04mar 15
Sur cette page vous pouvez m’entendre sur l’actualité, à bâtons rompus, dans l’émission de Public Sénat « La preuve par trois ». Ce post revient sur ce qui me parait justifier dans l’immédiat une explication plus approfondie sur deux thèmes abordés dans cette émission de télévision. Ainsi à propos du déchaînement de la propagande anti-russe à partir du meurtre de monsieur Boris Nemtsov, place rouge à Moscou, la veille d’une manifestation d’une fraction de l’opposition plus que discutable. Monsieur Nemtsov, cacique de l’ère Eltsine, a néanmoins été repeint en extrême « ami de la liberté », notamment par le journal « Le Monde », enjolivant une fois de plus une biographie dont je vous laisse juge en lisant celle que je vous propose. Naturellement il s’agit d’une provocation de plus dans le contexte déjà si dangereux de cette zone. J’y viens parce que les USA viennent de débarquer en Ukraine 600 hommes de la 173ème brigade aéroporté des États-Unis. Le double langage des États-Unis est insupportable. Le secrétaire d’État américain, John Kerry, s’est d’abord déclaré « plein d’espoir » à propos de la situation en Ukraine, en recevant le chef de la diplomatie russe, Sergei Lavrov. Un jour plus tard c’est le débarquement de la troupe régulière des USA venue s’ajouter aux mercenaires et autres aventuriers déjà payés par les États-Unis en Ukraine. C’est si consternant qu’on peut se demander si, dans cette affaire, les services et agences nord-américains ne sont pas devenus autonomes et ne mènent pas leurs affaires sans se soucier du commandement politique. Exactement comme ce que l’on voit en Amérique latine où les diverses fractions nord-américaines se disputent le terrain entre partisans des coups d’État et partisans des élections sous tension. La partie se joue à l’échelle du monde pour l’Empire dont le leadership est menacé. La guerre en Ukraine serait une catastrophe pour toute l’humanité.
Ce post vient sur un autre sujet qui me tient à cœur dans le combat de fond, il s’agit du rebondissement du Mouvement pour la 6ème République qui a engagé la constitution de son auto-organisation de façon spécialement vigoureuse. Je considère qu’il s’agit d’une expérience sans précédent dans l’espace politique de la gauche en France.
Poutine a-t-il tué le cacique eltsinien Boris Nemtsov ?
Le malheureux a été assassiné Place Rouge devant le Kremlin, la veille de la manifestation à laquelle il avait appelé en compagnie d’une autre grande figure de l’opposition, le raciste et antisémite Alexey Navalny. Des flots d’encens sont aussitôt montés vers le ciel, votivement offerts par tous les médias « éthiques et indépendants ». Le premier d’entre eux, « Le Monde », a pieusement recopié, sans nuance ni recul, la notice de l’ambassade des États-Unis. Il a donc repeint Nemtsov aux couleurs du martyr de la démocratie, de l’Occident et ainsi de suite. Qualité à laquelle n’accédera jamais le blogueur saoudien qui reçoit chaque semaine sa ration des mille coups de fouets qu’il doit endurer sans bénéficier de l’indignation mondialement bruyante d’Obama, de François Hollande, et les autres. Ni, bien sûr, « Le Monde », ni l’ignoble Plantu, titulaire du prix de 10 000 euros « pour la liberté de la presse » que lui ont attribué les riant fouetteurs du Qatar. Sans vergogne, « Le Monde » écrit : « Boris Nemtsov, qui avait 55 ans, n’était pas un héritier du soviétisme. C’était un authentique démocrate, un homme qui croyait en l’universalité des valeurs de liberté et de pluralisme ». Quel besoin d’en rajouter à ce point ? Ne suffit-il que cet homme ait été assassiné pour déplorer sa mort ? Non, bien sûr ! L’apologie de Nemtsov, illustrissime inconnu avant son meurtre, fonctionne comme un piège à naïf pour créer une ambiance de « Sadamisation » contre Poutine. « A-t-on encore le droit de s’opposer en Russie » me demande une journaliste qui ne connait rien ni à cette affaire ni à aucune autre concernant la Russie contemporaine. On devine le sous-entendu. Ce Nemtsov aurait été assassiné par Poutine. Sans le début d’une preuve, l’accusation est instillée. Ces gens-là n’ont aucune subtilité. Et leurs enquêtes sont rondement menées depuis le bar de la rédaction.
Voyons : un opposant est assassiné, Place Rouge. Il combattait Poutine, Poutine habite le Kremlin sur la place rouge ! « Bon sang ! Mais c’est bien sûr ! Poutine l’a tué ! » Hurrah ! Quelle perspicacité ! On ne la fait pas à un journaliste libre d’être d’accord avec l’ambassade des USA ! Que Poutine veuille rendre célèbre un inconnu à la personnalité plus que trouble, qu’il le tue devant sa porte, la veille de la manifestation d’opposants à laquelle celui-ci appelait, ne leur parait pas d’une insigne stupidité. Ni contradictoire avec l’intelligence machiavélique qu’ils prêtent à Poutine le reste du temps. Non. Pourtant, après ce mort et sa malheureuse famille, la première victime politique de cet assassinat est Vladimir Poutine. Car il a été aussitôt traîné dans la boue par toute la presse « libre, éthique et indépendante » du monde entier, dénonciatrice ardente sur ordre des armes de destruction massive de Saddam Hussein, de l’Iran et de tous les autres articles de propagande pré-machée des USA.
Voyons donc la biographie de cet émouvant « authentique démocrate ». Commençons par ses fréquentations les plus récentes dans le cadre de son amour pour les valeurs sans rapport avec « le soviétisme » ! Il appelait à une manifestation le 1er mars contre le gouvernement russe, ce qui est bien son droit. La manifestation a eu lieu et a été traitée moins durement que la manifestation à Sivens le jour ou Remi Fraisse s’y trouvait. Pour convoquer cette manifestation, l’ami de la liberté a joint sa signature à celle d’un autre ami du « Monde », le raciste Alexey Navalny, leader libéral-xénophobe ultra violent. Navalny a créé en 2006, avec des néonazis russes, le mouvement nationaliste des « Marches Russes ». Il est l’inventeur des slogans qui ont entraîné de nombreuses violences contre des immigrés : « la Russie aux Russes », « Arrêtons de nourrir le Caucase ! », « nettoyer la Russie ». Dans une vidéo en marge de ces marches, il qualifiait de « cafards » les habitants du Caucase : « si l'on peut tuer les cafards avec une chaussure, quand il s'agit d'êtres humains, je recommande d'utiliser une arme à feu ». Voilà pour l’ami de « l’authentique démocrate ». Et aussi pour les organisateurs de la manifestation encensée par « le Monde ». Risible dans la fabrication d’une information de convenance, le journal a aussi voulu faire croire qu’elle était organisée en réplique au meurtre. En fait, elle se préparait depuis des semaines sur les thèmes racistes habituels de ces personnages nauséabonds.
