06mai 15
Beuark ! A la veille de la célébration de la capitulation sans conditions du régime raciste nazi, il faut subir l’ignominie de Robert Ménard triant les enfants des écoles par religion. Et tout ça à Béziers, une terre marquée par l’histoire des luttes pour la liberté ! Le même jour à l’Assemblée, le naufrage moral du PS solférinien continue avec l’adoption de la loi « tous suspects, tous écoutés ». Un salut a tous ceux qui ont voté contre. Mais surtout à ceux de gauche, à ceux des socialistes et ceux des écolos qui l’ont fait, abandonnés par tant des leurs dont on n’aurait jamais pensé qu’ils soient capables de tant de reniements. Il ne leur restait que le prétexte d’être meilleurs que l’UMP pour la défense et la promotion des libertés individuelles. Même ça c’est fini.
Après tant de raisons de se démoraliser, je veux marquer aujourd’hui d’une pierre blanche un évènement certes secondaire par rapport au royal baby et aux démêlés de la dynastie Le Pen. Il s’agit de l’évolution de l’alliance politique de 40 % de l’humanité regroupée dans ce que l’on appelle les BRICS. Un sujet trop dérisoire pour retenir l’attention de la caste médiatico-politique et des divers services de farces et attrapes. Je m’amuse de voir les professeurs ragnagna (« le monde change, il faut changer ») ne s’intéresser à rien de ce qui change pour de bon et en rester aux commentaires de ce qui est là depuis toujours : les rois, les racistes et la famille Le Pen. En fait je suis injuste. Il est vrai que les BRICS font tous leurs coups pendant les vacances des chefferies : juillet pour décider leur accord, Pâques pour approfondir le processus. Le mauvais goût total. Pareil pour Merkel qui est démasquée comme espionne en pleines vacances de Pâques, si bien qu’il n’y a pas eu un mot sur la télé du service public. Heureusement qu’en Allemagne ils ne s’en laissent pas compter et que cet espionnage déclenche une tempête politique.
Ici, je commence par évoquer la date du 8 mai 1945 et l’anniversaire de la victoire sur les nazis. Et de l’offense que nos dirigeants sans mémoire historique et totalement inféodés aux caprices des USA infligent à la Russie. Hollande baise toutes les babouches à l’enterrement du roi d’Arabie saoudite. Mais il est absent de Moscou le jour du souvenir pour les 20 millions de Russes morts dans les combats contre l’extrême droite au pouvoir ! Le 8 Mai est la victoire de l’Humanité universelle contre ceux qui prétendaient la trier par religions ou ethnie et donner aux uns le droit de massacrer les autres.
8 mai : « L’exemple du grand peuple russe »
Vendredi 8 mai et samedi 9 mai, la France et la Russie commémorent les 70 ans de la Victoire sur l'Allemagne nazie et de sa capitulation sans conditions. Le décalage de date ne tient pas au fait que chaque pays célèbrerait une étape différente de la fin de la seconde guerre mondiale. L'écart de jour tient uniquement au décalage horaire entre Paris/Berlin et Moscou. Les actes de capitulation des nazis signés à Reims et Berlin prévoyaient en effet qu'elle serait effective à 23h01 le 8 mai, heure de Paris, c'est-à-dire 1h01 le 9 mai heure de Moscou.
Les commémorations prévues en France sont désagréablement bien discrètes. Depuis 1945, ce jour de mémoire a connu bien des aléas. Férié de 1953 à 1959, il a ensuite été supprimé partiellement par De Gaulle puis totalement par Giscard. Avant d'être rétabli par François Mitterrand en 1981. Et il n'est férié qu'en France… et en Russie, le 9 mai donc. Cette célébration est donc un trait d'union qui distingue la France et la Russie dans leur rapport à la mémoire de l'Europe.
C'est pour cela que François Hollande aurait dû accepter l'invitation de la Russie à se rendre à Moscou le 9 mai. Hollande a été invité comme les chefs d'État de 68 autres pays. Une trentaine de chefs d'État y assisteront, dont ceux de la Chine et l'Inde, signe de la solidité de l'entente forgée par le groupe des BRICS. Dans l'UE, seule la Grèce et la République tchèque enverront leur chef d'État. L'absence de Hollande est un affront diplomatique autant qu'historique. J’appelle cela par son nom : c’est une honte. Je souffre pour mon pays qui donne à voir un visage insupportable de sectarisme. Victor Hugo s’adressant aux Mexicains qui lui avaient écrit pour protester contre l’invasion de leur pays par les troupes française de napoléon III leur répondit : ce n’est pas la France qui vous fait la guerre, c’est l’Empire. Je dis à mes amis Russes : ce n’est pas la France qui vous traite de cette façon, c’est l’amicale des anciens de la « French American Fondation » qui dirige notre gouvernement.
