04mai 10

Le premier mai, la Grèce, Eric Woerth, et même le coup de barre à gauche du PS

Il fait froid à nouveau ! C’est la faute à la droite

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Dans cette note il est question (sans abuser) de la Grèce. Puis de la rencontre avec Eric Woerth le ministre du travail. Et du merveilleux « coup de barre à gauche » du nouveau projet économique des socialistes, cette pitoyable foutaise. Le premier Mai n’a pas a été à la hauteur de nos attentes, inutile de le cacher. La droite et le gouvernement en ont aussitôt profité pour parader. Mais pas tant que ça ! A part le titre du « Figaro », il n’y a pas eu les provocations du passé sur ce thème. C’est que le sol n’est pas ferme sous les pas des réformistes de la retraite.

Certes ils ont pour eux une certaine trouille et beaucoup d’abattement populaire sous le matraquage à propos de la Grèce, de l’Espagne et du Portugal. Mais précisément, la partie dans ces pays n’est pas jouée. Et le front commun de l’UMP et du PS pour voter le plan d’austérité du FMI et de l’UE et la rançon de 150 millions d’euros prise aux grecs donne au paysage politique un air d’unanimisme contre populaire qui laisse ouverte une faille béante à droite et à gauche. Et là campent, en recours de leur camp, chacun au bord opposé, le Front de gauche et le Front National. Pendant que les bavards font du bruit avec leur bouche et que Sarkozy essaie de reprendre la main en poussant les feux de « la rupture » qu’il avait annoncée, le paysage politique se redessine dans le sens préfiguré par l’Amérique latine des années post FMI. Le vote à l’assemblée sur le plan d’aide à la Grèce a été un tel révélateur ! Chacun a choisi son camp par rapport au peuple grec, celui qui lutte et qui va dire dans la rue qu’il ne veut pas du plan du FMI et de l’union Européenne. Les députés du front de gauche, communiste et PG, les sénateurs, tous vont voter contre. L’ex gauche du PS a donné sa caution entre deux pleurnicheries bien pensantes et trois grognements de posture !

Pour notre honneur, Martine Billard a dit ce qu'il fallait dire en notre nom dans l'hémicycle, avant de voter contre le plan anti-grec. Voici ses interventions :

"Madame la ministre, dans un quotidien du soir, vous avez déclaré que ceux qui ne voteraient pas ce projet de loi refusaient en fait de soutenir la Grèce.
Je voterai contre ce texte au nom du Parti de gauche, non parce que je refuse de soutenir le peuple grec, au contraire, mais parce que je suis en désaccord avec le système proposé.
Vous avez parlé des taux d’intérêt. En la matière, il y a une contradiction entre le président du FMI et vous-même. Qui empochera la différence ? Pas le contribuable français – ce ne serait pas très moral – mais, une fois de plus, les banques françaises qui détiennent une part importante de la dette grecque. Voilà une première raison pour ne pas voter ce texte.
Si la BCE avait prêté tout de suite à 1 % à la Grèce, nous n’en serions pas là. L’article 123 du traité de Lisbonne permet d’intervenir en cas de circonstances qui échappent au contrôle du pays concerné. L’Eurogroupe a décidé que l’on n’était pas dans cette situation et donc que l’on ne pouvait pas utiliser cet article. Or il aurait très bien pu décider le contraire. Voilà la deuxième raison pour ne pas voter ce texte.
Ensuite, ces prêts dont nous critiquons déjà la forme sont assortis de la mise en place d’un plan très violent d’austérité qui ne frappera pas les responsables de l’insincérité du budget, ce qui pourrait être justifié, ni les banques qui ont spéculé sur la dette grecque, mais le peuple grec qui n’y est pas pour grand-chose. Depuis plusieurs jours, les médias français nous expliquent que les Grecs ne travaillent pas mais qu’ils perçoivent quinze mois de salaire. Qu’en est-il réellement ? Contrairement à ce que l’on nous a dit, l’âge de départ en retraite n’est pas de cinquante-sept ans, ni même de cinquante-trois ans, mais de soixante-cinq ans pour les hommes et de soixante ans pour les femmes, avec un âge moyen de 61,4 ans. Les Grecs vont donc vivre une dégradation de leurs retraites.
Quant au salaire moyen d’un fonctionnaire grec, il est au mieux de 1 400 euros si l’on rapporte les quatorze mois sur douze mois. Un quotidien du soir nous donne l’exemple d’un technicien en radiologie médicale de l’hôpital public qui gagne 950 euros par mois. Les quatorze
mois de salaires servent à [rattraper les bas salaires. Les Grecs vont devoir supporter une baisse très importante de leurs revenus. Voilà un troisième élément de désaccord.

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La façon dont a été gérée la crise en Grèce depuis le début est une véritable incitation à la spéculation boursière. Contrairement à ce que l’on entend, le problème, ce n’est pas la contagion de la crise grecque à d’autres pays, mais l’encouragement des banques à continuer de spéculer sur des pays comme le Portugal. Selon M. Strauss-Kahn, le Portugal va prêter à la Grèce à un taux inférieur à celui auquel il emprunte pour son compte. Le président du FMI s’extasie même devant cette réalité, de même qu’il s’enthousiasme sur le fait que des pays pauvres comme le Mali sont parties prenantes de ce sauvetage. Voilà la quatrième raison pour laquelle nous sommes en désaccord avec ce plan.
Comment, en effet, est-il possible qu’on demande à des pays déjà en grande difficulté d’en aider un autre alors que les plus riches de la zone euro avaient la possibilité d’organiser la solidarité rapidement pour éviter que la crise ne prenne son ampleur actuelle ?
Je voterai donc contre ce texte."

"Non, M. le président de la commission, je ne fais pas partie de ceux qui remettent en cause l’euro.  Cela n’empêche pas de constater que des établissements bancaires ont profité de la situation de la Grèce : et finalement, ces banques qui ont prêté à des taux outrageux, à des taux scandaleux, s’enrichiront encore une fois aux dépens de l’État grec, aux dépens du peuple grec !
On en revient à la situation que nous avons vécue avec la crise des subprimes. Alors, les banques avaient gagné ! Aujourd’hui, les banques françaises ont reconstitué leurs profits comme avant la crise ; aujourd’hui, les banques qui ont prêté à la Grèce vont pouvoir reconstituer leurs profits – ce n’est pas elles qui vont payer la crise grecque ! Elles ne sont jamais punies quand elles spéculent, sur la dette des États ou sur autre chose : mais alors qu’est-ce qui les arrêtera ? Qu’est-ce qui les convaincra de ne pas chercher une nouvelle raison, un nouveau moyen de spéculer ? Qu’est-ce qui les convaincra de ne pas attaquer demain le Portugal, après-demain l’Espagne, et pourquoi pas ensuite la Grande-Bretagne et la France ?
Si on ne met aucun frein à la spéculation des banques, on pourra continuer à se plaindre et à pleurer dans les années qui viennent.
Madame la ministre, monsieur le ministre, il existait pourtant une solution : obliger les banques qui détiennent la dette grecque – dont les banques françaises – à prêter à la Grèce, à un taux qui aurait été par exemple de 2 %. Ainsi, la Grèce serait sortie de la crise dans laquelle elle se trouvait, sans que ce soit le peuple qui paye massivement les profits de banques qui vont s’enrichir une fois de plus sur le dos d’un pays – en attendant les suivants."

Le rendez vous au ministère du travail était à huit heures et quart ! On y était, pile poil à l’heure, à cinq, nombre maximum autorisés. Les cinq disponibles à cette heure et ce jour là. Mais on y était. Je m’amusais de nous voir préparer la rencontre comme des bleus, alors qu’il n’y avait pas un d’entre nous qui n’ai déjà mené des dizaines de délégations dans sa vie. Sans oublier ceux qui avaient déjà négocié avec des ministres et celui…qui a été lui-même ministre ! De toutes les façons on est comme ça ! On ne va pas changer. Maniaques de la démonstration avec des arguments vérifiés dix fois ! On nous avait dit que la rencontre ne servait à rien et ainsi de suite. Peut-être bien se disait-on mais nous on a décidé qu’elle nous servirait à quelques chose. Certes il n’y a pas besoin d’être très malins pour comprendre que ce n’est pas à nous que le ministre ferait des révélations. Pour autant est-ce une raison pour faire le pari que tout n’est qu’une comédie dans la vie publique ? Et cet état d’esprit a payé. Le dialogue a eu lieu. Dans la limite que le ministre avait prévue ? Et alors?

