Action politique
19déc 10
Strasbourg et La Havane
D ans cette note il est question de ma sortie de la salle tandis que le parlement européen se livrait à une nouvelle orgie de bonne conscience enrobée au miel de droits de l’homme. Je dis un mot d’une série de moments de haine contre moi finalement assez interloquants. Puis du film « le président » sur Frèche. Ensuite je réponds aux inquiétudes que soulève une tribune parue dans « l’Humanité » sous la plume d’un collectif de communistes. Enfin je vous apprends comment le traité de Lisbonne vous octroie une soi disant « nouvelle liberté » de pétition au moment où il vient de vous retirer la liberté de vote du budget dans votre parlement. Manants, à vos plumiers !
Puis je vous dis un mot, à propos du dernier accord des chefs d’Etat et de gouvernement européens. Ceux qui aiment l’Europe, sortez les mouchoirs.
30août 10
Voici une note assez longue. La troisième depuis mon retour de congés. Je crois que c’est trop long. Que faire ? Plus court la prochaine fois. C’est sûr ! Ici il est question de notre « Remue Méninges » à Grenoble, d’une histoire glauque avec un éditeur, et de ma synthèse des remarques sur les deux émissions « Auditorium », comme promis. Cette fois ci, c’est parti. Tout pour le jour « j » du 7 septembre. Ce samedi 4 on se retrouve pour la grande manifestation de défense de la France républicaine contre les chasseurs de roms, en guerre contre le peuple et ainsi de suite, la pitoyable bande à Besson et Hortefeux. Sans oublier leur chef suprême monsieur le président « j’t’ai vu ! j’t’ai vu ! Fait pas le malin ! » – « Casse-toi, pov con ! », c’est à dire le chanoine de Latran, fâché avec son chef hiérarchique dans l’Eglise, monsieur le pape. Ce que j’ai à dire du moment est dans mon discours de dimanche. Il est en ligne. Mon émotion du matin c’est d’avoir appris que les entreprises du CAC 40 disposent d’un matelas de 80 milliards.
23juin 10
Les retraites et le cas Strauss-Kahn
J e publie cette note à quelques heures du début de la journée de défense de nos retraites. Je forme le vœu que nous soyons nombreux, très nombreux, ce 24 juin dans les rues. Il le faut. Il n’y a pas d’autres limites à la déferlante libérale qui s’abat sur nous que notre capacité de résistance. « La meilleure forteresse des tyrans, dit Machiavel, est l’inertie des peuples »! « ils ne sont forts que de notre faiblesse » ajoute La Boétie dans « De la servitude volontaire »…
Mais je parle aussi de Strauss Kahn. Car mes sorties à son sujet provoquent des débats, je le sais bien. Et je l’espère bien. Ne suis-je pas en train de faire preuve d’a priori sectaire ? Ne suis-je pas en train d’insulter l’avenir ? Je présente mes premières pièces dans ce débat que je veux provoquer chez les socialistes. Cette semaine vient de sortir un entretien croisé que j'ai réalisé avec le journal "L'express". Lundi est paru celui que j'ai donné à Michel Revol du journal "Le Point". Je le publie ici. C'est en quelque sorte l'introduction de cette note. Puis, pour argumenter, je vous fais le récit d’une mission du FMI qui vient de s’achever en France, ce 15 juin. Une mission dont les conclusions sont une véritable gamelle. La gauche devrait la trainer pendant toute la campagne présidentielle! C'est ce que les socialistes provoqueraient s’ils faisaient la sottise de choisir le candidat que leur recommandent les sondés de droite. Sans oublier que leur étrange système de primaire pourrait bien leur imposer cette candidature du fait des électeurs de droite et d’extrême droite si l’on en croit les calculs présentés par les deux anciens ministre socialistes Paul Quilès et Marie-Noëlle Lienemann. Je sais qu'il y aura de très nombreux socialistes, militants ou électeurs, pour défendre le droit à la retraite. Je veux leur dire qu'ils seront une nouvelle fois roulés s'ils se laissent faire. C'est à dire s'ils se laissent tordre le bras pour choisir comme champion le directeur du FMI. Celui ci leur tire dans le dos, dés aujourd'hui, en recommandant le contraire de tout ce à quoi ils croient et pour quoi ils se mobilisent avec les autres ces jours ci.
10juin 10
Jean qui flippe et Jean qui rit
E t maintenant : Jean qui rit après Jean qui flippe ! La rencontre au sommet avec le PC a été un grand moment de politique et un rebondissement colossal pour le Front de Gauche. Je crois que nous nous sommes montrés à la hauteur du moment politique. Lequel est spécialement dangereux pour les peuples en général et pour nous français en particulier. L’ennemi est en ordre de bataille. Sous la houlette du FMI de Strauss Kahn, l’Union Européenne commence un bombardement général de mesures d’austérité. La misère est largement semée. Le droit de véto est rétabli contre la souveraineté populaire. Et voici les banquiers eux-mêmes qui se constituent en réseau pour résister aux gouvernements et aux Etats qui voudraient modifier les législations qui facilitent leurs pillages. Ça me fait gicler du slogan en tête : « contre l’union bancaire, union populaire ! » et on rajoute en tapant dans les mains : « front-de-gauche ». Chauffez vous ça va barder. En tous cas, nous, on va être prêts. Samedi 12 juin, le Parti de Gauche discute et présente son document d’orientation et de propositions concrètes pour « gouverner contre les banques ! ». Jacques Généreux nous a fait un très bon texte, précis et concret. Mon discours de clôture fera son miel des interventions de la journée. Et je vais en profiter pour faire avancer deux ou trois choses auxquelles je tiens pour affronter ce moment de notre histoire. Je veux dire un mot de cette idée folle de retirer la nationalité française aux personnes naturalisées qui commettent un délit.
17mai 10