Car la commémoration du 9 mai n'est pas qu'une affaire russe. Les soviétiques ont libéré 16 pays occupés par les nazis, près de la moitié du territoire actuel de l'Europe à 27. Au prix de terribles et meurtriers combats. On commémore ce jour là la capitulation d'un régime responsable de 65 millions de morts. Une telle victoire face à un régime d'extermination de masse hors de ses frontières a donc une valeur universelle. Et on se doit d'honorer la mémoire de ceux qui ont payé le prix le plus lourd pour notre liberté en Europe et en France. 27 millions de soviétiques furent tués dont 16 millions de civils. Si l'on compare les seules pertes militaires des vainqueurs, pour un soldat américain tué, on compte 60 soldats soviétiques tués.
L'absence de François Hollande est une faute politique autant qu'historique. Elle est d'autant plus incompréhensible que Vladimir Poutine avait assisté aux commémorations du 70ème anniversaire du débarquement en Normandie en 2014, à l'invitation du même Hollande. Il a donc la mémoire courte. Sait-il que lors de la précédente grande commémoration, pour le 50eme anniversaire, le 9 mai 1995, François Mitterrand avait fait le déplacement à Moscou ? Ce fut même son dernier et très symbolique déplacement comme président de la République. Ce jour là il déclara en notre nom : « Je suis venu ce soir au nom de la République française pour saluer le peuple russe, le grand peuple russe, celui d'une grande histoire, un peuple créateur, un peuple patriote. Je suis venu saluer le soldat russe, mais aussi le soldat appartenant à d'autres nationalités qui combattait à ses côtés. Quel exemple de force et de courage ! Il s'agit d'une vieille tradition russe : quand tout paraît perdu dans ce pays, tout peut être encore sauvé ».
Et Mitterrand d'ajouter cette leçon que Hollande ferait bien de méditer aujourd'hui : « l'exemple du grand peuple russe, l'héroïsme de ses soldats, le respect dû à ses morts, à tous nos morts, doit avoir un sens ou bien le monde est fou. »
L’alliance des BRICS avance et vient de franchir un grand pas. On le sait, ce sigle désigne un groupe de pays à partir de la première lettre de leur nom : Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud. L’été dernier à Fortaleza au Brésil, ils se sont accordés pour créer une banque mondiale commune. J’écrivais alors mon livre « L’Ère du peuple » et je l’ai aussitôt relevé comme un évènement décisif pour la grande bascule de l’ordre géopolitique en cours dans le monde. Cette banque commune assumera deux fonctions : un fonds de développement et une réserve de devises. C’est bel et bien un système alternatif à celui de FMI et de la banque mondiale, deux leviers de la domination nord-américaine. Pour compléter ce système monétaire alternatif, la Chine a aussi proposé la création d’une monnaie commune mondiale. L’idée est de mettre un terme à l’hégémonie du dollar. Et surtout d’en sortir en douceur. Quel dommage que la France soit embourbée dans les alliances de François Hollande avec les Etats-Unis et étouffée dans l’Europe allemande. Sa place est avec les BRICS.
Le 2 mai, l’alliance des BRICS a franchi une nouvelle étape. Le président russe Vladimir Poutine a ratifié l’accord portant sur la création du fonds commun de réserves de monnaie. Ce fonds sera doté de 100 milliards de dollars. La Chine l’abondera à hauteur de 41 milliards, la Russie, l’Inde et le Brésil à hauteur de 18 milliards chacun, et l’Afrique du Sud à hauteur de 5 milliards. Le but est de pouvoir faire face aux tensions sur les monnaies des pays participants en faisant jouer la coopération et la solidarité. La réserve de devises permettra d’acheter de la monnaie d’un pays si celle-ci est attaquée ou se déprécie trop fortement, avec comme objectif de maintenir le cours à un niveau équilibré et soutenable par l’économie du pays. Et, inversement, si une monnaie s’apprécie trop, la vente de réserves de cette devise permettra de faire baisser le cours. Au-delà de cet aspect technique, l’objectif est bien évidemment de renforcer la coopération monétaire, économique et diplomatique entre ces pays.
