17sept 14
Ce post commence par un commentaire du vote de l’Assemblée nationale sur la confiance demandée par le Premier ministre. J’y vois un vote d’affaiblissement de Manuel Valls. Une manœuvre entièrement ratée qui, au lieu de le fortifier, l’aura épuisé.
Ensuite, je donne des informations sur l’état du lancement du « Mouvement pour la sixième République ».
Puis je viens sur la fête de l’Humanité et son message tranquille. Je dis deux mots du Front de gauche.
Et je raconte une séance de guerre froide particulièrement lamentable au Parlement européen.
J’ai volontairement raccourci mon propos dans la mesure où je vous appelle à écouter, si vous le pouvez, mon (trop) long discours à la fête de l’Humanité sur le thème de la sixième République.
Manuel Valls arrache la confiance mais pas la majorité
La confiance est acquise par 269 voix contre 244. D’un moment censé le renforcer, Manuel Valls ressort plus faible encore. C’est bien moins que les 306 voix qu’il avait obtenues il y a seulement cinq mois. Et c’est moins que la majorité absolue des députés. 53 députés se sont abstenus, dont 31 socialistes. EELV et les trois élus du Mouvement républicain et citoyen (MRC) se sont abstenus. S’ils avaient voté « contre », le gouvernement tombait et le dénouement de la crise pouvait commencer. C’est au contraire l’agonie qui va continuer. Celle du gouvernement désormais sévèrement affaibli par un vote fluet et maintenu du seul fait de la bienveillance des opposants internes à sa majorité. Celle de « la gauche » réduite à cette caricature d’attelage branlant, cruel et inefficace. Celle du pays gouverné par des gens qui ont ouvert des vannes d’appétits provocateurs au MEDEF qu’ils ne savent plus contenir. Quel gachis !
Les frondeurs n’ont pas su faire mieux que ce qu’était déjà une fronde sous l’ancien Régime : une révolte sans autre ambition que celle de ses meneurs. Ils ont affaibli Valls sans aucun profit pour le changement qu’il fallait obtenir. Cet épisode était la dernière pompe à énergie avant le désert. Il ne reste plus une goutte du carburant qui a fait le résultat de 2012. Tout dans la prestation du Premier ministre a montré l’épuisement de ce qu’il incarne à cet instant : le ton poussif, les empilements de mesures anciennes citées sans ordre ni hiérarchie, les brutalités sociales cruelles comme le travail le soir et le dimanche emmêlées avec le détail du capharnaüm des changements dans l’organisation territoriale. Le tout amplement ouvert par la récitation de tous les fantasmes sécuritaires tirés du vocabulaire de la droite et de l’extrême-droite. Et pour finir, en état d’asphyxie, un bouquet d’envolées virilistes avec le vieux discours tout aussi usé sur le « courage de dire la vérité » avant de proférer des flots de mensonges et d’approximations. Il ne semblait même pas y croire lui-même. J’ai savouré l’art des assistant et des communicants nous reprenant des bouts de phrases pour mieux tuer les mots en les empilant sans rime ni raison dans la bouche de quelqu’un qui en est la négation. Mais au total on a entendu un discours poussé devant soi, croulant comme sous le poids d’un âne mort.
Jeudi François Hollande nous fera le deuxième service. Et ce numéro durerait encore deux ans et demi ?
Des nouvelles du lancement du Mouvement pour la 6e République
Jeudi soir dernier a été ouverte la page d'accueil de signatures pour ceux qui veulent entrer dans ce réseau citoyen. Dans la minute qui a suivi, la page Internet a immédiatement explosé sous le poids des entrants et il a fallu attendre plusieurs heures pour que le contact puisse être établi. Mais dès le lendemain matin, les signatures arrivaient à jet continu. À l'heure à laquelle j'écris nous en avons recueilli plus de 22 000. De plus, 700 personnes ont proposé leur aide dans les domaines les plus divers. Je crois bien que nous avons d'abord besoin d'aide venant de gens qui aient la qualification pour… organiser cette aide. Dans les prochaines heures sera publiée d'abord une contribution d'intellectuels, puis ce seront des responsables politiques et enfin des syndicalistes. Pour parvenir à formaliser de cette façon les publications et leur donner ainsi toute leur portée il y a un important travail de tri à faire comme chacun le devine. Mais il est essentiel que la collecte des signatures continue. J’ai donc bien besoin que vous soyez nombreux à relayer l’initiative pour qu’elle puisse être très vite opérationnelle, c’est-à-dire assez nombreuse pour être significative et pouvoir prendre des initiatives.
Deux étapes cruciales devront être franchies. La première consistera à constituer un comité d'initiatives qui prendra en charge l'impulsion des étapes suivantes de la vie du « mouvement ». La seconde, ce sera la mise en place d'un site interactif pour accueillir une vie aussi horizontale et coopérative que possible. Ce sont deux moments délicats et je ne dis pas que je suis certain de les voir franchis d'un bond. Comme j'ai déjà eu l'occasion de l'exposer ici même, une autre difficulté vient du fait que je suis à la fois l'initiateur de la démarche et celui qui doit en transmettre le contrôle aussi vite que possible. Pour moi, l'idée essentielle est que le « mouvement pour la sixième République » n'est pas un parti ni quelque chose qui y ressemble. Il s'agit d'un courant d'opinion aussi large que possible puisant sa motivation aux sources les plus diverses. Une autre difficulté vient de là, d’ailleurs.
On ne peut imaginer de proposer une Constitution clé en main au moment où l'on propose sa rédaction par le peuple lui-même. Cependant, j'ai bien compris que si l'on en reste au simple énoncé de l'objectif, c'est-à-dire la convocation d'une assemblée constituante pour écrire une nouvelle Constitution, beaucoup de personnes pourraient comprendre qu'il s'agit seulement d’une construction institutionnelle. Le contenu démocratique, social, écologique ne se voit pas dans le seul mot « sixième République ». J'ai donc pensé que je pouvais aider à encourager et à rassurer sur ce point en faisant de ce thème l’objet de mon discours à la Fête de l'Humanité samedi dernier. J'admets qu'il est un peu long, mais je n'ai su faire mieux. Ceux qui donc s'inquièteraient en pensant que le changement de Constitution est « un thème abstrait » seront peut-être rassurés en m'écoutant. Je n'ai pas parlé pour autre chose et c'est en faisant comme si tous mes auditeurs ce jour-là étaient de ce point de vue que j'ai argumenté. C'est pourquoi je renvoie à mon propos plutôt que d'en faire aujourd'hui un résumé.
