16avr 15

Alcatel : le deuil de trop !

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Dans ce post, beaucoup plus bref que d’habitude,  je crie ma colère et je l’argumente à propos du bradage d’Alcatel. Je sais que dans notre gauche on n’est guère habitué à parler de la production et des techniques qui la rendent possible. Pourtant, si l’on veut organiser un jour une transition écologique réussie de notre matrice productive, il faudra disposer des moyens humains et techniques qui rendront cette mutation possible. Nous ne pouvons être indifférents à la désertification industrielle et technique que les gouvernements libéraux, de droite ou du PS, laissent s’opérer et encouragent par leur veulerie et fascination pour l’action de la finance.

Voilà des années que sur ce blog je traite de l’entreprise Alcatel et de son savoir-faire. J’ai suivi pas à pas les ravages que lui ont infligés les donneurs de leçons de « modernité » et « d’esprit entrepreneurial » dans lesquels se drape la cohorte des mendiants du MEDEF pleurant pour les subventions publiques que sont les « allégements de charges » et autres refrains. Incapables, bons à rien, bradeurs du pays font de nouveau la queue-leu-leu pour prendre derechef des poses avantageuses sur le prétendu « patriotisme européen », « taille critique », « vigilance sur l’emploi » et gnagnagna au nom duquel notre pays devrait se laisser dépouiller de son savoir-faire humain, de ses brevets, de ses capacités productives !

Je plaide pour que mes lecteurs s’intéressent aux questions de l’industrie et de la technique dans notre pays. Notre programme politique, celui de l’écosocialisme, serait rendu impossible dans un pays qui ne saurait pas maintenir un haut niveau de capacité de révolution technique pour accomplir la transition écologique de la production et de l’échange. L’écosocialisme auquel le PS prétend s’être converti commence par la capacité du pays à être en état de le mettre en œuvre. Donc à être indépendant sur le plan technique au plus haut niveau de performance !

Bilan des nuls de l'économie productive

Après Alstom, c’est donc au tour d’Alcatel d’être abandonné par le gouvernement et le patronat français. L’indépendance du pays ne leur parle pas. Un instrument majeur de savoir-faire et de prouesse technique dans les télécommunications va être pillé. Et cela au moment même où ce domaine d’activité est au centre de l’économie productive moderne. On voit ce que valent les belles paroles des bavards gouvernementaux et patronaux sur le « redressement productif », « l’innovation » et le reste de leur blabla. Alcatel-Lucent est ce qu’on appelle un « fleuron industriel ». Evidemment, c’est une entreprise capitaliste et j’entends déjà ceux qui vont se gausser, à droite et à gauche, de l’attachement au caractère national d’une propriété industrielle. Pourtant, notre projet politique suppose un haut niveau de capacité technique et productive. Par exemple, on ne fait pas une « économie de la mer » sans brevets et capacité à fabriquer et développer des techniques et des machines. On ne fait aucune transition écologique sans cette capacité-là ! J’entends aussi les ricanements sur l’état actuel de l’entreprise. Bien sûr, les mauvais coups libéraux et des dirigeants incompétents l’ont mise en difficulté, ratant notamment le tournant de l’internet mobile il y a quelques années. Mais sur l’internet fixe, les équipements télécoms, les câbles sous-marins, Alcatel reste une référence mondiale. Tout cela va être dépouillé et dépecé.

Alcatel a été méthodiquement affaibli depuis des années. En fait, pratiquement depuis sa privatisation en 1987. La privatisation c’est toujours le pillage. Alcatel a été un véritable cobaye, victimes de tous les poncifs libéraux. Le résultat est un immense gâchis. Longtemps, plusieurs postes avancés du savoir-faire technique du pays étaient réunis dans un même groupe : la compagnie générale d’électricité (CGE). On y trouvait notamment les futurs Alstom et Alcatel. Cette stratégie de conglomérat permettait une très large emprise industrielle, technique et financière. Elle assurait un équilibre entre différentes branches, l’une compensant les difficultés temporaires de l’autre et inversement. Ce modèle d’entreprise globale fut brocardé quand vint la mode anglo-saxonne de gestion des entreprises. La mine enfarinée, de nombreux petits messieurs-dames de la bien-pensance ironisaient sur ces « entreprises fourre-tout ». Pédants et pontifiants, ils plaidaient pour que chaque entreprise se concentre sur son « cœur de métier ». Une idiotie à l’époque où les savoirs faire techniques sont extrêmement transversaux et solidaires mais où les marchés où se font les débouchés ne le sont pas, les uns à la hausse et les autres à la baisse selon les moments. On devine que les refrains sur le « cœur de métier » permettaient de juteuses cessions où toutes sortes d’intermédiaires se gavaient. Cette stratégie « globale » a donc été abandonnée à la CGE. Commence alors la filialisation et la vente de pans entiers de cet ensemble industriel : chantiers de l’Atlantique, activités de câbles filialisées puis abandonnées sous le nom de Nexans, séparation d’avec Alsthom en 1998 etc. À la fin, Alcatel s’est retrouvé isolée au moment d’affronter le tournant d’Internet et des téléphones mobiles, face à une révolution industrielle gigantesque pour les télécoms. Le savoir-faire des ingénieurs, techniciens et ouvriers hautement qualifiés français a permis au groupe de se maintenir en haut encore quelques années.

