19nov 10
J’écris ces lignes juste avant de boucler mon bagage pour partir au Mans où se tiendra le congrès du Parti de Gauche pendant trois jours. A la maison, c’est un peu des grimaces de me voir passer les dernières heures avant le départ devant mon clavier entre l’écriture de mes discours et cette note. L’engagement politique n’est pas un long fleuve tranquille, si fermes que soient les berges. Dans ces lignes il est donc un peu question du congrès. Puis, à l’aide de deux entretiens de presse que je colle ici, j’éclaire mon point de vue sur la question des rapports avec le Parti Socialiste et les euros-verts.
Dans quelques heures commencera le deuxième congrès du Parti de Gauche. Si j’en juge par le nombre des accréditations, je pense que nous aurons une couverture de presse qui permettra à ceux qui le voudront d’en savoir autant qu’ils le souhaitent. Et puis, dimanche, le discours de clôture sera retransmis sur LCI et Public Sénat ce qui signale la constance de ces deux médias audiovisuels. Ils suivent en effet nos travaux depuis le premier meeting de lancement du parti, au gymnase de Saint-Ouen où nous avions rassemblé trois mille personnes, en présence notamment du fondateur de Die Linke, Oskar La Fontaine. Tous les Allemands ne sont pas Cohn Bendit.
Les délégués des comités du parti vont procéder à la mise en place des fondamentaux du parti comme les statuts, et les instances qui y sont prévues : bureau national et commissions nationales. Tout cela est en discussion depuis des mois dans les moments que l’organisation de l’action de terrain a laissé libre. Le congrès est la dernière étape après que toutes les aspérités et difficultés ont été rabotées par ce long cheminement. Les documents plus lourds, qui d’habitude clouent sur place et déchirent des organisations aussi jeune que la notre, ont été inscrits dans une méthode qui permet de traiter la difficulté. Programme gouvernemental, Manifeste, tout suit un renouvellement permanent et chaque moment n’est qu’une étape. Nous n’avons pas le gout des tablettes saintes fulminées dans le feu et les odeurs de souffre puis descendues de la montagne et proclamées devant les tribus rassemblées autour de leurs chefs de tente. De toute façon nous n’avons pas le choix. Souvent, mais pas toujours, beaucoup de choses ne sont pas prêtes à temps. Une partie de l’explication est qu’il faut tenir compte de tout ce que nous avons à faire et parce que notre priorité c’est l’action. Une autre est que nous avons le lot ordinaire de faiblesses humaines et que parfois d’aucuns ont les yeux plus gros que le ventre, comme on dit, s’engagent à beaucoup et font bien moins que prévu ou bien abandonnent leur tache en route sans crier gare. Ce qui se vit dans les drames, les théorisations et les règlements de compte ailleurs se règle par de simples moqueries parmi nous. Ce qui compte ce ne sont pas les kilos de littérature alignés devant l’appétit des souris mais la cohérence des actes avec les propos tenus et le résultat acquis par cette méthode. Dans ce domaine nous nous sentons forts. Très forts !
Deux faits doivent être mis en lumière à propos de ce qui va se passer. Attention ! Je n’ai pas l’intention ici ni de commencer mes interventions devant le congrès, ni d’en annoncer les déroulements, d’ailleurs assez imprévisibles les unes comme les autres. Le premier est l’ouverture du congrès. Quinze ou seize personnalités, qui ne sont pas membres de notre parti, vont prendre la parole devant nous, dans le cours même de nos débats. Elles diront ce qu’elles voudront pour nous interpeller, nous alerter ou prendre part à nos préoccupations. Librement. Je ne crois pas qu’il y ait de précédent à cette façon de faire. Pour nous l’idée est que le Parti n’est pas une fin en soi. Il n’est pas non plus le lieu d’une vérité exclusivement détenue par ses participants. Le parti est un outil, rien de plus. Sa cohérence d’action est la finalité recherchée. Son exigence idéologique est vouée à cette finalité. Il faut être précis et clair pour être efficace. Pas pour atteindre je ne sais quelle vérité. L’action politique de gauche n’est pas une science exacte mais plutôt un art de réalisation. Pour le reste, chacun est ce qu’il est, avec tous les humus d’expérience et d’idée qui le composent et si la vie de parti transforme les personnes, évidemment, c’est chacun à sa main et manière d’être. C’est l’intérêt de tous qu’il en soit ainsi. Le parti ne discipline pas les têtes mais l’action en commun. Le dogmatisme n’a pas sa place parmi nous. Le Parti de Gauche n’a pas la culture « vieux gauchiste » du grimoire, de l’explication définitive sur les virgules et l’exigence d’une improbable doxa globale, verbeuse et compilatoire, dont, en général, le principal résultat est d’instituer une cléricature hargneuse et inquisitoriale.
