle est, capitaliste (libéral, néo, ou je ne sais quoi..). Rendre visite à Hollande est étrange et générateur d'illusions. Quant à Fogiel, un spectacle de plus.

  48. michel dit :

    Monsieur Mélenchon, vous vous battez depuis presque 3 ans contre un gouvernement qui met en oeuvre une politique scélérate contre les classes populaires et contre l'intérêt du pays. Vous avez la possibilité de le censurer pour qu'un nouveau premier ministre soit nommé afin de recadrer à gauche la politique de la nation conformément aux engagements de FH pendant sa campagne électorale. Et vous refusez de voter la censure sous des prétextes de second rang qui tiennent au fait de na pas mélanger vos voix avec d'autres représentants de la Nation à l'Assemblée ? C'est une faute politique à mon sens que vous regretterez. Vous ne pourrez jamais rivaliser avec le Front National si vous ne portez pas plus haut les valeurs des classes populaires.

  49. georges glise dit :

    Je suis celui dont vous avez poussé le fauteuil roulant lors de votre venue à Carcassonne pendant la campagne des municipales en mars 2014. Votre analyse est satisfaisante mais il faut aller plus loin, encourager les députés opposés à la loi Macron à voter la censure, même émanant de la droite. Mais beaucoup d'entre eux ne voteront pas la censure parce qu'ils ont peur de ne pas être réélus. La lutte des places a remplacé la lutte des classes, comme l'a montré la division du PCF (à géométrie variable) lors des municipales.

  50. Titoune dit :

    Il était à peine 9h du mat et déjà je hurlais hier en entendant ce sale type sur France Inter, le soir en réunion nous étions tous en état de choc alors la bonne décision et bien celle que je souhaitais la diffamation c'est trop grave, malgré mes doutes pour l'émission du divan je reconnais que vous avez bien fait et malgré votre grippe vous avez été parfait, et profondément attachant comme nous vous connaissons et comme nous vous apprécions alors pardon d'avoir douté et merci d'incarner si bien les véritables valeurs de notre gauche ! Il ne reste plus qu'a attendre le réveil du peuple français qui semble ne pas réaliser la violence de ce gouvernement, la démocratie n'est plus qu'un mot vide de sens et c'est douloureux. La campagne pour la VIème devrait d'abord fédérer toute notre gauche, il s'agit du destin de tout un peuple à présent en déroute qui se joue alors pourquoi tant de dispersion au sein du FdG et puis la question qui se pose plus encore c'est de savoir si le FdG existe encore autrement que pour son logo ? Bon courage et merci pour ce courage.


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