01sept 15
Avec Yanis Varoufakis (Grèce), Oskar Lafontaine (Allemagne), Zoe Konstantopoulou (Grèce) et Stefano Fassina (Italie), nous signons une tribune dans Médiapart appelant à préparer un plan B en Europe.
Avec ce post, je vous retrouve le jour de la rentrée. Et de ce fait, je réponds à la ministrissime de l’austérité scolaire, madame Vallaud-Belkacem, qui s’est risquée à contredire mes chiffres à propos de ses mensonges. Ici, je prouve qu’elle ment sur le nombre de postes de professeurs que les gouvernements Hollande auraient soi-disant créés.
Puis je parle de l’université d’été du Parti de gauche où je me trouvais et de quelques personnages hors du commun que j’y ai rencontrés. J’y ai prononcé un discours de clôture, et du coup cela libère mon post de l’obligation de faire un panoramique de la situation. Vous n’aurez pu suivre mon discours, puisque pour la première fois depuis six ans, LCP, la chaîne de télé de l’Assemblée nationale, a refusé de le diffuser. Seuls le PS et l’UMP ont droit cette année à la rediffusion. Cette nouveauté correspond à l’arrivée de la nouvelle direction, celle de Marie-Eve Malouines. En réponse à nos questions, celle-ci a prétendu que la chaîne manquait de moyens. Un beau mensonge, car la régie de notre université fournit gratuitement les images. Quant aux frais de personnel, on étudiera avec intérêt le coût de l’équipe de LCP partie se goberger à la Rochelle dont elle a suivi les travaux et ripailles, retransmis deux heures de discours et de commentaires, et live-tweeté deux discours. LC « PS » croit que cette brutalité passerait inaperçue. Ce n’est pas le cas. Je vous invite à prendre l’initiative pour sanctionner cette attitude. Que BFM choisisse de passer l’intégrale du discours de Le Pen la veille et pas le mien est bien son droit. La chaine est libre de ses choix et de ses penchants. Que cela soit écœurant n’entre pas en ligne de compte. Mais le contrat de service public doit être respecté par ceux qui en ont la charge, indépendamment de leur engagement politique. La loterie qui a fait la nomination de madame Malouines dans une liste d’un seul nom ne lui donne pas le droit de penser que dorénavant le cahier des charges passe en interprétation libre.
Je conclus en vous demandant de m’aider à soutenir un combat écologiste et social, celui du sauvetage de l’entreprise Nexcis qui fabrique des panneaux solaires de conception révolutionnaire. Je pense que de cette façon, ce post prendra une dimension d’engagement qui est le propre d’un travail qui n’est pas fait pour lui-même mais pour les objectifs de son combat.
C’était le dernier samedi dimanche du mois d’août. J’étais à Toulouse pour le « Remue-méninges » du Parti de gauche. Pour moi, comme beaucoup d’autres, c’est un moment formidable de fraternité humaine, de retrouvailles, et bien sûr de rencontres et de découvertes. Je ne sais pas raconter trois jours de débats, de repas et aussi de rigolades en quelques mots comme il le faudrait. Je crois que mes camarades et mes amis ne m’en voudront pas d’être reparti avec deux visages s’imposant à ma mémoire par-dessus bien d’autres rencontrés à cette occasion pour la première fois.
Il s’agit du jeune sourire de Lukas Mesek, 28 ans, président du groupe parlementaire de « la Gauche unie » de Slovénie. Nous sommes sur la même ligne politique, sous bénéfice d’inventaire plus approfondi. La Gauche unie compte six députés. Maintenant, elle est créditée de 17 % d’intentions de vote. Une force en pleine ascension. Lukas m’a raconté la jubilation de nos ennemis au Parlement slovène quand ils ont appris la signature de Tsipras ! Et la panique qui a d’abord gagné les camarades sur place sous le coup de massue qu’ils recevaient. J’ai été emballé de voir qu’un homme si jeune ait immédiatement relevé le gant sans se laisser abattre. Notre proposition de plan B lui convenait politiquement mais aussi il en voit la dynamique après le choc reçu. Bref, un partenariat est engagé. Il faut à présent trouver les camarades qui parlent slovène et peuvent faire des allers et retours quand il le faut. On trouvera. On a toujours trouvé. D’ailleurs un des plus jeunes cadres dirigeants de notre organisation a déjà passé sur place quelques semaines.
A mes yeux, il est essentiel que la génération suivante et celle d’ensuite soient engagées dans une pratique internationale active et concrète. J’ai noté combien de fois quel appauvrissement intellectuel et politique a résulté de la perte de cette tradition qui était autrefois une pratique élémentaire des responsables politiques de la gauche. Vous sourirez d’apprendre que dans la répartition des continents à suivre que nous avions opérée à l’époque, François Delapierre avait choisi l’Asie et s’était rendu en Corée du sud pour y nouer des contacts. Aujourd’hui, la commission internationale du Parti de gauche est son orgueil. Elle suit des dizaines de pays, parfois présente sous la forme d’un comité du parti présent sur place. Au congrès, il y avait 80 délégations étrangères présentes sur nos bancs, parmi nous. Je reviens au Remue-méninges de Toulouse.
Le second visage que je garde en tête est celui de Sebahat Tuncel, coprésidente du HDK, le parti qui a recueilli en Turquie, à la surprise générale, 10 % des voix au plan national, privant Erdogan de la majorité parlementaire sur laquelle il comptait… HDK (front démocratique du peuple) est en fait une coalition sur le mode de notre Front de Gauche. Il regroupe à la fois les mouvements kurdes et démocratiques du pays sur la base d’un programme basé sur le partage des richesses, l’écologie, le féminisme et la laïcité de l’État. Nous sommes liés par des échanges et de l’information. Aux élections, l’un des nôtres, Jean-Christophe Sellin, était sur place pour observer. Quand la présence de cette femme hors du commun nous fut annoncée, combien furent stupéfaits ! Et quand elle fut là, davantage encore ! La vérité est qu’elle impressionne. Beaucoup. Sa présence physique l’apparente à d’autres personnages de première force que j’ai connus en divers lieux du monde. On ne sait dire l’impression qu’ils font. C’est une présence absolue. Ils sont là et ils sont aussitôt immenses. Ses yeux sont très verts, ses sourcils et ses cheveux très noirs, et elle parle d’une voix posée pour exposer ses idées dans un ordre implacable sans jamais donner l’impression de réciter un texte convenu. Son regard est très droit et perçant. Cette femme ne fait pas que manier les mots. À l’occasion de combats terribles des kurdes, dont elle est, son engagement lui a coûté cher, comme à beaucoup d’autres. Nous avons passé une bonne demi-heure avec elle autour d’une table où on essayait en plus de la faire manger tandis que chacun y allait de sa question.
Mais le magique de la situation c’est que Lukas Mezek, le Slovène, était là et participait pleinement à la discussion, mélange de français et d’anglais. Et de même le représentant grec de « l’Unité populaire ». Et on fit donc un mini-sommet militant sur la stratégie de soutien à suivre pour soutenir le HDP que les « islamistes modérés » d’Erdogan persécutent de toutes les façons possibles. De tout cela, il sera question bientôt. Ici même. D’autant que peut-être irais-je en Turquie pour les élections générales très prochaines puisque j’ai été invité dans la discussion.