Le second point remarquable de notre congrès est qu’il n’y a eu qu’un seul texte proposé au vote des adhérents. La résolution politique, comme on l’appelle, dont la rédaction collective aux membres du bureau national sortant a été confiée à François Delapierre, sera amendée à l’intérieur d’une même orientation générale. Ce qui est remarquable c’est que compte tenu des origines, des cultures, de l’expérience et du poids de vie de ceux qui constituent cette équipe fondatrice il y avait de quoi faire cinq ou six textes différents si l’on s’était abandonné aux manies détestables que je pointais il y a un instant. C’est donc par un acte volontaire que l’unité de vue des fondateurs a été confirmée. Il en est ainsi parce que l’expérience nous a soudé et homogénéisé ainsi qu’une pratique qui se soucie davantage d’être « collective », et donc inclusive, que strictement « démocratique » où l’on se compte sur tous les sujets à tous bouts de champ parce que se confrontent des sectarismes et des certitudes imperméables. Pour autant cela n’enlève rien au débat et à la liberté de ton. A présent nous avons une question à trancher qu’il faut régler avec pragmatisme et sens du concret. Comment concilier notre refus absolu d’être instrumentalisés par les dirigeants socialistes et euro-verts avec notre refus non moins absolu d’être instrumentalisés par Nicolas Sarkozy ? Une pression maximale s’exerce sur nous pour nous faire dire que « quoiqu’il arrive, nous nous rallierons ». Les dirigeants socialistes oscillent entre injures, appels du pied et insinuations selon qu’ils souhaitent l’alliance au centre ou à gauche. Il n’en est pourtant pas question. Comment formuler l’ambition de notre révolution citoyenne sans affaiblir notre tradition de fidélité d’opposition à la droite. De nombreux points de vue existent parmi nous sur la façon de répondre à cette question. Ce sera un des fils rouges de nos discussions de Congrès.
J’ai les honneurs du journal « Les Inrockuptibles ». Certes, le titre est, somme toute, ambigu, en dépit de sa brutalité : « Mélenchon l’emmerdeur ». Il est vrai que les photos sinistres qui sont données de moi, dans le grand (tout est relatif) bureau collectif du siège du Parti de Gauche, me font cousin germain de Belphégor après qu’il a enlevé son suaire. Mais rien ne me gâche le plaisir d’être à la une de ce journal. Pas même non plus le titre intérieur : « le méchant bon ». Car tout cela est tellement conforme aux leçons de bonne tenue que m’a donné la caste médiatique ces temps derniers ! Maintenant je sais comment parler respectueusement aux médiacrates. Mais lire quatre pages, fort bien écrites par Anne Sophie Mercier et un entretien avec Thomas Legrand et Marion Mourgue est un plaisir suave. Ne serait-ce qu’en pensant aux rats de la branchouille qui me voulaient proscrits dans la presse de bonne tenue. Et comme je m’attends à lire maintes horreurs ailleurs bientôt je prends ma respiration avec ce moment de presse. Mais trêve d’humour vache. L’entretien m’a donné l’occasion d’avancer sur quelques sujets sensibles et je crois utile de le reproduire ici. Mais, bien sûr je vous invite à vous offrir la promenade dans ces pages. Conservez la une, un collector, qui fera très chic sous verre dans votre salle à manger en guise de portrait officiel frondeur.
Interview publiée dans les Inrockuptibles. « Les Inrocks » : Ces derniers temps on a beaucoup parlé de votre positionnement. Vous avez dit vous même que vous aviez choisi d'occuper un créneau. Pouvez-vous définir votre identité politique sur la scène actuelle française?
JLM : Cette scène va s’écrouler. Je joue en rupture du système. J’ai un objectif et un plan de route. Mon objectif est de permettre à ce pays de faire une révolution citoyenne, d’éradiquer la finance et d'y substituer des normes de fonctionnement socialiste et écologique. C'est ça l'épure générale.
Avec des références quand même?
JLM : Ma référence générale, elle est constante, je suis un jaurésien, donc un républicain socialiste. Je suis partisan d'une révolution de la société. La révolution, c'est trois choses. Premièrement un changement du régime de la propriété. Contre la dictature de l'actionnariat, je veux ramener des secteurs comme l’éducation, la santé, l’énergie, la banque dans la propriété sociale, celle de l'Etat, des collectivités, et des coopératives. Deuxièmement, la révolution, c'est un changement des institutions. Je veux une Constituante pour tourner la page de la Vème République et de sa monarchie aggravée par dix réformes au cours des dix dernières années. Et troisième élément, c'est le renversement des valeurs qui sont au pouvoir. Aujourd'hui, la valeur centrale, c'est le chacun pour soi, la concurrence libre et non faussée. Avec moi, les valeurs de solidarité, d'égalité, d’écologie et d’émancipation seront au pouvoir ! C'est ça une révolution. Et il y a l'adjectif « citoyenne » qui lui est accolé. Dans le système que j'imagine, on votera beaucoup. Je crois à la démocratie représentative !
Est-ce que cette révolution citoyenne c'est possible de la faire d'ici à 2012 ou est-ce qu'elle se fait sur un temps plus long ?
JLM : Elle a déjà commencé sous une forme chaotique, bringuebalante, depuis 2005 quand la totalité des superstructures et des élites ont appelé à voter oui et que le pays a voté non. C’est une révolution permanente. Elle s'arrête quand les électeurs n'en veulent plus. C'est la méthode appliquée au Venezuela, en Bolivie, en Equateur…
Si on vote constamment, comment pouvez-vous être sûr que la société qui résultera de ces votes sera celle que vous appelez de vos vœux ? JLM : Il faut convaincre. Et s'incliner devant le résultat des votes ! Pour moi le dernier mot revient à la souveraineté populaire. On ne va pas faire le changement si profond auquel j'aspire, de force, contre les gens. La révolution citoyenne, ce n'est pas une dictature. C'est une ligne politique pour révolutionner la société. C'est à la fois le moyen et la méthode.