Mais le dogmatisme libéral a plongé le groupe dans des difficultés immenses. Après les délires sur le « cœur de métier », Alcatel a été un laboratoire du « fabless », cette idéologie qui veut qu’une entreprise n’ait pas d’usine. Seulement des financiers, des commerciaux et des chercheurs. Le rêve libéral. Le désastre industriel assuré. Le remplacement progressif des ingénieurs et des productifs dans la chaine de direction au profit des petits génies de la finance et de la vente a provoqué des catastrophes en série, comme le ratage du passage à l’Internet mobile, sur téléphone portable. A cette courte vue organique s’est ajoutée une stratégie désastreuse. Ainsi avec la fusion catastrophique avec l’américain Lucent. A l’époque, Alcatel était encore un leader mondial du secteur. La fusion devait donner naissance au nouveau numéro un mondial des télécoms. Le bilan a été un fiasco total : près de dix ans de pertes financières presqu’ininterrompues, des ingénieurs et des productifs toujours plus marginalisés dans la direction, des Français systématiquement placardisés au profit des Etats-Uniens, des emplois supprimés par milliers. Alcatel a été annexé méthodiquement par le nord-américain Lucent qu’il avait pourtant acheté bien mal en point. Puis le gouvernement a refusé le prêt auprès de la Banque publique d’Investissement que l’entreprise demandait. Alcatel a donc emprunté à la banque Goldman Sachs. En échange du prêt, la banque a exigé de prendre en gage les 27 000 brevets possédés par l’entreprise, somme du génie technique français. La finance a colonisé l’entreprise. Un énième plan de restructuration (plan « Shift ») a été lancé en 2013. Il a quasiment permis à Alcatel de revenir à l’équilibre financier mais au prix de 700 suppressions d’emplois supplémentaires en France et de la vente de plusieurs actifs prétendument « non stratégiques », selon le blabla opportuniste sur le « cœur de métier ». C’est-à-dire d’un nouvel affaiblissement.

Nokia s’est donc jeté sur une proie facile. Alcatel est dans le rouge financièrement alors que Nokia a des réserves après avoir vendu sa branche « téléphone mobile » à Microsoft. Oxygène provisoire. Car entendez bien que le chiffre d’affaire d’Alcatel est supérieur à celui de Nokia. Entendez que l’entreprise n’a pas de problème de niveau technique dans son domaine, tout le contraire. Il s’agit « juste » d’une question de capital disponible ! Sur ce plan, Alcatel est affaibli au point que le directeur-général Michel Combes a préféré que la totalité de l’entreprise passe sous contrôle de Nokia là où le finlandais voulait au départ en racheter seulement une partie. Mais Alcatel n’aurait pas survécu à cette amputation supplémentaire. Le directeur-général le dit dans Le Monde : « seul nous n’avions pas les moyens financiers pour investir, ni la taille critique nécessaire à faire des économies d’échelle indispensable pour assurer notre compétitivité dans le secteur ».

L’humiliation ne s’arrête pas là pour les salariés d’Alcatel et pour les défenseurs de l’indépendance technique de notre pays. Il faut boire le calice jusqu’à la lie. On apprend ainsi que Philippe Keryer, directeur de la stratégie et de l’innovation d’Alcatel-Lucent est le chef de projet du plan « Souveraineté télécoms » du gouvernement, au titre de l’un des 34 plans industriels lancés par Montebourg. Défense de rire. Le plan « souveraineté télécoms » du gouvernement français sera bientôt piloté par le salarié d’une entreprise étrangère, plus encore que ne l’était déjà Alcatel sous tutelle de Lucent. Ce n’est pas tout. Le directeur des lignes de produits de Nokia qui a participé aux discussions sur la fusion et préparé l’intégration opérationnelle est … un Français. Pire, c’est un ancien d’Alcatel éjecté par Lucent et récupéré par Nokia. La honte ! Dans le même ordre d’idée, Michel Combes, le directeur-général d’Alcatel-Lucent, affirme au Monde qu’il y a plus de directeurs français que finlandais chez Nokia ! Cette information est censée nous rassurer. C’est juste une peine de plus que de voir que tant de gens compétents ont préféré fuir chez Nokia que travailler en France pour Alcatel. Il y avait donc des compétences pour relever ce fleuron national ! Enfin, le même Michel Combes a répété que la fusion ne remettait pas en cause le projet d’abandon de la filiale d’Alcatel pour les câbles sous-marins envisagée depuis des mois. C’est un joyau de niveau mondial. Il a précisé que cette filiale a « vocation à poursuivre son projet à l'extérieur de Nokia » mais que « la modalité n'est pas encore arrêtée ». Bla ! Bla ! Ils vont piller !  Les rumeurs font état d’une probable introduction en bourse. Le carnage est garanti. Une longue chaîne de prétentieux et de bavards, qui nous regardaient de haut nous ont donné des leçons de « modernité » et de « réalisme entrepreneurial » et autres salades, ont tout détruit, tout ruiné et sont partis les poches pleines. Les mêmes à présent vont nous faire encore la leçon et nous parler de « patriotisme économique européen » plutôt que national comme l’a déjà récité cet aigle de député Da Silva, bras droit de Manuel Valls. Les liquidateurs de ce pays ne parlent plus que la langue de la finance ils pensent et rêvent de même. Un patriotisme européen ! Ben voyons ! Le patriotisme d’amour pour la banque centrale indépendante, la règle des 3% le traité budgétaire, la punition de la Grèce et de Chypre et ainsi de suite ! Noble espérance ! Vaste passion. Si c’était vrai pourquoi ne pas avoir vendu Alstom à Siemens ? Parce qu’il y avait une limite à l’indécence. Dorénavant elle est franchie. 

