09avr 15
Pour les médias, la seule info du jour, de la semaine, du mois, c’est évidemment la famille Le Pen. Il faudrait presque que s’excusent d’exister les milliers de gens qui ont sacrifié une journée de salaire et dépensé tant de temps et d’énergie pour réussir cette grande marche à Paris et en Province. Le pays médiatique et le pays social fonctionnent davantage que jamais comme deux réalités strictement séparées. Je fais un petit post pour clore cette journée.
Ce grand soleil et cette manifestation interminable ont fonctionné comme une grande respiration. Souvent joyeuse, toujours rageuse, la marche déroulait ses cortèges d’abord denses puis en accordéon quand passaient les cortèges qui avaient attendus trois ou quatre heures le moment de démarrer. Je suis resté moi aussi trois ou quatre heures sur mon bout de trottoir à saluer les syndicalistes, à bavarder ici ou là pour me faire raconter les situations locales ou donner mon avis sur des sujets à propos desquels on m’interpellait. Je ne cache pas que l’accueil très amical m’a beaucoup touché et parfois même bien ému. Je ne compte pas revenir sur tous ces échanges à cet instant quoique comme par le passé tout ce qui s’est dit me fait réfléchir et chercher à savoir plus avant.
Mais après avoir discuté avec des femmes et des hommes de divers secteurs de la santé, j’ai pu prendre la mesure de la détresse des gens au travail dans ce domaine jusqu’à l’épuisement de leurs forces, de leur alerte sur les risques dorénavant encourus du fait du délabrement, des sous-effectifs et de la vision grossière de l’hôpital sous l’angle de sa seule rentabilité.
Une autre question m’a marqué. Il s’agit de la souffrance psychologique au travail. Et ceci dans une direction bien précise. Il s’agit de tous les postes de travail en sous-effectif ou surcharge où les gens savent qu’ils ne pourront pas bien faire ce qu’ils ont à faire. Car tout le monde prend à cœur ce qu’il fait, même si la tâche est rude ou même rebutante. Et savoir qu’on fera mal avant même d’avoir commencé est démotivant en même temps que très intimement déstabilisant. Bref, ces problèmes tous mis bout à bout sont le non-dit, non montré de notre époque. Depuis janvier l’actualité ce sont les catastrophes et les histoires de religion qui tiennent le dessus du panier médiatique. C’est comme si aucun fait social et rien de la vie réelle n’existait plus. Pendant quelques heures, le pays concret était là dans la rue pour parler de la vie réelle. Avec le soleil, c’était comme une sorte de résurrection. On apprend que les syndicats qui ont appelé à cette journée de grève interprofessionnelle se revoient pour décider de la suite de l’action contre la loi Macron. Le principe d’unité semble l’emporter. Tant mieux. La brèche ouverte peut s’élargir.
Hollande reçoit Gattaz le jour de la manifestation !
Pendant que les salariés marchaient dans les rues, le président qu’ils ont élu recevait les dirigeants des syndicats patronaux pour leur confirmer leur prochain nouveau gavage. Un bon résumé de l’imposture qu’est devenu ce quinquennat. La veille, Valls s’est moqué du monde en discourant : « les Français veulent de l’efficacité, nous avons entendu leur message : le mouvement de réforme doit s’amplifier ». Voilà qui est dit : l’abstention, le vote d’extrême droite la déculottée du PS avait un sens : exiger davantage de cadeaux au MEDEF. Limpide. Au passage, l’homme pressé ne dira pas quel aveu d’échec est son nouveau plan pour l’investissement !
Encore deux milliards et demi « d’allégements » d’impôts pour les entreprises qui investiront d’ici douze mois. Ah bon ? Mais on croyait que le CICE, cette pompe à fric, et les 40 milliards déjà offerts étaient destinés à favoriser l’investissement ! Nouvelle preuve que ce plan ne valait rien. Quant à ces nouveaux cadeaux fiscaux, qui va les payer ? Comme le budget doit rester dans le cadre des ordres de Bruxelles, on devine la réponse : encore des coupes dans les budgets publics ! Mais avant même que ce nouveau père Noël soit passé aux frais de tous, déjà on apprenait que les investissements des collectivités locales baisseront l’an prochain de 10%. L’asphyxie de l’économie va donc continuer. Au moins, le patronat officiel est-il content ? Non. Le jour même, Pierre Gattaz, le président du Medef, dans un entretien au Figaro menace et tempête ! Ces gens-là sont insatiables. Par nature.