Vous avez été sénateur, membre du gouvernement de Lionel Jospin. Comment peut-on être sûr que vous allez restez radical et ne pas devenir un notable à la solde du PS au sein du gouvernement ?
JLM : Ou nos idées gouvernent, ou on reste à l'extérieur ! Nous n’irons pas mendier des arrangements pour gouverner. C'est une vue de l'esprit ! 2005 a été une grande rupture, pour moi. A ce moment-là, j'ai ouvert les yeux. Je suis guéri. J’ai rompu avec le PS. Nous n'irons pas attendre, béret à la main, rue de Solférino, que les différentes factions se soient entendues sur le programme du plus petit dénominateur commun entre elles. Et ensuite l'avaler sagement au nom du vote utile ? L'élection n'a pas eu lieu mais il faudrait qu'on s’incline ! Rêve ! Le vote utile qu’exige le parti socialiste c'est un vote futile, sans contenu. Un chèque en blanc. Il n'en est pas question ! Au PS, ils croient qu'ils ont déjà gagné. Ils se font des illusions. Je fais le pari que certaines circonstances historiques, desquelles nous nous rapprochons, peuvent donner leur chance à un autre chemin à gauche, le notre. Et je leur pose cette question : si c'est moi qui suis en tête de la gauche au premier tour de la présidentielle, à supposer que ce soit moi le candidat, est ce qu'ils se désistent pour moi au second tour?
Ça ne sert à rien de vous demander si vous préférer Martine Aubry ou DSK?
JLM : Exact ! Choisir Strauss Kahn est une idée perdante à tout coup ! Appeler la gauche française à appliquer la politique du FMI ? Ce serait un désastre moral et politique total ! Je dis aux chefs socialistes et d’Europe Ecologie : si la gauche revient au pouvoir, elle devra trancher « qui va payer : le capital ou le travail ? ». Programme en main : si pour eux c’est le travail, ce sera sans nous et contre nous !
Au PS, on vous accuse d'être devenu « l'idiot utile » de Nicolas Sarkozy ?
JLM : C’est une injure de stalinien ! C’est le mot à la mode. Allons-y ! « Les idiots utiles » du système de l’Europe libérale ont un nom, les chefs socialistes et une adresse rue de Solférino. Moi je ne les injurie pas je critique leur programme. Eux, c’est l’horreur. Jean-Paul Huchon dit que je suis « pire que Le Pen », Manuel Valls que je suis un « danger pour la démocratie ». Quelle honte de parler comme ça à un homme comme moi. J’ai gagné mes galons dans la bataille contre les dictatures. Et eux ? Pour qui ils se prennent? Ce sont les socialistes qui divisent la gauche aujourd'hui. Les seuls qui se soient prononcés, dans le débat sur les retraites, pour l'allongement de la durée de cotisation c’est eux ! Qui fait perdre la gauche depuis trois élections présidentielles ? Est-ce moi? Non ! C'est le PS ! Sa ligne social libérale est incapable d'entraîner le peuple français derrière l'idée qu'une alternative est possible.
Est-ce qu'au cours de la primaire du PS vous direz aux militants de votre parti de participer ?
JLM : Par facétie ? Mais ce ne serait pas loyal. On s'invitera dans la primaire par nos thèmes.
Pendant que j’y suis, vu l’énergie que cela me demande à faire et à relire, sans parler du travail du journaliste qui doit faire les questions, ici c’est Serge Danilo, et le décryptage de mes flots de paroles, je veux aussi vous donner à lire une autre interview. Vous n’aurez aucune chance de lire ailleurs que dans notre région de congrès puisqu’elle parait dans « le Maine Libre ». Je crois pouvoir dire qu’elle apporte aussi au débat que j’ai évoqué.
Le Maine Libre : « Que retenez-vous de l’intervention du président de la République mardi soir après le remaniement du gouvernement ? »
Jean-Luc Mélenchon : « On a le sentiment d’un grand désarroi de l’équipe au pouvoir. Le chef de l’Etat a souvent paru embarrassé dans ses propos et assez confus. Si l’idée du remaniement c’était de faire diversion, elle a fait flop. Ce que nous avons vu, c’est surtout quelqu’un qui a tourné la page de la mobilisation sur les retraites avec une désinvolture absolument incroyable ! Puis il réaffirme une ligne économique terrible : continuer à contracter les dépenses de l’Etat et à ne pas augmenter les recettes. Au passage, un cadeau fiscal de 3 milliards aux plus riches avec la suppression conjointe de l’impôt sur la fortune et du bouclier fiscal. Austérité pour tous et faveurs aux riches quelle ligne !
Vous désapprouvez également les propos de Dominique Strauss-Kahn lorsqu’il dit que le FMI est de gauche.
JLM : C’est une très mauvaise plaisanterie. D’abord, le FMI est une organisation a-démocratique puisque par définition un seul pays dispose du droit de veto, ce sont les Etats-Unis. Le FMI est également directement responsable de situations sociales tragiques dans une dizaine de pays. Faire passer ça pour une organisation de gauche, c’est faire preuve d’un immense cynisme. Avec cette politique-là, alors nous ne pourrons pas rassembler la gauche.