Je ne peux pas cacher la jubilation des camarades à mesure qu’on apprenait les épisodes de la pantalonnade de La Rochelle. Les Verts s’y faisant insulter et piétiner, les jeunes socialistes hurlant des mots d’ordre de démission contre divers ministres, le Premier ministre perdant son sang-froid et retenu de gifler une militante par le service d’ordre du PS ! Et le premier secrétaire Jean Christophe Cambadélis ? D’ordinaire si placide et matois, dernier des Mohicans social-démocrate d’un parti déchiré entre nous et le macronisme ? On le vit perdu à inventer des sottises pour fournir des transitions à son discours telle que cette soi-disant appartenance de Jacques Sapir au PG. Et, pire que tout, pour laisser entendre que l’alliance avec le Front national serait un point de vue parmi nous. Sur place commença l’indignation et les sifflets au point qu’il s’emporta « vous avez le droit de défendre Jean-Luc Mélenchon, mais pas ici au PS ». À Toulouse on se tapait sur les cuisses. Une pluie de tweets dévastateurs se déclencha, claquants ou moqueurs.
Je n’y insiste pas de peur qu’on pense que je règle des comptes alors que je n’ai aucun contentieux personnel avec Jean-Christophe Cambadélis qui jusque-là s’était abstenu de m’insulter avec la bestialité des autres. J’ai bien aimé son petit cours de catéchisme sur le désistement au deuxième tour au nom de la « discipline républicaine ». Se désister pour la liste la mieux placée ? Souviens-toi de Grenoble Jean-Christophe ! Qui ne s’est pas désisté alors que nous étions en tête, sinon la liste PS/PC arrivée derrière nous ? Souviens-toi de l’accueil de mes camarades parisiens dans un placard à balai à Solferino avant le deuxième tour ! « Vous ne pouvez plus rien ! » nous a-t-on ricané. Mais Danielle Simonnet a quand même été élue contre tous et sa voix porte davantage que toute votre armée de robots interchangeables sur les bancs du conseil de Paris. Pense à Pierre Cohen narguant mes amis à Toulouse avant le deuxième tour : « Vous n’avez pas fait 10%. Vous ne pouvez pas vous maintenir ! Je n’ai pas besoin de vous ! Vos électeurs sont obligés de voter pour nous ». Ça tombait bien puisque nous n’avions pas l’intention d’aller avec lui. Les milliers de bulletins de vote de notre liste au deuxième tour exprimèrent la liberté de nos électeurs prétendument obligés de « voter pour Cohen ». Lequel fut piteusement battu. Vous payez votre morgue et ce n’est pas fini.
Parce que cette morgue est au service d’une politique qui vous tuera plus surement que n’importe laquelle de mes ruses et campagnes. Ce n’est plus moi qui dit que vous avez trahi tous nos grands anciens et toutes les idées de la gauche ! Ce sont vos propres députés ! On peut le lire dans « Le Figaro », qui s’en repaît à juste titre ! Il vous reste à comprendre que personne n’est obligé de voter pour vous, ni au premier ni au second tour, mais qu’il vous faut en convaincre les électeurs. Le temps des patrimoines électoraux est fini. Et quand nous sommes en tête, le seul fait de savoir que vous n’êtes plus là déclenche, comme on le vit à Grenoble, l’arrivée de milliers de nouveaux électeurs qui n’arrivaient pas à croire qu’une telle liberté soit possible.
Je reviens au Remue-méninges. Il concrétise le tournant pris dans la vie de notre si jeune parti. Nous avons mangé notre pain noir. Bien sûr, nous devrons encore subir bien des provocations avec leurs relais médiatiques traditionnels chaque fois que de prétendus « cadres du parti » et autres égotistes nous quitterons. Mais la transition générationnelle est fermement engagée. La moitié de la direction est renouvelée et la moyenne d’âge est sérieusement abaissée. Le niveau politique est très solide. En atteste la présence politique sans interruption sur tous les sujets cet été. La capacité d’action est là. En six semaines, l’équipe nationale et Toulousaine a réussi à réunir cinq cents inscrits présents et trois cents occasionnels de passage pour une journée. C’est le plus haut niveau jamais réalisé par notre « Remue-Méninges » en dehors des épisodes connus sous le nom d’Estivales, faites en commun par le Front de Gauche. Les adhésions ont repris en dépit du contexte. Sur place, les locaux de l’étape attelés au travail furent comme les doigts d’une main. Je les regardais aller venir, se passer les consignes avec cette fermeté de posture et d’allant que je crois caractéristique des gens déterminés qui font ce qu’ils font parce qu’ils ont choisi de le faire. Jusqu’aux tâches les plus ingrates. Les cuisiniers eux-mêmes se dépassèrent. Magie. Je ne peux rien dire de la fête du samedi. J’ai passé la soirée à préparer mon discours. J’ai même pensé que les échos de la cogne au PS faisait peut-être qu’on se sentait tous tenus d’incarner un peu de cette dignité qu’on voyait avant entre camarades dans les partis traditionnels.
Je prouve que Vallaud-Belkacem ment sciemment
Ce lundi 31 août, à la matinale de France Inter, un journaliste a demandé à madame la ministrissime de l’éducation nationale ce qu’elle pensait de mes accusations concernant le trucage du nombre de postes d’enseignants créés par le gouvernement Hollande. Naturellement le journaliste n’avait pas prévu de devoir éventuellement la contredire, le cas échéant en allant chercher lui-même l’information sur les effectifs de l’éducation nationale. Dans la novlangue des médias, ça donne « le ministre doit s’expliquer ». Le journaliste, lui, se moque de ce qu’il peut en être réellement. Que la ministre se serve de son antenne pour dire des mensonges, tromper les auditeurs avec la participation active de son silence, n’est pas son problème. Il a donné la parole, il a « permis au ministre de s’expliquer ». Un point c’est tout. Tel est le métier qui se pratique là : « passer les plats » sans discuter la parole de ceux qui sont au pouvoir et font les nominations, montrer son impertinence et sa liberté de ton en tapant les opposants. En toute tranquillité d’esprit il a donc laissé la ministrissime dérouler son discours sans l’interrompre, ce qui est rare de sa part, ni la contredire, ce qui dépend de l’interlocuteur. À son image, les fact-checkers et autres « décrypteurs » et ainsi de suite, d’habitude prêts à me découper en rondelles pour un chiffe erroné après la virgule, même dans une page et demie de démonstration, se sont tous pieusement tenus à l’écart. Tel est l’ordre médiatique. Qui a raison ? Je lance le défi à tous ces vérificateurs. J’accepterai même sans broncher une de leur habituelle entourloupe du genre « d’accord Mélenchon n’a pas totalement tort mais le cinquième chiffre après la virgule est tout à fait inexact, c’est 8 et non 7 ! »
Voici les chiffres. Sarkozy a supprimé 80 000 postes. Hollande a promis de créer 60 000 postes. En toute hypothèse, il en manquerait 20 000 alors que le nombre d’élèves aura augmenté. Ça c’est la base de l’enfumage de Hollande. Maintenant voyons la réalisation. Najat Vallaud-Belkacem parle de « 35 200 postes créés ». Qu’en est-il ? Première mise au point : dans ce total, il y a 24 300 postes de professeurs de l’enseignement primaire et secondaire (école, collège et lycée). En fait ce ne sont pas des professeurs titulaires. Ils sont stagiaires. Madame la ministre dit qu’ils finiront par être titularisés. Admettons par principe qu’il y ait 100 % d’admis à la fin du stage. Pourquoi pas. Ils seraient alors tous professeurs. Est-ce que cela fera 24 300 professeurs de plus devant les élèves ? Non. Pourquoi ? Parce que chaque année il y a des départs à la retraite. Combien ? 17 000 l’an passé. Si l’on fait la soustraction on voit que 24 300 – 17 000 laisse un solde positif de 7300.