Les Macronnades contre l'intérêt général

Ne comptons pas sur le gouvernement pour profiter de l’occasion pour sauver au moins cette pépite des câbles sous-marins. Sous Hollande et Macron, la politique industrielle se fait à la corbeille. Hollande a reçu les directeurs-généraux de Nokia et Alcatel-Lucent dès mardi. Au moment des premières fuites et alors que la rencontre ne figurait pas à l’agenda prévu. Le gouvernement soutient la fusion. Il était informé depuis longtemps. Et le ministre de l’Économie Emmanuel Macron a donné un avis « favorable ». L’intérêt général est moins important à ses yeux que la concurrence entre les autocars et le train. Et les brevets français dans les télécoms ne méritent pas autant d’égards que les patrons qui veulent ouvrir leur boutique le dimanche.

Nous voilà donc condamnés à subir les flots des belles paroles habituelles en pareille circonstance. Le ministre Macron promet une « grande vigilance » pour que le groupe garde un ancrage en France et ne supprime pas d’emplois. Mais comment lui faire confiance ? Il a bradé Alstom-énergie en laissant tout pouvoir à General Electric dans les détails de la fusion. Le PS vante la création d’un « airbus des télécoms ». Mais personne ne souligne que le principal concurrent de Nokia et Alcatel est aussi européen : le suédois Ericsson ! Propose-t-il aussi de le fusionner avec les deux autres ? Non, évidemment. Nokia annonce que la fusion va créer le nouveau numéro 2 mondial ? Mais la fusion d’Alcatel avec Lucent devait déjà créer le numéro 1 mondial. Elle a été un échec total ! Nokia promet qu’aucun emploi ne sera détruit en France ? Mais il a déjà annoncé que la fusion entrainera 900 millions d’euros d’économies. Et fin 2014, une étude du cabinet Syndex prévoyait une « catastrophe humaine » en cas de fusion avec Nokia due aux « redondances » entre les deux groupes. Finalement, la seule et maigre consolation sera de voir Alcatel enfin sortie des griffes destructrices de Lucent. Mais quel dommage que ce soit pour passer sous les fourches de Nokia !

Pourtant, il était possible de faire autrement. Le gouvernement français a le pouvoir de s’opposer à l’opération. En avril 2014, au moment de la discussion entre Alstom et General Electric, l’ancien ministre Arnaud Montebourg a élargi la liste des domaines protégés en cas d’investissements étrangers. Désormais, les télécoms font partie des secteurs stratégiques dans lesquels l’État doit donner son accord pour tout achat d’entreprise par un investisseur étranger. Macron pouvait donc légalement dire « non ». Le gouvernement devait s’opposer à la perte d’Alcatel. Après avoir laissé General Electric piller Alstom, il doit défendre les intérêts économiques fondamentaux de la nation. C’est-à-dire extirper Alcatel de la finance et des opérations hostiles. Et reconstruire le fleuron français des télécoms qu’Alcatel n’aurait jamais dû cesser d’être. Une nouvelle fois, on voit au passage l’incapacité du grand patronat français à faire autre chose que de la mendicité auprès des contribuables. Une nouvelle fois, on voit la limite du discours gouvernemental sur « l’entreprise » qui se limite à gaver des actionnaires sans patrie. Une nouvelle fois, on constate l’ignorance et le mépris pour la production industrielle et les savoir-faire techniques.

Un autre chemin est possible pour l’industrie française. Un gouvernement réellement de gauche, et a plus forte raison un gouvernement écosocialiste, ou même seulement soucieux de l’indépendance du pays, pourrait s’y engager. En l’occurrence, qu’aurions-nous fait ? Nous aurions mobilisé des capitaux publics pour protéger le capital d’Alcatel de cette offre d’échange inamicale et de ses actionnaires actuels. La France ne manque pas de moyens pour agir : la Banque publique d’investissement, la caisse des dépôts, le Fonds stratégique d’investissement sont censés être là pour ça ! Sans compter les 41 milliards d’euros par an de cadeaux versés par Hollande au MEDEF ! Ils seraient plus utiles pour investir dans l’économie réelle et les entreprises stratégiques. Au moment du plan « Shift » en 2013, nous avions calculé qu’une nationalisation partielle d’Alcatel à 50,1% coûterait autour de 3 milliards d’euros. Même d’un point de vue libéral, cette nationalisation aurait pu être temporaire, pour aider Alstom à se reconstruire. C’était en tout cas largement faisable financièrement. Seule la volonté politique manquait.

Il faut aussi défendre un protectionnisme solidaire contre le dumping des équipementiers chinois (Huaweï et ZTE). Sinon, les acteurs européens seront condamnés à se manger les uns les autres pour tenir un peu plus longtemps face à une concurrence déloyale avec des productions à bas coûts. Enfin, il faut faire renaître une politique industrielle et planifier la reconquête. Pour cela, nous aurons besoin de reconstituer des centres de recherche technologique de filières. Longtemps en France, le CNET, centre national d’études des télécoms, a joué ce rôle. Il a permis à Alcatel de devenir le fleuron qu’il a été. Depuis des années, le CNET a été transféré à Orange qui en a vidé la substance de Recherche de long terme. Pour reconstruire une industrie et tenir compte de l’impératif écologique, il faudra en passer par là. Sinon, après Alstom et Alcatel, d’autres suivront. Tout cela est à mettre en rapport avec une planification globale du progrès du pays en vue de ses objectifs écologiques et sociaux. Le libre marché dans la main des incapables et des pillards, voilà le résultat !