L’idée centrale c’est donc de construire une alternative à la fois à la Banque mondiale et au Fonds monétaire international. C’est une manière de s’émanciper de ces institutions dominées par les États-Unis où les BRICS sont marginalisés. Rappelons que ces cinq pays représentent ensemble 40% de la population mondiale et 20% de la richesse produite dans le monde chaque année. C’est plus que les États-Unis d’Amérique ou l’Union européenne. Mais au FMI, les BRICS cumulent à peine 11% des droits de vote contre 17,7% pour les Etats-Unis. La Chine seule y a autant de droit de vote que l’Italie. La situation est un peu moins scandaleuses à la Banque mondiale mais le déséquilibre reste fort : 15,9% des droits de vote pour les seuls États-Unis contre 13% cumulés pour les BRICS. Dans les principes, la rupture est claire. La nouvelle structure sera dirigé sur le principe « un État = une voix ». Le siège sera en Chine, le directeur-général sera indien, le président du conseil d’administration sera brésilien et le président inaugural du conseil des gouverneurs sera russe. La doctrine d’intervention de ces nouveaux outils devrait aussi se distinguer des méthodes libérales des « plans d’ajustement structurels » du FMI et de la Banque mondiale qui ont détruit l’économie de nombreux pays.
À ce stade, les moyens du FMI et de la Banque mondiale restent évidemment supérieurs au projet des BRICS. Mais les structures en cours de création par les BRICS pèseront un poids réel. Le fonds de développement aura un capital représentant près d’un quart des capacités de la banque mondiale avec 50 milliards de dollars. C’est encore plus vrai pour la réserve de devises. Dotée de 100 milliards de dollars, sa force de frappe représente le tiers du FMI. Les premières interventions sont prévues pour 2016. Mais le projet est bien plus large. Les statuts de la cette nouvelle banque prévoient qu’elle est ouverte à l’accueil de nouveaux membres. La seule limite fixée est que la part des BRICS dans son capital ne descende pas en-dessous de 55% afin qu’ils ne soient pas dépossédés de leur projet. Autrement dit, l’idée qui paraissait d’abord abstraite, que j’ai développé dans la campagne présidentielle, d’une nouvelle alliance mondiale, a trouvé ses bases concrètes. Pas besoin de se fatiguer monsieur le président ! Juste regarder ailleurs qu’en direction des USA !
Cette nouveauté décisive est un point d’appui pour la construction d’un nouvel ordre international fondé sur le droit et la coopération. Dans la campagne présidentielle, j’ai proposé que notre pays participe à la création d’une alliance altermondialiste aux côtés des BRICS. J’ai encore développé cette proposition dans mon dernier livre « L’Ère du peuple ». C’est le moyen de retrouver notre indépendance. Bien sûr, pour être cohérents, nous devons aussi quitter l’OTAN pour retrouver notre indépendance militaire et remettre en cause le libre-échange pour organiser la coopération dans le cadre d’un protectionnisme solidaire. Mais les démarches engagées par les BRICS sur le plan financier et monétaire sont des jalons posés sur cette route. Il faudrait s’en saisir !
Je suis inquiet de voir que cette alliance se construit pas à pas sans la France. L’Histoire avance et François Hollande regarde ailleurs. Il préfère nous laisser arrimés au char de l’OTAN et écrasés par les pantoufles des riches retraités allemands, électeurs de Madame Merkel. La France, par sa puissance, son Histoire, ses principes politiques de Liberté, d’Égalité et de Fraternité a tout pour participer au projet des BRICS. Elle aurait même dû le proposer la première comme sa puissance le lui permettait. Elle a tout à y gagner. Elle s’émanciperait du vieux monde agonisant et belliqueux sous domination états-unienne et de la tutelle austéritaire de l’Allemagne en Europe. Elle se tournerait vers le monde de demain, y apporterait sa contribution politique, ses atouts comme son imbrication avec les peuples méditerranéens et sa participation à la francophonie. Notre pays poserait ainsi les bases d’un autre ordre du monde, plus juste et plus sûr. Un monde ordonné. Où les dirigeants français auraient de la fierté pour leur pays et du respect pour leur fonction dans l’Histoire.