Ce n’est pas le seul démenti par les chiffres que je veux opposer aux propos de la ministre. Je lui demande de lire les chiffres publiés par son propre ministère. Le ministère dit qu’il y a eu 4130 créations de postes. Pas un de plus. Tout le monde peut aller vérifier ! Ce qui n’a rien à voir avec les 30 000 annoncés ! Je continue mon raisonnement. J’accepte d’ajouter sans autres forme de discussion les 4100 du ministère plus les 7000 qui resteraient après remplacement de départ en retraite. On voit que dans le meilleur des cas, il y aura à terme 11 000 professeurs de plus. Pas 24 000 et encore moins 30 000 ! Encore faut-il bien préciser que tout cela reste bien théorique et calculé de la façon la plus favorable au ministre. En effet l’année suivante, en 2016, il y aura 13 000 départs de plus à la retraite chez les professeurs. Pour rester dans le raisonnement précédent, il faudrait qu’il y ait donc 13 000 stagiaires recrutés cette année, en 2015 ! C’est-à-dire qu’il faudrait embaucher en un an la moitié des embauches faites en trois ans de mandat ! Après quoi il n’y aurait pourtant toujours pas un professeur de plus devant les élèves !
Pendant ce temps, la qualité d’encadrement des jeunes continuera à baisser. En effet si le nombre des professeurs diminue, le nombre des élèves, lui, augmente ! Il y en a 54 000 de plus cette année ! Dans ces conditions, il y a plus d’élèves par enseignant aujourd’hui qu’en 2005 en primaire et dans le secondaire ! C’est tout cela que l’arrogante Najat Vallaud-Belkacem veut effacer par des paroles trompeuses. Elle ment dans le détail. A moins qu’elle ne sache pas de quoi elle parle. Ainsi, dit-elle dans le cours de son discours sur France Inter, sans être démentie ni pendant ni après, que ses fameux 24 300 stagiaires sont des emplois « temps plein ». Budgétairement c’est vrai. Sur le terrain c’est faux. En effet les stagiaires ne sont que 50 % du temps devant les élèves puisqu’ils sont eux-mêmes en formation ! Autrement dit, les 24 300 ne font que 12 150 équivalent temps plein. Dans la meilleure tradition solférinienne, la ministre dit une chose, en fait une autre, pendant qu’une troisième a lieu.
Elle ment sciemment. Mais elle me recommande de façon hautaine de « me grandir » et même de « grandir » avec toute la morgue de ces sortes de parvenus qui grouillent autour de Valls. Je lui recommande d’apprendre les additions et les soustractions, qui s’apprennent en CM1, et peuvent se réviser à tout âge. Dans ce domaine comme dans tous ceux qui concernent la vie de gens simples qui croient à l’école et au mérite, le quinquennat aura été une honte, une régression et une amputation du futur. J’ajoute ici que ces gens-là sont responsables de la fermeture de 36 lycées professionnels depuis trois ans. 12 par an ! Un gâchis consternant ! Tout cela est fait pour pousser les jeunes en apprentissage. Mais ce ne sont pas leurs gosses, bien sûr !
J’ai besoin d’aide pour sauver une entreprise et un savoir-faire
Jeudi 3 septembre, je rendrai visite aux salariés de Nexcis. Nexcis est une entreprise du sud de la France, basée à côté d’Aix-en-Provence. Nexcis développe des panneaux photovoltaïques de nouvelle génération. On les appelle panneaux à couches minces. Je voudrai vous montrer combien cette entreprise est un atout écologique, industriel et technique pour notre pays. Ses dix-sept brevets permettent le développement de panneaux photovoltaïques moins polluants à fabriquer, plus facilement recyclables. Surtout, les panneaux « à couches minces » peuvent être intégrés directement dans les constructions, par exemple dans des vitrages. Cela démultiplie les possibilités de production d’énergie ainsi que les partenariats industriels envisageables avec les principales entreprises du BTP. Nexcis est prêt à démarrer la production industrielle dès 2015.
Mais Nexcis va fermer. Propriétaire à 65% de Nexcis, EDF a annoncé sa volonté de fermer l’entreprise et de supprimer les emplois des 77 salariés dont 40 ingénieurs. La mobilisation des salariés a déjà permis de repousser la fermeture du 31 juillet au 30 septembre. Les salariés mettent à profit ce temps pour essayer d’empêcher cette fermeture et assurer le développement d’un projet industriel innovant et écologique. Nexcis est une carte maîtresse pour la transition énergétique et l’indépendance de la France en matière de production électrique. Sa liquidation serait aussi un gâchis financier : cette entreprise a bénéficié de près de 75 millions d’euros d’argent public pour son développement.
Les salariés de Nexcis m’ont demandé d’être le président de leur comité de soutien. C’est un grand honneur pour moi. C’est la première fois qu’on me demande cela. Je m’efforce donc d’être utile à leur combat. Selon moi, ils défendent l’intérêt général du pays. Leur lutte est à la fois sociale et écologique. Elle est donc en plein dans mon identité politique. Je vous signale donc la page Facebook de soutien. Je vous demande de signer l’appel de soutien sur le blog « NEXCIS Vivra ! ». Il faut bien comprendre combien quelques clics pour vous sont un renfort moral considérable en plus d’être une contribution directe à leur combat. De mon côté, j’ai écrit au président de la République et à la ministre de l’Énergie, Ségolène Royal, pour les interpeler. Sans réponse jusqu’à ce jour. Je crains qu’ils ne répondent jamais. Sapin a déclaré : « ce que dit Mélenchon n’a aucune espèce d’importance ». C’est son avis. Pour Sapin, ce qui est important, ce sont les ordres de Schaüble et du Medef.
Seul le PDG d’EDF m’a répondu. Sa réponse est courtoise et j’y suis sensible. Elle est riche. Mais elle constitue quand même une fin de non-recevoir et un aveu assez terrible pour notre pays. Pour résumer sa pensée, les productions possibles de Nexcis sont intéressantes techniquement mais elles ne sont pas assez compétitives. Comprenez pas assez rentables. La politique énergétique de la France se mène désormais avec les cordons de la bourse. Ariane non plus ce n’était pas compétitif quand le programme spatial a commencé. La dictature du court terme ne mène nulle part les sociétés qui s’y abandonnent.
Nexcis mourra parce que « la fabrication de modules photovoltaïques est aujourd’hui soumise à une très forte compétition à l’échelle mondiale avec des pratiques commerciales très agressives de la part notamment des acteurs asiatiques » comme l’écrit le PDG d’EDF. Et parce que « l’actionnaire privé qui avait participé au développement de Nexcis a décidé de suspendre tout nouveau financement » en 2013 « face aux perspectives commerciales très incertaines ». Le PDG d’EDF m’informe aussi que le groupe de BTP Saint-Gobain, « acteur dominant de la technologie des films minces », « avec qui un projet de rapprochement de Nexcis a été proche d’aboutir, a préféré se retirer de ce marché » faute de perspective de rentabilité suffisante.
La transition énergétique et l’indépendance technologique de la France ne pèsent pas assez lourd face aux exigences de « compétitivité ». Le secteur privé a refusé de soutenir les efforts de recherche-développement et de production dans ce domaine. C’est une preuve supplémentaire du besoin d’un pôle public de l’énergie que je défends depuis des années. Mais l’aveu d’EDF est terrible parce qu’il vient d’EDF justement ! C’est-à-dire d’une entreprise encore détenue à 85% par l’État, c’est-à-dire par nous tous. On pourrait donc espérer que l’impératif écologique et d’indépendance s’imposent sur les considérations de compétitivité et de rentabilité. Mais non, là encore, les impératifs financiers ont pris le pas sur l’intérêt général. Surtout, l’argument de la « compétition internationale » mis en avant avec insistance par EDF prouve l’urgence de mesures protectionnistes pour défendre notre capacité industrielle. La course à l’innovation ne suffit pas puisque par définition, les innovations ne peuvent être « compétitives » immédiatement dans de tels domaines.