Voyons à présent le cas de Boris Nemtsov, « l’ami des libertés », « sans rapport avec le soviétisme » ? En effet, il s’agit d’un voyou politique ordinaire de la période la plus sombre du toujours titubant Boris Eltsine. Ce Nemtsov est le principal artisan des privatisations de la période 1991-1993 qui furent en fait un véritable pillage. L’homme « sans rapport avec le soviétisme » était alors nommé par Eltsine, gouverneur de Nijni-Novgorod. Il se rendit odieux à grande échelle comme ministre de l'énergie d'Eltsine. Ce sont les privatisations décidées et organisées par lui, Nemtsov, qui ont créé l'oligarchie kleptocratique russe, fléau dont ce pays met un temps fou à se débarrasser. En effet, chaque oligarque, généreux donateur, est défendu bec et ongle par la propagande des agences de l’OTAN comme des « amis de la liberté », de « l’économie de marché » et autre habillages rhétoriques de la caste dans le monde entier. D’ailleurs, l’entourage de « l’authentique démocrate» Nemtsov, a fourni un riche contingent de condamnés pour diverses malversations dans les privatisations organisé par l’homme qui « n’avait rien à voir avec le soviétisme ».
Libéral fanatique, ce grand esprit avait été félicité à l'époque par Margaret Thatcher lors d'une visite en Russie. Vice-premier ministre chargé de l'économie en 1997-1998, sa gestion servile à l’égard des injonctions du FMI provoqua le crash russe. Ce fut la plus terrible humiliation de la nation russe depuis l’annexion de l’ancien glacis de l’est dans l’OTAN. Voilà le bilan de monsieur Nemtsov. Cela ne justifie pas qu’on l’assassine. Mais cela devrait nous épargner d’être invités à l’admirer comme le propose grotesquement « le Monde ». Si nous avions une presse indépendante des États-Unis et du conformisme de la dictamolle libérale, personne ne s’aviserait de nous le proposer.
Qui a bien pu tuer Nemtsov ? Naturellement nous n’en savons rien. Si l’on exclut le crime passionnel, et que l’on reste à la politique, on peut diriger l’enquête et les soupçons du côté où il avait le plus d’ennemis. A qui profite le crime ? Certainement pas à Vladimir Poutine : cet assassinat arrive pour lui au plus mauvais moment sur le plan international et au plus mauvais endroit : devant chez lui, au Kremlin. Boris Nemtsov n'était pas une menace pour Poutine compte tenu de sa marginalisation intérieure. En Russie, les amis de l’Ukraine actuelle qui manifestent avec le drapeau de l’ennemi sont très mal vus. Surtout que pour Nemtsov, son soutien à l'Ukraine ultra-nationaliste a commencé en 2004, quand il était déjà conseiller économique du président Ioutchenko, ami d’hier du journal « Le Monde » et ennemi d’aujourd’hui, héros de la dite « révolution » orange. Il est certain que la popularité de Boris Nemtsov n'a pas grandi en Russie du fait son opposition au vote des citoyens de Crimée pour le rattachement à leur patrie russe. Il préférait une Crimée enchainée à l’Ukraine dont les habitants étaient interdits de parler leur langue par ordre des hurluberlus violents de Kiev. L’homme qui n’avait « rien à voir avec le soviétisme » était pourtant dans cette circonstance le défenseur d’une décision personnelle de Nikita Kroutchev, alors tout puissant secrétaire général du Parti Communiste de l’Union soviétique, qui décida, un soir de beuverie dit-on, de rattacher la Crimée à l’Ukraine pour afficher la force de l’attachement de l’Ukraine à la Russie. Un peu comme si un président français décidait de rattacher l’Alsace et la Lorraine à l’Allemagne pour montrer la force du couple franco-allemand ! Car la Crimée est russe depuis toujours, comme l’Alsace et la Lorraine sont françaises, comme l’ont prouvé les millions de morts français tués pour la libérer de l’occupation allemande. Notons, quoiqu’on en pense, qu’un Russe qui se prononce pour Kiev et pour l’intervention de « l’Occident » en Ukraine est un courageux minoritaire parmi les Russes qui vivent mal la présence de nazis au gouvernement de Kiev, l’interdiction de parler russe dans les terres russophones et s’émeuvent des quatre mille civils russophones tués dans le Donbass et du crime sadique contre les quarante syndicalistes brulés vifs ! Sachant cela, je pense que même le plus anti-Poutine et ennemi des Russes peut alors voir sous un autre œil la situation.
Boris Nemtsov était un opposant extrêmement confortable pour Poutine car il était caricaturalement acquis aux ennemis de la Russie. Il était donc sans aucun danger politique et parfaitement inconnu de « l’opinion occidentale » avant sa mort. Je n’en dirais pas autant des milieux de l’extrême droite Russe. Celle-ci est aspirée dans une surenchère permanente et des compétitions mortelles depuis que des « amis de l’Europe » comme l’antisémite Alexey Navalny en rajoutent sans cesse dans l’hystérie xénophobe et ultra nationaliste. Dès lors « l’authentique démocrate», multi pensionné des officines et succursales de la bien-pensance européenne et nord-américaine, ami public du gouvernement ultra anti-russe de Kiev, en pointe dans le rôle de tireur dans le dos de son pays, pourrait avoir été pour eux une cible pleine de sens. Pour ceux-là d’ailleurs, la politique de Poutine est trop équilibrée. Eux sont partisans de la confrontation directe avec l’Ukraine et les USA. C’est eux que le parti américain d’Ukraine veut encourager en les poussant à bout. Le débarquement des troupes américaines fonctionne dans ce sens. Car soyons clairs : si l’armée russe entrait en Ukraine à la suite des provocateurs nord-américaine, les forces qui tenteraient de s’y opposer seraient balayées en moins d’une semaine, parachutistes américains ou pas. 600 Américains ne sont pas davantage invincibles que des milliers d’entre eux. Ce qu’ont montré toutes les guerres perdues par les armadas nord-américaines, à Cuba, au Vietnam, en Somalie, en Afghanistan, en Irak. Les USA savent organiser des complots, des assassinats politiques, acheter des journalistes et des agents d’influence dans tous les pays. Mais militairement, ils ne peuvent vaincre que dans l’ile de la Grenade des gens désarmés, à Panama le chef des trafiquants de drogue, et d’une façon générale des gens incapables de se défendre.
Il est important de se souvenir que la Russie est une très grande puissance militaire, dont le peuple en arme, que n’intimideront pas les bandes de pauvres diables chicanos de l’armée des USA. En tous cas ces 600 parachutistes-là ne peuvent compenser le caractère pitoyable des bandes armées ukrainiennes qui viennent d’être défaites dans l’est du pays en dépit de la sauvagerie de leurs actions. Tout repose donc à présent sur le sang froid de Vladimir Poutine et des dirigeants russes. Pas de guerre ! La patience, l’écroulement de l’économie ukrainienne, la désagrégation de ce pays qui a tant de mal à en être un, tout vient à point a qui sait attendre. La guerre est le pire qui puisse arriver à tout le monde en Europe et dans le monde. La guerre au milieu de sept centrales nucléaires dont la deuxième du monde, devant le sarcophage de Tchernobyl, la guerre serait un désastre dont l’Europe ne se relèverait pas avant des décennies. Les USA doivent rentrer chez eux et laisser les habitants de ce continent régler leurs problèmes.
Un succès imprévisible : le processus de convocation de l’assemblée représentative du M6R !