91 commentaires à “Alcatel : le deuil de trop !”
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  1. Gedoni dit :

    Merci encore Jean-Luc pour cette énième analyse qui nous fait comme beaucoup d'autres connaitre ou rappeler les génèses de ces tristes affaires.
    Mais comme plus haut, le dit @Suticos (43), pourquoi ce qu'il reste de la vraie gauche finit-elle par dégouter aussi le citoyen ? Je me permets d'avancer une hypothèse. La charge continuelle du FG contre le FN sa vitupération non pas seulement contre ses dirigeants mais aussi et trop souvent contre ses sympathisants, les accablants sans essayer de comprendre leurs cheminements, éloigne encore un peu plus les “décu(e)s de gauche“ qui composent une bonne part des nouveaux electeurs de ce parti. Je suggère que le FG abandonne cette stratégie contre productive et identique à celle des autres partis. Eloigné de tout partis traditionnels la solitude du FN renforce son attirance, réfléchissons à cette particularité.

  2. Adrien dit :

    Je me répète, mais la seule stratégie est de ne parler que de notre "si riche programme" et de laisser les autres partis s'embourber dans leurs contradictions et leurs incohérences.

  3. GRESSET dit :

    Les grands patrons mettent tout sur le dos de la pseudo-mondialisation mais ce sont eux qui ont créé cette mondialisation. Zola doit bien se retourner dans sa tombe avec cette différence, c'est qu'au 19ème siècle, la classe ouvrière luttait contre des patrons "nationaux". Là, qui peut lutter contre cette mafia capitaliste ?

  4. jeannot dit :

    Bonjour à tous.
    Arriverons nous à saisir l'acte extraordinaire qu'à réalisé J.L. Mélenchon en s'arrachant du PS et en créant le PG qui nous offre une perspective d'alternative avec courage et réalisme. Et pendant ce temps beaucoup de bruit autour, prometteur mais seulement en apparence. La raison essentielle étant qu'il existe le dire et le faire et que dans ce registre trop de personnes se considèrent mais surtout devant leur glace.

  5. Vassivière dit :

    @suticos 43 @ Fulgence
    Incontournable devoir d'analyse et de pédagogie de JL. Mélenchon. Pourtant apparaît de plus en plus le sentiment qu'un discours clair de rupture avec le PS est contredit par les positions des dirigeants de nos alliés. Quid de la réponse du PC aux propositions de JL. Mélenchon le soir du 2ème tour des départementales ? Quid de l'accord PS/PC sur les JO ? Pourquoi l'initiative de Raquel Garrido concernant le vote de défiance des politiques qui ne remplissent pas leurs engagements n'a-t-il pas été repris ? La belle manifestation du 9 devrait nous redonner confiance et la force de nous affirmer.

  6. richard30 dit :

    @ Gresset.
    "Là, qui peut lutter contre cette mafia capitaliste ?"

    Cette mafia capitaliste agit sournoisement au sein des institutions européennes. C'est incontestablement une prise de pouvoir par les grands patrons et les plus fortunés européens, voire mondiaux. Connaissant cette ingérence, pour en subir, les effets austères imposés par eux, il serait donc temps de s'attaquer aux causes, tous les traités européens illégitimes et pour la France en particulier, le TFE, interdit démocratiquement par la majorité des Français mais autorisé par ce cartel politico-patronal, qui a malgré tout induit le traité de Lisbonne, imposant la capitulation du peuple et l'annulation de sa souveraineté constitutionnelle.

  7. educpop dit :

    Les Etats unis asservissent le monde afin de pouvoir le piller, les institutions Européennes l'aident au lieu de le combattre. Des Etats totalitaires en profitent pour asservir leurs propres populations, et pour être sûr que les peuples ne se révoltent pas des guerres sont déclenchées partout. En permanence les médias sont des outils de propagande pour occuper les humains avec des questions nationalistes ou sécuritaires. Dans ce contexte, un nombre qui n'est pas négligeable mais néanmoins insuffisant proteste, pendant que le système s'étend inexorablement. Ce n'est pas du capitalisme, c'est du grand banditisme, il est plus fort que la loi mais nous faisons confiance à la loi quand même pour le combattre. Le camarade auteur de ce blog pourrait-il évoquer une approche plus radicale de la résistance que la description méthodique de la catastrophe en marche ? Cette lucidité cauchemardesque n'entretient pas l'espoir, elle le rend plus inaccessible.
    Si rien n'est plus fort qu'une idée dont le moment est venue, ce serait bientôt le moment d'en avoir une. Tu es celui qui peut donner corps à une action qui nous mette en ordre de bataille, en plus que la 6ème bien sûr.

  8. killivan dit :

    Motion B. Voilà que nous recevons dans notre boite mail un appel de socialistes pour soutenir la motion B au prochain congrès du PS, qui se voudrait être plus à gauche que la motion A défendu par J-C Cambadélis et un certain Mr Walls. Pourquoi une motion B alors qu'il y a dans notre beau pays un parti formidable qui s'appelle PG. Laissez le PS filer vers ses tentations viscérales et rejoignez le PG à moins que vous ignoriez son existence.

  9. Médiatic dit :

    Avoir raison en démocratie ne suffit pas pour convaincre, encore faut il établir la communication avec les électeurs auditeurs ou téléspectateurs. or, trop souvent lorsque tu es devant un micro ou une caméra, Jean-Luc Mélenchon, le moindre mot tendancieux, la moindre pratique abusive du journaliste, qui ne te laisse pas le temps de répondre à la question qu'il, ou elle, t'a posée, tu parts au quart de tour, tu as tendance à devenir agressif dans ton propos ou ta gestuelle, ton message ne passe plus. Essaies l'humour ou la dérision pour surmonter toute ces agressions que tu te prends en pleine face.
    Au delà des gens qui souffrent de la misère, c'est le pays qui a besoin d'un leader qui incarne la vision du monde que tu décrits et des perspectives encourageantes que tu donnes avec tant d'autres citoyens du M6R au Front de Gauche. Que cela te plaise ou pas tu es une lumière, et même si c'est c'est le peuple qui doit décider en dernier ressort, il a besoin de toi. Essaies ce que tu veux, le yoga, l'amour a en rester sur les genoux avant toute émission, mais reste zen. Fraternellement.