L’hypocrisie du gouvernement est sans limite. François Hollande n’a plus que la conférence climat à la bouche. Manuel Valls signe ce mardi 25 août une tribune ronflante sur l’économie appelant notamment à « miser sur l’innovation, sur la recherche pour que l’industrie française ait toujours un temps d’avance ». Mais ni l’un ni l’autre ne bouge le petit doigt pour faire vivre un fleuron technologique français en matière d’énergie renouvelable. Pire encore, c’est sous l’autorité de leur ministre Macron que l’Agence des participations de l’État laisse EDF agir de cette façon. Le gouvernement aurait pourtant le pouvoir d’empêcher ce gâchis. A la demande de François Hollande, EDF a su trouver deux milliards d’euros pour sauver Areva et la filière nucléaire. Mais elle ne trouve pas l’argent nécessaire à la reconstruction d’une filière photovoltaïque moderne dans notre pays. Une telle attitude sape la crédibilité de la France en matière de transition énergétique à l’aube de la Conférence sur le climat.
Écouter, regarder, évaluer ensemble
Dimanche prochain, le 6 septembre, je suis l’invité de l’émission « C Politique » sur France 5. C’est à 18h. L’émission dure une heure. J’aurai donc le temps de développer mes arguments car, d’une façon générale, cette émission est respectueuse de ses invités, raison pour laquelle j’accepte ses invitations. À cette occasion, des amis ont relancé l’idée d’organiser des « écoutes collectives » comme nous l’avons déjà fait par le passé.
Qu’est-ce que c’est qu’une « écoute collective » ? C’est très simple. Il s’agit de se retrouver à plusieurs pour regarder l’émission et en discuter. Chaque semaine, des milliers de gens font des « écoutes collectives » sans le savoir ! Combien se retrouvent par exemple autour d’un match de foot ou de rugby entre copains (et copines !) ou dans le bar du coin ? Pourquoi ne feriez-vous pas la même chose autour d’une émission politique ? La pratique des écoutes collectives vise à rendre la télé « interactive » et pas seulement vécue comme un moment passif. Elle correspond à une méthode conviviale qui permet la discussion des arguments entendus et leur évaluation collective. Dans mon, cas c’est l’attente essentielle que je formule. Certes mon intention, est de convaincre de ce que je propose ou analyse. Mais l’essentiel à mes yeux est de pousser à réfléchir par soi-même aux questions que je soulève. Je fais le pari que de cette façon se construit un espace commun de pensée, une attention commune à certains problèmes et que cela crée et fortifie une conscience collective des tâches à accomplir. Cette conscience collective construite de cette façon est plus solide que la pulsion consumériste ou sensationnaliste qui agite la surface des esprits dans l’espace politique officiel. Si les tonnes de boues déversées sur moi, le mépris du type de celui de Najat Vallaud-Belkacem, l’insulte permanente de ces photos hideuses publiées à mon sujet n’a pas de portée sur ceux qui pensent avec moi, c’est justement parce qu’ils pensent. De plus sous le flot du mensonge médiatique permanent, la pensée libre et critique doit se fortifier sans cesse, se réviser elle-même, s’adapter, s’instruire. Pour nous autres, la politique n’est pas un produit de consommation mais une éthique, un savoir et même une esthétique. En tout cas c’est un acte de construction de soi. Je crois à ce « parti sans mur » que j’ai vu fonctionner sous mes yeux en 2005 avec le débat sur la Constitution européenne. J’en ai renouvelé l’expérience avec ma campagne de 2012 dont tous les discours continuent à être écoutés grâce à Internet.
Chacun peut organiser son « écoute collective ». Le plus simple c’est, bien sûr, chez soi ! On invite quelques voisins, amis, ou membres de la famille, par exemple autour d’un apéritif puisque l’heure s'y prête. Ensuite, il n’y a plus qu’à allumer la télé !
On peut aussi se retrouver dans un bar. Mieux vaut alors d’abord demander au patron s’il est d’accord. Ensuite, il suffit d’informer vos connaissances, et de scotcher ou coller quelques affichettes quelques jours avant dans les alentours pour informer les passants.
Nos amis ont réalisé des visuels pour ces affichettes. Vous pouvez les imprimez chez vous. Ou les mettre en ligne. Il suffit de les récupérer sur internet, sur une page Facebook récemment créée. Elle s’appelle « Action M ». Je ne sais pas si on peut en commander. En effet je ne suis pas le créateur de cette page. Mais j’ai apprécié qu’on m’ait demandé mon accord et qu’un contrat clair ait été annoncé, alors que tant d’autres utilisent mon nom sans rien me demander ni jamais répondre à mes interpellations. Je relaie donc cette page car l’idée de ses créateurs est d’aider à diffuser mes arguments par des visuels notamment. La ligne « n’attendez pas les consignes » de la campagne présidentielle de 2012 reste à mes yeux toujours aussi actuelle! C’est une bonne idée d’avoir pensé à demander que chacun fasse connaître son écoute collective avant ou après sur cette page. Voyez si tout cela peut vous concerner.
@46 Hubert
C'est une belle initiative que vous proposez là, Monsieur, mais voyez-vous je crois que les médias français et notamment sa presse quotidienne (PQR) ne nous sera pas d'un grand secours, j'en veux pour preuve l'image d'un enfant de 3 ans noyé sur le bord d'une plage de Turquie que toute la France aurait dû découvrir en une de son journal quotidien, loin s'en faut car aucun ne l'a fait paraître, je dis bien aucun. L'indifférence des journalistes et directeurs de rédaction français au problème migratoire est proprement scandaleuse, c'est une honte totale, c'est gens nantis et à l'abri sont devenus complètement inhumains à l'image de leurs mentors, et propriétaires. Je suis atterré et triste d'être français dans ce moment aussi tragique, j'ai honte pour mon pays.
@Denis
On a compris l'horreur de la situation sans avoir vu la photo d'un enfant de 3 ans mort. Ce sont les marchand de papier qui regrettent d'avoir loupé la vente, c'est tout. Je crois que le décès des personnes dans le camion en Autriche a été l'électrochoc qui a fait basculer l'opinion. Quant aux discussions de mondains fréquentant la petite sphère médiatique des grandes capitales capitalistes de la planète, on se passe de leurs considérations tordues et alambiquées d'indignation superficielle. Ils ne parlent qu'au nom de leur profession de marchands de sensationnel.
@52 Invisible
Entièrement d'accord camarade, mais vois-tu c'est en tapant sur le clou que tu finis par l'enfoncer, et crois moi, le clou de l'émigration est loin, mais très loin d'être enfoncé dans le crâne de nos concitoyens, et l'horreur est le meilleur vecteur pour justement horrifier les gens, et pour l'heure, ils ne sont pas du tout horrifiés par le malheur des autres, surtout s'ils viennent du moyen-orient. Tu veux que je te dise ma réaction quand j'ai vue l'image de ce petit, la tête dans l'eau, j'ai éclaté en sanglots, c'est con hein !