Sous le soleil, la Fête de l’Humanité a fait mieux que le plein
Dès le vendredi, on devinait que ce serait un moment très fort. Car d'habitude, ce jour-là, le soir, à l'heure de l'inauguration des stands, les allées sont très faiblement remplies jusqu'à l'heure du concert. Ce vendredi pourtant, il y avait foule déjà. Le samedi et le dimanche, ce fut un pullulement d'une densité incroyable. Le soleil n’explique pas tout. Et j’en suis le premier surpris. Après l'année désastreuse que nous avons vécue entre les municipales et les élections européennes, sous les coups de l'ultra droitier gouvernement Valls, je m'attendais à une ambiance morose. Ma surprise a été de voir que tel n'était pas le cas. Je suis passé dans assez de stands et j'ai bavardé avec assez d'équipes militantes pour m'être rendu compte qu'un autre état d'esprit régnait. D'abord, il n'y avait aucune acrimonie entre militants. Ni contre moi. J'aurais compris qu'il y en ait partout où les camarades n'ont pas fait le même choix d'autonomie que nous à propos de municipales. J'ai eu le sentiment que ce moment est déjà dépassé. J'en suis réconforté. J'invite tous nos camarades à faire de même. Il faut impérativement passer à la suite. Et pour cela, il faut une fois de plus se regrouper. J’ai senti une grande attention, beaucoup de gravité. Et surtout une soif de comprendre extraordinaire. Au stand du PG, les livres de nos collections de formation partaient comme des petits pains. Mon discours expliquant le mot d’ordre de sixième République a été suivi sous un soleil de plomb dehors et une chaleur étouffante dedans sans un départ en cours de route. Ce sont de tous petits signes mais de très bons signaux. On ne mène jamais un combat gagnant avec des vaincus d’avance. Ce n’est pas cela que je vois dans nos rangs.
Bientôt la direction communiste donnera sa réponse…
concernant la stratégie pour les prochaines élections cantonales de mars 2015. Autonomie ou coalition avec le PS ? Ce sera un moment décisif. Je l'attends avec confiance. Il ne faut rien compliquer par des déclarations ou des attitudes qui crisperaient qui que ce soit. Je me conforme à cet impératif. C'est pourquoi j'ai accepté l'invitation de Pierre Laurent au déjeuner avec des frondeurs et des membres d'EELV. Je n’en suis pas resté à la méfiance que m’inspirent les choix politiques récents de plusieurs d'entre eux. Mon intention était de donner un signal amical à Pierre Laurent et à ses camarades. Pierre m’a personnellement contacté pour m’expliquer son initiative. Je l’ai senti passionné de réussir. Ensuite, Marie-George Buffet a beaucoup insisté pour que je réponde positivement. Je n’avais pas de raison de refuser mon aide, même si je restais sceptique. Mais si j'avais refusé cette invitation, l'événement aurait été dominé et peut-être écrasé médiatiquement par notre divergence. Au lieu de quoi ce fut aux participants socialistes et Verts de devoir s'expliquer ensuite sur la cohérence entre leur présence à cet endroit, en telle compagnie, et leur vote de simple abstention ensuite. Je n'ai donc aucun regret sur le choix qui fut fait. Je pense que l’initiative de Pierre était utile.
Elle montre qu’au Front de gauche, on fait tous les efforts. Et chacun peut juger de la façon dont ils sont suivis d’effet, non de notre fait mais de celui de nos interlocuteurs. Pour ma part, je ne crois pas qu'aucun d'entre eux fasse autre chose que de la figuration ou de la négociation de son pouvoir de nuisance à l'égard des puissants qui gouvernent. J’ai payé pour le savoir. Je voudrais rappeler le temps que j'ai passé à demander le débat public entre août 2011 et la fin de la campagne présidentielle. Puis le nombre de mes déclarations en faveur d'une majorité alternative à l'Assemblée nationale jusqu'au point où j'avais même proposé d'en prendre la tête pour rendre la perspective plus concrète et médiatiquement alléchante. Tout ceci fut fait en vain. Au contraire, un véritable cordon sanitaire a été installé par le PS autour de moi et son franchissement constitue aujourd'hui la ligne jaune du bal des élégances à gauche… Le temps me rendra justice de ce sectarisme. Ceci étant dit, je n'exclus pas que certaines circonstances tout à fait exceptionnelles conduisent ces gens à faire un peu mieux que d'habitude. Si cela est possible, tant mieux. Après le vote sur la confiance à Valls, ce sera une bonne surprise. Nous ne laisserons pas l'occasion passer. Mais d'après moi, il est absolument vain de faire dépendre notre action et notre stratégie de la volonté de tels personnages qui, dans la majorité des cas, en sont absolument dépourvus. Il faut agir par nous-mêmes et chercher les moyens de fédérer le peuple davantage que de vouloir rassembler une gauche aussi indéfinissable. On peut donc marcher des deux côtés en même temps à condition que le « rassemblement de la gauche » ne soit le plus sûr moyen de ne pas arriver à « fédérer le peuple ».