On y a appris beaucoup de choses. A noter: le ministre du travail Eric Woerth est courtois et répond en s’avançant dans les raisonnements, ce qui est respectueux, à notre point de vue. Cette rencontre de plus d’une heure nous a permis de comprendre les grandes lignes du plan gouvernemental. On verra à la publication du document d’orientation promis pour le 15 mai prochain si nous avons vu juste. Alors nous avons fait le choix d’un compte rendu plutôt précis au lieu du communiqué de rigueur dans ce genre de circonstances qui nous aurait vus faire le service minimum de dénonciation traditionnelles. Je pense que cette attitude a été appréciée de la presse dans la mesure où la dépêche AFP a été assez nourrie et les reprises dans la presse sérieuse assez nombreuses

Pour Eric Woerth, l’augmentation de la durée de vie demande aux salariés de travailler plus longtemps pour financer leurs retraites. La principale réponse au déficit du régime de retraites serait un recul de l’âge légal de départ au-delà de 60 ans et un nouvel allongement de la durée de cotisation. « Le monde » a repris notre analyse. Le gouvernement a démenti « le Monde ». Rien ne serait dit assure-t-on ! N’empêche que le financement par l’allongement de la duré e de cotisation et le report de l’âge de départ est un parti pris clair, conforme a la philosophie gouvernementale. En effet il exclut par avance toute augmentation des ressources pour payer les besoins de financement des retraites. C’est là le cœur de son raisonnement. Pour autant, Woerth se dit d’accord pour  envisager des recettes nouvelles. Que les riches se rassurent : tout ça ne va pas loin ! Elargissement de l’assiette à d’autres revenus (finance, épargne), sans plus de précisions, contribution des revenus les plus élevés, tout est flou, ambigu et semble bien symbolique.

Nouvelle ferme : Eric Woerth laisse ouverte à moyen terme le passage aux « comptes notionnels » envisagé par le COR. Autant se souvenir que ce type de « comptes », même enrubanné de vibrantes références à la Suède, paradis du social libéralisme, interdit aux salariés de savoir quel sera le montant de leur pension au moment où ils partiront en retraite. Le ministre promet également des mesures concernant la pénibilité. Tarte à la crème. Sa vision rejoint celle du MEDEF. Ce n’est pas surprenant ! La pénibilité serait attachée à la personne et non au métier. Et d’une. Elle combinerait exposition à des « facteurs de risque » et examens médicaux personnalisés. Et de deux. Bref c’est à la carte et a la tête du client. On peut même imaginer des cas ou un poste de travail exposé sera proposé avec comme appât la perspective d’un accès plus rapide a la retraite. Les futurs morts sont tous des braves types !

Face à notre argument sur le chômage élevé des seniors, le ministre fait le pari que l’allongement de la durée de cotisation et le recul de l’âge de départ en retraite provoquerait un changement culturel dans les entreprises conduisant à conserver plus longtemps les salariés âgés. On peut rire. Il vaut mieux. C’est assez faible par rapport à la réalité de la situation où 60 % des travailleurs qui prennent leur retraite sont déjà au chômage de longue durée. Mai surtout c’est de l’angélisme à propos des motivations des patrons quoi n’ont rien à voir avec « la culture de l’âge ». Et enfin ça ne tient aucun compte du fait que les gens n’en peuvent plus et sont demandeurs de partir et non de rester ! La vraie  surprise est d’avoir entendu le ministre clairement écarté l’hypothèse d’une décote supplémentaire liée à l’âge de départ qui pénaliserait les salariés partant à 60 ans. Il reconnaît que cela multiplierait les petites pensions. Il préfère donc contraindre les salariés à travailler plus longtemps pour obtenir leurs droits ! C’est cohérent avec l’analyse qu’on faisait de sa position personnelle sur la question.

Concernant le système de retraite des fonctionnaires, le ministre a indiqué qu’il étudiait la remise en cause de la règle des 6 mois. Mais il a précisé que dans cette hypothèse, il faudrait intégrer les primes dans le calcul des retraites. Et c’est lui-même qui a dit : « cela pourrait coûter plus cher que le système actuel ». Son idée c’est donc plutôt d’aligner le taux de cotisation des fonctionnaires sur celui du privé. Aïe, aïe, aïe ! Concrètement cela ferait un prélèvement supplémentaire de 3 points de plus sur les traitements des fonctionnaires ! L’état lui y ramasserait plus de 10 milliards d’euros. Juteux. Mais très douloureux car cela équivaut à une baisse immédiate du pouvoir d’achat. De cet entretien ressort cependant une unique bonne nouvelle. Eric Woerth a déclaré écarter l’augmentation du taux de CSG des retraités. 

Vous avez entendu parler du nouveau projet socialiste, pas vrai ! Un vrai coup de barre à gauche ! Qui parle de ce coup de barre à gauche ? Pas Moscovici le rédacteur. Lui n’a de cesse de rappeler que le PS n’est pas le PG ni le Front de gauche. C’est vrai. Mais lui n’a pas de complexe à ce sujet. D’autres par contre doivent justifier pourquoi il n’y aura pas eu un amendement, ni un seul vote contre au conseil national du PS sur un tel document. Pour ceux là, il est essentiel de nourrir la thèse du « coup de barre à gauche » qui efface leur turpitude.  Ils sont heureusement appuyés par certains commentateurs médiatiques, totalement désintéressés, cela va de soi. Sans oublier, la mèche au vent, les renégats de notre ancien courant qui en profitent pour refinancer leur admission à la niche en affirmant qu’ils tiennent avec ce texte la preuve de leur utilité au PS et de l’erreur de notre départ. La méthode Coué fonctionne assez bien. Surtout pour ceux qui ne lisent pas le texte et, dans le cas où ils le lisent, s’ils n’ont aucune mémoire des précédents textes du Parti socialiste. Que peut-être ils ne lisaient pas non plus ! Ca fait beaucoup de gogos au mètre carré.

Laurent Maffeïs, responsable national aux études du Parti de gauche s’est attelé au travail de lecture critique et de comparaison. Un document récapitulatif est en cours d’édition. Je ne résiste pas à l’envie d’en déflorer un peu le contenu pour mettre en appétit. Et peut-être pour inciter les camardes socialistes de la gauche du parti à bien mesurer où ils en sont rendus idéologiquement sur le plan des propositions « sociales » et ce qu’on leur fait faire avec ce vote unanime. Mais comme dit le proverbe, qui a déjà bu la mer peut bien aussi avaler les poissons ! Voyez, camarades, ce que vous allez voter !

Sur les salaires, le nouveau texte du PS évoque « la revalorisation du SMIC » comme « levier fort ». Merci bien. Mais encore ? Rien. Car le texte se garde bien de préciser dans quelle proportion et à quelle échéance il serait revalorisé. C’est un recul par rapport au projet socialiste 2006-2007 qui affirmait : « nous porterons le SMIC au moins à 1500 Euros bruts le plus tôt possible dans la législature ».  Gros coup de barre à gauche, non ?

Pour  la  réduction du temps de travail, le texte socialiste de 2010 propose de « revenir sur les dispositifs ayant dégradé les 35h et sur la remise en cause du repos dominical ». C’est bien. Un peu de vigilance permet de se rendre compte que cette proposition est purement défensive par rapport au projet socialiste 2006-2007. Celui-ci  prévoyait d’aller beaucoup plus loin en termes de RTT. Il disait : « Nous relancerons la négociation sur le temps de travail, pour étendre le bénéfice des 35 heures, avec création d’emplois, à tous les salariés. Si la négociation n’aboutit pas, la loi interviendra. » Drôle de coup de barre à gauche.