L'Allemagne espionne la France mais Hollande ne dit rien
La réaction du gouvernement français à l’espionnage allemand est une humiliation de plus pour notre pays. Le ministère des Affaires étrangères et la présidence de la République ont été espionnés ! La France espionnée par l’Allemagne au service des États-Unis : un espionnage entre prétendus alliés de premier rang ! La réaction du gouvernement français est lamentable. Il aura fallu 10 jours avant qu’une parole officielle ne soit prononcée ! Et encore, le ministère des Affaires étrangères a seulement fait fuiter aux journalistes quelques éléments de langage mais ne s’est même pas donné la peine de rédiger un communiqué officiel. Que dit la fuite ? Que cette affaire d’espionnage appartient au passé, que la France ne demande ni excuses ni enquête. « Les informations évoquées dans la presse sur des activités de renseignement entre alliés ne sont pas nouvelles. L'Allemagne a fait le nécessaire pour rétablir une confiance mutuelle ». Bref, la France accepte d’avoir été, et peut-être d’être encore, espionnée par l’Allemagne. Une honte. L’Autriche porte plainte. La France se tait.
Du côté de François Hollande, le silence est assourdissant. Voici désormais plus de 10 jours que les premières révélations sur l’espionnage de la France par l’Allemagne ont été publiées. Qu’en pense François Hollande ? Vous n’en saurez rien, il n’a pas d’avis. François Hollande manque à ses devoirs les plus élémentaires. Car l’article 5 de la Constitution précise pourtant que le Président de la République « est le garant de l'indépendance nationale [et] de l'intégrité du territoire ». Confier un tel devoir dans les mains d’un seul homme, c’est prendre trop de risques ! On voit la limite quand celui-ci ne fait rien. La monarchie présidentielle de la 5ème République limite la force du pays a celle de la personne qui le représente.
Un désastreux encouragement est ainsi donné à tous ceux qui veulent nous espionner. Seule l’entreprise Airbus à choisi de porter plainte. Je la félicite. Mais quelle tristesse d’être réduits à attendre la décision d’une entreprise privée pour que s’ouvre une enquête après de telles révélations ! Et que penser d’un gouvernement qui laisse ses fleurons industriels comme Alcatel et Airbus être espionnés par ses prétendus alliés sans les défendre ? Car l’Allemagne est partie prenante de la gestion d’Airbus, ancien EADS rebaptisé. Et la période d’espionnage, correspond justement à une période où l’Allemagne cherchait à renforcer sa position dans ce groupe. En Allemagne, cette forfaiture est dénoncé comme un acte de trahison ! En France ? Rien dans la presse. Rien. Royal baby et Le Pen a tous les plats
L’attitude de François Hollande est d’autant plus condamnable que l’affaire fait scandale en Allemagne. Le gouvernement est sommé de s’expliquer. Nous savons ainsi que le BND, le service de renseignement allemand a espionné des entreprises, des responsables politiques et des hauts fonctionnaires européens, « notamment Français », pour le compte des Etats-Unis d’Amérique. Angela Merkel est directement visée par ces révélations. En effet, les services de renseignements allemands, le BND, sont placés directement sous l’autorité de la chancellerie et donc de la chancelière. Le gouvernement essaie de se défausser sur les services en parlant de « faiblesses techniques et d'organisation ». Comme si le choix d’espionner la présidence de la République française pouvait avoir été prise sans autorisation politique ! Et, si la pression est trop forte, Angela Merkel essaiera sans doute de se cacher derrière le ministre qui est rattaché à la chancelière. Les fusibles existent aussi de l’autre côté du Rhin.
En Allemagne, mes camarades de Die Linke ont réclamé l’ouverture d’une enquête pour trahison. Les Verts allemands exigent aussi de savoir la vérité. Les sociaux-démocrates allemands eux, font des phrases comme d’habitude. Ils critiquent Angela Merkel, mais ils participent à son gouvernement. Et ce sont eux qui, au début des années 2000, ont développé le système actuel d’espionnage et les liens avec les services des États-Unis après le 11 septembre 2001.
La France devrait hausser le ton. Madame Merkel doit s’excuser. Au moment où Edward Snowden a révélé que les États-Unis avaient espionné son propre téléphone portable, Madame Merkel s’était exclamé « l’espionnage entre amis, ça ne se fait pas ». En fait, elle faisait la même chose pour le compte des États-Unis contre la France. Les liens étroits entre l’Allemagne et les États-Unis derrière le paravent de l’OTAN ne sont pas une nouveauté. J’y consacre d’ailleurs un chapitre de mon livre qui parait jeudi 7 mai.