Le Parti de gauche ne pourrait pas faire alliance si le PS parvenait à faire élire DSK ?
JLM : Je ne vois pas trop comment on pourrait gouverner ensemble. Car au fond, la gauche va devoir répondre à une question : qui va payer la crise : le capital ou le travail ? Si c’est une nouvelle fois le travail, alors ce sera sans nous et contre nous. Supposez que l’on soit en Grèce : en aucun cas, je ne gouvernerai avec M. Papandreou.
Vous ne tournez tout de même pas le dos à une alliance avec le PS ?
JLM : Aujourd’hui, personne ne peut dire quel est le programme du parti socialiste, ni qui est son vrai porte-parole, ni quelle formule gouvernementale il propose. Je ne vois pas pourquoi ce serait à moi de me positionner devant tant d’incertitudes. Il y a une règle républicaine qui veut que l’on se désiste pour celui qui arrive en tête au premier tour. Et si c’est nous qui arrivons en tête à des élections cantonales ou présidentielle, est-ce que le PS se désistera pour notre candidat ? Je voudrais aussi savoir si au sein du PS, je suis comme le dit M. Valls, « un danger pour la démocratie » ou comme le dit M. Huchon, « pire que Le Pen » ?
Il est vrai que les attaques violentes à votre égard proviennent principalement du PS ou des Verts. Cela vous étonne ?
JLM : Dans un premier temps, j’ai été profondément blessé de voir que des gens, avec qui j’ai travaillé pendant trente ans, osent dire que je suis « un danger pour la démocratie » ou que je suis pire que Le Pen. Je laisse de côté M. Cohn-Bendit qui invente des mots que je n’ai pas utilisé et qui est profondément méprisable. On est habitué à ses excès et ses provocations. Mais en réalité, ceux qui font ça c’est avec l’idée de rompre avec la gauche du PS au profit d’une alliance centriste dans laquelle se retrouveraient des gens « raisonnables », tous les autres étant des extrémistes. C’est cela leur idée.
Vous avez à plusieurs reprises indiqué votre intention d’être candidat à la présidentielle. André Chassaigne, du PC, aussi.
JLM : J’ai dit que je m’en sentais capable mais si quelqu’un d’autre a une meilleure idée… C’est vrai, André Chassaigne a également indiqué vouloir être candidat. Je pense que c’est à nos directions politiques, le parti communiste, la gauche unitaire et le parti de gauche, de faire une proposition pour un candidat. Il faut assumer nos responsabilités. Mais, j’aimerais bien que nous prenions une décision rapidement. J’espère qu’en janvier, ce sera le cas. Il faut que l’on sache où l’on va. Nous aurons besoin de faire une campagne longue.
On vous voit beaucoup à la télé, chez Drucker, votre livre est en tête des ventes…
JLM : Le livre est tombé à pic, concours de circonstances, avec un large mouvement social. Du coup, les idées du parti de gauche et de la révolution citoyenne ont eu une large résonnance. Disons que l’on a gagné nos galons. Je ne vais pas m’en plaindre.
Vous avez pris en fait la place qu’occupait Olivier Besancenot ?
JLM : Je ne le crois pas. Il y a un sondage récent qui lui donne 4, 5%. C’est le score qu’il a obtenu à la présidentielle. Donc, il n’est pas effacé. La question c’est de savoir ce qu’il compte faire de ces 4, 5%. Les additionner avec les nôtres ou pas ? Nous, on a redynamisé un terrain qui était en jachère avec des gens qui étaient un peu désorientés, qui venaient des socialistes, des syndicalistes. On est plutôt une addition et pas une soustraction. Si on se rassemble, on est certain de passer la barre des 10% et donc de peser sur la situation politique, on ne fera pas de la figuration ».
« Le Grand Soir » est un formidable outil d’information sur internet dont Maxime Vivas est la figure la plus connue de nous en France. C’est un des visages les plus respectés du monde des altermondialistes et militants de l’autre gauche notamment lorsqu’ils sont avides d’informations documentées en provenance de l’Amérique du sud. « Le Grand Soir » a publié il y a deux ans un article paru dans la presse argentine et relatif à la période de la dictature dont on sait qu'elle a fait des dizaines de milliers de victimes et 20 000 disparus, dont beaucoup ont été jetés vivants à la mer du haut d'avions ou d'hélicoptères. Devant l’ambassade de France à Buenos Aires se voit un mémorial où figurent noms et visages de nos compatriotes assassinés dans cette période. Ces évènements sont tout frais dans ma mémoire. Je m’y suis impliqué, modestement mais autant que j’ai pu, aux côtés de la résistance militante de l’époque en assurant depuis la France, avec d’autres, les moyens de la solidarité et l’accueil de ceux que l’on parvenait à exfiltrer. Plus tard j’accompagnais deux témoins au procès de l’un des dictateurs de la junte fasciste, le général Viola. Mon engagement dans ce combat me valut d’être décoré commandeur de l’ordre national du mérite argentin par le premier Président élu après la dictature, Raoul Alfonsin. C’est dire que rien de ce qui se passe à propos d’Argentine ne me laisse indifférent.