En créant le FdG, nous nous donnions la mission de marginaliser les personnes tenant à leur étiquette de gauche mais qui n’avaient l’intention que de faire une politique libérale proche de la politique de Sarkozy et non celle d’une vraie politique de gauche. Pour démontrer le fossé qui existait entre eux et le FdG, et donc arriver à marginaliser ces personnes qui usurpaient le mot de gauche, il était impératif qu’aucun des partis membres du front de gauche ne s’allient avec eux. Depuis les municipales, depuis qu’il y a eu cette bifurcation dans le FdG, c’est une nouvelle donne politique qui s’est installée car la force du FdG était liée à la nécessité d’une clarté pour faire revenir aux urnes les électeurs de gauche qui ne votaient plus, et celle-ci a disparu brutalement. Si le FdG fait encore partie de l’histoire, il est très affaibli et il est désormais nécessaire de le dépasser pour construire une politique de gauche. Les membres de EELV ne sont pas tous proches du PG mais eux ne nous demandent pas avant le premier tour des régionales de se frotter au PS, au cas où. La première fois que l’on se trompe c’est une erreur, la deuxième fois c’est une faute! Une PG pas communistophobe
Bonjour à tous,
Derrière l'affaire de Nexcis, il y a une nouvelle crise économique énorme qui arrive, en provenance de Chine. C'est pourquoi les budgets R&D des grandes entreprises baissent. De plus, l'Etat prélève des dividendes énormes sur EDF, afin de combler ses propres déficits. La crise qui vient est due à l'importation des méthodes spéculatives "subprime" par les Chinois. Dans le même temps, aucune mesure n'a été prise pour réguler la Finance après la dernière crise: leviers, CDS, paradis fiscaux sont toujours là. Je pense qu'il y a donc un diagnostic à faire d'urgence avant qu'il ne soit trop tard.
J'ai bien apprécié ce post et j'ai aussi bien ri ! Et comme j'ai à résent une possibilité de poster un commentaire à la quelque 51è place, alors cela serait tellement dommage de s'en priver.
Ecoutez, moi je suis de tout cœur avec la cause écologique, mais l’information essentielle est invisible, elle est dans les droits liés aux brevets, à qui appartiennent-ils ? Valent-ils quelque chose ? A la limite, on s’en fout de l’entreprise (j'exagère parce que le sort des salariés ne me laisse pas indifférent), mais les brevets ont été financés par de l’argent public. La moindre des choses c’est qu’ils devraient être versés dans le domaine public ! Exigeons que ces brevets soient libérés, que les licences soient gratuites, en creative commons !
Ni dieu, ni césar, ni tribun... sauvons nous nous même. Attention, après le sauveur suprême Alexis Tsipras, voici le tribun Varoufakis. Pourtant dans "Ballast", "Yanis" n'envisage sous aucun prétexte de sortir de l'euro. Bien sûr l'idée d'un plan B est bonne, il faut réfléchir vite, mais il ne faut pas confondre vitesse et précipitation.
JL Mélenchon a fait une erreur en refusant l’invitation de JP Chevènement qui a fait lui l’erreur de reporter sa réunion. Comment voulez-vous que les Français porte JL Mélenchon à la présidence de la République ? Un Président de la République se doit d’être un rassembleur. Ne dit-on pas qu’il est le président de tous les français. Et là, JL Mélenchon refuse un dialogue sous prétexte qu’il récuse un des participants. Sa participation aurait montré qu’il a l’envergure de la fonction qu’il briguera en 2017. Il aurait pu exposer ses idées sur l’Europe (c’était le but de cette réunion) et même démontrer que Dupond-Aignan était à l’extrême droite (ce que je ne pense pas).
La situation va mal, le PS est de plus un plus libéral, Sarkozy est revenu, les pauvres et les moyens sont de plus en plus pauvres, les riches de plus en plus riches, et pourtant le FdG n’en retire rien à la différence du FN qui fait des scores presque 3 fois plus élevé que le FdG. Cherchez l’erreur.
Désespérante cette oligarchie qui trouve au moins 1 milliard pour ne pas livrer les Mistrals à la Russie, au moins 3 milliards sur 3 ans aux agriculteurs pour compenser les pertes générées par le blocus à l'encontre de la Russie, 405 millions pour satisfaire les besoins insatiables de Mr Tapie, 2 milliards pour renflouer Areva, des milliards pour guerroyer en Afrique et prêter main forte aux Américains au moyen orient, 40 milliards d'allégement de charge pour les entreprises du CAC40, etc.
Inutile de préciser que l'allocation de tous ces milliards là ne génère aucun profit mais des pertes sèches que le peuple va éponger à la sueur de son front dans une marmite austéritaire. Coquin de sort !
@ Denis F
A propos du drame des migrants, auditeur de deux radios publiques cet été suite à une immobilisation provoquée par un accident, je peux faire remarquer que bien au contraire les journalistes voire des producteurs d'émissions (Les grandes Traversées sur F. culture début juillet) en ont beaucoup parlé. Le PG, des experts indépendants et le mensuel Le Monde diplomatique ont été plus loin en exposant les causes : les guerres entretenues et financées par les puissants, les dictatures et les régimes corrompus, l'aliénation économique à un marché mondial destructeur. Quant au quotidien Le Monde, il a imposé la photo de l'enfant syrien noyé et échoué en première page hier soir. Est-ce pour amener ses lecteurs à réfléchir sur les raisons et les remèdes à ces migrations ? Je crois inutile de vous donner la réponse.
@Invisible a bien raison de parler de marchands de sensationnel à ce propos. "Horrifier" les citoyens quand l'analyse avertie et la lucidité courageuse ne suivent pas, n'a pas de sens ou pire, empêche de réfléchir.
@ NBW
Je serais assez de votre avis concernant Dupont-Aignan et la discussion que J.-P. Chevènement souhaitait lancer avec lui. Car la situation est effectivement dramatique. Notre pays a perdu la majeure part de sa souveraineté. Or, sans souveraineté, il n'y a pas de démocratie possible. L'exemple du Conseil National de la Résistance, où convergeaient des sensibilités de droite aussi bien que de gauche, est donc plus que jamais à méditer. Mais d'un autre côté, on sait bien que dans le régime de la Ve République, l'élection qui détermine toutes les autres c'est la présidentielle. Celle de 2017 aura lieu dans 18 mois : du point de vue tactique, il est sans doute trop tard (pour cette fois) pour mettre sur pied un front anti-euro solide et cohérent.
Enfin, et par ailleurs, qu'on ne compte plus jamais sur moi pour voter PS au second tour. Même si le FN est en face !
Je pense qu'il est bon, au-delà du fond, de soigner stratégiquement aussi la forme. Bien évidemment, notre programme "l'humain d'abord" requiert toutes les avancées que nous souhaitons pour notre peuple.
Nous sommes aussi dans un contexte de rapports de forces politique et médiatique que nous subissons. Nous avons la volonté d'élargir notre audience bien au-delà du FdG. 54,68% d'électeurs ont voté "non" en 2005, n'est-ce pas, avec le plan B, notre 1er base d'électeurs ? Cette démarche pourrait être associée à la création d'une plate-forme commune avec d'autres partis, personnalités, tissu associatif et syndical, Chevènement compris ? Je pense qu'une Fédération préparant 2017 sur une base humaine et citoyenne du "plus large commun" négocié évoluant au fil du temps avec une prise à témoins-acteurs d'Assemblées citoyennes que nous accompagnerions pourraient être une façon d'avancer dans ce processus de changement de notre vie politique.Nous sommes aussi capables de dire non à une proposition contraire à nos fondamentaux. Inversons le rapport de force. Il est temps de s'y préparer, les mois passent et l'Union ne se fera pas aussi spontanément que nous.
L'Europe est bien mal en point, ravagée par des crises de toutes sortes, financière, économique, politique, écologique et humaine, avec de plus en plus de précarité. Et maintenant elle est assiégée par des vagues de migrants qui espèrent y trouver un refuge... sauf qu'ils risquent de se retrouver à mendier sur nos trottoirs comme les roms ou parqués dans des cités infâmes ou règne la loi des gangs islamiques. Quels sont les coupables? Cherchez à qui profite le crime. Pourquoi on n'en parle pas?