La complaisance à l’égard des États-Unis et du gouvernement allemand a assez duré ! Mais plusieurs médias ont souligné les causes profondes du silence gêné des autorités françaises. Le quotidien allemand Tageszeitung se permet d’ironiser sur notre devise républicaine en titrant « liberté, égalité, ça m’est égal(ité) ». Il s’étonne du « silence stratégique » du gouvernement français. Et explique qu’ « il n’est pas surprenant que le gouvernement se taise. Car mardi [5 mai], il fait adopter une vaste loi élargissant les compétences des services secrets en terme de surveillance. Par conséquent, il n’a simplement aucun intérêt à réagir à un scandale d’espionnage ».
Une autre raison aussi peu glorieuse est avancée. Le gouvernement français ne proteste pas trop fort contre l’Allemagne car… son budget et ses plans de réformes doivent être validés par la Commission européenne et les chefs d’Etats européens dans les prochaines semaines ! Et Hollande, Valls et Sapin comptent sur le fait que le gouvernement allemand ne sera pas trop sévère avec eux. Car eux savent bien de quel poids pèse Madame Merkel dans les décisions de l’Europe allemande. Le gouvernement français est tenu en laisse. En l’occurrence, le caniche est consentant puisque François Hollande n’a pas renégocié ce traité budgétaire. La soumission au traité budgétaire, à l’austérité et à l’ordolibéralisme n’en finit pas de rabaisser la France.
Reponse de Jean-Luc Mélenchon à une interview de l'Huma Dimanche sur la sortie de l'Euro : «Je reste persuadé qu'un "autre euro est possible" au service des besoins humains». C'est la méthode Tsipras.
Bravo pour l'ensemble de vos prestations dans les medias ces 6 derniers jours. Du haut niveau et de l'écoute moins agressive de la part des intervieweurs. Mais attention, certains petits rigolos voudront peut-être vous tirer dans le dos en s'argumentant sur des choses bidons du genre "Ah, Ah Mélenchon y dit BMV au lieu de BM double V, quel rigolo quand même !". Mais sinon impeccable et cela donne du baume au cœur dans la sinistrose actuelle !
Le Hareng de Bismarck va rester en travers de la gorge des admiratifs de la chancelière allemande. Qu'il les étouffe ! A chaque livre de Jean-Luc Mélenchon, comme à la sortie de "L'ère du peuple", les expressions des militants combattants remontent à la surface, comme ce serait bon de pouvoir leur botter le cul à ces traîtres qui nous ont mis dans la m****. J'ai conscience que notre courant politique reste le dernier rempart contre l'économie droitière et mondialisée. Très dur le constat, de tout ce qu'il nous faudra supprimer, sortir de l'OTAN et instruire les peuples que c'est dans la paix que socialement la gauche (la vraie) joue son rôle, reprendre notre monnaie, fermer nos frontières aux produits que nous ne fabriquons plus, reconstruire nos industries pour l'emploi y compris ceux des migrants que nous recevrons comme des frères. Au demeurant nous connaissons bien notre programme qu'il faudra renforcer. Notre rôle révolutionnaire nous est dicté par l'amour de l'Humanité. Que vive le mouvement pour la 6éme République.
Je viens de terminer le Hareng de Bismarck. Très bien, un vivier d'arguments et beaucoup d'humour. Être patriote, respecter les peuples et dénoncer l'oligarchie qui se gorge sur notre dos parce qu'elle a dévoyé une belle idée. Cela me change dans les intentions par rapport à mon parti le PCF qui lui a d'autres chats à fouetter. En effet, il s'occupe à vouloir débattre avec toutes les force de gauche pour faire des pactes régionaux de gauche (sans rire). Et le constat est amer. Il y aurait des divergences entre le PCF et le PS. Je n'invente rien, cela fut mentionné dans l'Huma en gros titre. Nous sommes quelques uns(e) à ne pas accepter, malheureusement cela ne se retrouve pas suffisamment au CN.
Je suis allé ce matin acheté notre hareng bien aimé chez le libraire de mon coin. Horreur ! "Désolé y'en a plus. Il est en réimpression... la semaine prochaine c'est bon". Ça fait plaisir certain jour de repartir les mains vides.
@turmel jm
Et oui, malheureusement, les communistes sont toujours plus proches du PS que du PG. Pour preuve leur critique du livre de Jean-Luc Mélenchon dans l'Humanité-dimanche qui se termine en forme de questionnement par "le ton pamphlétaire aux accents parfois outranciers lui permettra-t-il d'atteindre son objectif ?" On sent très bien que leur réponse est non.