L’article paru dans « Le Grand Soir » comportait deux mots (qu’on ne doit pas reproduire) accusateurs contre un protagoniste, Conseiller "spécial" de Nicolas Sarkozy. Ce dernier veut déposer plainte contre tous les médias qui ont reproduit l'article, ou le passage qui le met en cause. La juge de l'Instruction a reçu Le Grand Soir lundi à … Auxerre ! Etrange localisation de l’affaire due à l’engorgement des tribunaux parisiens, nous explique-t-on. Cette juge, selon le récit de nos amis aurait révélé qu'elle aurait conseillé à ce personnage de limiter ses plaintes à quelques organes. Faute de quoi la procédure ne pourrait aboutir avant des années. Il a alors fait une stricte sélection, en tenant à ce que Le Grand Soir y figure. Maxime Vivas déclare : « C'est beaucoup d'honneur et l'expression d'une volonté de nous faire disparaître du paysage médiatique alors que notre audience est croissante et notre visibilité assez grande pour que nos articles soient repris par des dizaines de sites français et étrangers et que nous soyons invités pour des reportages en Asie, Amérique latine, Afrique ». Je vous tiendrai informé des rebondissements de cette affaire car nous serons solidaires.
Je vous propose de devenir les illustrateurs de mes prochains billets ! Chaque mois, je vous proposerai un thème. Il s'agira alors de me faire parvenir par messagerie électronique une petite série de photographies qui, selon vous, apportent un témoignage original, personnel ou tout simplement esthétique. Nous sélectionnerons alors les meilleures photographies. Elles figureront en bonne place tout au long d'un des billets du mois, comme je le fais d'habitude. Bien entendu, votre participation est bénévole, et je m'engage à ne faire aucun usage commercial de vos clichés. Ils ne serviront qu'à illustrer mes billets. En revanche, vous vous engagez à ne nous communiquer que des photographies dont vous êtes l'auteur et qui sont par conséquent libres de droits. Il vous appartiendra de vous assurer que toutes les personnes figurant sur les photographies sont informées que ces photographies seront publiées sur mon blog, et qu'elles y consentent librement, sans rémunération d'aucune sorte. Cette restriction ne s'applique pas à "l’image d’un groupe de personnes sur un lieu public … à la condition que l’image ne centre pas l’attention sur l’une ou l’autre d’entre elles". Dans tous les cas, évidemment, nous éliminerons les photographies qui ne respecteraient pas la dignité et l'intimité des sujets photographiés. Vous serez crédité pour votre témoignage : votre nom, et éventuellement un lien vers votre blog, apparaîtra en tête du billet que vous aurez été choisi pour illustrer. Merci d’avance. Je vous dirai quand on commence. D’ici là préparez vos sélections si vous êtes intéressés. Souvenez vous que j’aime aussi le noir et blanc. Et que mon choix est libre et arbitraire.
Sur le désistement en faveur du directeur du FMI, nous sommes un certain nombre à boire vos paroles. Mais au-delà de l’actuel promu challenger cher au capital, peut-on accepter le désistement à l’égard de quiconque qui entérinerait la « réforme » des retraites par exemple (cas de bien des responsables du PS, si l’on ne parle pas d’arrangement à la marge) et plus généralement, toutes les formes de poursuite de la spoliation du salariat (sécu, services publics, salaires…) ?
En clair, n’y a-t-il pas quelques simples engagements programmatiques pour le désistement ?
A n’en pas douter, tout ce qui est honnête à gauche pourrait vous suivre sur ce terrain et constituer un pôle non négligeable susceptible de créer une dynamique à terme.
Bon et fructueux congrès, Jean-Luc !
A tout à l'heure !
A Jean-Luc Mélenchon,
Il faut tout faire pour battre cette droite de combat qui ne respecte rien. Je partage à 95% vos idées et je suis très anxieux pour la présidentielle, anxieux de savoir si nous allons pouvoir faire une entente avec tous les partis de gauche et le PS.....seule solution pour accéder aux affaires et balayer les mauvaises choses imposées par Sarkozy et sa clique. Bien amicalement.
Je vous souhaite un bon Congrès, et je ne doute pas qu'il se déroule mieux que le fameux Congrès de Reims du PS, que beaucoup d'entre nous ne sont pas près d'oublier
Je suis toujours indigné des propos injurieux que profère les politiques envers votre personne. Mais j'avoue que plus rien ne m'étonne et j'ai peur que cela soit le début d'une triste série. Quand on arrive plus à défendre un système qui gangrène l'économie et devient une insulte aux peuples, aux travailleurs qui font tourné cette économie, on s'en prend à ceux qui l'attaque. Ainsi on peut constater que le vrai visage des personnes peut enfin apparaître et le voile est levé sur les intentions futur, celle de toujours et encore flirter avec le capitalisme.
Bon congrès et vive la révolution citoyenne et comme vous le diriez, qu'ils s'en aillent tous !
Merci à Jean-Luc Mélenchon de soutenir Le Grand Soir.
"L’engagement politique n’est pas un long fleuve tranquille, si fermes que soient les berges."
Et c'est trés dur a faire comprendre aux gens que la politique est l'affaire de tous, voici un petit texte la dessus
http://2ccr.unblog.fr/tag/files/2010/10/abstentioncapitulation.pdf
Les dessins humoristiques sont ils admis également ?
bonjour à tous,
@ Bastille, bien pas donner de nom, ou pas nommer ce qui s'apparente à la concurrence, c'est un des grands classiques des règles commerciales, d'un dénommé si mes souvenirs sont encore exacts " Carnégie ".