Il entre dans sa phase décisive. Avant de parler du résultat très étonnant acquis sur ce plan, je voudrais faire quelques remarques générales. La mise en place du Mouvement pour la sixième République est une des actions politiques que j’ai amorcées dont je suis le plus impressionné. Je m’émerveille de la voir trouver son rythme et sa vie propre, c’est-à-dire trouver son autonomie de discussion et de fonctionnement. En lançant le projet, je ne savais rien de ce que serait l’écoute reçue par un projet essentiellement construit par Internet. Je ne sais pas s’il y a un précédent de cette nature pour une idée aussi ample. Car signer pour demander la tenue d’une Assemblée Constituante n’est pas un acte de seconde intensité politique. Tout le contraire. Cependant, considéré du point de vue de la façon de faire de la politique traditionnelle, ce fait n’est pris en compte nulle part. Pour un observateur lointain, toute pétition se vaut. Et ceci depuis le départ. J’ajoute que les développements de la plateforme, de sa fréquentation, des thèmes abordés, la croissance du nombre des signataires, tout est passé sous les radars des commentateurs comme de la mouvance politique de gauche pourtant friande de discours sur la nécessité de « faire du neuf », « dépasser les formes traditionnelles » et ainsi de suite. Je crois que cela a été notre chance. De cette façon nous nous sommes évité des centaines de trolls, sans oublier les inévitables aigres polémiques byzantines dont l’autre gauche a le secret et l’inépuisable pratique. Je me suis amusé de voir annoncé l’échec et même la mort de l’initiative à plusieurs reprises par toute sorte de gens, sans arrière-pensée cela va de soi. Il va de soi cependant que ces peaux de bananes là et quelques polémiques aussi acrimonieuses que vaines ont peut-être contribué à ralentir le mouvement de signatures déjà atteint par la trêve des confiseurs puis relégué par la violence de l’actualité des assassinats du début d’année. Mais au premier signal, le flux de signataires a repris son cours. Ce qui était un fleuve était devenu un ruisseau ; le revoici revenu en rivière vigoureuse. Depuis que nous avons franchi la barre des 80 000 signataires nous savons que nous atteindrons à coup sur les 100 000, certes moins vite que prévu, mais que nous les atteindrons. Pour moi, c’est un fait important. L’auto-organisation d’un mouvement qui compte une telle base annonce une puissance.
Mon idée était qu’il fallait inscrire la construction du M6R dans la durée. Et non dans le style des champignons médiatiques qui ne peuvent durer qu’à la condition d’une obsédante agitation qui tourne vite au superficiel. Mais une telle pratique politique est-elle possible ? C’est ce que je ne savais pas en commençant. Ni aucun de celles et ceux qui se sont impliqués en toute sincérité sans en attendre rien d’autre que d’être en accord avec soi-même. La montée du nombre des signataires, l’ouverture de la zone de débats, puis les initiatives comme « la manifestation en ligne », et combien d’autres choses de cet ordre ont apporté la preuve que le système trouvait son enracinement et que ses signataires agissaient en toute conscience politique et non pas sur un coup de tête. Des niveaux différents d’engagement ont été observés comme le prévoyaient les organisateurs de la plateforme a ses débuts. C’est là une caractéristique des mouvements de notre temps. Les uns s’engagent beaucoup, d’autres moins, et nombreux passent de l’un à l’autre statut sans difficulté ni drame dès lors qu’aucun enjeux de pouvoir ne s’y trouve lié. C’est à cette implication que nous devons le premier résultat obtenu : toute la logistique informatique est une création ouverte et autonome des participants qui se sont impliqués parmi les 2000 personnes qui se sont offertes pour prendre en charge une compétence personnelle. Je le rappelle car à peine l’idée de la plateforme interactive avait-elle été lancée que nombre de critiques s’était exprimées pour exiger une indépendance totale. C’est fait. Ce n’est pas rien. Tous les outils mis en service : machine à voter, plateforme de débat, plateforme « nous le peuple », et à présent la machine à organiser les rencontres locales, tout a été fabriqué par les militants de l’équipe très horizontale venue de tous les horizons qui fait vivre le Mouvement en mettant à sa disposition les moyens techniques qui permettent son expression sous toutes les formes.
La phase auto-organisation consiste à mettre en place une assemblée représentative des signataires. Je lui remettrai officiellement les clefs de la nouvelle maison dont j’ai lancé la fondation en disant dès le premier jour que je n’avais d’autre but que de n’y jouer aucun rôle supérieur à celui de tous les autres participants. Déjà le mouvement est en réalité animé et mené par l’équipe technique qui n’est pas faite de techniciens mais de militants de la cause du M6R qui ont une compétence technique qu’il mettent à son service. Une équipe très jeune, donc d’une culture aussi contemporaine que ses outils d’action. Le lancement du processus de tirage au sort a été la plus grande crainte. Les tirés au sort accepteraient-ils de s’engager ? La bonne surprise c’est qu’à mesure du tirage, 20 % des sélectionnés acceptent d’assumer le rôle qui leur est proposé. Même bonne surprise côté contingent des gens à élire. Combien de candidats se présenteraient ? Faudrait-il courir après des candidats à pousser dans le dos ? Inutile. Plus de 800 candidatures se sont faites connaître ! C’est proprement aussi stupéfiant que la situation du tirage au sort ! Tout cela peut se découvrir sur le site et la plateforme.
Je pense que tout ceci fournit une matière première d’étude politique autant qu’un enseignement sur l’état d’esprit de notre temps actuel et sur l’action politique de notre époque. Car une leçon plus générale peut être tirée de cet épisode. Il est une source d’apprentissage en vue des campagnes qui viennent. Je pense avoir fait partie du peloton de tête en 2012 de l’usage de la toile comme espace public concret. Pourtant, nombre des décideurs n’y voyaient déjà qu’une coûteuse obligation confiée à des communiquant déjantés et un espace récréatif pour jeunes entrant dans le débat politique. A présent, je vois comment construire un avantage tactique décisif face à ceux que nous affrontons. Il est bon de les voir s’attarder sur le sable de l’arène où ont lieu les combats du cirque, pendant que les gens réels en sont aux jeux vidéo. Toutefois, mon regret est que trop de nos propres amis souvent n’y comprennent rien eux-mêmes. Ils conservent leurs repères dans les mouvements de l’espace traditionnel. Je ne dis pas qu’ils ne s’ouvrent pas au monde « virtuel ». Ils ne le considèrent pas en tant qu’espace central de la bataille en cours pour nous. Je dis bien pour nous. Car les passages dans les grands médias audiovisuels ont évidemment leur importance comme carrefour où se connecter avec « l’opinion » en général, c’est-à-dire avec la construction qu’en font les médiacrates. Mais ils ne sont rien pour construire des convictions. Ils ne peuvent laisser que des « impressions ». Non seulement du fait du traitement sensationnaliste de toute question qui en est la règle. Mais surtout parce que dans le flot général, nos présences ne changent strictement rien à l’effet de système des répétitions en boucle globale de ce que j’appelle le « parti médiatique » pour nommer cet effet de système. Elles servent seulement à justifier la bienveillance du système (« vous voyez on vous invite »). Il faut donc l’occuper dans l’esprit du spectacle qui en est la règle, sans en abuser pour ne pas subir l’épuisement de tout refrain.