A cette heure, l’urgence est ailleurs
Pour le Front de Gauche, au quotidien, il faut multiplier les occasions d'agir ensemble. Non seulement pour être ensemble, mais surtout parce que c’est nécessaire pour agir efficacement dans le contexte. La priorité est de se placer, partout où l'on se trouve, à la rescousse des luttes, et de ceux qui sont au combat. Donner de la fraternité, de la solidarité et mener des actions de popularisation, c'est entretenir les foyers d'où la flamme va repartir. En toute hypothèse, il est essentiel de ne pas laisser s'effondrer ce qui forme la ligne de pointe de notre mouvement. Je le dis parce que je note que dans divers secteurs, il y a une extension et une intensification des actions de lutte. C'est le cas en particulier dans la santé. La difficulté de ces combats, le caractère odieux des manœuvres et de refus qu'y oppose le gouvernement soulève une indignation et une prise de conscience très profonde parmi tous ceux qui y participent. Nombreux alors sont ceux qui comprennent parfaitement l'ampleur du sujet et sa connexion avec l'idée que l'on se fait de la vie en société en général ; on parle des soins et de l'attention que l'on voudrait voir porter aux malades. Dans ces secteurs, la détestation du pouvoir socialiste est à son comble. Et la volonté d'autodétermination me semble l'emporter de très loin sur tout autre forme de sympathie politique ou syndicale. Je ne cite que ces secteurs dans la mesure où c'est de là que me vient le plus grand nombre de témoignages, actuellement. Mais dans une lutte comme celle qui se mène contre le barrage agricole du Testet dans le Tarn, on voit aussi une forme de conscience citoyenne extrêmement large s'exprimer ou se faire jour dans maints esprits. mon emploi du temps m'empêche d'aller sur place jusqu'à ce jour. Mais comme on me tient informé quasi quotidiennement, je crois que j'arrive à comprendre l'état d'esprit. Comme dans le cas de l'évacuation forcée des enfants cancéreux de l'hôpital de Garches, le sujet de la lutte soulève une lourde houle d'indignation et de dégoût pour ceux qui prennent les décisions ou qui s'en rendent complices.
C'est quelque chose de nouveau de très profond : on identifie dorénavant l'inhumanité de ceux qui décident. C'est-à-dire que la décision semble monstrueuse, hors des normes morales habituelles. Cela vaut aussi bien dans le cas des enfants cancéreux que dans celui du barrage du Testet. La mobilisation prend du coup une densité et une profondeur que l'on ne connaît pas souvent dans les luttes sociales. S'y ajoute le spectacle incompris et inadmissible de violence déployée contre ceux qui s'impliquent dans la lutte. Les vigiles et les CRS ici, CRS et lacrymos là-bas, l'appareil qui fonctionne d'habitude en ville contre les queues de manifestations se découvre dans des secteurs où l'on n'a jamais connu aucune violence de cette nature. Des gens simples et paisibles se voient traiter avec une brutalité qui les stupéfie. Comme dans tous les cas il y a toujours un socialiste quelque part au poste de commande, et en particulier dans les deux luttes que je viens d'évoquer, ce parti est donc considéré à juste titre comme l'auteur de ces violences et de cette inhumanité. Il est tout à fait important de faire connaître ces situations, de publier des photos sur les réseaux sociaux, de façon à exercer la pression la plus forte sur la réputation du PS et provoquer la réaction de ce qui reste d’adhérents de base.
Répugnante matinée au Parlement européen
Il s'agissait d'adopter l'accord de coopération commerciale avec l'Ukraine. Et un codicille concernant la circulation libre des personnes. Deux votes seulement pour prononcer une annexion économique. Mais l'hémicycle était bondé. Auparavant, il y avait eu une « discussion » entre des rangs certes bien plus clairsemés. Elle portait sur cet accord. Elle était sidérante. Un nombre incroyable de va-t-en-guerre se succédaient pour exiger des mesures de représailles contre la Russie. Je pense que, dans de telles circonstances, on ne se contente pas seulement d'être intellectuellement affligé par la pauvreté des vues que de telles déclarations violentes expriment. On prend conscience du danger d'avoir des élites ou supposées telles à ce point aveuglées dans des moments de l'Histoire aussi tendus qu'à présent. Mais ce jour-là, le pire était encore à venir. Soudain, Martin Schultz, le président de l'Assemblée, dans le style habituel de ses aboiements les plus impératifs, nous demande de nous asseoir et de nous taire. Il s’agissait de pouvoir commencer une séance où l'on voterait en même temps, les uns sous les yeux des autres, grâce à la magie audiovisuelle, au Parlement de Kiev et à Strasbourg, l'accord de coopération entre l'Ukraine et l'Union Européenne. On subit d'abord une petite harangue après laquelle toute demande de prise de parole contraire fut interdite. Puis la parole fut donnée au président de l'Ukraine.
C'était trop pour nous. En tout cas pour moi. Je me levais et je quittais la salle aussi bruyamment que je le pus. En même temps que moi sortirent mes collègues portugais et les Espagnols de Podemos ! Ensuite sortirent également les Grecs de Syriza, la gauche de Die Linke et divers autres courageux. C'est peu dire que nous étions fort fâchés. Cette retransmission en duplex était une pression insupportable. Le refus de la parole était odieux, surtout au moment même où le président de séance nous infligeait de si touchantes odes a la démocratie. Et enfin, c’était vraiment trop de devoir supporter d’entendre, sans pouvoir répondre, un oligarque corrompu comme celui qui préside l'Ukraine. A plus forte raison en le voyant parler devant un Parlement d'où les députés communistes ukrainiens ont été exclus ! Toute cette comédie avait commencé sous les applaudissements nourris d'un bord à l'autre de l'hémicycle, la droite, les sociaux-démocrates et même les Verts pétaradants de joie et confis de postures héroïques. Après la harangue de l’oligarque ukrainien, l'enthousiasme était moins vif. Seule la droite applaudissait. Je note cependant que quelques Français se sont abstenus dans les rangs de l'UMP, dont Alain Cadec député breton. « si l’on veut la guerre totale, c’est comme ça qu’il faut continuer » dit-il très amer ! J'ai voté contre cet accord pourri, cela va de soi. Après le résultat du vote, le bel enthousiasme du début reprit ses droits : la droite, les sociaux-démocrates et les Verts, les uns debout les autres assis, applaudissaient l'heureuse conclusion de cette grossière provocation.