Au demeurant merci à Jean Luc Mélenchon, pour son courage et sa clairvoyance politique, car si le candidat du front de Gauche, ne passe pas devant le zozos, les générations futures devront régler une note salée durablement.
Courage à tous pour réussir ce grand chalenge, faire passer la Gauche devant.
Tous pour la République, la République pour tous, Laïque et de Gauche. Rosay à +
Pour ce qui est "d'avoir les yeux plus gros que le ventre", je cite le diction suivant :
Rêvez à de grandes choses, si vous souhaitez en accomplir de toutes petites.
C'est bien ce qui manque à notre pays en ce moment : de l'espoir, du rêve, de la vision et donc de la grandeur. Nous ne sommes plus le modèle d'antan et nous contentons de suivre le mouvement surtout depuis 2007. Le simple rêve d'un monde meilleur est tout de suite qualifié de populiste, d'irréaliste ou de démagogique.
Le génie humain est t-il réaliste ? L'art est t-il réaliste ?... C'est pourtant cet "irréalisme" qui a toujours permis à l'humanité de se dépasser et de progresser. N'ayons pas peur de nous même et osons nos rêves les plus fous :-)
J'ai acheté les inrock pour la premiére fois pour te lire. Je les trouve bien c'est photo et mes amis en voyant cette couv m'ont le plus souvenu dit "trop fort".
On continu, on lâchera rien, tu as déclenché une caisse de ressonnace médiatique qui ne va pas s'arrêter. Les médiacrates sont pris a leur propre piège du voyeurisme et du dictat de la monstration qui les poussent aujourd'hui a faire la publicité d'un mouvement qui les mettra à terre demain. Il y a quelque chose de Debord dans ce que tu as entrepris, l'esprit facétieux en moins peut être.
Tenez bon camarades!
Puisque JL Mélenchon a la gentillesse de parler du site Le Grand Soir et de prendre sa défense, je me permets de le remercier en vous proposant d'y lire une lettre admirable d'un ex-sénateur vert, une conscience, une morale.
Jean-Luc Mélenchon s'y retrouverait, mais pas Cohn-Bendit. L'un l'aurait écrite, l'autre déchirée.
http://www.legrandsoir.info/Un-ex-senateur-Vert-claque-la-porte-et-vous-parle.html
Et, petit rappel, après j'arrête (mais je ne vends rien, sauf des idées venues du coeur) cet article sur le mot et la notion de populisme.
http://www.legrandsoir.info/Vive-le-populisme-ma-mere-vive-le-populisme.html
Bon congrès.
« Choisir Strauss Kahn est une idée perdante à tout coup ! Appeler la gauche française à appliquer la politique du FMI ? Ce serait un désastre moral et politique total » affirme ci-dessus J-LM.
Monsieur Strauss Khan a fait partie de gouvernements de gauche qui en appliquant la « bonne gouvernance » ont contribué à introduire les déréglementations nécessaires au plein épanouissement des spéculations sans frontières des marchés financiers et participé à la destruction du tissu social. Mr Strauss Khan est lui-même l’auteur de projets de loi ménageant un régime fiscal douillet pour les porteurs de stock options (Frédéric Lordon) …
Après l’élection de Sarkozy, DSK qui ne participe pas au gouvernement prend la direction du FMI, une bonne occasion de se mettre à l’écart par rapport à l’évolution de la politique qui se mène en France.
Mais une gauche authentique, le Parti de gauche, avec le Front de gauche, s’élève à côté de cette « gauche classique » démonétisée. Pour contrecarrer ce Parti de Gauche dont le programme social, « populiste » bien sûr, s’affirme de plus en plus en annonçant un rétablissement des protections sociales (ciel, un retour à l’Etat-Providence, à la « Route de la Servitude » !) notamment par une réforme des impôts frappant les hauts revenus, il est temps pour la gauche classique de trouver un candidat « charismatique », bien connu et choyé des médias, policé, « expert »: Strauss Khan reluit de toutes ces attraits-là.
Habile, le candidat « présumé » commence par nier toute intention d’être « présidentiable" et puis, pourquoi pas, puisque les sondages sont favorables … Mais pour être le candidat de gauche, il comprend que sa présidence au FMI, organisme dévoué aux privatisations rapides, aux intérêts financiers et responsable de retentissantes catastrophes sociales, fait tâche aux yeux de ce peuple, animal lourd et lent à la detente, mais qui commenc
Jean luc mélanchon a raison
Il ne faut pas parler de désistement mais bien se dire que l'on pourra être au deuxième tour. C'est tout à fait possible ! Le ras bol généralisé dans le pays a besoin de se cristalliser politiquement. Les aspirations de beaucoup de nos concitoyens vont vers nos thèses. (Plus d'égalité...).
Le seul problème que nous avons est de permettre au message une circulation "libre et non faussée" :-)
Pour moi il faut travailler sur plusieurs fronts dés lors que le candidat du front de gauche sera connu et identifiable (Jean lu mélanchon est pour moi le seul qui peut réussir).