Pour construire de l’argumentation et de la culture commune, l’échange et l’interactivité des réseaux sociaux et des blogs est le lieu décisif. Notamment pour construire notre résistance intellectuelle et pratique face à l’écroulement de l’espace public dans l’ethnicisme qui est en cours. Pour qui ne croit pas que tout soit ethniquement analysable, ni que le problème essentiel de la France ce soit l’antisémitisme et l’islamisme, il faut pouvoir trouver où parler d’autre chose. Ce n’est donc pas dans l’espace public audio-visuel officiel que cela se passe. Celui-ci est entièrement voué à la construction du paysage du choc des civilisations. C’est ce que nous subissons depuis des semaines. Il va de soi que cette mise en scène correspond exactement à la représentation du monde du « tout ethnique » de l’extrême droite. Elle va donc amplifier sa dynamique interne mobiliser mieux que personne son propre électorat et commencer à siphonner sérieusement et profondément la droite. Les logiques qui se construiront alors sont celles de l’esprit de résistance. Cet esprit, conscient et argumenté, nourrit d’intelligence et d’arguments, sera notre point de départ. Il se fabrique ici, sur la toile, au calme du choix des lectures et des interlocuteurs. Je m’empresse d’ajouter que je suis conscient du fait que tout le monde n’accède pas à internet, et ainsi de suite, comme on me l’objectera avant de me conseiller la pratique du porte à porte que beaucoup de mes conseilleurs ne pratiquent eux-mêmes jamais. Mais cette précaution prise, je renvoie à mon analyse de la réalité concrète de l’espace virtuel. J’en ai déjà fait un thème ici et je renvoie mes nouveaux lecteurs à ce que j’en ai dit après avoir pris le soin de l’argumentation et de l’effort d’écriture.
Je sais bien combien la débandade sera profonde dans l’espace traditionnel de la « gauche ». La « gauche traditionnelle » va être détruite dès le premier tour dans 600 à 1000 cantons. Cyniquement, le PS en tire l’argument d’un chantage sans cesse alourdi : « unitéééééé » bêlent tous les chefs du PS. Comment y parvenir ? En nous taisant et en acceptant leur politique, celle-là même qui provoque le désastre. Ceux-là sont directement et personnellement responsables du désastre qui s’avance. Mais évidemment, ceux qui continuent à placer le PS devant au nom du « vote utile », du « moins pire » et ainsi de suite sont les fossoyeurs effectifs de la gauche. Ce n’est pas tout. Le soir du vote, le résultat sera rendu illisible par les manipulations de la nomenclature des « nuances » et « étiquettes » décidées dans les préfectures et au ministère de l’Intérieur. Tout est organisé pour rendre la situation absolument démoralisante et renforcer la pression pour « l’unitééééé » au service du PS et de Valls. Nous avons prévu de faire notre propre présentation des résultats le soir du premier tour. Mais surtout de vous indiquer où se joue en réalité la partie qui se prépare pour la riposte depuis notre camp : les cantons, départements où les assemblées citoyennes ont désigné les candidats, là où les accords Front de gauche et EELV ont fonctionné. Car dans la nuit qui nous accable, la suite se prépare avec patience. Du M6R aux élections, nous ne lâchons rien ! Et moi moins qu’un autre je veux le dire ici. Dans l’intervalle, nous avons besoin d’un peu de discrétion et d’ombre, ici ou là, pour échapper aux éclairages malveillants. Après la pluie…
Comme toujours votre commentaire est attendu, est fort utile a qui veut pouvoir faire sa propre opinion, en juxtaposant ceci avec les infos pilotées que l'on doit, elles, ingurgiter pour savoir a quelle sauce on veut nous manger.
La Méditerranée et son gaz rendent fous les compagnies et les états de cette société mondialisée. Les multinationales a travers les chefs d'états à leur service, engagent pour leur seul bénéfice et et ceux de leurs actionnaires les guerres actuelles, Irak, Ukraine, Syrie. Ils organisent la détresse de peuples et pas seulement des états africains, l'Europe entière si l'on n'arrive pas a endiguer la violence et surtout contrecarrer la politique de toutous de Bruxelles au service des USA sera bientôt en guerre. Poutine l'a bien compris, il n'a aucun intérêt a voir s'enflammer toute cette partie du continent c'est aussi sur son sang froid et sa détermination a ne pas tomber dans le piège Euro/USA que l'on doit trouver un espoir.
2017 est encore loin, le projet autour de la nouvelle constitution s'organise, mais aura t on le temps d'y arriver.
@Florent
"Je suis du côté des gens ordinaires contre l'oligarchie et rien de plus."
C'est une bonne base, j'espère que tu seras entendu.
J’espère que les « journalistes » n’assimileront pas ceux qui comprennent la position stratégique de Vladimir Poutine avec les « pro-Poutine » du FN, l’amalgame est tellement fréquent chez ces gens là. Personne ne sait qui a assassiné Boris Nemtsov mais personne n’est dupe au point de croire Poutine assez stupide pour être à l’origine de ce meurtre. La machine à lobotomiser les esprits est décidément à bout de souffle. Si les conséquences de cette escalade n’étaient pas aussi dramatiques, la manœuvre pourrait paraître risible tellement elle est grossière.
"600 Américains ne sont pas davantage invincibles que des milliers d’entre eux. Ce qu’ont montré toutes les guerres perdues par les armadas nord-américaines (...) Les USA savent organiser des complots, des assassinats politiques, acheter des journalistes et des agents d’influence dans tous les pays. Mais militairement, ils ne peuvent vaincre que dans l’ile de la Grenade des gens désarmés, à Panama le chef des trafiquants de drogue, et d’une façon générale des gens incapables de se défendre.(...) Il est important de se souvenir que la Russie est une très grande puissance militaire, dont le peuple en arme, que n’intimideront pas les bandes de pauvres diables chicanos de l’armée des USA."
Un peu de nuances dans le propos ne nuirait pas à sa crédibilité. Les USA ont gagné des guerres, même avec de "pauvres diables" quand ils n'avaient pas pour objectif d'imposer un gouvernement fantoche au vaincu. N'importe quel contradicteur de droite vous rappellerait immédiatement 1945, ou 1991. Mais vous avez raison sur le fond. Nul ne peut gagner de guerre contre un peuple qui défend son sol. Là est le critère décisif.
Sur la Russie et l'Ukraine, Merkel reconnait que les sanctions contre la Russie vont durer, les USA veulent mettre a genoux la Russie, et la pousser à la faillite, l'ex-patron du MI6, dit que la guerre va durer longtemps et que c'est une question d'hégémonie et d'influence. Bref, cela ne va pas se calmer. Gorbatchev dit que cette assassinat de Mentsov est fait pour semer le trouble dans l'opinion. A mon avis, ce n'est pas l'Ukraine qui les préoccupe, mais la Russie, comment l'affaiblir, voila l'objectif. Cela ne va pas calmer le jeux, et les surenchères, provocations vont se multiplier, jusqu'à peut être l'irrémédiable. Le but étant sans doute d'écarter Poutine, par un coup d'Etat, et mettre un plus compatible vis a vis de l'Occident. Mais cela peut aussi faire accéder un clan des durs, plus extrémistes que Poutine, qui choisissent l'affrontement direct, et non pas asymétrique (par pays interposé) avec les USA et l'Europe. L'Ukraine sert de terrain d'affrontement, pour des impérialismes rivaux, des oligarques rivaux, des nationalismes rivaux. l'Ukraine sera t'elle un nouveau Vietnam, ou Afghanistan ? Ou sont les pacifistes ? qui ne...