La photo de cet enfant rejeté par la mer bouleverse les européens qui s'indignent et réclament plus d'accueil pour ces gens qui fuient leur pays en guerre, c'est de la manipulation comme les photos d'enfants palestiniens morts, ça sert la propagande. En ce moment même des milliers d'enfants meurent à cause de la folie des hommes, des fillettes sont utilisées comme bombes humaines ou vendues comme esclaves sexuelles, ça n'a pas l'air de remuer les foules autant que ce pauvre gamin échoué sur la plage. Quelle tristesse cette indignation émotionnelle superficielle à géométrie variable.
@ WildeJagd (62)
Je comprends votre point de vue et j'ai parfaitement conscience de l'étroitesse de la stratégie du moment pour Jean-Luc Mélenchon. Sans doute n'y avait-il pas d'autre choix à court terme. Mais l'enjeu d'un "protectionnisme raisonné" est bien le noeud du problème, et il avait été identifié comme tel par les socialistes dans le programme de 1981 (auquel un certain Jean-Piere Chevènement n'était pas étranger), puis mis en sourdine avec la construction européenne. Ouvrir le commerce avec de tels différentiels sociaux est une pure aberration économique, ferment des crises financières et dévastatrice pour les ouvriers. Une claire remise à plat de ce système est inévitable et peut attirer un électorat gaulliste qui ne se reconnait pas dans les stratégies fumeuses des Dupont-Aignan et autres Wauquiez. Tout comme la réhabilitation des grands projets étatiques ou la mise à distance de l'OTAN.
Jean-Luc répète souvent: "nous devons agir sur le temps long"
Notre programme L'humain d'abord qu'il faudra certainement actualiser avec nos partenaires, est l'objectif à atteindre sur le court, moyen voire le long terme (sur le nucléaire par exemple). Vous en conviendrez que sur le court terme, rien ne nous empêche, dans le cadre d'une plate-forme élargie, d'être dans une démarche politique négociée sur un socle commun, d'appliquer ces décisions unitaires certainement plus sociales que les mesures actuelles que nous subissons, de gagner la confiance de nos concitoyen et de poursuivre aussi la discussion et les mesures à prendre par la suite dans un rapport de force qui nous serait beaucoup plus favorable. L'arbitrage des Assemblées Citoyennes prendrait tout son sens. Une façon aussi de ranimer notre démocratie si mal en point. C'est aussi cela le temps long. Nos sociaux-démocrates et autres droites ont aseptisé notre culture en général et notre conscience politique en particulier depuis plus de 20 ans. Une génération de personnes individualisées qui, pour la plupart, ne sont plus autant porteuse de nos traditions de lutte.
Je n'ai pas lu tous les commentaires, j'ai écouté cette partie de l'interview le matin sur mon trajet pro.
Le fait que la nouvelle version de l'IUFM fasse que des étudiants - futurs enseignants et autres - passent du temps en école n'est en rien choquant pour qu'il acquiert technique, savoirs mais aussi la pratique sur le terrain me rassure. Les décrire comme des purs stagiaires, comme certaines grandes entreprises en abusent, est un raccourci peu ragoutant. Que dites-vous ici, qu'un étudiant mi temps entreprise et école soit un stagiaire, je ne suis pas d'accord.
Que les chiffres avancés ne prennent pas en compte le fait qu'une grande partie de ces futurs enseignants seront sur le terrain que dans 1 - 3 ans est un petit mensonge publicitaire choisi. Pour autant ils auraient propulsés 10000 enseignants sans formation aurait été tout bonnement choquant. Le fait que vous parliez de stagiaire me parait rabaissant quant à la formation qui leur est proposée. Ces français qui sont en école doivent apprécier votre appréciation de leur investissement vers leur future fonction. Opposition oui, mais crier au stagiaire me parait tout autant mensonger.
Je sens bien qu'il y a une volonté farouche de changement. Cela passe par un langage clair. Je veux parler de ce langage que tout un chacun peut appréhender, sans démagogie ni condescendance. Car la politique, faut il le rappeler c'est avant tout la "vie de la cité". Au sein de cette cité les classes populaires sont encore majoritaires. Or, le PS les a rejeté car, dans la foulée mitterrandienne incarnée par l'horrible virage ultra libérale qu'il a impulsé, il mettait bas le masque pour découvrir sa véritable nature.
Jean-Luc Mélenchon a déclaré qu'il comptait avant tout sur les classes moyennes(faudra m'expliquer ce que c'est) car, d'après lui, les révolutions venaient de là (intellectuellement voulait il dire je pense)..mais hors les sans culottes,me semble t'il, rien n'aurait possible.
Il faut donc que les classes populaires se sentent concernées par les propos qui sont distillés, de manière simple, sans etre simpliste. Car la classe ouvrière existe faut il le rappeler...et majoritairement. Si ces derniers se réfugient dans l'abstention ou le vote FN, ce n'est pas par adhésion, loin de là. Mais et surtout car ils ont des problèmes spécifiques.Ils ont besoin de se sentir...
"nous devons agir sur le temps long"
Je me souviens d'un autre mantra, "laissons le temps au temps", je n'y vois pas beaucoup de différence. Et surtout, ce n'est pas tout à fait celui de nos "adversaires" (puisqu'il est mal vue de dire "ennemis), de même, les intentions de votes données par les sondages - je sais - nous confirment, s'il le faut, que malheureusement nous ne sommes pas dans le tempo que souhaite les françaises et les français, en tout cas pour ceux qui votent. Donc …
@ sergio
Restons sérieux s'il vous plait, France culture concerne combien d'auditeurs ? "Le Diplo" est un mensuel de gauche, très confidentiel en terme de lectorat ! Je vous parle de la PQR (Presse Quotidienne Régionale) en l'occurrence, et même si cette dernière est quelque peu décrépite, elle n'en touche pas moins toute la population française. Mon propos concernait la presse dirigée par l'oligarchie financière ou celle vendeuse de canon, qui possède aussi les grands titres nationaux. Maintenant si vous êtes dans le secret des décisions de la rédaction du Monde journal de référence de l'intelligentsia française, alors !
Nexcis, cela met en évidence le grand mensonge "écologiste " qui se prépare pour la fin d'année. Un grand enfumage des dirigeants du monde, pour une entourloupe habituelle. Le fric d'abord, la terre on verra !
Bonjour
Avant cette émission je ne saurais que trop conseiller à Jean-Luc Mélenchon de regarder le documentaire que vient de réaliser l'ami Gilles Balbastre sur la SNCF dans la région Nord pas de Calais Picardie intitulé "Vérité et mensonges sur la SNCF". On le trouve facilement sur Youtube. A l'heure de la préparation de la conférence mondiale sur l'environnement il y a du grain à moudre. D'ailleurs je le conseille à tout le monde, ça décoiffe ! Et je suis à la disposition du webmestre s'il veut me joindre car je suis à l'origine du projet. Salut et fraternité à tous !
@ 67 Christian
Un étudiant mi-temps en entreprise est considéré comme un stagiaire, ne vous déplaise. Son salaire n'a aucun rapport avec le salaire habituel d'un salarié sous contrat classique. Il n'est pas pris en compte dans les effectifs (à cause des seuils sociaux).
Sur le fond JL Mélenchon a raison. A la fin du mandat de F. Hollande nous serons loin des 60 000 créations de postes pourtant jugées indispensable pour maintenir un enseignement de qualité dans notre pays. Il n'y a rien de mensonger dans son intervention.