  10. AF30 dit :

    @Médiatic
    Ce type de commentaire sur la prétendue agressivité de Jean-Luc Mélenchon est devenue insupportable. D'autant que pour ma part je n'en ai vu aucune ou alors contredire des assertions non fondées seraient des agressions. SVP arrêtons de reprendre en boucle les arguments pénibles des journalistes qui se complaisent dans les ragots et qui ne posent aucune question sur les programmes car cela les obligeraient sans doute à travailler les dossiers. Détail, n'est-ce-pas de l'impolitesse (de l'agressivité ?) le doigt en permanence levé du journaliste, à la manière d'Aphatie, lors de la réponse de l'homme politique ?

  11. Mandrin dit :

    L'audience de ce blog est en chute. Pour preuve, le nombre de commentaires : de plusieurs centaines au plus fort à quelques dizaines aujourd'hui. En 2017 pourrez-vous convaincre face à la résignation, l'indifférence et la faible capacité de la grande masse des électeurs à penser le monde au delà du prêt à penser médiatique et de ces projecteurs qui évitent les vrais enjeux, les questions essentielles et les réponses qui déplaisent à la caste financière mondialisée? Sans compter que le système médiatique a déjà voté Le Pen et ses solutions simplistes quand ce n'est pas un mauvais copier-coller de vos analyses et propositions. Il ne suffit pas de faire les analyses les plus brillantes et les plus documentées. Quand à la 6ème république qui en parle ? Dans mon entourage familial, amical et professionnel, personne n'évoque jamais ni vos analyses, ni vos interventions médiatiques et encore moins la 6ème république ou le TAFTA. Alors que Le Pen est régulièrement dans les discussions. Il faut changer de stratégie pour gagner en visibilité et en popularité. Faire des actions coup de poing régulières comme le faisait Bové en son temps.
    Amitiés.

    [Edit webmestre : Vous parlez sans savoir ! L'audience de ce blog est très stable depuis 2013. Les années 2011 et 2012 ont été exceptionnelles en raison de l'élection présidentielle, mais depuis l'automne 2012, la fréquentation est très stable autour de 10.000 visites par jour (8.500 VUA) avec des pointes à 15.000 ou 20.000 (12.000 à 16.000 VUA) lorsque l'actualité l'appelle. C'était le cas ces deux dernières semaines. Vous bâtissez toute une théorie sur une vague impression, et une preuve qui n'en est pas une. Fausse au demeurant... Au cours de la semaine écoulée, 3 billets et une vidéo étaient actifs en même temps et ont reçu de l'ordre de 200 commentaires. Tenez compte de la durée de vie d'un billet pour juger du nombre de commentaires reçus. Là encore, point de "chute" et une interpétation fallacieuse de votre part. Dans mon métier, pas d'affect. Des faits, rien que des faits !]

  12. Invisible dit :

    Il est impossible d'avoir une conversation correcte avec les représentants du milieu médiatique. C'est donc l'exaspération assurée. Faut-il vraiment s’opiniâtrer à aller à leurs messes ? That is the question. Jean-Luc, je vois sur votre agenda que vous allez visionner et débattre sur un film dans les locaux du parlement (européen). Je vous en suggère un autre pour la suite. Le sujet en est la (très) petite agriculture familiale, celle qui permet non pas des profits, mais de résister en cas de crac boursier et de vivre marginalement au système productiviste qui ne fait qu'inciter aux crédits et aux achats exagérés de matériels surdimensionnés. Le film s'intitule Les Chèvres de ma Mère, de Sophie Audier. Il faut admettre de vivre sans croissance, seulement dans une activité vivrière. Je n'ose imaginer l'arrivée du FdG au ministère de l'agriculture. Comment résisterions-nous à ce mastodonte qui maille toute la ruralité ? Quelle serait votre attitude à son égard ?

  13. Patrice C. dit :

    Félicitation pour votre intervention de ce midi et pour répondre à Mandrin (59) la lutte est un combat permanent. Les médias font la pluie et le beau temps de l'information. Ils ont choisi la pluie en parlant sans cesse du FN. A nous d'amener le beau temps en éteignant la télé, en tractant, en brisant le silence, en allant sur les réseaux sociaux.
    Ce week end c'est la journéeinternationale contre le TAFTA, on n'est pas seuls.

  14. EX-UMP dit :

    En ce qui concerne Jean-Luc Mélenchon, oui, on peut parfois le trouver dans l'excès mais être interrogé par des journalistes du style Bourdin qui ne cessent de couper la parole, relève de la prouesse et je trouve Jean-Luc Mélenchon très "gentil" au regard de l'agresse quasi permanente des pseudo-sachant que sont nos journalistes surtout ceux du Service public. Bien sûr, ceux de TF1 ou RTL sont à la solde de Sarko and C° donc, n'attendons rien de bon avec eux.

  15. Anny Paule dit :

    Alcatel était, effectivement, "le deuil de trop"... mais il ne semble pas être le dernier, hélas !
    Je n'ai pu voir le début de l'émission de midi. La seconde était excellente et vous avez pu y développer nos idées. Merci. Cependant, avez-vous pu parler (dans la première partie) du projet de loi Valls sur le renseignement ? Cette loi est éminemment dangereuse et liberticide, digne de "1984" d'Orwell. Pourrait-on, en tant que parti politique, agir ? Nous constituer partie civile et saisir le droit pénal puisque cette loi, (sensée être votée le 5 mai) porte atteinte à nos libertés fondamentales, est contraire à la constitution, et que le code pénal (art. 79) implique une instruction obligatoire ? Si cette loi passe, nous n'aurons plus aucun espace d'expression (syndicale, politique, privée...) et, en tant que non politiquement corrects (version Valls et Hollande), nous serons rayés de la carte. Nous ne pourrons plus manifester notre colère ou désapprobation. Avec le TAFTA dans les cartons, ce sera la fin de la démocratie, si tant est qu'elle existe encore. Ce sera un deuil de plus !