L'enthousiasme de tous ces gens ne durera pas. Pour l'instant, seule l'Europe souffre des sanctions économiques que les Nord-Américains lui ont fait adopter. L'Europe et les États-Unis ne peuvent pas gagner avec ce genre de méthode face à la Russie dorénavant plus intimement liée que jamais au bloc des BRICS. Plus les ponts seront coupés avec les Russes, plus ceux-ci étendront leur liaison avec les Chinois et les Indiens. 450 millions de consommateurs de notre côté, 1,4 milliard de Chinois et autant d’Indiens de l’autre ! Déjà cet été, ces deux pays ont décidé de commercer entre eux, notamment dans le domaine crucial de l'énergie, dans leur monnaie nationale et non plus en dollars. Cette décision vient après celle de Fortaleza au Brésil au mois de juillet, où le pays d'accueil, l'Inde, l'Afrique du Sud, la Chine et la Russie sont convenus de créer l'équivalent de la banque mondiale et du FMI. Ainsi commence une ère nouvelle : le temps est fini où seul les Nord-Américains étaient en état de frapper les autres pays. À présent que les voici embarqué de surcroît dans une opération extrêmement hasardeuse en Irak et en Syrie, mon opinion est que le nombre de fronts et d'adversaires qu’ils se sont faits avec toutes leurs récentes gesticulations excèdent leurs moyens d'action. Le caniche européen finira bientôt par se rendre compte combien son intérêt est éloigné de tout cela. Mais ce sera trop tard, bien sûr. En attendant, les aventures ukrainiennes, les sanctions économiques et les autres balivernes vont aggraver la récession. Elles frapperont plus particulièrement l'économie allemande, et par conséquent toutes les autres, et notamment celles de l'Est de l'Europe. La situation est donc extrêmement dangereuse : de tous côtés, sous toutes les formes, s'accumulent les matériaux qui ont l'habitude d'enflammer la vieille Europe.
40€, voilà l'aumône que vient d'annoncer Manuel Valls pour les retraités les plus modestes ! Cette somme ridicule correspond au gel des retraites pendant 18 mois soit 2,22€/mois alors que la perte moyenne est de 5€/mois. Donc soit M.Valls ne sait pas compter soit il nous ment en déclarant qu'il compense intégralement le gel des retraites. Ces mesurettes vont coûter à l'Etat 250 millions et ils vont donner 40 milliards aux entreprises. Non les retraités ne sont pas des mendiants mais ils encaissent en silence et dignement. Jusqu'à quand ?
M6R est en marche. Nous, le peuple, savons! (podemos) on peut ! On ne lâche rien, et plus que jamais la formule El pueblo unido jamas sera vencido devient réalité !
J'ai découvert votre réaction hier sur twitter et je l'ai diffusée immédiatement sur Facebook parce qu'elle illustre tant ce que vous êtes, et ce que les "frondeurs" et tant d'autres pseudo-représentants du peuple de tous bords ne sont pas. Vite, une VIe République !
Sidérante la séance de vote conjointe parlement européen, parlement ukrainien.
Merci, Jean-Luc ne nous l'avoir décrite avec tant de précision et bravo pour votre départ "bruyant" qui à entrainé ceux de Podemos, Syriza, Die Link et autres courageux. Sous le regard des Ukrainiens ?
Les socialistes affligés s'engagent dans le débat sur la 6ème république.
Je ne suis pas Français, mais j'ai des neveux et nièces français et vous êtes une vrai personnalité clairvoyante et franchement on vit en vous l'humanité, l'amour de la citoyenneté une précision d'analyse. Le peuple français est multi-origines vous avez dit, en politique comme en foot une sélection nationale peut toujours gagner avec un bon coach, le peuple suit toujours le gagnant. Les Français ne sont pas bêtes. Résistez bon courage.
Quelle bouffée d'air pur nous amènent M Mélenchon et le Parti de gauche. Cela me renvoie à l'élan des années 70 vers un monde meilleur, aux débats centrés sur le marxisme et les relations avec l'URSS, au rejet d'une Amérique mortifére. Merci de ranimer cette belle et vivifiante espérance d'un autre monde. Vive la vie et donc la 6ème République.
Je crois qu'avant la 6ème république, il faut redonner au peuple la finance française par la révolution, car élections piège à cons.
Maintenant passons des paroles au actes vite et vite pour notre 6ème République.
Bonjour à toutes et tous, et grand merci JL Mélenchon pour son action visionnaire de mettre en mouvement le peuple au service de l'intérêt général et aujourd'hui vital, car ce gouvernement cherche à détruire l'espérance des gens par la résignation. L'urgence est maintenant de faire naître cette 6ème République Citoyenne.
Attention Jean-Luc, concernant les cantonales, il est en train de se passer quelque chose qui sort totalement de la lecture des partis, du PG compris. Nous avons donc des cantonales dans les zones rurales (donc de droite, donc sans gros enjeu dans la configuration ancienne) au printemps 2015. Nous avons une proportionnelle avec ticket paritaire homme-femme (donc deux candidats). Une certaine restriction au cumul et surtout à l'attrait par la perte de pouvoir de ces élus dans ces assemblées vides. J'en déduis un certain bouleversement issu du désintérêt et des politiques et des populations. Je crois que c'est l'occasion rêvée de mettre en place la démocratie citoyenne dans ces élections par la constitution de collectifs citoyens transpartisans dans les territoires (comme nous le faisons dans le Rhône) visant à designer souverainement leurs candidats. Les partis politiques pourront adopter ces candidats ou essayer de les contrer (avec qui ?). C'est une occasion unique de proposer une alternative démocratique permettant de dépasser l'abstention enfin. Une occasion peu risquée par l'enjeu politique national qu'il représente. Mais surtout pas d'manigance d'appareil. C'est...
Merci de nous informer de ce qui se passe au Parlement européen, certains autres devraient le faire mais ils préfèrent passer tout cela sous silence. C'est une véritable honte ce qui se passe en Ukraine, ce Porochenko qui exclut les députés communistes du parlement ukrainien, qui nomme des ministres néo-nazis dans son gouvernement (dont voici une courte liste : Oleksandre Sych, Serhiy Kvit, Andriy Mokhny, Ihor Shvaika... et bien d'autres). Tous membres de Svoboda dont le nom original est Parti Social-Nationaliste d'Ukraine. Sans commentaire. Mais aussi l'armée ukrainienne, qui se compose du bataillon Azov (Merci Monsieur Mélenchon d'en avoir parlé dans votre discours), bataillon qui reprend l’emblème de la division SS "Das Reich". Et nos chers élus (du moins une grande partie), soutiennent tout cela. Décidément, il semblerait que l'histoire soit éternellement condamnée à se répéter. La politique du "tout, sauf les Russes". Comment peut on se risquer à établir puis soutenir un gouvernement comme celui de l'Ukraine actuelle. C'est absolument délirant. Mais bon, il faut bien que les Américains étendent les frontières de l'OTAN tout...