On nous a pourris la journée et la veille avec les aventures de la famille Le Pen. Je donne mon avis. C’est une excellente nouvelle que cette bagarre-là. D’abord parce qu’elle peut un peu désorganiser le FN. Ensuite parce qu’elle nous donne raison sur tout ce que nous avons dit de Jean Marie Le Pen vu que ce sont ses propres affidés et familiers qui l’avouent à présent. D’autre part, cela va continuer à marginaliser les ultra-violents de l’extrême droite qui vont être mis en quarantaine en même temps que celui qui les avait tirés du néant. Enfin, parce que nous connaissons le fond de la motivation.
Le FN rêve des bonnes places et de la normalité politique. Au bout du compte, la formation d’extrême droite de Marine Le Pen suit la pente qu’avait suivie avant elle son homologue italien le MSI de Fini. Le rapprochement avec la droite traditionnelle, condition pour gagner au deuxième tour le nombre suffisant de sièges qui donne des présidences de régions, par exemple, est à ce prix. Une opportunité se présente qu’après la dédiabolisation s’annonce la dilution dans le sirop de la droite telle que celle-ci est devenue depuis qu’elle a déjà adopté l’essentiel des thèses de la famille Le Pen sur tant de sujets.
Restera le contenu économique du programme lepéniste. Son incohérence actuelle ne pourra pas durer. La chauve-souris de la politique ne pourra continuer à faire croire qu’elle est un oiseau de gauche en même temps qu’un rat de droite, c’est-à-dire à la fois pour la retraite à soixante ans et pour les fonds de pension ; contre l’augmentation du SMIC et pour le pouvoir d’achat des ouvriers ; pour la sortie de l’euro et pour le remboursement de la dette. Et ainsi de suite. Tout le monde connaît la formule du cardinal de Retz selon laquelle on ne sort de l’ambiguïté qu’à ses dépens. Tel est le moment dans cette famille. Danger qui ne nous menace pas.
Pour la dignité des gueux que nous sommes il est grand temps de se lever et de balayer cette 5ème république honnie et corrompue. Qu'attendons nous ? Merci pour la pertinence de vos analyses Jean-Luc.
Non je ne pense pas que tout le monde connaisse la formule de Retz. La marginalisation de l'extrême droite fasciste et antisémite peut amener par contre un certain nombre d'électeurs peu éduqués et réticents jusqu'à maintenant, à se diriger vers l'extrême droite de Marine Le Pen débarrassée d'une image raciste. D'autant plus que nous ne serons pas plus visibles (nous le peuple de gauche) à l'avenir que nous ne le sommes aujourd'hui. Peut-être même que ce qui pourrait advenir de la Grèce contribuerait à l'avènement au pouvoir de l'extrême droite dans certains pays de la zone Euro.
Cher Jean-Luc,
Les manifs c'est bien, surtout quand elles portent le pouvoir à y réfléchir à deux fois avant de commettre ses méfaits. Mais est-ce le cas ? C'est par les urnes qu'on accède au pouvoir. Cela fait quelques années que je suis le FdG avec plaisir et que je reconnais la justesse de la plupart des points de vue exprimés par M. Mélenchon. Malgré cela, là où j'attends une légitime percée du FdG, je vais de déception en déception au terme des élections successives. Ce me paraît inexplicable. Il doit tout de même y avoir des explications à ce phénomène, non ? Qui s'en préoccupe au sein du parti ? Il faudrait tout de même bien qu'on s'y attarde, non ?