A propos de la  précarité, le nouveau texte socialiste propose de « majorer les cotisations sociales des entreprises employant un quota trop élevé de travailleurs précaires ». Une formulation qui sous entend qu’il existerait une forme de précarité acceptable (« pas trop élevée »). De toute façon c’est un recul par rapport au projet socialiste 2006-2007 qui prévoyait : « Pour lutter contre la précarité, nous réaffirmerons la primauté du CDI sur toute autre forme de contrat de travail. »

Sur les licenciements, ça ne s’arrange pas. Le texte 2010 du PS ne prévoit aucune mesure radicale pour stopper l’hémorragie de licenciements collectifs ! Rien. En 1996 la Convention  nationale avait pourtant prévu un droit de veto suspensif des comités d’entreprises dans les boites qui faisaient des profits. Puis, dans le projet socialiste 2006-2007, le PS promettait, au moins, de « pénaliser les patrons voyous ». Le projet 2010 souhaite seulement « augmenter le coût des licenciements économiques dans les entreprises florissantes », sans les interdire. Et seulement chez les « florissantes », ce qui est mieux que seulement bénéficiaires, Misère : c’est moins que le contenu de la loi de modernisation sociale votée en janvier 2002.

Energie ? EDF ? Le texte socialiste de 2010 ne prévoit pas explicitement de renationaliser EDF-GDF, ni même de remettre en cause l’ouverture du secteur à la concurrence, et encore moins d’aller jusqu’à un pôle public de l’énergie incluant Total, comme nous le proposons. C’est donc un recul très sensible par rapport au projet socialiste 2006-2007 qui prévoyait : « Nous réintroduirons le contrôle public à 100 % d’EDF et mettrons en place un pôle public de l’énergie entre EDF et GDF –dont nous refusons la privatisation-. »

D’ailleurs, le « nouveau modèle énergétique » proposé est nettement moins ambitieux que celui du projet socialiste 2006-2007. Celui-ci affirmait : « nous réduirons la part du nucléaire en faisant passer à 20% d’ici 2020 et à 50% à plus long terme la part des énergies renouvelables dans la consommation finale d’énergie. » Désormais seul un objectif de 23 % est conservé pour les énergies renouvelables ! Adieu la perspective de 50 %. Quand au nucléaire, il est qualifié d’ « inévitable »

Et les banques ? Voila un sujet d’actualité !  Le projet de 2006-2007 des socialistes prévoyait la création d’un « pôle financier public » à vocation généraliste, support d’un service public bancaire ! De tout cela il ne reste rien. En 2010 il ne s’agit plus que d’un pôle public dédié à l’ « investissement industriel ». Fermez le ban ! Le coup de barre à gauche est servi!


428 commentaires à “Il fait froid à nouveau ! C’est la faute à la droite”
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  1. luya jocelyne dit :

    Je vous remercie de ces informations rigoureuses, régulières qui permettent
    de comprendre les enjeux réels et surtout d'argumenter lors des échanges.
    En effet il est très déprimant de constater que ce sont les remarques généralistes
    faussement révolutionnaires, ou totalement défaitistes qui prédominent, et permettent d'évacuer
    toute vraie réflexion, et donc toute action de réelle opposition.
    Jl Mélenchon vous redonnez de la dignité aux élus en refusant d'être manipulé comme une marionnette par les médias. La grande majorité des élus s'abaissent à répondre à des questions débiles-- qui ne jugent que ceux qui les posent,certes,-- mais cela les amoindrit, les ridiculise quand même, et finalement les discrédite. ..
    Merci

  2. Coup de barre à gauche pour le PS au niveau du programme, et vote avec la droite à l'assemblée nationale pour étrangler le peuple grec... Cohérence...

  3. Léo dit :

    Irrécupérables ces gens du PS. Certains sont pourtant animés de bonnes intentions mais ce n'est pas avec des politiques socio-démocrates et eurolibérales qu'ils arriveront à l'établir leur "société du bonheur" !

  4. laforcedupeuple dit :

    Karachi, ça sent de plus en plus mauvais…
    La droite, à travers Chiraque, Balladur (ian), Sarkozy (Nagui de bosca) et bien d’autres encore, bref, la droite d’un extrême à l’autre, mais aussi le PS, c’est autre parti de droite, sont mouillés jusqu’aux oreilles. L’on dit même que certaines confédérations syndicale auraient mangé dans la gamelle, ce que je n’ais aucun mal à croire vu ce qu’ils font de la colère du peuple.
    Mais camarades, je vous rassure, c’est une fois de plus, nous le peuple qui payerons l’adition.
    Au fait, regardez-vous les cours des bourses ? L’Europe toute entière plonge vertigineusement. Après la Grèce (car leur sort est réglé), le Portugal, l’Ecosse, l’Espagne, l’Italie, la France, l’Angleterre, mais aussi l’Allemagne (ce pays détenant le nouveau record des grèves et autres protestations populaire dont on n’entend quasiment jamais parler, un peu comme en France, souvenez vous le fumeux « désormais en France quand il y a une grève, on s’en aperçois même pas "!
    Un vent de révolte souffle sur l’Europe. Mais peut-être préférera ton une nouvelle guerre pour enrichir la bourgeoisie, le capitalisme et le libéralisme, car ne vous y trompez pas, les guerres passées nous l’on prouvées, elles ne servent que la cause de ce système et dans la chaire et le sang des peuples.

  5. Darthé-Payan dit :

    @ Jean-Luc Mélenchon

    Et oui les socialistes n'ont pas changé et ils sont de parfaits "démocrates" et surtout ills se situent à la fois dans la ligne libertarienne issue de mai 68 et qui s'impose en pensée dominante dont le PG ne se différencie fort peu et aussi dans la ligne européiste.

    Jean-Luc après une si dure critique comment envisager de voter pour des socialistes au second du présidentilelle ou d'une législative ? C'est moins pire que la droite le ps ? bien souvent quiffe quiffe ! Ne plus soutenir cette mascarade antirépublicaine.

    Le programme du PS n'est ni socialiste, ni républicain. Il est affligeant de banalité et de modératisme.

    Voilà ma dure critique.

    Mais nous Jean-Luc qu'attendons-nous pour poser les fondations, puis les murs et le toit et tout le système fonctionnel d'un vrai projet poltique républicain socialiste ? Un projet de rupture avec le capitalisme et le libre échange, la refondation républicaine de la France et de la société, le retour à la pleine souveraineté poltique, économique et monétaire et donc sortir de l'union européenne et de la bce et du gmt. réaproprier l'économie et aussi réaliser la république sociale pour permettre la pleine émancipation humaine.

    Critiquer c'est bien mais proposer et acter politiquement notre projet c'est encoren mieux ! Non ?

    J'ai projet : Le projet jacobin pour la république et le socialisme. Au moins c'est clair de mon côté.

  6. gerlub dit :

    MTC Jean-Luc Mélenchon,

    C’est avec plaisir et délectation que j’ai vu tes interventions sur A.S.I. face à M. TOUATI et celle sur BFM du 2 Mai, jour symbolique pour un hispanisant comme toi !

    C’est clair, c’est net, c’est pédagogique, peut-être un peu trop de chiffres, pour les non initiés, un débit un peu trop rapide ? Mais vraiment on voit que tu sais de quoi tu parles et que les dossiers sont bien maîtrisés parce qu’en amont ils ont été bien travaillés. Attention cependant à ne pas te laisser cantonner exclusivement sur les questions économiques (sinon tu finiras ministre des finances de DSK !)

    La fonction tribunitienne que tu occupes, à gauche, semble convenir aux media puisque ils t’ouvrent, ces deniers temps, plus volontiers leurs micros. Tant mieux d’une part mais peut-être faudrait-il songer d’autre part, petit à petit, à les prendre à leur propre jeu et adopter une posture qui évolue, progressivement, vers une stature qui corresponde davantage à ce que tu seras amener à incarner.

    Il me paraîtrait assez normal, même si l’actualité brûlante est la crise économique dans toutes ses composantes (grecque, retraites, financière..…) qu’il te faille aborder d’autres sujets lorsque tu es interrogé (éducation, emploi, défense, santé, écologie, agriculture, etc….). Peut-être en répondant plus synthétiquement aux questions économiques, quitte à trouver les formules adéquates qui marquent ?