Bonsoir,
Je pense que la question du maintien de notre pays dans la zone euro voire dans l'UE mérite un débat sérieux, argumenté et loin des postures simplistes résumées par le slogan "Pour une autre Europe". Si l'exemple du sort fait au gouvernement grec entre janvier et juillet 2015, par l'attelage Commission Européenne-BCE-FMI et des 17 autres pays de l'Eurogroupe, n'a pas ouvert les yeux des militants du Front de gauche, alors il est inutile de perdre son temps à discuter du sexe des anges. Il est clair aujourd'hui qu'aucun changement progressiste n'est possible sans sortir du carcan des traités européens.
Le temps est venu pour le Front de gauche de prendre à bras le corps cette question pour expliquer à notre peuple ce qu'il faudra faire en cas de victoire. Attention le temps presse.
PS: inutile de préciser que depuis 2005 je ne me pose même plus la question du vote au deuxième tour quand il ne reste que le candidat du PS, du PRG ou d'EELV.
Si chacun d'entre nous qui reçoit le "blog de JLM" le retransmet à 10 de ses connaissances pas forcément branchée Front de gauche, les médias seront court-circuités ! Les textes avec leurs infos, leurs constats, les solutions possibles et l'existence d'une fraternité cachée se diffuseront malgrés le blocus du pouvoir des collabos des oligarques !
Merci Jean-Luc d'évoquer et de dénoncer si souvent les problèmes réservés aux enfants des sans-dents qui sont en lycée professionnel. Aucune possibilité pour eux de choisir la spécialité qu'ils souhaitent et pour laquelle ils sont motivés. Entre le manque de places et de moyens ainsi qu'une répartition géographique aléatoire des lycées, leur orientation est au final gérée à la roulette russe par un logiciel, sans considération, sans écoute avec mépris même. Et l'hémorragie continue puisque vous annoncez la fermeture de 36 lycées professionnels depuis trois ans.
Sinon je vous lis et vous écoute toujours avec beaucoup de jubilation et d'espoir tant ce système capitaliste néo libéral allemand qu'on nous vend à toutes heures de la journée est absurde et dangereux tant pour les hommes que pour la planète. Donc on lâche rien et on compte sur vous pour 2017.
Au pays de l'andouillette on se croit indifférent à la misère. "Saucisse" disait un certain acteur à Sylvie Joly dans les visiteurs. Cela est encore une histoire de cochon.
@ Christian et Francis
N'oublions pas non plus à propos de ces trucages de chiffres de la ministre que les nouveaux professeurs recrutés affectés sur les postes de ceux qui partent à la retraite ne sont aucunement des "créations de postes". Les créations de postes sont d'ailleurs impossibles avec les contre réformes et décisions budgétaires depuis Chatel et Peillon puisque celles-ci suppriment en collège et lycée les options, les dédoublements et carrément les postes donc des classes ("un remplacement de profs sur deux partant à la retraite"). Ces contre réformes rejoignent les mesures anti-services publics et se parent de pseudo-principes de modernisation et de transformation que des syndicats comme la CFDT et l'UNSA soutiennent.
@ Denis F
Le Monde diplo" est surtout un mensuel expert et indépendant. Le quotidien le Monde" en revanche a abandonné le journalisme depuis longtemps pour la plupart de ses articles. La photo à la une du petit Syrien noyé en est une preuve : elle est publiée pour choquer, créer une culpabilité et surtout pas pour informer et faire réfléchir. Elle est aussi vendeuse comme le rappelle @ Invisible qui évoque les marchands de sensationnel pour ce type de médias abrutissants.
Parler encore et toujours de création de postes d'enseignants, quel vieux refrain ! Ce gouvernement soutenu par l'astre mort du PS, lui même anciennement soutenue par les enseignants, a une idée très libérale de l'éducation nationale. A l'heure où Macron fait une loi avec Valls, pour tout vendre, ne tombons pas dans l'ignorance. Ils veulent vendre l'Education Nationale. Pensez, un budget de 80 milliards, ça donne envie aux prédateurs.
La lecture du dernier blog de Jacques Sapir dénonçant la fin de non recevoir de Jean-Luc Mélenchon à la proposition de Chevènement me suggère un commentaire dicté par une longue, pénible et formatrice confrontation quotidienne au double langage et aux manoeuvres d'appareils (vingt ans de PCF de 1969 à 1990, de la construction du Programme commun à l'écroulement du monde socialiste en passant par l'ère "Tonton" et la débandade du PCF). Avec ce refus, Mélenchon n'est en aucun cas inconséquent avec sa proposition de créer un front internationaliste du plan B visant à restaurer l'indépendance nationale et à en finir avec les diktats de l'ordolibéralisme allemand dans l'UE. Notre stratégie vise la reprise en main de la conduite de la nation par le peuple lui même (m6r). Sapir et Chevènement proposent un piège politicien mortel liant la seule alternative anti-capitaliste au marigot de la droite nationaliste et aux fascistes du FN, la déconsidérant définitivement aux yeux du peuple. TINA en est le but, le rêve du PS et de LR alliés de Merkel et des USA dans une mondialisation sans frein et sans fin.
@Christian (67) @Francis (72)
Stagiaire est un grade dans le système éducation nationale, grade qui existe depuis des dizaines d'années. C'est le grade avant le 1er échelon. Rien à voir avec les stagiaires non rémunérés, puisqu'il correspond à un salaire. Les stagiaires embauchés cette année par l'educnat ont beaucoup de chance : travaillant à mi-temps, ils sont payés plein temps, cette année.
Merci, Jean-luc, pour ce nouveau billet, si perspicace. Après réflexion personnelle, je sais désormais pour qui je ne voterai sûrement pas !
@Invisible (80)
Le stagiaire n'existe pas depuis des dizaines d'années mais depuis toujours dans la fonction publique quelle qu'elle soit et c'est effectivement la période qui précède sa titularisation ou sa non-titularisation. Son salaire est défini par une grille indiciaire car il est considéré que cette période qui est toujours une formation puisqu'il s'agit d'un temps d'apprentissage et d'évaluation est totalement ou partiellement consacré à un travail effectif. La formation en cours de vie dans le secteur privé ne suspend pas le versement du salaire, d'ailleurs. Ce qui est normal.
Quant à la phrase "Les stagiaires embauchés cette année par l'educnat ont beaucoup de chance : travaillant à mi-temps, ils sont payés plein temps, cette année" elle est tellement connotée qu'on en vient à souhaiter que votre invisibilité se transforme sur ce site en effacement.
Vous n'y arriverez pas seul, il faut en passer par une alliance. Si ce n'est pas le cas nous allons en reprendre pour encore 5 ans PS, UDI, LR 50%. Avec une UE qui va nous massacrer. Si vous voulez faire votre part pour changer réellement, il faut en passer par une alliance et alors 50%+
Etant élu à la vie associative en zone rurale, je parle avec les gens et je les écoute. Le peuple auquel on fait toujours référence est constitué de personnes qui travaillent après avoir eu beaucoup de mal à se placer, à économiser, à élever des enfants, à rechercher une précieuse convivialité dans les associations, à défendre des biens qu'ils pensent menacés. Ces biens ne sont pas des gros capitaux, ce sont des choses chèrement acquises. La propagande officielle les a conduit à croire à une menace du côté d'un peuple différent, ils ne sont pas en mesure d'éprouver de la solidarité à l'égard d'une culture qu'ils détestent et cela recouvre un amalgame entre réfugiés et clandestins. Notre indignation à l'égard du capitalisme qui a provoqué tous ces drames n'est pas comprise, il faut d'urgence trouver le chemin de l'émotion véritable du peuple, on croit que c'est la même que la notre mais ce n'est pas vrai. Tout ceci se résume à une grande médiocrité là où il faudrait de l'intelligence associée au courage. La responsabilité des intellectuels est immense dans ce désastre.