Bonjour,
Je témoigne ici des violences policières que l'on peu même qualifier de violence d'État sur le site du projet de barrage de Sivens dans le Tarn. En effet les forces déployées le sont sur demande préfectorale avec autorisation ministérielle. Nous avons pu assister à des tirs de flashball à bout portant, de tirs tendus (chose interdite) de grenades lacrimo sur les résistants. Parfois certains blessés doivent attendre de très longs moments avant que les force de l'ordre ne donne l'autorisation aux pompiers d'intervenir. Des dizaines de plaintes ont été déposées. L'utilisation de la force est même employée à l'encontre de lycéen solidaires qui se sont mis en grève. L'horreur de cette violence aveugle, systématique est indescriptible puisque tenue à l'écart des médias. Restent les auto-médias. Aidez nous ! Nous ne défendons pas la nature, nous sommes la nature qui se défend !
Merci Camarade JL Mélenchon. Merci de votre combat vivifiant tonique et plein de pédagogie vivifiante et d'un parlé vrai. Meilleur tribun depuis J. Duclos et G.Marchais. Camarade reste et continue, nous t’apprécions beaucoup et ce qui est fort dans tes discours, c'est que tu apportes des billes pour développer et convaincre. Merci et continue. C'est extra comme la chanson de L. Ferre.
Fidèle au PG depuis 2008, je n'irai pas signer l'appel pour la 6ème république, idée pourtant fondamentale. En effet celui-ci suppose de souscrire à l'intitulé suivant: "Je demande l'élection d'une assemblée constituante." Si cela avait été "Je demande l'organisation d'une assemblée constituante" alors oui, car cela supposerait que l'on puisse débattre de la question du tirage au sort [...]. D'autre part le PG doit clairement mettre en avant une chose. L'assemblée constituante devra être rigoureusement représentative des catégories sociales de notre pays. Autrement dit, en incluant chômeurs et retraités, on doit bien être à 80% d'ouvriers et d'employés, empêchant une surreprésentation des classes dites "supérieures" telle qu'on la connaît dans toutes les assemblées fondées sur l'élection. Or, pour mille individus, le tirage au sort (assorti éventuellement d'un volontariat) permet statistiquement un tel fait.
Je souhaite faire écho au commentaire de Disjecta (15), pour dire que, même si je me suis précipité pour signer cet appel, et si je l'ai déjà fortement relayé ici, je partage complètement ce souci de ne pas rater le départ. Le mouvement citoyen que nous souhaitons, et qui devrait se dessiner dans les prochains jours, doit être en mesure de se choisir les armes pour décider des modalités de la convocation d'une constituante : élection, tirage au sort, un mix des deux, représentation des diverses composantes de la société, durée du mandat. Et, tout en remerciant les initiateurs, Jean-Luc Mélenchon en tête, tout doit être mis en oeuvre pour qu'ils se fondent dans le mouvement. Pour que celui s'émancipe, il doit s'affranchir au maximum des sources de pression. Pour que la démocratie l'habite, les participants doivent être les maîtres de son destin.
Le tirage au sort comme principe de base revient à laisser la gestion d'une collectivité au hasard. En revanche, il peut être invoqué comme outil de mixité lorsque les conditions pour réunir un quorum de volontaires très divers sont remplies. Quoiqu'il en soit, le mode de constitution de l'assemblée, c'est déjà le début du travail pour la sixième république, pas son préalable. Avant, il faut se mettre d'accord sur le constat que les institutions actuelles doivent être remplacées, condition essentielle pour rallier la majorité de la population. Ce n'est pas encore gagné, surtout si on brûle les étapes.
J'ai signé la pétition, car il le fallait bien, pour ne pas perdre ce temps précieux de l'alerte. Mais, en effet, la qualité du processus constituant sur-déterminera la qualité de la place faite au peuple, tout comme la qualité de notre interrogation "qu'est-ce que l'humain?" détermine la qualité de notre mobilisation L'humain d'abord. Sans adhérer au tirage au sort exclusif [...], je pense que la moindre des précautions démocratiques serait de penser "innovation". Et de chercher sans à priori quelle forme d'Assemblée constituante aura le plus de chances, à la fois pour proposer une Constitution de vraie République du XXIè siècle votable par une forte majorité populaire, et aussi, d'emporter dans son processus constituant de nouvelles formes d'éveil du peuple à la politique. Je pense à une assemblée hybride et paritaire mettant en situation de co-écriture coopérative à la fois des citoyens tirés au sort, des élus proposés par les partis et syndicats et associations, constituants votés à la proportionnelle, et enfin, ces deux chambres constituantes désigneraient leurs "experts" pour être en mesure de...
"450 millions de consommateurs de notre côté, 1,4 milliard de Chinois et autant d’Indiens de l’autre !"
N'ai crainte, "ils" n'ont rien compris. Eux sont pour la politique de l'offre, alors ils se fichent pas mal de la demande ! Pas vrai le capitaine de pédalo ?
bonjour je pense qu'il est urgent de créer des collectifs locaux pour se rencontrer, réfléchir, débattre et diffuser les idées autour de la constituante et la 6ème république. Pour les créer rapidement il faut créer un forum internet avec des pages par régions et/ou villes permettant des premiers contacts simples et rapides pour fixer des réunions localement. Je pense qu'il faut le faire rapidement pour donner de l'ampleur au mouvement. Pas besoin d'attendre un million de signature pour lancer un forum et des collectifs locaux auto-organisé afin de lancer une bonne dynamique de terrain. Vive la révolution sociale ! vive la constituante ! Vive le tirage au sort ! Ne perdons pas temps organisons nous pour combattre les capitalistes car chaque jour ils nous agressent un peu plus.
Bonjour, moi aussi j'ai signé la pétition. Certains commentateurs ici avancent l'idée du tirage au sort qui est de toute évidence le plus démocratique, mais n'y a t'il pas un risque d'infiltration de personnes indésirables et nauséabondes style FN et consorts ?