Jean Luc Mélenchon se fait exécuter dans Médiapart au sujet de l'assassinat de Boris Nemtsov par deux journalistes qui ont toute mon admiration en temps ordinaire : Fabrice Arfi et Antoine Perraud. Mais là je constate que si l'un fait des enquêtes impeccables et l'autre écrit avec beaucoup de drôlerie, ils divaguent complètement sur ce coup là. Jean-Luc Mélenchon a déploré sur une antenne de télévision la mort de cet homme et notamment cette perte pour sa famille mais faut-il pour autant taire ce qu'il était. Médiapart a depuis le début du conflit en Ukraine un problème il me semble. Pour lire cet article, vous pouvez vous le faire offrir par un abonné (c'est écrit en rouge, en bas à droite). Vous pouvez aussi vous faire prêter le code de l'abonné. Un journal papier ça circule bien pourquoi pas aussi un journal en ligne.
Belle analyse @Jorie. Je pense que Poutine est assez intelligent pour comprendre qu'on veut lui mettre le déclenchement sur le dos et qu'il saura attenere. C'est un homme d'état, lui !
Apparemment, les télés, les radios et les journaux de la médiacratie ont encore beaucoup de crédules parmi les intervenants même sur ce site, où l'on voit bien souvent ressurgir la doxa libéralo-occidentale. Les objections que nous nous lançons et les recadrages que nous nous imposons peu à peu en écoutant nos argumentations sont réellement indispensables. Faute de cela, l'opinion majoritaire serait rapidement télécommandée par RTL ou BFM. Cela devrait nous conduire à être très prudent sur le tirage au sort comme recette miracle, dans le MR6 ou ailleurs. La démocratie suppose des citoyens informés complètement et honnêtement. Nous en sommes encore loin, et les contre-poisons ne sont pas diffusés massivement.
J'ai beaucoup ri et me suis délectée à l'écoute de Face aux Chrétiens sur KTO. Le contraste entre ce que croient certainement dur comme fer ces journalistes catholiques et ce qu'ils entendent là est d'une drôlerie irrésistible. Il faut même leur reconnaître un certain panache de se prêter à cet exercice. Sont-ils sous le choc ? Ils ne se défendent guère. Le royaliste du milieu est certes blanc de rage, mais tout le monde reste courtois, et donne à J-L Mélenchon une précieuse possibilité d'exposer clairement la stratégie, les convergences des divers groupements de gauche, les objectifs. Quiconque doute de l'avenir devrait passer plusieurs fois cette émission en boucle tellement les informations et principes sont énoncés clairement, faute d'interruptions!
Merci pour cet éclairage sur la complexité de ce qui se produit en Ukraine et tout ce qui se trame autour de l'Ukraine. C'est le peuple de ce pays qui trinque. La logique américaine on l'aura compris est de maîtriser par tous les moyens l'appropriation des richesses. L'Europe qui emboîte le pas espère bien en tirer des miettes mais y perdra beaucoup plus.
Le M6R est bien parti, je vois là le chemin de l'espoir en chantier. C'est l'outil pour commencer à se fédérer !
Bonsoir tous. Avec talent, lucidité et pédagogie, Jean-Luc Mélenchon nous instruit sur les dossiers ardus tels que la Russie ou la Grèce. Il conviendrait maintenant à l'approche de l'échéance électorale des départementales de satisfaire, ou pour le moins de pointer les préoccupations des abstentionnistes ou des désespérés qui vont s'en remettre au FN.
A l'heure qu'il est 539 commentaires à l'article que j'ai signalé plus haut.Les yeux me piquent car je les ai tous lus.Une dizaine sont favorables aux journalistes. Les autres vous défendent bec et ongles. Ce devait être la journée abonnement et c'est plutôt la soirée désabonnement. On vous aime Jean Luc, ne soyez pas blessé car comme le suggère un commentaire : les journalistes avaient peut-être bu !
"Car la Crimée est russe depuis toujours"
Sauf qu'elle fut peuplée de russes après la seconde guerre mondiale suite à la déportation de 200 000 Tatars, véritables originaires de Crimée.
Je déplore l'assassinat d'un opposant en Russie comme je déplore l'arrestation de milliers d'opposants. Je déplore l'interventionnisme des USA comme je déplore également celui de la Russie. Je déplore le gouvernement actuel de l'Ukraine mais je ne saurai nier l'aspiration du peuple ukrainien à plus de libertés. Je déplore les à peu près de certains journalistes sur la Russie mais je ne peux fermer les yeux sur l'homophobie et les atteintes à la liberté d'expression. Vous dénoncez à juste raison une certaine information mais à vouloir démontrer, comme souvent avec vous, vous en faites trop jusqu'à cacher des vérités. Comme quoi, vous n'êtes pas vous aussi détenteur d'une information objective et de ce fait vous rejoignez bon nombre de commentateurs, journalistes et politiciens qui sont obnubilés par une idéologie.[...]
Il était indispensable de rappeler la situation de la Crimée russe. Cela dit tout peuple respecté dans ses fondements (langue, traditions) et traité de manière égalitaire, ne se révolte ni ne revendique le retour mécanique à sa patrie originelle. Les motifs qui ont fait exploser la partie russophone de l'Ukraine est bien le mépris qu'a affiché à son égard le pouvoir central ukrainien (corrompu et corrupteur) quant à la langue russe et les catégories sociales majoritairement ouvrières de la Crimée.
L'internationalisme c'est le respect des particularités locales et non les contraintes liberticides. Il semble bien en effet que les oligarques Ukrainiens, enrichis sur le dos des peuples (anciennement) soviétiques au fil de privatisations quasi criminelles, soient encouragés par la meute dominante et affidés politico médiatiques du capitalisme globalisé incarné par ce que l'on qualifie, de manière pourtant contradictoire, de "démocraties" occidentales.
Il apparaît que les "fabriques de crétins" que sont les écoles de journalisme (les générations qui en sortent sont d'une uniformité confondante) obligent à investir terrain et toiles, forcément.
Il n'y aura bientôt plus rien à attendre des uns et des autres, essayant de justifier sans cesse le fait qu'ils ne maîtrisent rien mais veulent rester en première ligne quand même. Un instinct protectionniste, une vénalité larvée, une peur instinctive pousse des dictatures à élever des murs de haine autour de leur désir de puissance. Des commentateurs pertinents ou non expliquent dans l'urgence d'un air effaré que le danger approche, des hommes durs et frustres se préparent à la guerre comme si l'humanité n'avait jamais eu d'autre vocation. N'importe quelle outrance grossit maintenant la vague. La question semble être "peut -on arrêter le tsunami avant qu'il ne se déclenche ?" J'ai l'impression que même Jean-Luc Mélenchon ne peut faire autrement que d'avancer avec cette poussée dont la puissance se renforce, bien qu'il n'ait pas encore atteint de masse critique.
C'est peut-être la rudesse du combat politique sur le terrain qui use !