@educpop
La responsabilité des intellectuels est immense mais celle des politiques et des médias l'est toute autant.
Au sujet des réfugiés bloqués actuellement aux frontières, j'entendais les journalistes horrifiés d'apprendre qu'une majorité des français ne voulait pas entendre parler de solidarité et d'accueil. Quelle hypocrisie ! Après avoir relayé sans cesse les discours nauséabonds de la droite et de l'extrême droite, après avoir combattu toute alternative progressiste à la crise économique et sociale, ils feignent maintenant de s'étonner de l'état de l'opinion publique française.
Quant aux postes dans l'éducation nationale, ils se réduisent à la portion congrue, quoiqu'en dise Mme Valaud-Belkacem. De moins en moins de titulaires remplaçants donc de plus en plus de contractuels payés au lance-pierres, pas formés et traités comme du bétail, congés formation et temps partiels quasi systématiquement refusés. Et ne parlons pas des salaires.
100% d'accord sur votre soutien actif à Nexcis. La lutte des Nexcis (un nouveau LIP..) est au coeur de la société que nous appelons de nos voeux. Ils doivent (nous devons absolument) sortir victorieux de ce défi car il est la substance même de notre combat. Toutefois, voici la réponse de l'un de mes interlocuteurs (ingénieur territorial en environnement). Qui peut répondre aux interrogations ici énoncées ?
"Oui cela permet de sauver le concept de l’autonomie énergétique, mais le photovoltaique n’a jamais réussi à décoller à cause des tarifs exorbitants pratiqués depuis leur création, et aussi, il se pose la question du traitement des déchets. La durée de vie et les tarifs de pose des installateurs qui pratiquent des prix élevés, décourageant pour les collectivités, même celles engagées dans le DD (développement durable)"
Je pense que Jean-Luc à raison, pour l'instant, de décliner l'invitation de JP Chevènement, car pour l'heure, les forces de combat doivent s'orienter vers les "élections régionales". Après, il faudra réfléchir et discuter, mais il est évident que les "54.6%" d'électeurs qui avions votés NON en 2005, ont fait des petits depuis la capitulation de Tsipras.
Pourquoi ne pas discuter sur la base de notre programme avec nos partenaires potentiels élargis, d'éclairer le peuple sur les orientations décidées en commun et faire intervenir, arbitrer les Assemblées citoyennes locales pour les questions en débat ? En quelque sorte, prendre nos concitoyens à témoins et les considérer comme de vrais acteurs de la vie publique sur la chose politique. Tant soit peu que nous acceptions de faire confiance à notre peuple intelligent qui ne demande qu'à être écouté, que leur parole soit prise en considération avec une bonne dose de convivialité en mode associatif. Au résultat, nous serions surpris de leur mobilisation. D'une pierre, 2 coups à condition de vite en prendre, nous, la vrai gauche, l'initiative. Il en est encore temps.
Quatre remarques sur les réfugié-e-s :
Orban, son gouvernement d'extrême-droite et ses barbelés apportent la preuve en images de l'inanité de la prétention du FN et de ses émules à fermer les frontières aux êtres humains.
L'oligarchie allemande a choisi les Européen-ne-s du Sud (Grecs et Grecques en tête) comme boucs-émissaires. L'oligarchie française a préféré les migrant-e-s. Cela influe, via leurs relais médiatiques respectifs, sur les réactions symétriques des populations concernées.
La seule manière concrète d'éviter les drames en mer et sur terre, et de priver les mafias de la manne financière créée par la prohibition, c'est de permettre des entrées légales dans l'UE. Mais qui propose de déployer des moyens consulaires à la hauteur au Liban, en Turquie, Jordanie et Égypte pour délivrer des visas aux réfugié-e-s ?
La position de Merkel reste dans le droit fil du cynisme européen : elle accueille, certes, les survivant-e-s, mais sans proposer de visas en amont (à ma connaissance).
A noter la position, sur France Inter en ce moment, d'Eva Joly, par ailleurs favorable à une alliance avec le FdG.
[Edit webmestre : Hors sujet par rapport aux thèmes de ce billet.]
C'était du très grand Mélenchon à C/Politique sur France 5, ce soir. Merci Jean-Luc, vous êtes notre espoir.
Merci de votre prestation de ce dimanche soir.
Très grand Mélenchon sur France 5, excellent !
Je n'ai jamais douté depuis 2008, mais l'émission de ce soir me conforte dans ma confiance en vous que je vous renouvelle. Allez les critiques en tout genre sur la barbe (disparue) etc. Allez celles d'idolatre, je me fiche de tout ces ragots, je sais que vous êtes l'homme qui conduira le peuple si ce n'est a une victoire totale, mais au moins au respect dû a tout être humain. Merci monsieur, pour nous tous, votre émission de ce soir en porte témoignage.
Jean-Luc invité de l'émission C Politique ce dimanche 18H00 sur France 5.
J'avais invité des amis (4) pour le passage de Mr Mélenchon a l'émission C Politique. Quelle prestation ! Bravo Mr Mélenchon. Demain le capitaine de pédalo a la télé. On va nous gaver toute la journée. Tiens il ne devait pas inverser le cours du chômage ? Quel lapin nous va-t-il encore sortir de son chapeau ? Pauvre France.
Un merci a Mme Caroline Roux qui permet a Mr Mélenchon de bien développer ses arguments.
Merci M Mélenchon pour votre passage TV, ceux qui n'ont pas compris quel rassembleur vous êtes et que nous aurions un président à la hauteur des enjeux et de la situation continueront à voter pour les larbins du système. Mois ce qui m'a le plus horiffié c'est la décision de bombarder la syrie qui serait justifiée par l'horreur d'une photo médiatisée et instrumentalisée à outrance. Ils sont capables de toutes les bassesses pour justifier leurs actes inhumains. Normal 1er se croit au dessus de la nation et du peuple, il veut montrer ses muscles, faire soi disant mieux que son prédécesseur en Libye. Encore du malheur pour les peuples en perspective, j'espère que pour 2017, nous saurons nous unir pour balayer ces fadas !
Votre passage hier sur France5 était excellent !
Merci de nous représenter avec autant de dignité et d'opiniâtreté !
Un échange digne et respectueux permet à l'interlocuteur de développer ses arguments. Caroline Roux est l'une des rares journalistes françaises à avoir ce comportement de haute tenue, tout en ne perdant rien de son sens critique et la connaissance des dossiers. C'est un métier. Marie-Ève Malouine et bien d'autres, bombardées à des postes de direction de d'information par le mérite de leur docilité à l'ordre établi et leur absence même de compétence et qui ânonnent les phrases soufflées dans leur oreillettes pourraient hausser leur niveau de compétence en s'inspirant d'elle. En face, BFM, I- télé, TF1, etc, le dimanche a été consacré à la famille Le Pen ! Pauvre de nous.
C'est évident que vous êtes le seul à avoir une écoute ! Ne tardez pas et prenez de cours Autain et Laurent qui marchent ensemble contre vous !
Au moment même ou Tsipras annonce qu'il est prêt à gouverner avec le Pasok, il était vital que JL Mélenchon annonce clairement la couleur sur les traités. Plan A, plan B et surtout référendum invitant le peuple souverain à décider s'il veut renoncer à sa liberté et son indépendance pour rester dans un système monétaire liberticide et anti-démocratique. Il faut maintenant enfoncer le clou pour que notre peuple dispose de tous les arguments pour se déterminer lors des prochains scrutins et surtout en 2017.