Inscrit au Parti de gauche depuis deux ans, je me permets d'intervenir ici pour la première fois afin d'exprimer mon inquiétude à voir Jean-Luc Mélenchon en faire décidément beaucoup trop, notamment avec Kerviel devant les caméras lors de la fête de l'huma. Lui cajoler la joue ainsi et le regarder avec tant d'amour (sincère ?) dans le fond des yeux est-il bien nécessaire ? Je n'ai rien contre Kerviel, ni contre sa présence à la fête de l'Huma, même si ça ressemble un peu à de l'exploitation (en fait je pense que ça n’intéresse pas grand monde), mais ce genre d'attitude de la part de Jean-Luc Mélenchon n'est-il pas de nature à décrédibiliser le discours du Parti de gauche ? À mon avis, c'est contre-productif et c’est tendre le bâton pour mieux se faire battre par la suite car, n'en doutons pas, ces images un peu navrantes ne manqueront pas d'être exploitées pour ridiculiser l'homme, mais surtout la cause. Et on risque d'entendre Jean-Luc Mélenchon s'en plaindre un jour, ce qui ne manquerait pas d'ironie. Il faudrait plus de sérieux dans l'attitude, moins de spectacle médiatique, les propos n'en auraient que plus de force. Suis-je le seul à le penser ?
Jean-Luc Mélenchon est originaire de l'autre côté de la méditerranée et il ne l'a pas oublié ! Je suis aussi de là-bas, je peux en parler. Nous sommes des chaleureux et sans calcul. Camarade Yann, pas de soucis !
Tous les signaux indiquent la mort d'un système fabriqué pour protéger les nantis, toujours les mêmes, parce que l'économie est au service de la finance et non des hommes. Et cette finance nourricière de ces nantis ne parvient plus à cacher, comme ce fut le cas durant de trop nombreuses années, l'asservissement du peuple et le déni de justice sociale. Mais rien ne pourra changer la donne tant que nous ne feront pas de révolution. Cela passe par une 6ème république, certes, mais pas seulement. C'est toute une idéologie fondée sur le "solidarisme" (pardon pour ce néologisme) dont il faut s'inspirer.
Bonjour Jean-Luc,
J'ai ete outré de voir sur D8 comment son dépensé nos impôts. Voila le genre de dérive que je voudrais voir aboli dans la 6em république. J'attends avec impatience la date pour la grande marche sur Paris.
Yann, c'est pas possible camarade ! Au PG depuis deux ans, dites vous, moi depuis le début. Ni l'un ni l'autre n'est une référence. La seule qui compte c'est un cerveau qui fonctionne bien et qui comprends ce que PG veut dire. Ne croyez vous pas que le nouveau billet de notre hôte n'est pas suffisamment explicite sur notamment ce qui se passe au parlement Européen vis a vis de la Russie et la situation politique actuelle chez nous, situation de tous les dangers, pour s'attarder sur la venue de Kerviel a la fête de l'Huma, franchement ! Laissez de coté ces chicaneries pour le vrai sujet important de mon point de vue, la victoire rapide de nos idées. En plus ce que dit judicieusement Jean-Michel est strictement vrai.
A 68 ans j'étais déjà le Sans Carte (non encarté) mais çà je l'avais choisi pour rester libre de tout endoctrinement, me voila maintenant faisant parti des Sans Dents. Ces ploutocrates n'ont vraiment aucun soupçon d'humanité. Jusqu'à quand allons nous subir cette racaille. Quand allons nous nous libérer de notre servitude volontaire (lire J.J.Rousseau). Compatriotes exploités, avilis, réveillez vous ! Nous avons tout à gagner, en premier lieu notre liberté de choisir notre avenir et surtout un meilleur horizon pour nos descendants. Pour ce qui concerne Jean-Luc que je suis au travers de ces écrits, discours et débats depuis sa rupture avec la secte solférinienne, il me semble que cet homme cultivé a eu le courage de rompre avec son confort d'élu, qu'il fait un constat exact de la situation et propose une vision saine d'un avenir qui pourrait permettre à nos descendants de vivre en humains libérés des chaines du tyran fric. Bien sur on ne sera individuellement pas d'accord avec tout ce qu'il nous dit et j'y reviendrai un peu plus tard. Si nous ne faisons pas une refondation radicale de notre mode de survie c'est la barbarie assurée dans quelques décennies.
Génial cette référence à la Fronde!
Je continuerai de toutes façons à voter pour le Front de Gauche, ou l'équivalant. Mais sans plus y croire. Je trouve qu'on est trop en décalage avec certaines réalités de la société. Sans tomber dans l'auto-flagellation débile et le lepénisme ambiant, je trouve qu'on ne peut pas demander aux gens de faire des efforts, quand on n'a rien à leur proposer en échange. Pour ma part, je vais attendre de voir. Des millions de gens ne sont pas prêts à voter Le Pen (on a trop d'expérience de la vie), mais les salmigondis de la gauche son rédhibitoires. Je pense que la ligne du PG/Mélenchon d'aller vers le peuple plutôt que vers la gauche est la bonne ligne. Maintenant, reste à savoir avec quoi on va vers le peuple. Fraternellement.
@pascal Jean-Michel (23)
Pas de naïveté ! Il y a la chaleur généreuse et expansive du sud de la Méditerranée, mais où se rencontrent aussi de fieffés salopards, comme partout, ce serait trop beau ! Et bien sûr je ne dis pas ça pour JL Mélenchon, faut-il le préciser ?
Il me semble qu'il est important d'en finir avec les constitutions "octroyées" et que quelle que soit la qualité d'une assemblée constituante celle-ci devra orienter ses travaux en fonctions du résultat de référendums successifs dont il lui appartiendra de définir les questions. Dans le cadre d'une réflexion citoyenne sur le fonctionnement de nos institutions, et en l'occurrence les rapports entre l'exécutif et le judiciaire, je me permets de conseiller à ceux qui le peuvent de voir, si ce n'est déjà fait, le documentaire de France 3 consacré au juge Van Ruymbeke, diffusé lundi 15 septembre.
@Yann
Je crois que Jean-Luc Mélenchon a compris ce qu'a pu endurer Kerviel, sans pour autant méconnaître qu'il avait complètement intégré la méthode Société Générale. Voir son très ancien billet de blog (en substance) : Kerviel a bossé comme un "bourrin". Aujourd'hui il est le symbole de la malfaisance de la finance. Et aujourd'hui il se bat contre cette même finance à travers sa demande d'expertise indépendante qui pourrait démonter que la perte supposée de 4.9 milliards n'existe pas. Jean-Luc Mélenchon salue fraternellement le courage de Kerviel. Et oui, Jean-Luc Mélenchon est un homme chaleureux, bien plus que beaucoup.