L'article d'Arfi et Perraud sur Mélenchon à propos de l'assassinat de Nemtsov est un brûlot. Je suis sidéré par la violence et la mauvaise foi du propos. Arfi, parce que pour l'autre..., s'est montré mieux inspiré professionnellement jusqu'à ce jour. Il ne devrait ne pas délaisser le champ de l'investigation, où il excelle, pour celui du commentaire. Je vais réfléchir à la poursuite de mon abonnement.
la "révolte" continue ce matin sur Médiapart contre JLMélenchon : près de 700 commentaires la plupart en appui, beaucoup d'écoeurement devant cette ligne éditoriale.
Sur France inter ce matin, Thomas Legrand taille un costard à Jean Luc Mélenchon pour cet article sur Nemstov. Une diatribe d'une terrible mauvaise foi, et surtout une méconnaissance totale de la Russie. Pour ceux qui pensent que la presse est muselée en Russie, il faut savoir qu'il y a plus de médias d'opposition (car appartenant aux oligarques pro-atlantistes) que de médias pro-Poutine malgré son immense popularité. Concernant la soit disant homophobie, la seule loi traitant de la question interdit de faire la promotion de l'homosexualité à l'école dans les petites classes, quelle horreur !
@ Poncet 55
De Gaulle avait compris que les USA ne sont pas venus nous libérer en 45, mais bien nous envahir, avec l'Amgot, le plan Marchall, les bombardements sur les civils etc. Sans compter que jusqu'en 42, ils hésitaient encore entre un soutien à Hitler ou aux russes (voir les déclarations de Trumann, alors vice président).
Pas contents les journalistes très remontés ce matin encore sur France Inter "Le patron du Front de Gauche serait contesté dans son camp et il serait temps qu'ils lui disent". Il se trouve que vous avez une fois de plus raison et que vous prenez tous les coups une fois de plus, qu'importe vos analyses sont pertinentes vous voyez clair. Bonne route pour la 6ème R et j'attends impatiemment que les camarades communistes de base s'en emparent.
@ Rayana (69)
Non. La Russie actuelle n'a rien à voir avec l'URSS Stalinienne ou tout autre régime totalitaire comparable, mais il s'agit bien d'un modèle réussi de régime autoritaire de droite moderne. Oui, il y a théoriquement un pluralisme des médias, mais bien peu critiquent réellement le gouvernement et font de véritables investigations. Ceux qui s'y risquent sont agressés physiquement par de mystérieux hommes de main qui peuvent même tuer.
Quant à l'homophobie. Non, on est pas en Arabie Saoudite ou l'homosexualité est punie de mort par la loi. Mais le gouvernement envoie des signaux clairs aux secteurs les plus réactionnaires de la société russe avec ses discours et ses lois discriminatoires. Ainsi, on peut dire qu'il y a un encouragement très clair pour les réactionnaires et les néo-nazis à persécuter les LGBT. Et c'est comme ça que des homosexuels ont été enlevés, séquestrés et torturés à mort par des néo-nazis.
@Rayana
Tu as raison, et alors ? Ils ont bien fait partie du camp des vainqueurs, cette fois-là. Ils étaient alliés (malgré eux) avec l'URSS.
Je n'ai pas fait de commentaire sur l'article de Médiapart et je pense qu'il n'y en a pas besoin. Que dire face à la mauvaise foi ? Cet article suinte la hargne de ceux qui rencontrent un contradicteur alors qu'ils ne s'y attendaient pas. Il est cocasse de constater que l'article d'Irina de Chikoff, sur le site FigaroVox, n'a pas droit à la même diatribe. Est-ce parce que personne ne la connaît, et que nos journalistes ne veulent pas commettre l'erreur de lui faire de la publicité ? Ils peuvent donc comprendre le raisonnement de Jean-Luc. Tout n'est pas perdu ! Si Arfi et Perraud donnent envie de lire l'un et l'autre, ce sera un excellent résultat.
Je suis pour ma part souvent d'accord avec le point de vue de M. Mélenchon. Mais doit-on à ce point idolâtrer tout ce qui est anti-"yankee". Je n'ai pas plus confiance en la politique de M. Poutine qu'en celle de M. Obama. Je ne rejoindrai pas les partisans du "choisis ton camp, camarade". Je ne condamnerai pas un totalitarisme de marché en me réfugiant dans l'adoration d'un autre.
Merci pour cet article qui est une vraie bouffée d'air, comme le disait déjà un précédent commentateur. Pourquoi bouffée d'air ? Car il remet des pendules à l'heure. Et elles en ont sacrément besoin. Le joli monde de la presse-système française (Le Monde, le Nouvel Obs, Mediapart...) a choisi la voie de la facilité, de la faiblesse (et pourtant elle se croit forte, forte des subventions de l'Etat français pour sur), de l'irraison (qui se pare de rationalisme), de la lâcheté en somme. Car nos journalistes-système sont lâches, ils ont lâchés leur joli code de déontologie (voir ici) pour d'autres cieux plus rassurants. Pas très loin de chez nous, en Allemagne "Le journalisme made in CIA, aujourd’hui et hier" (lien). Et pour Boris Nemtsov, a rajouter.
Merci encore.
Vous avez raison, les oligarques, dont faisait partie Boris Nemtsov, qui se sont partagé les richesses de la Russie sous Boris Eltsine n'ont pas laissé de bons souvenirs aux Russes.
L'écrivain Egor Kholmogorov parle ainsi de cette période : "C'était un enfer moqueur de vide et de nullité, qui a entraîné en son sein le pays entier, la nation, l'Etat. En mille ans d'histoire, jamais un Russe n'avait autant méprisé son Etat qu'à l'époque de Eltsine. Tout se vendait : le pays, les secrets d'état, les usines uniques en leur genre, la fierté des hommes et l'honneur des femmes. Tout pouvait être trahi : la patrie, les partenaires, les amis,soi-même. On aurait dit que Russie avait bu de la vodka frelatée. Impuissante et humiliée, elle s'était allongée dans une flaque d'eau au beau milieu de la grande voie de la civilisation et chantait, d'une voix ivre "American boy, American boy".
Bonjour,
L'article de Arfi et Perraud contre JL Mélenchon sur Médiapart est consternant de mauvaise foi et de perfidie.
Je suis abonné à ce journal en ligne depuis le début mais comme beaucoup d'autres je suis de plus en plus sceptique sur sa pertinence pour un projet politique novateur et résolument éco-socialiste dans le contexte d'affrontement qui monte en France et en Europe. Il manque un quotidien sur la toile, qui serait un vrai support pour le développement d'une argumentation et d'un projet capables de redonner de l'espoir aux gens, une vraie perspective historique, un vrai projet politique. Le mouvement M6R est un élément central à mes yeux pour cet objectif, mais il faut qu'il s'appuie aussi sur un média capable d'apporter aux citoyens les informations, les débats et les analyses nécessaires pour que ce bel et ambitieux projet de constituante puisse véritablement prendre corps. Je souhaite donc ardemment le lancement d'une alternative à Médiapart !
Pour poursuivre Boris Nemtsov, l'"opposant" de circonstance, ici.
La nausée, c'est à chaque fois ce que je ressens dès que j'écoute les infos. Entre 2 reportages qui s'acharnent à diaboliser, contre toute éthique journalistique, les Russes et leur président élu (confortablement lui !) les médias font de gentils reportages sur nos gentils militaires dans nos gentils Rafales qui décollent de notre beau porte-avions avec de beaux missiles accrochés par de délicates mains féminines… La fleur au fusil… ça commence toujours comme ça. Le processus meurtrier qui a abouti à Oradour sur Glane est ressuscité au coeur de l'Europe, financé et encouragé par les USA, l'OTAN et l'UE.