  16. Titoune dit :

    Très bonne intervention dans la lucarne à blaireaux, en ce qui concerne la 6ème république, il nous faut encore convaincre les militants, pourtant tout cela faisait parti du programme de l'humain d'abord ! Votre courage, vos convictions, votre volonté farouche de tout tenter pour faire que l'opinion générale évolue vers plus d'humanisme m'interdit de baisser les bras. Encore merci.

  17. Adrien dit :

    @mandrin 61
    Je suis Jean-Luc Mélenchon depuis très longtemps et son blog est toujours dans le top 10 voir le top 5 comme ce mois d'avril à la 2ème place. Ce blog est celui qui comporte d'excellentes analyses sans agressivité mais avec respect mutuel car uniquement sur du factuel et du concret. Il faudra bien que les Français ouvrent un jour les yeux pour donner raison à JL. Mélenchon.
    Merci au webmaster de donner à ce blog la tenue qu'il a, même s'il me "vire" quelques fois mes commentaires !

  18. dumas catherine dit :

    Oui, @Adrien vous avez raison nos commentaires sont quelques fois virés. Mais il en reste tout de même la possibilité de s'exprimer. Jusqu'à quand ? That the question.
    Jean Luc vous ne nous parlez pas de Nicola Strugeon ! Que pensez vous de ses idées pour l'Ecosse ?

  19. semons la concorde dit :

    Une petite occasion de rire ce matin aux infos de France Inter. Une blagounette de F Hollande est très mal passée. Marine Le Pen parlerait, paraît-il, comme un tract communiste des années 60. Pierre Laurent porte plainte ! Mon petit-fils se demandait pourquoi je riais autant.

  20. Boudine dit :

    J'ai écouté ta prestation sur France 3. Bravo. Tout ce que tu dis a du poids. Quel autre homme politique parle ainsi ? Sur tous les sujets abordés, c'est un discours qui a de la consistance et de la cohérence. Tu es au sommet de ton art !

  21. Invisible dit :

    Ce qu'a dit Hollande ("Marine Le Pen parlerait, paraît-il, comme un tract communiste des années 60") ne m'a pas fait rire du tout, perso. Ce mec se prétend de gauche ? Pour moi, c'est une boîte vocale en charge de verbaliser la pensée dominante de notre société, le dictaphone qui s'adresse aux masses en les prenant pour des débiles légers, des immatures, des mineurs, des gens qu'il faut chapeauter comme un troupeau de moutons, en leur faisant croire qu'on va leur procurer quelque attention, à la marge. Mesurette par ci, mesurette par là, mais le socialisme, il n'en croit pas un mot. En réalité, son opinion du peuple ne révèle que ce qu'il est lui-même. Petit.

  22. Claude dit :

    Merci Jean-Luc
    D'aucuns (et j'en fait partie) apprécient le détail de tes posts comme celui d'aujourd'hui. Mais je suis parfois un peu frustré par le manque de renvoi à des éléments/documents de référence, par exemple quand tu explique l'histoire d'Alcatel... Quelles sont tes sources ?
    Le meilleur a nous tous!

  23. jean ai marre dit :

    Le deuil de trop c'est aussi cette phrase de Hollande, prononcée dimanche sur Canal+, « Marine Le Pen parle comme un tract du PC des années 1970 ». Je pense que si après ça, un seul membre de la gauche, s'allie avec le Parti Scélérat, c'est à désespérer de tout !
    Je suis peut être hors sujet, webmestre excusez, c'est trop.

  24. CEVENNES 30 dit :

    Bonjour à tous,
    La phrase de M. Hollande "Marine Le Pen parle comme un tract du PC des années 1970" n'est que la juste récompense des efforts de la direction du PC lors des municipales et des départementales où M. Pierre Laurent s'affichait en compagnie de Mm Bartolone et Cambadélis à Hénin-Beaumont avec des tracts portant le Logo FdG. Combien d'humiliations et d'insultes supportera la direction du PC avant de comprendre que le gouvernement Solférinien doit être combattu et chassé du pouvoir comme l'ennemi de classe qu'il est pour le peuple de gauche. Non à cette Europe libérale et méprisante qui humilie les plus humbles.
    Cordialement

  25. Vjcv dit :

    La phrase de Hollande est peut-être maline pour divisée le Front National et la droite en général mais évidemment méprisante et complètement bidon historiquement. A l'époque le PCF n'allait pas "isoler la France" comme il le dit puisque près de la moitié du monde était socialiste !

  26. Georges ROULLIER 69 dit :

    Il y a des jours comme ça ou l'on à mal à sa patrie à sa conscience de classe ou l'on voudrait déclarer la guerre à la misère de ce bas monde, ce serait aussi déclarer la guerre à l'économie mondialisée qui peu à peu ruine nos nations de nos savoirs faire pour aller exploiter des peuples aux salaires plus faibles que les nôtres et créent pour nous le chômage. Aujourd'hui j'ai d'avantage mal encore à la vue de ces migrants victimes qui par centaines, par milliers se meurent en Méditerranée berceau de notre civilisation occidentale, ou la plupart de ces migrants n'atteignent pas les côtes italiennes. Des femmes chargées d'enfants, des jeunes gars dont la seule ambition est de faire parvenir de temps à autre un mandat à ceux qui les ont aidés à tenter l'aventure. Hollande a volé nos suffrages dans le cadre de nos 11% qui l'on fait élire, son engagement de campagne n'allait pourtant pas loin à gauche, parjure il l'avait été lors du forum en Avignon, "non le PS ne signera pas le Traité de Lisbonne", et les emplois perdus par millions c'est ce que sont venus chercher ceux qui meurent dans la pire détresse dans cette mer chargée d'Histoire, la...