Super la fête de l'humanité. J'ai rencontré plein de monde j'ai échangé avec les plus jeunes quelques opinions et ce qui m'a le plus réjouis c'est que tu es très apprécié par les camarades communistes critiques, ceux qui n'ont pas apprécié les alliances avec le PS, mais bon si cela s'arrange avec Pierre tant mieux d'ailleurs il passe jeudi sur la 2 avec la vilaine et d'autres vilains ça mérite d'être écouté, je remarque que ça chipote sévère chez certains PG, il me semble que dans l'urgence vu la gravité de la situation politique actuelle il faille réagir sans prise de tête pour être efficace et il y a du boulot. Ce qui me fait bondir chaque jour c'est que j'entend tes expressions reprises en boucles même le Bayrou avec la politique de gribouille, ils te piquent tout sans vergogne il faudra penser à tes droits d'auteur, mais tu demeures absent sur les ondes, exemple sur France inter en quinze jours, trois fois le FN, c'est vraiment insupportable. Merci pour ton courage et ta détermination.
@ Maya
"...n'y a t'il pas un risque d'infiltration de personnes indésirables et nauséabondes style FN et consorts ?"
Que faudrait-il faire ? Les éliminer ? Je pense au contraire que ces personnes doivent elles aussi être consultées. Comme les autres, elles doivent avoir leur mot à dire.
Cher Mr Mélenchon, je suis (du verbe suivre) et j'ai voté pour l'ancien FdG depuis sa création, j'adhérais à ces idées que je faisais miennes et vous les exprimiez tellement bien mais voilà, depuis quelques temps vous parlez de la 6e république et sur ce terrain là je suis tout ouïes. Là où ça coince un peu pour moi, qui n'est pas dépassé la 6e au collège, c'est que j'ai l'impression que, comme un certain ministre, vous me prenez comment dire, comme un illettré, à force de parler de contribution d'intellectuels, je me sens ramené à la simple utilité d'un électeur. Rassurez vous, j'en ai tellement ras le bol de cette équipe de ploucs ainsi que toutes les précédentes je continuerai à voter pour vous les yeux fermé mais les oreilles grandes ouvertes.
A Kilevan. Le peuple est un tout. Les intellectuels comme les illettrés en font partie et y sont à leur place. Cet appel aux intellectuels est peut être pour les inciter à s'impliquer en tant que peuple. Peut être ont ils peur d'être considérer comme hors du peuple à cause de leur érudition. C'est le problème des cases en France. Celui-ci ne peut pas faire partie de ça ou ça car il est comme ça. On ne peut pas sortir des cases, c'est mal vu car nous sommes conditionnés pour ça. Je pense que c'est plus pour les encourager à faire partie du peuple et non en être au-dessus. Un complexe de supériorité qui pourrait s'effacer s'ils s'impliquaient en tant qu'égal de l'autre comme dans tout peuple. Mais le complexe d'infériorité doit être effacé de la même façon car tout à chacun à sa place. Réfléchi est ce qu'une personne qui n'entend pas n'aurai donc aucune utilité ? Chacun de nous a des compétences même celui qui à priori ne ferai que contemplé. C'est déjà un pas vers la 6ème de n'être ni méprisant, ni jaloux, ni se sous-estimer ou sur-estimer. La coopération, la solidarité, la motivation, la camaraderie c'est ce qu'il faut rechercher en premier lieu.
Salut mes camarades,
Intellectuels et illetrée-es, nous faisons partie d'un peuple. En l'occurence le peuple français, et nous sommes déja plusieurs milliers à nous être engagés pour la création d'une Constituante et d'une 6ème République, le cinquième étant pour moi comme pour les autres caduque, car d'un autre temps. Plus nous serons à nous impliquer pour nous battre afin que nos voeux, meilleur sera notre avenir. Nous ne sommes rien, les uns sans autres. Nous y avons tous notre place. Il n'y a pas lieu de chicaner sur telle ou telle méthode, ni sur la présence de Jérome Kerviel à la Fête de l'Huma. Il n'y a place que pour une chose, le combat.
269 voix pour, 244 contre et plus de 30 abstentions. Il est intolérable d'être abstentionniste lorsqu'on est élu. Que de députés indignes de leur mandat, puisque otages du monarque. Lamentable spectacle !
Bonjour M. Mélenchon,
Je n'ai pas trouvé votre discours à la fête de l'humanité trop long. J'y ai entendu des choses nouvelles et d'autres que j'avais besoin d'entendre. Merci d'être là.
Bonjour à tous
Oui, le commentaire 36 est à retenir. Il n'y a pas que les intellos qui peuvent apporter dans le débat sur la 6ème république. Jean-Luc Mélenchon si tu as du temps va consulter le site Parti de gauche Midi Pyrénées ce Jacques cherche la pierre autobiographie de GC c'est aussi un roman d'amour. Je sais que tu es sensible à ce sujet. Porte toi bien, ton pourvoyeur de figues un an déjà à St Georges de Luzençon.
Un large débat démocratique et citoyen est effectivement le seul moyen de stimuler toutes les intelligences autour d'une idée aussi fondamentale que la rédaction d'une nouvelle constitution. Merci de cette initiative concrète qui ouvre officiellement le bal. La tâche est ardue tant est grande, chez le Français lambda, la désaffection concernant tout ce qui a trait au politique. Gérer toutes les participations ne sera pas non plus chose aisée mais la passion qui pourrait s'emparer du peuple dans la perspective de son émancipation politique devrait fournir l'énergie nécessaire pour soulever la montagne de nos anciennes impuissances programmées. Chaque goutte de réflexion sincère apportée par chaque individu en quête de partage d'idées fera la puissante rivière de notre liberté démocratique retrouvée.
Bonjour a toutes et tous. J'ai signé pour la VIe république et je suis très heureux de me réinvestir dans un mouvement populaire de cet importance. Grâce a la détermination de Mr Mélenchon, j'ai retrouvé l'espoir qu'un changement de vivre est possible, pour nous et nos descendants. Merci a lui, et a vous. Cordialement.
Bonjour Jean-Luc,
Je suis heureux de voir une vraie réorientation de votre combat politique et une volonté de sortir du système de partis qui plombe l'atmosphère politique depuis de nombreuses années.