N'en déplaise à certains nous devons notre Salut à Stalingrad et aux 25 millions de morts soviétiques ! Respects.
Jean Luc, merci. Je pense que tu es le seul à respecter et à transmettre ce que l'Histoire longue enseigne. Je te propose d'offrir aux journalistes que tu croises un atlas historique, il y a plus de dessins que de textes, ça devraient leur plaire.
@ Annie Novak
On sera d'accord sur le fait que l'ère Eltsine a été un cataclysme social. Mais Poutine, lui a été choisi par les oligarques à la fin du deuxième mandat d'Eltsine parce qu’un certain Ziouganov montait en popularité et il représente ce qui s'appelle le parti communiste de Fédération de Russie. Il fallait à l'oligarchie quelqu'un pour le contrer. Une fois Vladimir Vladimirovitch au pouvoir, ce dernier a purgé et réorganisé l'oligarchie pour s'assurer de sa loyauté et conserver la prérogative régalienne de l'Etat. Mais après avoir stoppé l'hémorragie du patient déclenchée en 1991, le docteur Poutine n'a plus rien fait si ce n'est renforcer son pouvoir. Et les tensions actuelles du côté de l'Ukraine lui permettent surtout de faire regarder la population ailleurs que sur son propre sort et museler un peu plus les voix discordantes. Et si je m'en prends à lui comme ça, c'est parce qu’avec lui, on est plus proche de l'ère des tsars que d'octobre 1917 et la tentative par Lénine de réorganiser la société russe sur des bases plus justes et de répandre au monde la vague rouge.
Il est difficile de résister aux explications rabâchées par "ceux qui savent", instillées dans nos corps pour y créer des réactions épidermiques que nous ne maîtrisons plus sauf si nous nous sommes créé une certaine carapace. Etre contre une partie d'un ensemble ne signifie pas forcément être d'accord avec l'autre dans les analyses politiques sauf à rester en surface spatiale ou temporelle. Rechercher les racines d'un conflit est essentiel pour la compréhension et tenter d'avoir un avis d'individu émancipé, ou essayant de l'être. Merci à ce billet et à l'exposé serein sur "Public Sénat".
[...]
@RedMetalhead
Personne ne dit que Poutine est un grand démocrate. L'analyse de Jean-Luc Mélenchon est géopolitique et il n'est pas question de donner des satisfecit de politique intérieure. La politique intérieure russe, c'est l'affaire des citoyens russes. En revanche la question de l'Ukraine peut avoir des conséquences gigantesques et nous concerne tous. Pourquoi l'Europe et la France devrait-elle se cantonner à suivre aveuglément un camp, alors même qu'une voie médiane peut être promue, mais que manifestement, les Etats-Unis ne veulent pas en entendre parler, alors qu'eux sont censés être les gentils ? Quel est notre intérêt dans la stigmatisation de la Russie ? Mieux vaut la guerre que de considérer, je ne parle pas d'accepter, les arguments de Poutine, parce qu'il n'est ni communiste, ni socialiste ? Il n'y a pas d'amis en relations internationales et pour le moment les peuples de tous les pays ne sont pas unis. Les erreurs commises en Irak, en Lybie et en Syrie ne portent décidément pas beaucoup, même dans notre camp.
Plus de mille commentaires furieux contre l'article ignoble de Arfi sur Mediapart. C'est finalement l'occasion de voir l'ampleur du courant des lecteurs qui ont de l'estime pour Jean-Luc Mélenchon et le soutiennent. Dans cette affaire, Médiapart est en guerre contre ses lecteurs ! Amusant.
Bonjour à tous et toutes les camarades et bonjour Jean-Luc,
Sur Médiapart, 2 journaleux, Messieurs Perraud et Arfi ont déversé leur haine sur Jean-Luc Mélenchon. au sujet de la mort de Nemtsov. Un parti pris scandaleux et une interprétation malhonnête des propos de M. Mélenchon. Médiapart est devenu un journal comme les autres, à savoir atlantiste et soutien d'une politique des socio-traitres. Je me suis désabonné et dégouté par ce média qui nous a trompés comme l'a fait l'américain Hollande.
Cordialement. Vive la 6ème.
Salut à tous. C'est nouveau, le Parisien publie une information sensationnelle, la voiture des assassins de Nemsov appartiendrait aux services se sécurité russes. On n'a pas encore trouvé l'arme du crime avec le empreintes digitales de Poutine mais ça ne va pas tarder. Un nazi célèbre disait qu'un mensonge répété 1000 fois devient une vérité mais si je m'en réfère aux commentaires des lecteurs de ce genre d'article, ça ne passe pas très bien. Il semble que les Français ont encore quelques neurones entre les oreilles.
Tout comme @KHELIFA (83) je réagis dès aujourd'hui en annulant mon abonnement à Médiapart. Soyons nombreux à faire de même. Le torchon publié hier aurait toute sa place dans Minute. Médiapart soit-disant "indépendant" est à la solde des officines étasuniennes. Ces dernières semaines, que ce soit sur le conflit ukrainien ou sur Cuba, sa ligne éditoriale est dictée par l'Empire et la CIA.
J'ai l'impression que France Inter est de plus en plus allergique à Mélenchon. Au 7/9, ils n'arrêtent d'incruster des petites séquences assassines pour ridiculiser ou semer le doute. Ce matin, Thomas Legrand a carrément descendu Jean-Luc en torche.
Presque 1100 commentaires sur Médiapart... Et alors ? Quelle est la position de la rédaction de Médiapart ? Quelle est la position d'Edwy Plenel ? Fabrice Arfi (qui vient de tant me décevoir) confirme-t-il son pamphlet ? Accorde-t-il un droit de réponse à Jean-Luc Mélenchon ? Lui accorde-t-il un entretien ? Selon les principes de Médiapart...
Et la déferlante anti-Mélenchon emmène France-Inter. De la part de Thomas Legrand ce n'est pas une surprise, il confirme le personnage et le militant de la connivence, plus ou moins tempérée, qu'il est.
Des journalistes pour lesquels j'avais une certaine compréhension, viennent de déverser une haine sur JL Mélenchon, en critiquant les arguments que celui ci expose sur l'assassinat de Boris Nemtsov. En tant que "grenouilles de gauche" je demande à Jean-Luc de bien vouloir leur répondre dans leurs colonnes.
Autant le buzz se fait sur vous pour vous maudire, autant on parle de vous, et amène des gens à lire de quoi il retourne exactement, en relativisant on dira que ce n'est pas tout négatif, pas tout p... mais bon, voila confirmation qu'il y a encore un immense travail pour déformater les citoyens et ouvrir leur compteur neuronal (de neurones). Serait ce en rapport avec la progression de M6R ? Ou d'avec les sondages non truqués qu'ils ne disent pas ? Médiapart veut défiler avec slogan "Je suis Boris", info d'un groupe dissident au sein de leur boutique, secret des sources.