Cela me paraît au contraire très explicable et cela se nomme la publicité, autrement dit le lavage de cerveau dont les médias sont en charge. Ils façonnent les esprits. Directement, avec la propagande ou des mensonges et indirectement, avec des tournures de phrases, des tabous mille fois inculqués, le mot communisme toujours entaché, la peur des rouges-soviets-bolcheviques-procès-staliniens, etc, répétés hypnotiquement de façon à créer une barrière de peur au simple nom de Mélenchon. Les gens ordinaires se méfient. Le Front de gauche, on leur a dit : c'est l'extrême-gauche, pensez-donc ! De plus, faire circuler cette sacrée bonne idée de ne pas aller voter, comme ça va dans le sens du moindre effort, ça ne peut que fonctionner. D'où l'abstention. D'où le triomphe de ceux qui, eux, y vont !
"Pendant quelques heures, le pays concret était là dans la rue pour parler de la vie réelle. Avec le soleil, c’était comme une sorte de résurrection. On apprend que les syndicats qui ont appelé à cette journée de grève interprofessionnelle se revoient pour décider de la suite de l’action contre la loi Macron."
En France, nous assistons à une résurrection de la revendication sociale s'opposant à la résurgence du racisme. En Europe, nous assistons à la résurrection d'un Etat qui veut protéger socialement ses citoyens : la Grèce. Les mobilisations s'enchaînent pendant que l'oligarchie s'inquiète et avance dans l'ombre avec l'extrême-droite. Nous sommes à un tournant où les cours d'eau sont devenus les fleuves d'une dynamique citoyenne qui ne s'arrêtera qu'à la victoire. Si la Grèce est redevenu un Etat, alors Tsipras est en fait le seul vrai chef d'Etat européen digne de ce nom qui a en charge les intérêts de ses citoyens. Il est soutenu légitimement par la population grecque mais aussi, par tous les européens qui aspirent à la vraie démocratie. A l'opposé, Hollande est le chef d'intérêts qui ne sont pas ceux d'un Etat démocratique.
Bonjour J-Luc, bonjour à tous,
Je suis comme beaucoup de camarades, je me demande pourquoi les gens manifestent pour leur travail, le pouvoir d'achat, et que dans les urnes on n'arrive pas à obtenir un résultat à la hauteur de nos espérances, par contre le FN lui alors malgré qu'elle soit bien la fille de son père elle obtient des résultats plus que performants, Sais-tu à quoi attribuer ce sinistre résultat J-Luc ? Et vous camarades, ne vous interrogez-vous pas non plus sur le sujet ? Selon moi ce sont des jeunes qui ne connaissent pas ce qu'a fait le père, et ne se doutent pas de qui les attend si jamais elle arrivait au pouvoir, il faut un sursaut des ouvriers qui votent pour elle.
Je suis entièrement d'accord avec @Charles (53). Voyez vous Mr Mélenchon je ne suis pas encarté PG, j'estime qu'il y a assez d'appels de votre part au PC, aux verts etc. Ça suffit ! Maintenant y en marre de leurs hésitations. Etablissez un programme de gouvernement et viendront ceux qui voudront bien se joindre a vous, je ne vois pas qui d'autre que vous pourraient être le vrai représentant de la gauche. 2017 n'est pas si loin il ne faut pas perdre le temps a des supplications. Bon courage, Mr Mélenchon, personnellement je compte sur vous je n'oublierai jamais le grand rassemblement de Lille. Que c'était bon !
Cher monsieur, les grands médias sont devenus le bras armé de l'oligarchie qui nous égorge. Pourquoi, comment, cela demande un peu de réflexion, et j'y consacre personnellement beaucoup de temps. Nos grands journalistes sont de simples porte-voix de l'oligarchie, et ils n'ont même pas à affronter des élections. En la matière, tout comme l'Europe est morte de n'avoir plus la volonté de défendre ses intérêts spécifiques face aux Etats Unis, le journalisme n'est plus, il est un outil de plus au service de la doxa et de ses commanditaires. Tous les journalistes sont-ils des pourris ? Certes non. Mais penser sans contrainte sous la contrainte, en l'occurrence économique, idéologique et sociale (je vise le milieu parisien) est au dessus des forces de beaucoup. C'est compréhensible. Or, c'est cette résistance et la clarté (fût-elle contestable) du regard qui faisait la beauté du travail de journaliste. Comme les mammouths, le journalisme peut rejoindre un musée d'histoire naturelle, et être empaillé avec bonheur. Il ne sentira pas le vieux pipi comme un bestiaux retrouvé dans la Taïga. Mais le pourri, comme il sied à une viande faisandée. Ainsi va la modernité.