  27. Alfred G. dit :

    Bravo Jean-Luc. Quelle classe ! J'ai aimé ta prestation sur FR3 ce dimanche. Tu avances imperturbable aux milieux des éléments déchaînés rendus impuissants par la solidité et la cohérence de ton argumentation qui gagne en audience d'une émission à l'autre.

  28. Marcopolo dit :

    En perdant l'industrie que nous restera-t-il demain dans ce pays pour relever la tête. Là se crée la richesse et l'avenir. Perte de la sidérurgie (Arcelor), perte d'un fleuron de la métallurgie (Alsthom), maillon indispensable dans la maitrise de l'énergie comme le montre si bien Jean-Luc Mélenchon, perte d'Airbus en partie chinoise (Tianjin), perte de l'automobile en partie chinoise (PSA), perte de la télécom (Alcatel), déjà malmenée dans le passé, et pourtant, à la pointe des autoroutes de l'information de Mitterrand avec sa fibre optique. La fibre optique une vraie merveille technologique et écologique ! Lucent était un canard boiteux connu. Pourquoi cette fusion ? Schneider a failli en faire les frais également mais avait vite compris et limité les dégâts. Ce gouvernement est libéral-socialiste il faudra s'en souvenir. Plus jamais ça ! Ce qu'il détruit nous coute et va couter très cher, aux jeunes et au petit peuple que nous sommes. Seul dans cette partie de poker menteur le syndrome grec gagne et nous étouffe. La finance caracole (Voir le film documentaire : The Price We Pay ou Le prix à payer.).

  29. richard30 dit :

    @Marcopolo.
    La réponse à votre question est très facile : les décideurs européens ont imposé voici de nombreuses années que notre pays vivrait des services. Ces décideurs ce sont les propriétaires des finances de l'Ouest et les politiciens de toutes tendances qui se sont succédé pour mener cette politique prédatrice. Le pire est à venir, lorsque ceux qui ont imposé cette politique prédatrice, à l'aide de la libéralisation des marchés, de l'assèchement des comptes de notre pays par la dette et de la politique d'austérité, posséderont les moyens financiers suffisants pour racheter pour pas grand chose tous les biens publics de notre pays, tant convoités depuis si longtemps. Nos fleurons industriels, nos producteurs agricoles mondialement renommés, notre patrimoine, etc. Cette politique prédatrice n'est pas autre chose qu'un abus de pouvoirs exercé d'une part par des décideurs européens non élus et d'autre part par des décideurs politiques qui pratiquent une politique qui n'est pas approuvée par les citoyens. Allons nous attendre l'irréversible, sans faire appel à la justice de notre pays devant tant d'actes illégaux ?

  30. Suticos dit :

    Plutôt que de formuler de sempiternelles critiques sur la forme ou l'apparence de Jean-Luc qui est le seul à fournir un discours de fond intéressant et offensif, et qui, de ce fait, est la cible perpétuelle des médias à la solde des puissants, on ferait mieux de s'attaquer à la forme et l'apparence de tout le reste du Front de gauche que les Laurent et autres Chassaigne ont tellement altéré avec leurs compromissions, leurs attitude de demi sels à l'égard du pouvoir et leurs perpétuelles attaques contre Mélenchon, qu'il ne représente plus grand chose d'autre pour les citoyens que la remorque vermoulue du corbillard PS. Il est grand temps de passer à autre chose que les compromis d'arrière second tour dans l'espoir d'avoir une demie place dans une assemblée territoriale vouée à l'échec pour cause d'abandon budgétaire dans un royaume en pleine déliquescence.

  31. Invisible dit :

    Concernant Angela Merkel lors du discours de la députée Die Linke. Je pense qu'elle est réceptive aux propos et qu'elle se sent très gênée. Elle ne sait plus où se mettre et les ricanements sont nerveux. Je pense que, si l'on considère les choses humainement, Merkel est une personne beaucoup plus sérieuse que les coqs gaulois que nous avons pour présidents de cette cinquième république, semi-royale. On peut critiquer sa politique, mais je pense qu'elle est beaucoup moins sujette aux multiples revirements de nos hommes politiques face à la pression médiatique et à l'injonction de toujours "faire quelque chose", y compris n'importe quoi, comme pour lever les écrouelles.

  32. Vassivière dit :

    @74 Cévennes 30
    À moins qu'une autre interprétation de la séquence puisse être avancée. La phrase de Hollande permet à Laurent de reprendre médiatiquement la main à la gauche du PS, principalement sur l'électorat communiste. Et Hollande préfère largement voir Laurent que Mélenchon à sa gauche en prévision de 2017. A ce jeu de billard à deux bandes tant Hollande que Laurent ont prouvé qu'ils étaient bons.

  33. oneval dit :

    La libéralisation de l'économie est en marche tel un rouleau compresseur et en face pour s'opposer nous avons des communistes qui pleurent au niveau local pour ne pas perdre leurs élus, un syndicat moribond et une gauche qui n'a pas de programme car incapable sur le sujet central l'Europe. Bref, mes cannes à pèche sont prêtes et pas le peine de venir pleurer si Marine Le Pen est au deuxième tour car pour voter pour un parti j'attends de voir un programme et une cohérence. On fait quoi de l'Europe ? On attend qu'elle amène Marine Le Pen au pouvoir ?