Je viens de relire cette note pour essayer de comprendre ce qui pouvait expliquer la hargne de France Inter, et surtout celle incroyable de Médiapart. Eh bien, rien à faire, je n'y trouve pas un mot à enlever. C'est exactement l'analyse lucide et courageuse qu'on est en droit d'attendre de quelqu'un comme Jean-Luc Mélenchon. On peut être opposé aux idées et aux méthodes de Poutine sans se sentir obligé de sacrifier aux "figures imposés" par la parole dominante ! Ici, la priorité était clairement de démonter le récit médiatique autour de la figure saint Nemstov, martyre de la démocratie et "premier opposant à Poutine", qui, on nous le suggère lourdement, n'est peut-être pas étranger à sa mort. Cela a été fait et bien fait. Il faut continuer sur cette ligne contre vents et marées, c'est ainsi qu'est utile un dirigeant de notre gauche, dans ce rôle d'éclaireur, de défricheur, quitte à assumer le "mauvais rôle". Tenez-bon Jean-Luc Mélenchon !
Il ne faut pas oublier d'ou vient la crise ukrainienne et la guerre. Une révolution du peuple ukrainien contre l'oligarque Viktor Ianoukovytch confisqué depuis Maiden puis d'un coup d'état. En plus des ministres néo-nazis, se référant explicitement au 3è Reich qui sont dans le gouvernement ukrainien soutenu par l’UE et mis en place sous l’influence américaine, il y a 3 étrangers dans le gouvernement Ukrainien dont la ministre de la finance attribué à Natalia Iaresko, ressortissante américaine d'origine ukrainienne. Nous avons des informations sur ce qui c'est réellement passé place Maiden expliqué par une télé allemande ici. Le ministre des affaires étrangère Mr Paet a déclaré à la chef de la diplomatie européene Catherine Ashton que les mêmes snipers inconnus avaient tiré à la fois sur les manifestants et les policiers lors des troubles là.
L'article "parti pris" de Perraud et Arfi sur Médiapart est, en effet, ignoble et d'une malhonnêteté sans nom vis à vis des positions de Mélenchon. En moins de 24 heures, 1150 commentaires (un quasi record !) leur ont répondu avec la sévérité qu'ils méritent. Les lecteurs ne sont pas dupes.
@Jean-ai-marre
Jean-Luc n'a pas à leur répondre. Il a un point d'avance. Il a déjà tout bien expliqué ci-dessus. Il n'y a plus qu'à lire et à comprendre. Ce sont eux qui lui font sa pub en orientant les lecteurs vers ce blog. Tout va bien !
@ invisible
Je partage ton avis, de nombreux lecteurs sont venus sur ce blog, lire les écrits de Jean-Luc. D'ailleurs, les commentaires attestent de l'agressivité de l'article. Il serait néanmoins pertinent que Jean-Luc use de son droit de réponse pour mettre le journaliste en face de ses responsabilités, et de demander à E Plenel s'il cautionne ? Nous, grenouilles autoritaires de gauche, nous avons fait le boulot. Mais cet article n'est pas anodin, que cache t il ? Ont ils peur de se trouver isolés, face à la Gauche radicale ?
@Jean-ai-marre
Les brûlots de certains journalistes de Médiapart, on s'en fout, les Chantiers de l'espoir avancent c'est bien l'essentiel et sans doute en bruit de fond les raisons d'un tel parti pris. A mettre en chaine avec les articles sur le sauveur Montebourg et la grosse déprime de Mathieu Magnaudeix sur le vide du pouvoir. Le ban et l'arrière ban est convoqué pour tenter d'arrêter le processus de reconstruction d'une gauche de changement. Bah, la caravane passe.
@Invisible
Oui, France Inter (enfin la ligne centriste du 7/9) a une dent contre JL Mélenchon et ça s'est accentué ces derniers temps. Peut-être un lien avec le mépris affiché de J Luc Mélenchon envers Cohen and co ? Depuis sa dernière venue, il me semble que JL refuse l'invitation au 7/9 ? Et ils n'aiment pas ça ces messieurs, eux qui ont un petit pouvoir et souvent pas grand monde en face, critiquer est leur quotidien mais se prendre un retour et passer pour des incompétents les rend hargneux visiblement. Ce qui est assez drôle dans l'histoire, c'est que Cohen et Plenel ne s'apprécient pas plus que ça, pourtant au 7/9 de FI, ils n'ont pas hésité à disserter un quart d'heure sur l'article de Médiapart, chose qu'ils ne font jamais.
Ensuite, La chronique de T Legrand était à mourir de rire. Le mensonge sur les armes de destruction massive en Irak qui a juste permis de déclencher une guerre avec des milliers de morts, la destruction de l'état Irakien avec les conséquences que l'on sait... et ben, puisque les médias Américains ont fait leur méa culpa c'était pas si grave. Et puis les indignations à géométrie variables, une vue de l'esprit !
Je viens de me désabonner de Médiapart suite à l'attaque haineuse de Perrault et Arfi vous concernant. Médiapart ressemble de plus en plus à Libé, le Monde, ou l'Obs, ils roulent pour les solfériniens. J'ai émis deux commentaires sur leur site, ils n'ont pas été publiés. Perrault, on sait d'où il vient, mais Arfi a pris la grosse tête, et veut remplacer Aphatie, c'est plus glorifique et plus lucratif. Hollande sera à même d'expurger la dette de Médiapart.
Tout se passe comme si le destin du clergé médiatique était la folie. Le clash Fabrice Arfi contre les abonnés de Médiapart rappelle étrangement celui de Serge July contre ses propres lecteurs après la victoire du non en 2005.
Bonjour Jean-Luc,
Heureusement que j'avais lu votre billet sur Boris Nemtsov et Poutine avant d'aller sur Mediapart. Voilà des journalistes qui, incapable de pondre un texte comme vous l'avez fait sur cet attentat, n'ont su que critiquer (et de quel façon) le votre. J'accepte toutes les critiques pourvu qu'elles soient argumentées, mais là c'est vraiment de l'anti-Mélenchonisme de la basse espèce et comme ce n'est pas la première fois... Je pense qu'avec les élections le Mélenchon bashing commence. Venant du Monde ou de l'Obs, OK. Mais de Médiapart ?! Finalement trop c'est trop. J'arrive de la boite au lettre où j'ai envoyé ma résiliation à Médiapart. Beaucoup sur Médiapart on fait comme moi.
Vive la VIè Vive la VIE
@Invisible
"...Il n'y a plus qu'à lire et à comprendre. Ce sont eux qui lui font sa pub en orientant les lecteurs vers ce blog. Tout va bien !"
Et surtout ne pas dépenser un euro pour aller lire l'article sur Médiapart
A la suite de l’article odieux « Jean-Luc Mélenchon joue à saute-cadavre » écrit par deux journalistes Fabrice Arfi et Antoine Perraud sur les propos tenus par Jean-Luc Mélenchon au sujet de l’assassinat de Monsieur Boris Nemtsov, en se référant notamment à ce billet, j’ai résilié par courrier ce matin mon abonnement à Médiapart.
Cette charge calomnieuse a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Cette malhonnêteté plus ou moins déguisée de la part d’un journal qui se veut d’investigation, à l’égard d’un homme politique, est consternante. Rien n’excuse une telle bassesse. Et surtout pas la qualité par ailleurs de bien des articles, qui souligne davantage encore si c’était possible la perfidie de celui-ci. Ne pas subir sans réagir pour continuer d’avancer la tête haute. Résister.