1) Il faut aller chercher les gens un par un et les convaincre en leur ouvrant l'esprit (Il y a encore deux mois, j'étais dans mon train train boulot boulot et je comprenais rien au monde qui m'entourais ; j'étais dans la matrice :-))
2) Il faut utiliser tous les nouveaux outils à notre disposition et notamment internet (Comme l'a fait obama). Il faut réunir sur le même site classé par thème les vidéos de jacques généreux, les interventions de pierre laurent, de Jean-Luc Mélenchon etc... Cela permettra aux gens de pouvoir s'informer et de comprendre l'alternative mais de manière plus argumentée.
3) Sur l'europe, lorsque l'on discute avec des gens, on se rend compte que beaucoup ne comprennent pas les institutions : Il faut donc avoir des supports (Livres, vidéos...) qui expliquent mieux les choses. J'ai eu la chance de faire de grandes études mais j'avoue que j'ai passé plusieurs jours à bien comprendre les mécansimes.
4) Il faut redéfinir les termes que l'on nous sert chaque jour (Compétitivité, attractivité qui ont l'air de mots sympas). Le chef de l'état donne l'allemagne en exemple alors qu'elle "bouffe" sur le dos du reste de l'europe parce qu'elle a préssuré les salaires plus que les autres. Elle a des bons taux de croissance mais 16 millions de pauvres. C'est cela que l'on veut pour notre pays ?
Voila ce que je pense et j'ai...
de l'espoir, du rêve, mais surtout une perspective. Ou voulons nous aller, et par quel chemin.?
Se désister? Certes, mais pourquoi le faire au profit de quelqu'un?
Les retraites. Faire travailler les "vieux". (J'en suis.) Mais peut_être que les salariés de Renault et autres auraient aimer travailler un peu plus. Le PS et la CFDT ont l'air malins avec leur acceptation d'1 durée de cotisations plus longue.
A propos de retraite, on parle beaucoup du livre de B. Friot: "l'enjeu des retraites". Sa thèse fondamentale serait que la retraite serait un "salaire continué" et non pas un "salaire différé" comme c'est le cas dans les pays nordiques pris en exemple. Cela ouvre la voie à considérer le montant de la retraite comme simplement le montant de vos cotisations. Donc l'inverse de la répartition. Quelqu'un connait_il?
Je suis d'accord avec un des commentaires disant qu'il faut convaincre, aller chercher les gens un pas un, autour de nous, dans le train ou ailleurs...
Pour convaincre, il faut informer, expliquer, argumenter et ce par des outils accessibles à tout le monde, tout le monde n'a pas internet (pas les moyens...), tout le monde n'a pas le temps d'aller fouiller, chercher les infos, comprendre les enjeux, l'Europe, le G20, la mondialisation etc tout ce bazar. Je me souviens du TCE, et le oui obligatoire ! On a tous bossé, et le non et passé malgré le matraquage médiatique.
Si, nous avions un texte clair, traduit, synthétique mais bien fourni qui reprenne toute la politique de Sarko et ses potes, quand c'est le fric qui gouverne et les conséquences directes sur le quotidien (des français mais pas que) : le logement, les salaires, les prix, la santé (les franchises par exemple : des factures de 200 € pour des personnes gravement malades qui ont 700 € par mois pour vivre...). Bref la liste est longue.
Un texte qui expliquerai nos propositions, comment elles peuvent s'inscrire dans l'Europe et dans le monde (les alliances etc).
Pas un tract "racoleur", mais une information tout simplement. Aussi, mettre des références bibliographiques, des liens...
Et puis, tous, on travaille : on mets dans les boîtes aux lettres, on distribue... dans notre quartier, notre entourage...
Pour aussi, maintenir l'état d'éveil qui régnait ces derniers temps, "rencourager" les découragés...
Si ce texte existe déjà désolée, j'ai un voir deux trains de retard, mais passez le moi, je diffuserai. Merci
@ Frederic (post #5) : "Je suis toujours indigné des propos injurieux que profère les politiques envers votre personne"...
L'insulte récurrente, c'est "populiste"... J'avais commencé à gamberger là-dessus depuis quelques semaines. Le ppopulisme est-il un mal ? Et puis les accusations de "populisme" lancées contre Eva Joly (qui n'est certes pas de cette famille-ci mais n'est quand même pas à droite) m'ont fait comprendre que oui, il s'agit là d'insultes lancées comme des contre-feux. Il y a un article du Yéti à ce sujet dans la Rue89.
Et puis zut à la fin, pourquoi ne pas l'être, populiste, après tout ?
Et s'il y avait :
- un bon populisme, qui s'appellerait populisme.
- un mauvais populisme, que je propose de baptiser populacisme, en réactualisant au préalable la définition de la populace.
Parce que si Mélenchon est populiste, il l'est dans le bon sens, tandis qu'un Sarkozy, franchement, est plutôt... populaciste. Yes ?
Définitions ici : http:"populiste" vs. "populaciste". Est-ce tout simplement stupide, ou ceci pourrait-il être utile ? Après tout, il faut pouvoir renvoyer la balle. Avec un effet !