Il est faux de dire que faire grève et manifester ne sert à rien. Si nous ne le faisions pas, si nous ne donnions pas signe de vie, la descente aux enfers serait encore plus rapide. Nos gouvernants ont une trouille bleue d'un mouvement genre mai 68 qui leur pèterait à la figure. C'est ce que ne comprennent pas tous les spectateurs de TF1 qui préfèrent regarder le JT plutôt que nous rejoindre dans la rue.
Si les médias aux ordres concentrent leur attention sur la famille Le Pen, ce n’est pas un hasard. Il serait temps en effet de comprendre que la lutte contre le FN n’est pas la priorité. Je ne vois pas ce qu’il pourrait faire, à supposer qu’il en ait envie, ce dont je doute, contre les puissances d’argent, la grande banque, les fonds de pension, la TAFTA etc. C’est là qu’est l’adversaire. La haute finance cosmopolite et ses serviteurs socialistes (sociaux-démocrates), qui forment un parti de droite, ou de centre-gauche si on veut être charitable, sont bien plus à redouter politiquement que l’épouvantail de l’extrême-droite.
Une fois de plus le peuple est dans la rue et on voit bien que l'élan de janvier n'y est plus. On continue a nous prendre pour des dindons et on nous rajoute en permanence des cadeaux aux patrons, c'est affligeant de voir a quel point la France a perdu ces valeurs. Echec de la gauche et on continue a nous refaire le coups du "je vous ai compris". A quand le peuple va se soulever pour en finir avec ces technocrates de gauche et de droite pour une vrai unité du peuple. La droite pactise avec le FN mais la gauche aussi. Je commence a me demander si nous ne devenons pas un peuple autiste. Quand la rue aura-t-elle avec les absentions une vrai representativité ? Le desespoir et là et je doute de plus en plus. Jean-Luc, on a besoin plus que jamais de vous !
Que demander de plus pour une manif, puisque ce neuf avril le soleil était avec nous, son rayonnement guérit du rachitisme et ne peut être que notre meilleur soutien contre cette austérité qui s'abat d'abord sur les plus vulnérables, les brise, puis atteint la couche juste au-dessus jusqu'à ce qu'il ne reste qu'un groupe sans scrupules se désignant en maîtres ? A Paris un beau défilé représentant un très grand nombre de secteurs de toutes les régions, regret de ne pas y trouver un grand nombre d'enseignants, mais bon il faut s'appuyer sur les présents ! Le PG doit retrouver la pêche de l'Usine, initiatives, volontariats, en sachant combiner toutes les idées de la base et des autres. Oui la santé est un point qui réunit tous les Français qui peuvent de moins en moins se soigner, des médecins généralistes très fatigués (crises cardiaques nombreuses), déremboursements, maladies au travail. Si nous pouvions faire une campagne axée uniquement sur La santé, nous réussirions à tirer un fil qui détricote beaucoup des questions sociales : temps de travail (32h pour tous), environnements, alimentation, pollutions diverses, sécu, retrouver du sens et se prendre en main.
C'est dans les cités des banlieues qu'il faut organiser des marches citoyennes. Il faut interpeller nos concitoyens qui sont abandonnés de tous.
Le rapport de force est évidemment en notre défaveur. Comment l'inverser ? Quand marx dirigeait l'internationale le rapport de force n'était pas meilleur. Il se réjouissait pourtant de tout ce qui aiguisait les contradictions du système, pour qu'il tombe comme un fruit pourri. Patrons, gouvernants, et copains-coquins, ont la trouille au point de mettre en place des dispositifs liberticides (patriot act français) et en renforçant la précarité des travailleurs. La seule chose qui manque pour nous c'est non pas la lucidité des salariés (ils voient comme nous le tableau) mais leur mise en mouvement. Si chacun des 300 000 manifestant arrive à convaincre un salarié de venir à la prochaine manif, et ainsi de suite... Est-ce utopique ou vital ?