    Je pense qu’il faut également que tu parles un peu plus lentement et que tu contrôles, autant que faire se peut, ta «gestuelle ». Bien entendu tout en restant toi même. Bref comme disent les américains « main stream », avec lesquels je ne suis cependant pas souvent d’accord, « look presidential ». Oui, il faut commencer à y travailler !

    Vue l’énergie que tu déploies il est incontestable que tu n’es pas l’ennemi du travail mais bien au contraire que tu le glorifies et donc que tu ne chipoteras pas pour en faire un peu plus. C’est pourquoi je me suis permis, bien humblement, ces quelques commentaires.

  7. jean-jacques dit :

    Le vrai parti socialiste est au FdG qui a vocation a devenir un rassemblement majoritaire ! merci Jean-Luc Mélenchon d'incarner la seule opposition de gauche et de défendre le peuple. Il nous faut reconstituer la dynamique de 2005 du non au TCE.
    La mobilisation contre la réforme des retraites peut être un déclic, mais je fais plus sûrement confiance aux marchés financiers,qui avec la complicité des gouvernements européens, seront le catalyseur de la révolte populaire ! car non contents d'étrangler la Grèce, ils vont poursuivre leur besogne avec les autres maillons faibles de l'euroland et un jour notre tour viendra.
    Les marchés s'attaquent à l'euro car ils ont compris qu'il ne peut y avoir aucune parade au niveau européen, et que même s'il y avait un semblant de volonté, comment trouver une riposte commune à 27 pays ?
    Et pour cause seul l'Etat-Nation est en mesure d'apporter des réponses : souveraineté monétaire, contrôle des changes, contrôles douaniers aux frontières...En fait il serait nécessaire de revenir à la situation antérieure à l'adoption du traité de Maastricht.
    La seule Europe viable est celle qui permet des coopérations entre Etats sur des objectifs ciblés dans l'industrie (airbus, fusèe ariane etc...) la sécurité (douane, police, justice...).
    Dès lors il devient impératif de présenter une alternative, clairement différente du PS, républicaine et socialiste et qui sait l'aile gauche du PS trouvera peut être enfin la force de franchir le rubicon !

  8. Hadrien dit :

    Le banquier Peyrelevade continue ses attaques sur Jean-Luc Mélenchon, depuis trois billets sur ses quatre derniers!
    A en croire le dicton "Comme on connaît ses saints, on les honore!", c'est bon signe...
    http://peyrelevade.blog.lemonde.fr/2010/04/29/actualite-10/#comments

  9. jean-jacques dit :

    Darthé-Payan, je n'avais pas lu ton commentaire, je partage totalement ton point de vue et c'est vrai que ton manifeste jacobin me semble une excellente base de propositions, et comme tu apparais très engagé politiquement je te souhaite bon courage ! je t'envoie un salut républicain et fraternel !

  10. pichenette dit :

    L'étal PG du 1° mai devant le Théâtre de la Renaissance à Paris, bon signe!
    Certes entre "marcheurs" il y avait des espaces, mais un grand nombre de grandes questions étaient portées sur le pavé et les échanges sont toujours revigorants même si l'on sent que l'on glisse dans un trou noir.
    Parfois il manque le relationnel, l'écoute, la chaleur humaine qui invitent l'hésitant à entrer dans la ronde.
    Le gouvernement largement secouru par les médias procède par étourdissement, joue avec la peur, fricote avec le chacun pour soi avec oeillères gratis...

    Merci à Martine Billard d'avoir pris un peu de temps cet après midi pour parler au groupe rassemblé à côté de l'Assemblée Nationale qui allait abattre le Grenelle 2 !
    Le Grand Liquidateur robotisé ne s'arrête plus, programmé par sa clique, soutenu par la majorité du PS dont les bras traînent par terre..

  11. Hold-up dit :

    Merci à tous ceux qui m'avait donner le lien avant sa mise en fonction sur le site.
    Au vu de la performance de Jean - Luc Mélenchon, je n'hésite pas à le remettre ici pour
    une lisibilité complémentaire partagée :

    Nickel chrome : http://www.jean-luc-melenchon.fr/2010/05/invite-dolivier-mazerolle-sur-bfm-tv/

  12. VCLR - PG 06 Nice dit :

    Après avoir observé le spectacle des vagues déferlant sur la Prom'et ravageant les installations établies sur les plages (je suis Niçois et triste ce soir vu les dégâts), après avoir assisté une heure durant à une réunion très intéressante du Front de Gauche de Nice Nord (dont j'ai hélas raté les premières 60 minutes à cause du coup de mer) je suis venu consulter mon blog préféré...

    Et je me régale devant l'ironie de Jean-Luc face au projet socialiste dont d'aucuns prétendent qu'il est un virage à gauche du P.S. La belle blague!

    C'est MOSCO qui l'a écrit. Croyez-vous qu'il pouvait être autre chose que cette eau tiède?

    MOSCO qui, il y a encore un an, affirmait que DSK ne reviendrait pas lorgner du côté de la présidentielle française du fait de ses augustes fonctions au FMI et qui laissait entendre que cette fois c'était son tour à lui, le second couteau, se répand en ce moment dans la presse pour dire que DSK est le candidat naturel du P.S. Tiens donc! Nous y voilà !

    Et pour un DSK, il ne faut pas un projet socialiste qui soit vraiment de gauche puisqu'il espère amener à lui les centristes et la droite non Sarkozyste et non extrémiste.

    Ce projet socialiste fadasse est donc idéal pour appuyer ou alimenter un candidat DSK.

    Tout est cohérent non?

    Sauf que nous, on ne mangera pas de ce pain là, j'espère que c'est clair pour tout le monde.

    DSK, pour moi c'est niet ! Ca l'est aujourd'hui comme ça le fut hier et comme ça le sera demain. Avec DSK ou un de ses sosies comme incarnation de la gauche au second tour, je ne me déplacerai pas ou plutôt je voterai blanc.

    Avec un projet de gauche de ce genre, aucun risque de mobiliser le peuple. Il y en a assez de se rassembler pour faire gagner la Gauche (comme aux Régionales récentes) et puis de se faire m.... par cette Gauche dite de gouvernement. Le coup des Régionales fut celui de trop. Le P.S. n'aura plus jamais mon suffrage, du moins tant que je n'estimerai pas qu'il nous a fourni des engagements clairs et écrits sur sa bonne volonté.

    C'est donc à nous de réinventer la Gauche en nous reposant pour partie sur son Histoire glorieuse et pour partie sur les bonnes volontés disponibles parmi le peuple qui a déserté les urnes.

    Jean-Luc, plus que jamais nous avons besoin de toi et de tes amis, du PG et du Front de Gauche.

  13. Darthé-Payan dit :

    @ Jean-Jacques

    Je te remercie et je rajoute que je partage ton commentaire ;

    La crise grecque consèquence de la crise du capitalisme transnational et aussi d'une gestion catastrophique de ce pays par la droite et par la gauche.

    L'Europe construction a-démocratique par excellence est entrain de prodiguer ses soins à la Grèce; Le FMI a été appelé à la rescousse. On devine ce qui va advenir de ces bons docteurs rationneurs d'économie et de droits. La Grèce malgrè l'aide compatissance des 26 autres pays de l'UE sera soumis à la cure d'austérité pendant des années et des années. La décroissance, le rationnement, la procuction au ralenti, le chéquier sous tutelle, on peut dire que rien ne sera épargné à ce pays. L'Espagne touchée à son tour par la crise durable du capitalisme et de l'endettement appelle à son tour l'UE et le FMI à la rescousse. On sait quell remède de cheval va lui être administré.

    Il est non que les Etats nations quittent cette prison qu'est l'Europe. L'Europe nouvelle prison des peuples, nouveau fossoyeur des nations et des peuples souverains.

    Ca spécule à mort sur l'Euro et sur les dettes et consèquences des poltiques de réajustement structurelles et d'économie de guerre (rationnement, décroissance, sacage des droits sociaux etc;..); Certains feront des affaires avec la crise, la dette, l'austérité, la misère. C'est la capitalisme roi, c'est les nations et les peuples enchainés.

    Le républicain socialiste et jacobin que je suis propose que notre pays sorte de l'Union européenne, de la BCE, du GMT de l'OTAN et des organismes comme le FMI et l'OMC. Retrouver la souveraineté nationale et populaire. Se réapproprier la monnaie, les marchés et l'économie.