  34. CEVENNES 30 dit :

    Bonjour à tous,
    Pour vous donner une idée de la stratégie des USA en Europe, je vous conseille de visionner la vidéo de Georges Friedman du 4 Février 2015. M. Friedman est le fondateur et président de Stratfor, l'une des principales sociétés américaines privée de renseignement et d'analyse géopolitique. Dans cette vidéo il dévoile son plan pour contrôler l'Europe. Un condensé de cynisme pour le seul bénéfice des intérêts américains, il serait temps de se préoccuper des intérêts français et de dénoncer l'impérialisme américain en Europe.
    Cordialement

  35. thery dit :

    Nous avons tant de malheureux exemples du genre depuis Chirac des magouilles des entreprises étrangères venues piller notre savoir faire et les secrets de fabrications de nos entreprises dans l'indifférence total de nos responsables que cela s'apparente a de la trahison car ceux qui payent les pots cassés ce sont les employés(es) qui viennent grossir les rangs des chômeurs honte aussi a nous de ne pas réagir devant de tels actes de banditisme !

  36. educpop dit :

    Si les équipementiers chinois envahissent tous les marchés avec une concurrence déloyale, pour produire en plus des biens de mauvaise qualité, pourquoi cède -t-on toujours en les achetant quand même ? C'est moins cher alors tant pis pour le reste ? Cette pratique du moins disant indique -t-elle qu'on qu'on ne peut pas faire autrement ou qu'on essaye simplement de dégager des profits ? Non, c'est une fuite en avant, terrible aveu d'impuissance. On a délégué notre capacité industrielle à une sorte de classe laborieuse en se prenant pour une classe supérieure et maintenant ils achètent tout ce qu'on avait de mieux et c'est eux la classe supérieure qui va avoir le capital industriel et le capital tout court.
    Les condescendants qui ont planifiés ça sont des imbéciles ou des vendus, mais on ne sent pas une volonté de s'en démarquer vivement, conclusions nous sommes dirigés par... toujours les mêmes. C'est grave non ? Quand le peuple sortira les fourches nous ne serons pas visibles si nous ne prenons pas les devants.

  37. TOMASSO dominique dit :

    Effectivement je pense que l'audience de ce blog me semble constante, j'y accède tous les jours pour voir les commentaires.
    Comme bien d'autres camarades communistes.
    Fraternellement

  38. fadila dit :

    Sur le dossier Alcatel, lire cette note de blog : "Mélenchon avec nous !" qui souligne l'implication courageuse de JL Mélenchon sur les questions de défense des fleurons industriels français (Alstom, Alcatel) depuis de nombreuses années et son appel à la création d'une commission d'enquête parlementaire.

  39. theuric dit :

    Mais si il n'y avait qu'Alcatel, ce ne serait encore pas trop grave, c'est tout le tissu industriel du pays qui a disparu. Imaginez ce qu'il se passerait si le système économique globalisé s'effondrait, et il va s'effondrer, et bientôt. Là, tout le monde commencera à comprendre, même le P.Q. vaudra le prix de l'or, adieu savon, shampoing, lessive, batterie, essence, charbon de bois, vêtement, pièces de rechange auto et tout le reste, machine à laver, grille-pain, cuisinière. Ce sera l'ensemble du tissus industriel qu'il faudra rebâtir, en France comme dans le reste de l'Europe. Pourquoi ?
    Parce que, en plus de vivre, actuellement, une désindustrialisation internationale, les monnaies, plus que surproduites, ne valent déjà plus rien et que l'ensemble du système financier s'effondrera avec le reste, dès lors, ce sera le commerce international qui stoppera totalement pour une période que personne ne peut conjecturer. De plus, bon nombre de métiers ne sont plus représentés que par de rares retraités, il faudra former des jeunes qui furent formatés à la vulgate néolibérale en tant que commerciaux, comptables et autres. Nous voyons le gouffre, préparez-vous !

  40. lemetayerv dit :

    @Theuric
    Oui il faut reconstruire et il faut se préparer à la chute économique, anticiper et se prendre en main grâce aux actions et idées alternatives. Il faut arrêter de penser et de réagir comme les néo-libéraux mondialistes pour penser et réagir comme des internationalistes. Faites de coopération, de solidarité mais aussi nous-mêmes de consommer et vivre autrement. Les monnaies locales se développent, il faut les soutenir, y participer, les faire connaître. C'est déjà un point d'appui d'économie solidaire qui elle ne s'écroulera pas même si elle est indexée sur l'euro. Créons des alternatives industrielles sans l'aval du gouvernement ou de sa justice corrompue qui empêchent la plupart des cas la reprise en SCOP des entreprise déjà existantes. Cela s'appelle rentrer en résistance, la vraie, celle qui nous sortira de l'impasse car elle préparera notre quotidien futur et prouver qu'une 6ème république est possible et est déjà en marche sans attendre qu'elle soit élue ou en écriture. La 6ème doit se voir sur le terrain et doit être mis en avant. Changer le mode de penser ne plus vouloir être le 5ème pays économique mais le 2ème premier pays du Bonheur National Brut.

  41. isabel .t dit :

    Les Français, le monde doit se réveiller, car nous allons droit dans le mur ! Hollande et sa politique de riches. 9 millions de pauvres et vous Jean-Luc qui ne cessez de prévenir sans cesse que çà va se durcir. A quand le retour pour que nous ayons les vraies valeurs et la dignité ? Jean-Luc, merci de nous donner toutes ces informations et réconfort. Ça va payer tôt ou tard. Il n'y a pas de temps à perdre !


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