Souvent joyeuse, toujours rageuse...
J'apprécie beaucoup le discours de Jean-Luc Mélenchon, ainsi que ces textes, même lorsqu'il lui arrive d'exprimer des choses étranges ou inquiétantes comme ici. La rage et la joie ne devraient jamais cohabiter. Lorsque ça se produit, nous vivons souvent des événements violents. Pourtant, ce souffle est bien présent, fini les vents nouveaux chargés de belles utopies, fini aussi le vent frais venu de l'est après la levée du rideau de fer. Aujourd'hui, ce vent chaud refuse de se calmer, qu'ils l'appellent espoir bleu marine, jihad, ou autre, c'est un vent nauséabond, chargé d'odeurs de charniers encore frais, et c'est contre ça qu'il faut lutter. Mais comment ?
L'esprit du temps est mauvais, inutile de tourner autour du mot, la majorité silencieuse ne défile pas dans les rues, sauf lorsqu'elle est touchée de près, comme en Janvier dernier. Mais pourquoi ne se mobilise-t-elle pas plus souvent, bien qu'informée en temps réel sur les scandales révoltants ou les atrocités répugnantes commis chaque jour, aucune tempête ne ferait bouger cette masse qui semble de plus en plus immobile ? Cette indifférence est-elle au centre de la...
L'échec du FdG et le succès du FN s'explique par plusieurs raisons. Le FN est plus unie que la gauche radicale qui elle fait des alliances de circonstances bizarre un peu partout. Comment les gens peuvent comprendre que le PCF s'allie au PS dsns un endroit et ailleurs au PG et inversement. Enfin, c'est le bordel. Une candidature commune dans toute les régions est nécessaire pour les régionales. La plupart des grand médias qui ne parlent que du FN, UMP, PS. Et de temps en temps des autres.
Le FN est pour la sortie de l'Europe, le FdG en est encore à réclamer une europe plus gentille. Pourtant on voit bien ce qu'il va se passer. Il ne faut pas négliger cet argument. De plus en plus de membre du FdG sont déçu de cette position.
Le FN est contre l'immigration et islamophobe. Il ne faut pas négliger cet argument vu le contexte internationnal du moment je pense que ça va être de plus en plus important comme cause de ralliement.
bonsoir,
Jean-Luc, ils sont fous et on se fout de nous, la clique a Hollande joue les fakirs et on brade le pays, notre richesse devient la richesse des autres, Alcatel, Asthom et j'en passe, les autoroutes sont bradées et en plus on ressigne pour deux ans supplementaires, les maires sont furieux mais passe encore, mais que fais le peuple de laborieux. On nous berce et on nous enfume et on en redemande, a quand le peuple dans la rue pour de bon pour se faire entendre comment tolerer ces mises a mort comment pardonner a celui qui a promis "Moi président..." J'ai voté pour lui, je m'en veux mais que faire, voter blanc on s'en fout, voter Le Pen, surement pas. Jean-Luc, il nous faut prendre le pouvoir mais pas d'alliance avec ces technocrates d'operettes. Même les syndicats font le mort, que faire, qui croire. Je suis désabusé et je ne demande qu'a aider pour notre avenir mais comment faire que nous soyons écoutés, mettre le bordel comme en Grèce ? Nous sommes des indignes et on en redemande. Prise de conscience. Ou est Guingoin ? On a voté pour des fous.
Pas mal la proposition de boycotter les banques où grandes surfaces pendant une semaine. Les toucher au portefeuille eux qui ne vivent que pour ça. Et les Le Pen, c'est évident que c'est un montage pour qu'on parle d'eux et ils ont bien réussi. Les journalistes espèrent-ils garder leur emploi en rêvant de l'arrivée au pouvoir des vautours qui n'ont pas encore eu leur part de galette ?