    Mon point de vue va jusqu'à proposer le démantèlement de l'UE, de la BCE et du GMT et aussi des autre organismes cités et aussi l'organe de police qu'est l'OTAN.

    Soyons les retourneus et faiseurs de l'Histoire. Construisons une nouvelle ére comme nos illustes ainés le firent en 1789, puis 1792, puis 1793, puis 1848 puis les combattants et poltiques de la résistance. Celle des Etats nations et des peuples souverains et citoyens dans l'universel coopération des nations pour le développement et la propagation des idéaux des Lumières.

    Salut fraternel

    Fabien

  14. rosay dit :

    Comment envisager de voter p.s. au second tour ?

    Pour moi c'est NON !

    Rosay à +

  15. VCLR - PG 06 Nice dit :

    Jean-Luc MÉLENCHON était hier l'invité de Benoît DUQUENNE, dans l'émission Complément d'enquête, sur la thématique "Riches, fonctionnaires, ministres: l'heure des sacrifices"

    Le lien est http://info.france2.fr/complement-denquete/

    Si vous souhaitez pas aller directement entendre Jean-Luc Mélenchon, avancer jusqu'à ce que vous soyez à 22 minutes et 22 secondes.

  16. VCLR - PG 06 Nice dit :

    oups!
    le "pas" de la dernière phrase de mon billet est évidemment une coquille... j'avais d'abord formulé autrement ma phrase et un mot que j'aurais dû squeezer est resté.

  17. mediacideur dit :

    (...)

    Étant donné qu’aujourd’hui, à tort ou à raison, nous répugnons à répondre par la violence à la violence des institutions capitalistes, le refus de jouer les comparses ou les benêts dans la sempiternelle farce électorale cesse d’être une coupable abstention pour prendre une signification proprement révolutionnaire : puisque le capitalisme est comme un poisson dans l’eau trouble de la manipulation électorale, alors ôtons-lui l’eau de son bocal.

    « Mais dans ce cas, insistera-t-on, le Pouvoir de l’Argent pourra continuer à exercer ses méfaits avec simplement le soutien d’une infime minorité de complices ! » Peut-être bien, mais il ne pourra plus, avec le soutien d’une majorité de dupes, prétendre être le pouvoir du peuple et il n’y aura plus lieu de parer du nom de démocratie la dictature avérée du Capital. On en aura fini avec le mensonge du régime actuel qui lui permet, de toute manière, de gouverner au nom du peuple contre le peuple. Cette clarification est la seule voie pour mettre un peu de clarté et d’honnêteté dans un jeu politique complètement perverti par les maffias régnantes de droite et de « gauche ». On verra alors où et qui sont les véritables partisans de la démocratie, et la lutte des classes retrouvera son vrai visage.

    Alain Accardo

    (Source)

  18. VCLR - PG 06 Nice dit :

    Jean-Luc Mélenchon a été aussi invité ce 4 mai sur TV5 Monde: http://www.tv5.org/TV5Site/emission/emission-14-L_invite.htm

  19. izarn dit :

    Ca fait longtemps que le PS nous raconte des histoires..Sa nullité de proposition au niveau de la régulation de la finance est...de la hautre trahison.
    Mais bon, on s'est fait bien avoir par eux depuis des lustres.
    Aux Etats-Unis, la loi Glass-Steagall fut abrogée en 1999, par l’entremise du secrétaire au Trésor de l’époque Larry Summers (aujourd’hui conseiller économique en chef de Barack Obama), avec les conséquences que l’on connaît. La France, quant à elle, avait déréglementé bien plus tôt. C’est sous l’égide de Jacques Delors, ministre de l’Economie et des Finances de François Mitterrand, que la loi bancaire 84-46 du 24 janvier 1984 (dite de « modernisation » !) abrogea la loi du 2 décembre 1945. Elle fit disparaître la distinction fondamentale des activités bancaires sous un titre unique, les « établissements de crédit », les libérant ainsi de toute contrainte sur l’origine et l’investissement de leurs ressources. C’est ce qu’ils nomment fièrement « banque universelle ». A la tribune de l’Assemblée nationale, Delors avait prétexté la nécessité de s’adapter à l’environnement international pour justifier la création d’une véritable « communauté bancaire » au nom de « la liberté d’association » (sic). La séparation « entrave le développement d’une saine concurrence », disait-il. On a vu le résultat. Aujourd’hui, la banque française est devenue un véritable oligopole contrôlé par les « quatre gros » (ils ont tout avalé) : BNP-Paribas, Société générale, Crédit agricole et Caisse d’épargne-Banque populaire.
    A propos des retraites et de ce bouffon de Woerth, relativisons le probléme:
    Nos prestigieuses banques « universelles » ne doivent leur salut qu’à l’aide accordée en 2008 par l’Elysée, au recyclage des actifs toxiques organisé par la BCE, au contribuable américain (elles ont touché 25 milliards dans le renflouement d’AIG organisé par Goldman Sachs) et à une comptabilité probablement très créative. Aujourd’hui encore, le mystère demeure sur l’état réel de leurs comptes. En février, Société générale a évacué vers une structure de défaisance (fosse septique) près de 45 milliards d’euros de titres toxiques.
    Les bad banks sont des structures qui payent au prix fort des titres toxiques avec l'argent du contribuable.
    Les allemands possedent leur bad bank: SoFFin
    http://www.soffin.de/de/index.html
    Gesamtvolumen: € 480 Milliarden
    Les allemands vont payer 480 milliards d'actifs pourris pour renflouer leurs banques...Les 110 milliards à la Grece vont revenir en majeure partie aux banques européennes, surtout allemandes et françaises qui détiennent cette dette. Bref tout pour les banques, encore et encore...
    En France c'est le grand secret, et cet abruti de Woerth courtois (Il peut l'etre l'enfoiré) a déja payé 45 milliards à la SG avant de récuperer un peu de fric sur le dos des...

  20. Hold-up dit :

    @Médiacideur

    C'est de la télépathie. J'allais justement poster le même article car il y a de quoi méditer à sa lecture effectivement.
    Un autre tout aussi à méditer et une expérience de socialisation originale :
    http://veilleur.blog.lemonde.fr/2010/05/04/des-resquilleurs-parisiens-ont-cree-leurs-mutuelles/

    Lorsque nous reviendrons au pouvoir, il faudra renationaliser les autoroutes ou prélever des taxes conséquentes sur les bénéfices des consortiums privés qui taxent les usagers au delà de toute mesure. Ces mêmes usagers qui ont déjà payé la création de ces mêmes autoroutes lorsqu'elles étaient hier encore un bien public financé par les Français. Le néolibéralisme c'est repasser à la caisse tous les jours pour payer ce qui le fut déjà amplement hier, rubis sur l'ongle. l'UMP a bradé il y a quelques années à vil prix le bien commun des autoroutes à des firmes sans scrupules. Il n'y a pas un mois sans que de nouvelles ponctions sur les autoroutes et des augmentations outrancières n'aient lieu. Il faudra reposer la Question des Transports en sortant des petits carcans néolibéraux étriqués qui font de grandes fortunes tout en lésant la majorité du peuple.

  21. jean 28 dit :

    @ jerlub #7

    je suis d'accord avec ton intervention et des conseils amicaux que tu prodigues.

  22. Hold-up dit :

    @ Pulchérie D

    USA : "Notre passivité à engendré quelque chose de plus qu’un aventurisme impérial et un sous-prolétariat structurel. Un coup d’état en douce effectué par un gouvernement contrôlé par des intérêts privés s’est transformé en une néo-feodalité où il n’y a plus que des maîtres et des serfs. Et ce processus ne peut pas être renversé par le biais des mécanismes traditionnels de la politique électorale".