Affirmons sans honte nos convictions humanistes et citoyennes, mais arrêtons de nous imposer le carcan d'organisations à bout de souffle comme le montre tous les résultats électoraux. Alors pourquoi démarrer ce mouvement m6r par une sollicitation des intellectuels, des responsables politiques et syndicalistes ? Je ne comprends plus. L'urgence est de mon point de vue de faire remonter les visions du peuple, dans son ensemble. Faciliter l'expression des "gens". Nous voulons pouvoir dire tout autant ce qui nous indigne que ce qui nous enthousiasme et toutes les bonnes et moins bonnes idées que ça soulève en nous. Pas d'entendre des discours ressassés. Ils ne seront pas plus audibles aujourd'hui qu'ils ne l'étaient hier sauf à faciliter leur appropriation populaire. On peut démarrer vite, sur le terrain et en ligne (avec internet et le monde du libre à nos côtés, la technique n'est pas un problème). Construire enfin cet espace d'expression citoyenne n'est-ce pas là la...
@Adrien
Alors pourquoi démarrer ce mouvement m6r par une sollicitation des intellectuels, des responsables politiques et syndicalistes ?
Sans doute parce qu'avant de pouvoir commencer à bâtir quoi que ce soit, il faut un point d'appui (fondation, squelette, armature, au choix), dont les intellectuels, les politiques, les syndicalistes détiennent déjà quelques éléments.
La mort des partis politiques est programmée et Jean-Luc Mélenchon l'a fort bien compris. D'ailleurs beaucoup de sympathisants FdG souhaitent encore une adhésion directe au FdG et pas à un parti. La déliquescence des familles politiques (UMP/PS) n'est pas pour endiguer le processus. Aujourd'hui, avec le très grand nombre de demandeurs d'emploi, de chômeurs, de précaires et de petits retraités, leur demander de payer une cotisation pour ne pas être représenté (cf frondeurs PS) apparait bien comme du foutage de gueule. L'abstention aux élections résulte bien de cet état de fait. Les choses changeront réellement quand les citoyennes et citoyens, quelque soient leurs opinions politiques, prendront conscience de l'urgence de refonder la République pour devenir, enfin, souverains de leur avenir et de celui de leurs enfants.
@killevan35 et Adrien 43
Vous avez bien raison ! Les intellectuels et personnalités de départ sont le moyen, je suppose, de forcer les médias à relayer notre initiative. Ils n'ont nullement l'exclusivité des propositions. Au contraire si, en même temps, le mode "en réseaux" a été adopté, c'est justement pour que tout le monde puisse participer et avancer des idées, tant pour la Constituante que pour les modalités et contenus souhaitables de la nouvelle constitution. L'important, c'est justement que dès le départ, le grand nombre soit sollicité et participe à l'opération. @Erik Gruchet 41 me paraît très bien résumer l'enjeu de cet effort pour rendre au peuple le goût de la citoyenneté et, par là-même, de la mobilisation dans les luttes, puisqu'il y aura une vraie issue politique qu'il devra construire lui-même. On peut lire aussi sur le site de Regards la contribution de Clément Sénéchal.
@Autrement46
Oui, il est clair qu'il ne faut pas faire table rase du passé ou ignorer les mouvements existants. Mais que faire des structures syndicales qui sont totalement dépassées par les événements et doivent, comme l'explique Patrick Brody (ici), totalement se réorganiser avant de pouvoir à nouveau être légitime dans leur combat. Le problème est que je constate au quotidien que les syndicats ne sont plus crédibles. Ce n'est pas forcément justifié mais c'est ainsi, les syndicats doivent se démocratiser, se décloisonner, casser leur organisation pyramidale. Alors entre les partis englués dans les stratégies politiciennes et les syndicats obsolètes, je ne suis vraiment pas sûr que nous ayons là de réels atouts pour donner envie à ce renouveau citoyen. Et nos intellectuels (les Lordon, Sapir, Todd, Lepage... etc) ça fait un moment qu'on attend un engagement direct de leur part, qu'ils sortent de leur sphères professionnelles pour mettre en oeuvre concrètement leurs idées. Donc je le réaffirme, n'attendons pas un sursaut de leur part, démarrons sans les attendre et s'ils se joignent à nous ensuite tant mieux ! C'est ça l'émancipation...
Notre ennemie est la finance. Magnifique rencontre Mélenchon-kerviel à la fête de l'Huma samedi. Merci. Nous, petits vendeurs des plateformes téléphoniques, nous comprenons et soutenons la victime exploitée puis broyée par ce système. Et Mélenchon l'a compris. Bravo.
bonjour
@Yann (22) je rejoins @Ninon (32). Jean Luc Mélenchon poursuit dans l'analyse qu'il a donné sur ce blog en juin 2013 intitulée "aux prud'hommes le 4 juillet, une injustice qui nous coûte 1,7 milliards d'euros." "Kerviel est innocent" ou il développe ses arguments. Je ne te cache pas en lisant le titre l'année dernière, j'étais plus que sceptique mais convaincu a l'arrivée.
Mardi au travail (j'ai repris un petit boulot quoique en retraite, épouse sans travail un enfant en étude) un collègue m'a interpellé "vous avez vu ce qui c'est passé a la fête de l'Huma" "Euh et quoi ?" "Kerviel y a été reçu les bras ouverts une honte, j'en ai parlé a JL (qui est un convaincu de JL Mélenchon) il m'a dit je suis déçu". Mme souvenant de ma lecture j'ai répondu "J. Kerviel n'est qu'un bouc émissaire du la société générale." et j'ai imprimé le texte "Kerviel est innocent" que je leur donnerai à lire. Ils ne serons peut être pas convaincus mais aurons tous les éléments pour juger. Mais avez vous remarqué que les médias ont mis cet épisode en avant ainsi que la rencontre FdG-frondeurs-Verts-etc. mais rien sur les discours à moins que...
Le débat qui s'ouvre sur la méthodologie qui sera utilisée pour le lancement de notre 6 ème République me fait un peu peur. En tant qu'ancien président d'un comité local d'Attac, j'ai en mémoire qu'une volonté débridée de "démocratie" et un manque de confiance envers le comité scientifique d'Attac, pourtant hautement compétent et dévoué, a fait reculer ce mouvement. Ayons la sagesse de reconnaître le talent, les connaissances, l'honnêteté qui caractérisent M. Mélenchon et son équipe. Je suis persuadé que l'organisation à venir sera de la même veine.