    Article : http://www.legrandsoir.info/Tout-le-monde-s-en-fiche-TruthDig.html

  23. Le PS n'a pas changé, ni aujourd'hui, ni hier....
    En revanche, je pense qu'il faut peser de tout notre poids sur eux, comme d'habitude, pour qu'ils donnent une position correcte sur les retraites avant 2012, sous peine de leur promettre de ne pas voter pour eux!
    Et nous le ferons! Le chantage des deux pôles UMP-PS à l'américaine est terminé, a vécu! D'ailleurs avec les votes d'union nationale à l'assemblée, on aura plus aucun regret!
    Je crois qu'il n'y a ni dégradation, ni évolution du PS. Il a toujours été à droite et a toujours défendu le mode de production capitaliste adoptant seulement un modèle dit "social" pour que toutes leurs mesures passent... ce que fait parfois la droite aujourd'hui et qui leur coupe les pattes politiquement...
    La barre à gauche ne se fera que sur la pression des masses et des partis qui les accompagnent!
    Il faut les menacer tout de suite de ne pas reporter nos voix sur eux!
    Voilà ma position dans cette période tourmentée où toute l'Europe risque de basculer dans l'affrontement Front contre Front assez rapidement si la majorité ne pèse pas sur la politique des grands partis et des gouvernements.
    Il faut construire un seul parti de gauche, et vite, pour regrouper toutes les forces encore valides, sinon, nous serons laminés!
    En Grèce, la guerre civile peut arriver du jour au lendemain, attisée par la révolte légitime des grecs et la contre-réaction du capitalisme, de ses partis et de ses forces de l'ordre. N'oublions pas que la Grèce des colonels n'est pas si loin et que lorsqu'on regarde le Portugal et l'Espagne, ce n'ét

  24. Hold-up dit :

    Grèce : " Pour répondre à quelques contre-vérités :

    * L'âge légal de départ à la retraite était de 60 ans pour les femmes et 65 ans pour les hommes, ou 37 annuités. Ceux qui partaient plus tôt étaient ceux ayant commencé à travailler très tôt, ceux ayant racheté des points d'annuités ou ceux qui partaient avec une retraite incomplète. Il est maintenant de 60 ans, mais avec 40 annuités et une décote importante.

    * Les salaires dans la fonction publique commencent très bas (800 à 900 euros), alors que le coût de la vie est maintenant supérieur à la moyenne européenne. Les 13e et 14e mois étaient donc un complément nécessaire pour les petits fonctionnaires. Les « primes » incluaient l'ancienneté, la pénibilité ou le travail de nuit…

    * Les Grecs ne sont pas feignants. Beaucoup ont deux boulots pour pouvoir s'en sortir. La sieste peut sembler ridicule vue de France, mais de juin à septembre, c'est la canicule : les gens commencent à 7 heures du matin, ou vont faire la sieste et retournent travailler à 18 heures. "

    Par contre, ce qui n'est jamais dit :

    L'église orthodoxe est le "plus grand propriétaire foncier" du pays "et celle-ci ne paie pas un euro de taxes ou d'impôts" - L'église Orthodoxe exonérée d'impôt a aussi d'incommensurables activités économiques !

    A lire : http://eco.rue89.com/2010/05/04/grece-comment-vivre-dans-un-pays-en-quasi-faillite-150096

  25. komera dit :

    A FAIRE CIRUCULER ! Mélenchon explose alain minc

    http://www.forum-liberation-lyon.com/

    c’est le 6ème débat
    d’ailleurs Mélenchon en parle dans arret sur images.

  26. Patrick dit :

    Et dire que les Hamon, Emmanuelli, Peillon se disent de Gauche et donnent des leçons de ***** en répétant que Jean-Luc et les autres ont eu tort de partir! Enfin, gardons l'espoir qu'ils aient un jour les tripes comme Jean-Luc les a eu et quitteront enfin le PS, ou alors fassent un putsch et prennent le contrôle du PS tel l'avait fait Rocard en 93... pour d'autres raison avec d'autres arguments.

  27. Boris THOMAS dit :

    @7
    J'ai découvert Jean-Luc Mélenchon (ou du moins son image), grâce à un ami. Je dois admettre que ma première réaction à son égard fut : "mais qu'est-ce que c'est que ce machin là?" On se retrouve face à un politique atypique, et aujourd'hui, dans notre médiacratie, bien que ces deux mots riment, ils ne vont pas ensemble. Et pourtant. Rapidement, la mayonnaise prend et la confiance envers cet individu s'installe. Depuis, j'ai fait le tour des vidéos disponibles sur ce site, ainsi que sur dailymotion pour me faire un peu mon avis. Dès lors, j'ai deux sentiments importants.
    Le premier rejoint l'opinion de gerlub : il est dommage que l'on n'entende pas la position de Mélenchon sur des sujets plus variés. Pour autant, actuellement, alors que la crise grecque est présente dans tous les esprits, il paraît difficile de trouver un journaliste qui accepte de parler d'agriculture. Tout vient en son temps.
    D'autre part, je ne pense pas que des réponses synthétiques seraient satisfaisantes. Probablement encore moins souhaitables. Les réponses développées et expliquées participent des capacités, à la fois de conviction et de persuasion, de l'homme : elles nous permettent de comprendre, et en comprenant enfin, on se sent intelligent (car je ne pense pas que les Français soient politiquement intelligents, ils sont manipulables et fort influençables... mais à qui la faute?). Cela a une conséquence : le crédit. Face à des arguments de persuasion, séducteurs mais qui ne convainquent pas, les explications de Mélenchon résonnent dans notre esprit, comme une voix qui nous dit, "crois-y, c'est faisable!" Je pense qu'il ne faut absolument pas changer cela.
    D'autre part, il est vrai que j'ai porté une attention particulière à la gestuelle, expressive, débordante... Vérace! J'avais tort de penser que l'art oratoire était mort de nos jours. Au contraire il est revenu à ses sources : Jean-Luc est un orateur romain qui a traversé le temps. Est-ce un artifice travaillé? Qu'importe, il paraît tellement vrai et parlant, qu'il ne peut être qu'efficace. Pour autant l'emportement n'est pas un absolu, et l'on peut noter des moments de calme, où l'homme apparaît avec "dignitas et gravitas" (Que disais-je! Un véritable Romain)
    Selon moi, les deux ne peuvent être séparées. Je ne pense pas qu'une gestuelle débordante, si elle est parlante, puisse desservir l'image. Au contraire, elle permet de capter l'attention des spectateurs de façon plus efficace. Elle ne peut être abandonnée.
    Dignitas et gravitas disions-nous... Et surtout auctoritas. Vingt ans au Sénat, ancien ministre... L'homme sait ce qu'il dit, il bénéficie d'un crédit considérable. Pour autant, il ne faut pas le perdre... Si la médiatisation de l'altercation avec l'apprenti journaliste il y a peu vous a permis d'obtenir 2 points dans les sondages, le "petite cervelle" a dû en faire perdre...

  28. argeles39 dit :

    Jean-Luc Mélenchon : Quand au nucléaire, il est qualifié d’ « inévitable »

    Si il est évitable il faut le démontrer !
    En France, l'appel max de puissance électrique, l'hiver à 19 heures, lorsqu'il n'y a pas de soleil et très peu de vent, c'est 95 GW. La consommation annuelle d'énergie électrique c'est environ 600 TWh, et elle croit de 2 % / an en moyenne. Je l'ai déjà dis ici, je ne suis pas un fanatique du nucléaire, mais de par ma formation j'ai quelques notions de physique aussi j'aimerai bien qu'on m'explique comment on fait pour éviter le nucléaire sans opter pour le charbon ou le fuel lourd ?
    Les allemands ont annoncé il y a 20 ans qu'ils sortaient du nucléaire, mais ils ont développé les centrales thermiques à charbon. Sur le plan écologique je ne crois pas que le bilan ait été positif, d'ailleurs je crois que le débat d'un retour au nucléaire est posé en Allemagne ?

  29. Michel Matain dit :

    En 2005, dans les urnes, nous avons dit NON à l'Europe libérale.

    Aujourd'hui, dans la rue et par la grève, dans des conditions autrement plus difficiles, c'est sur les épaules des Grecs que repose l'essentiel du combat. De leur capacité à se défendre, à riposter à l'agression dont ils sont l'objet, beaucoup de choses basculeront en Europe. Aujourd'hui à Athènes se joue une partie de notre avenir.

    J'ai beaucoup apprécié la banderole sur l'Acropole : Peuples d'Europe, Soulevez-vous !

  30. rosay dit :

    Bonjour à tous, La France n'a plus d'argent ! dixit un certain sinistre!
    Pour les banquiers Français il y à eu urgence de trouver des millions d'Euros !et ça fonctionné.
    Pour les banquiers Grecs il y a des millions, mieux encore des milliards d'Euros à trouver vite fait !et ça marche.
    Pour les retraites des salariés Français y a Pas d'argent !.
    ça suffit comme ça !
    Qui peut croire encore que le parti Zozialiste est pour la classe ouvrière !? attendu qu'il vote comme un seul homme avec la droite,de France et comme la droite du monde entier.
    Il faut bien se rendre à l'évidence le parti zoziliste est devenu un parti à combàtre comme tous les partis de droite.

    Voter pour les zozialos au second tour de n'importe quel élection pour Moi c'est NON ! et Vous ?

    Sommes nous bien à notre place dans les valeurs de Gauche et de la classe ouvrière ? OUI ou NON ?

    Si OUI, nous devons annoncer nos couleurs et considérer que les prétendus zozialistes de France comme les autres zozialistes Européens sont vendu à la droite et nous devons les combatre ., comme des énemis de classe.

    Pour moi c'est décidé, c'est Non aux zozozialistes !

    Rosay à +

  31. Hold-up dit :

    Grèce: Les trois mensonges des médias et des experts Par Jacques Sapir :http://www.marianne2.fr/Grece-Les-trois-mensonges-des-medias-et-des-experts-fin_a192501.html

  32. Arravanne dit :

    Autre absence importante du plan du PS le financement des mesures annoncées, dans un pays où la dette ne cesse de monter, c'est important pour un parti politique d'être clair la-dessus.
    Pour le PG c'est la même chose, vous préconisez, si je comprends bien, des nationalisations même si le mot n'est pas prononcé, auriez-vous peur du terme? D'accord pour le principe, mais avec quel argent allez-vous rembourser les actionnaires de TOTAL ou ceux GDF-SUEZ, quelle banque sera elle aussi nationalisée ou parlez-vous de la Banque Postale encore en partie dans le giron de l'Etat? Et ne me parlez pas de prendre l'argent aux riches parce que vous le savez fort bien, ça ne marche pas ainsi. Quid aussi de l'Europe, envisagez-vous une sortie de l'UE et de la zone euro,avec quelles conséquences et les solutions pour y arriver sans de dommages majeurs pour les travailleurs (le retour au Franc serait très onéreux pour l'Etat).
    Bref tout cela est encore nébuleux, un peu de clarté ferait du bien, ou préférez-vous garder vos bonnes idées de peur que le parti au pouvoir ne vous les pique (comme Martine Aubry sur la retraites), pour cela il n'y a pas de souci à se faire car vos idées ne peuvent pas convenir à l'actuel gouvernement, ça serait contre nature.

  33. Carol DEBY dit :

    Message adressé à Monsieur le député européen J-L Mélenchon

    D’autres que vous,Jean-Luc Mélenchon, partagent votre colère, votre indignation devant ce qui apparaît de plus en plus comme un acte de banditisme s’abattant, sous couvert de légalité, sur le peuple grec.

    Mais voici des documents qui transforment cette colère en rage.
    L’article 123 du Traité de Lisbonne interdit un prêt direct de la BCE à un pays de l’UE, soit.
    Mais on a oublié qu’en décembre 2008, la BCE mettait 5 milliards d’euros à la disposition de la banque centrale hongroise (Magyar Nemzeti Bank), pour soutenir son système financier. Cette annonce se trouve dans le Figaro de l’époque : elle est donc authentique, même pour le droite.
    http://www.lefigaro.fr/marches/2008/10/17/04003-20081017ARTFIG00405-la-bce-vient-a-la-rescousse-de-la-hongrie-.php

    Un journal marocain s’étonnait : « La BCE, dans un geste sans précédent hors de la zone euro, a octroyé à la Hongrie un prêt de cinq milliards d'euros pour faire face à la crise des liquidités à Budapest, dont les causes seraient à chercher exclusivement, selon les dirigeants et experts hongrois, du côté des spéculateurs et d'un vent de panique. »
    http://www.avmaroc.com/dossiers/hongrie-assistance-a8672.html

    Pourquoi cette générosité ?
    Michel Santi a résumé la crise hongroise fin octobre 2008.
    La masse globale de prêts consentis en Francs Suisses hors de Suisse étant estimée à 500 milliards d’Euros, une secousse provoquée par le défaut de paiement de ces débiteurs subprimes "nouvelle vague " d’Europe Centrale ébranlerait l’Autriche, la Suisse, l’Italie et la Grèce en même temps que l’ensemble de la région d’Europe Centrale et Balkanique...

    "On comprend ainsi la générosité de la Banque Centrale Européenne qui a volé au secours de la Hongrie la semaine dernière en lui prodiguant des facilités de crédit de 5 milliards d’Euros, montant comparable au plan américain de 700 milliards de dollars, proportionnellement à la taille et au P.I.B. Hongrois !
    En effet, les banques autrichiennes réalisent 35% de leurs profits grâce aux pays d’Europe Centrale et des Balkans, l’Autriche ayant une exposition à ce marché de l’ordre de 230 milliards d’Euros, suivie par l’Italie dont les banques sont investies dans cette région à hauteur de 160 milliards d’Euros.".
    http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2271

    Le Monde Diplomatique constatait en juin 2009 cette première entorse au Traité de Lisbonne (art. de F. Lordon.)
    L’article 123, qui interdit à la Banque centrale européenne de prêter « aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques des Etats membres », ne l’a pas retenue d’ouvrir un crédit de 5 milliards d’euros à un gouvernement, hongrois en l’espèce, qui plus est, n'est pas même membre de la zone euro...

  34. ydaho dit :

    "Peuples d’Europe, Soulevez-vous ! "

    Ça ressemble plus a un SOS... Malheureusement, mais les peuples d'Europe je crois pas qu'ils vont se bouger, je crois qu'ils vont tous attendre sagement leur "tour", qui ne saurait tarder, parce que je ne vois nulle part des "préparatifs" digne de ce nom consacrés a la défense du peuple Grec... Triste réalité !
    Les Grecs n'ont ni la capacité de se défendre, ni les possibilités de riposter aux attaques conjugués de leur gouvernement et du FMI.. Bien sur ils vont se battre, mais en "pure perte", S'il y a des émeutes elles seront durement réprimés dans un pays ou, je vous le rappelle, la démocratie est "naissante" et ou le pouvoir militaire n'est pas une vue de l'esprit.. D'autant que l'ensemble de la classe politique est CONTRE le peuple...
    Peut-être le plus intelligent serait de leur dire "tenez bon" ! "gagnez du temps" pour nous laisser le temps de "nous organiser".. Mais qui ferait cela ? Dans notre pays, par exemple, le gouvernement est tellement sur de lui, qu'il nous prépare le énième "coup de l'été" asséné une fois de plus a une population soit léthargique soit effondrée, je ne sais pas.. Dans cette Europe du fric, il y a seulement trois peuples qui peuvent faire la "différence", l'Allemagne, la France, l'Angleterre.. ces trois peuples ne dorment pas bien sur, mais l'ensemble de leurs classes politiques sont "alignées" comme un seul homme sur une ligne "droite sociale démocrate" et les partis qui pourraient agir pour la Grèce sont plutôt du type "groupuscules", les Grecs sont mal-barrés et nous sommes mal-barrés ! On peut seulement espérer que vu leur historique ils nous montre fièrement la voie en réitérant la bataille des Thermopyles.. que ça nous laisse un peu de temps pour que les partis de Gauche organisent la résistance !
    Il faut un programme ! Un programme Unitaire si possible.. Et vite.. Fixer des échéances au mois de novembre ou plus tard c'est se moquer du peuple je crois, rien ne va se jouer en 2012 si tout est "réglé" a la fin de cet été !

    Programme du P.S. : un coup de barre a gauche ? pffffff ! ça c'est le titre ! a l'intérieur c'est plutôt le coup de barre au centre ! Mais quoi d'étonnant, la plupart des gens ont votés pendant des lustres pour une "coquille" sans prendre la peine de regarder a l'intérieur.. Sauf depuis "quelques temps".. Mais je suppose que les 50 % d'abstentionnistes ne se sont pas encore fait assez remarquer pour être pris en compte ! La direction du P.S. ne représente plus qu'elle même, je le répète, mais c'est au parti de gauche d'appeler a "l'aide" les militants du P.S. qui eux sont encore a gauche ! Et de se rappeler qu'ils sont "structurés" et qu'un militant ça n'aime pas "trahir" (se trahir ?) alors JML offre leur un bon programme en "cadeau de bienvenu" !

  35. Descartes dit :

    @Hold-Up (#21)

    Un autre tout aussi à méditer et une expérience de socialisation originale :
    http://veilleur.blog.lemonde.fr/2010/05/04/des-resquilleurs-parisiens-ont-cree-leurs-mutuelles/

    Ce que tu appelles "une expérience de socialisation" est en fait une expérience de prédation. Un groupe d'utilisateurs d'un service décide de ne pas en payer le prix (ou du moins une partie du pris, puisque la fiscalité couvre une partie du coût du transport), comptant sur le reste des utilisateurs pour le faire. C'est un comportement de sélection inverse: plus t'es soucieux de l'intérêt collectif, plus tu payes. Si c'est cela le genre "d'expériences originales" qui préfigure la société que tu veux construire...

  36. cetilo dit :

    Dire que le programme socialiste c'est de "l'eau de rose" et pourquoi pas...
    Fleur d'oranger, sirop de menthe, ersatz, eau de toilette, extrait de citron ou sous produit ce qui serait encore mieux.

  37. Michel Matain dit :

    @ 33 Ydaho

    Mais oui c'est un SOS !

    Les Grecs sont dans un navire qui sombre et les mesures préconisées par les libéraux (FMI et Commission Européenne) vont aggraver la situation (recul du niveau de vie, chute de la consommation, baisse des rentrées fiscales, aggravation des déficits...).
    Si ça marche en Grèce, le même schéma sera appliqué ailleurs (Espagne, Grande-Bretagne,...).
    Il est caractéristique qu'en Grèce on ne demande rien ou très peu aux riches et qu'on ne touche pas ou très peu aux dépenses militaires. Et que ce plan va rapporter des bénéfices considérables aux banques apr le biais des taux d'intérét faramineux. les sommes que la France va préter à la Grèce, elle va elle-même les emprunter aux banques.

    Historiquement, les Grecs ont l'habitude des résistances courageuses et parfois désespérées. Il faut compter sur eux aujourd'hui.

  38. Pulchérie D dit :

    @ Hold-up (23)

    Je te remercie de nous communiquer ce lien, qui devrait être lu par tout le monde, sur ce blog.
    C’est le peuple américain qui est concerné par cet article de Chris Hedges.
    Outre les passages que tu as extraits, je remarque encore ceux-ci :

    « La totalité du gouvernement (US bien sûr) a été privatisée », a poursuivi Scahill. « En fait, la totalité de ceux qui gagnent 100.000 dollars ou moins dans ce pays pourraient aussi bien donner tous leurs biens directement aux sous-traitants plutôt que de payer le gouvernement. C’est pour vous dire à quel point la société a été privatisée, à quel point le gouvernement a été sous-traité dans ce pays. Il y a 18 agences de renseignement, militaires et civiles, et 70% de leur budget est consacré à des sous-traitants privés qui travaillent à la fois pour le gouvernement des Etats-Unis, des entreprises privées et des gouvernements étrangers. »

    « On ne pouvait pas trouver un seul membre du Congrès pour les critiquer parce qu’il y en a tellement qui sont dépendants de financements privés pour garder leur siège à la Chambre des Représentants ou au Sénat. »

    « En ce moment, en Afghanistan, il y a 104.000 sous-traitants privés du Ministère de la Défense aux côtés des 68.000 soldats américains. Le rapport est pratiquement du simple au double entre le nombre de soldats salariés du gouvernement américain et les employés de sociétés privées. Sans compter les 14.000 sous-traitants du Département d’Etat présents en Afghanistan. »

    Chris Hedges est un journaliste américain qui fut d’abord correspondant à l’étranger, travaillant pour divers grands journaus américains, dont le NY Times. Il a reçu de nombreuses distinctions dans son pays. (Wikipedia).

  39. Pierre L dit :

    Et bien Monsieur Mélenchon, on s'emmêle les pédales ?

    Vous vous êtes trompé de texte !

    Il est ici le projet PS.

  40. brig dit :

    A FAIRE CIRUCULER ! Mélenchon explose alain minc

    http://www.forum-liberation-lyon.com/

    c’est le 6ème débat
    d’ailleurs Mélenchon en parle dans l'émission arret sur images.

  41. @Ydaho (38)

    Oui, d'accord avec toi, il faut que l'organisation des forces se fasse vite, et sans illusions, car en face des grecs, il y a sans doute encore les chars des colonels près à revenir mettre de l'ordre (on se rappelle le film de Costa-Gavras, Z)... mais si nos partis en France ne sont pas à même de se préparer aux "événements", de je vous le dis tout net, ils seront balayés avec les peuples qu'ils auront entraînés vers le gouffre.
    Que le PC, le PG, les altermondialistes, le facteur du NPA et autres en soient conscients. Après, c'est la dictature, tout le monde la tête dans le sac.
    Alors il FAUT un grand parti qui réunisse tous ceux qui s'opposent à cette économie de marché capitaliste! Et je dirais délicatement pour l'instant, qu'il est nécessaire de s'organiser "techniquement" car en face, en général, ils n'envoient pas des roses...
    Et si des flics me lisent (on ne sait jamais), il faudrait qu'ils se persuadent qu'ils sont plutôt de notre côté financièrement et dans leurs intérêts propres que de l'autre... N'ont-ils pas vocation à protéger le peuple?
    Je devance un peu les choses... mais effectivement, avec l'effet "domino", on peut craindre le pire, voire l'écrasement total, la défaite en Grèce ou ailleurs... Je ne peux m'y résoudre!

  42. Pierre L dit :

    bric à brac baroque dit:
    5 mai 2010 à 0h36
    Le PS n’a pas changé, ni aujourd’hui, ni hier….
    En revanche, je pense qu’il faut peser de tout notre poids sur eux, comme d’habitude, pour qu’ils donnent une position correcte sur les retraites avant 2012, sous peine de leur promettre de ne pas voter pour eux!

    Ouais, et comme il n'y a vraiment aucune raison d'être honnête avec les escrocs du PS, ne pas tenir cette promesse et, "position correcte" ou pas, ne pas voter pour eux. :twisted:

  43. Descartes dit :

    @Pierre L (#47)

    Ouais, et comme il n’ y a vraiment aucune raison d’ être honnête avec les escrocs du PS, ne pas tenir cette promesse et, « position correcte » ou pas, ne pas voter pour eux.

    Les rodomontades de ce genre, ça va un moment. Mais il reste qu'on a un problème: on ne voit pas à l'horizon une situation où en 2012 on pourrait avoir le choix au deuxième tour entre Sarkozy et Jean-Luc Mélenchon, entre une majorité UMP et une majorité PG. Alors, qu'est ce qu'on fait ?

  44. 4 Août dit :

    @ Descartes

    Alors, qu’est ce qu’on fait ?

    Ben qu'est-ce que tu proposes, toi ? Propose quelque chose de concret, au lieu de te limiter à contrôler la sémantique de ce blog. Ce serait enfin une contribution intéressante ! Nan ? ;-)

  45. jean louis dit :

    C'est courageux de la part du parti socialiste : viser au centre (droit) sans le modef, pardon sans le medem, pardon, sans le regretté modem ! ! (sourire)

  46. pichenette dit :

    Intéressante la lecture du livre de JL Porquet "les jours heureux".

    Quant à la question cruciale de la production d'énergie et de sa consommation, base de la société elle devrait faire l'objet de débats organisés localement aboutissant à un vote avec questionnaire, ne sommes nous pas en démocratie!

    Bientôt la parution du livre "les jours malheureux" qui est en train de s'écrire, où l'on voit des êtres de pouvoir condamnés à l'irresponsabilité arrogante.


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