En ce qui concerne le choix du candidat du Front de Gauche aux présidentielles mon choix va vers Jean-Luc, non pas par esprit partisan mais par pure stratégie. André Chassaigne est un formidable politicien qui connaît bien ses dossiers, il est calme et posé mais j’ai remarqué (peut être à tort) qu’il lui manquait le sens de la répartie incisive et donc nécessaire lors de débats et j’imagine ce que pourrait être le débat final entre les deux derniers candidats en liste confrontant Sarkozy face à André, nous savons que ce débat est décisif pour la gagne. Sarkozy en « bon » avocat (d’affairistes) aime les petites phrases piquantes et placées là où il faut pour déstabiliser son interlocuteur, nous avons tous en souvenir le débat Sarkozy/Royal, le félin contre la brebis. Malgré toute l’expérience d’André Chassaigne je ne pense pas qu’il fasse le poids de la rhétorique face à l’ironie cinglante de Sarkozy. En revanche, ce dernier tomberait sur un « os » face à Jean-Luc. Pour terminer sur ce sujet, je suis persuadé qu’ André Chassaigne possède toutes les qualités requises pour incarner le rôle de Premier Ministre... haut la main.
Pour ce qui est d’un éventuel second tour où figurerait Strauss-Kahn, pour moi ce sera le vote blanc et j’en appelle à toutes et tous à ne pas s’abstenir car l’abstention est synonyme d’abandon des droits du citoyen si chers à la démocratie, ce qui conforterait les envieux d’une dictature.
Pour en finir (momentanément) avec le péril DSK.
Pour comprendre le « vrai socialisme » de Dominique Strauss Khan, il suffit de lire le bel article de Raoul Marc Jennar qui rappelle ses principales activités.
• sous le gouvernement Jospin:
- les privatisations des banques publiques et d’autres organismes publics
- la libéralisation du secteur de l’énerge
- la mise en place du régime des stocks options avec mesures pour les favoriser
• au FMI : les réformes « structurelles » avec pour principaux objectifs : diminuer les salaires des fonctionnaires, remplacer les retraites par répartition par des assurances privées, réduire tous les investissements de santé, éducation et culture, privatiser les services publics, flexibiliser le marché du travail donc démanteler le droit du travail.
Monsieur Jennar rappelle aussi certaines déclarations de DSK qui montre bien que, s’il arrivait à la présidence, rien ne changerait par rapport à la politique actuelle de Sarkozy.
Les attitudes de DSK face aux problèmes du Proche-Orient ne sont pas oubliées.
http://www.legrandsoir.info/QUI-EST-STRAUSS-KAHN.html
merci a vous monsieur Mélenchon, ainsi qu'au Parti de Gauche, au Front de gauche. des Français fondent de grands espoir en votre lutte. hélas la majorité des gens auront trop peur de donner leurs suffrages a votre parti. je ne les comprend pas. ce serait pourtant une vrai révolution citoyenne c'est vrai.
comme le disait monsieur Brel: "pourquoi ont t'ils tué Jaurès"?
courage a vous et a vos camarades.
Je souhaite au PG un congrès riche et rassembleur des forces de transformation sociale,démocratique et écologique.J'ai la conviction que la seule issue,aujourd'hui, c'est un large Front de Gauche,élargi,et ouvert aux citoyens et citoyennes.La question politique majeure étant l'intervention de dizaines de milliers d'hommes et de femmes qui veulent se réapproprier la Politique sans être membres du PG,du PCF ou de la GU,mais veulent agir ensemble,avancer dans le respect de chacune et chacun,construire ensemble une autre République,une autre société.
Je suis allé lire le texte proposé par Bob, c'est juste, fort, claire et précis.. Je vous regarde, vous écoute et plus souvent vous lis cher Jean Luc Mélenchon, comment ne pas être convaincu du bon sens de vos analyses et de l'authenticité de vos messages... Si vos propos sont entendus relayés et pratiqués alors ce monde ne sera plus le même. De tout coeur avec vous et ceux de votre combat...
Je ne comprends pas cette histoire de désistement au 2è tour de la présidentielle ?
Puisqu'au second tour il ne reste que les 2 premiers du 1er tour, sans triangulaire possible...
Quelqu'un m'explique s'il-vous-plaît ?
bonjour,
ce qui peut paraître terrible, c'est que c'est encore à nous à dire aux socialistes d'éviter de courir derrière DSK !
j'espère que la lucidité des PS va enfin leur ouvrir grand les yeux. DSK n'est plus de gauche depuis bien longtemps.
bien entendu le plus important pour moi reste le Front de gauche qui regroupe nos 3 familles autour de valeurs de gauche claires et sans artifices.
le PS, le centre, les écolos vont essayer de nous casser un maximum de sucre sur le dos car ils savent que les gens qui prennent le temps de s'interroger savent que le FdG est une excellente alternative. ils vont tout faire pou expliquer que notre programme est bidon, que ci, que là ! en attendant dans ma famille, il y aura 4 bulletins de vote pour le FdG.nous avons participé aux mouvements, mais au final je refuserai de voter PS si DSK est leur candidat.
je remercie Jean-Luc Mélenchon dans son dernier texte de bien avoir compris que certains d'entre nous ne veulent pas cautionner un politique qui serait au minimum = à Sarkozy.
comme il nous faut fixer des points à atteindre, le chiffre de 10% me semble un bon niveau.
j'appelle massivement les gars du PS à soutenir Ségolène seul candidate réellement sociale et dont les réalisations dans sa région démontre son dynamisme (DSK n'est que 100% people. son travail de "gauche" au FMI on en voit bien les résultats).
DSK est un candidat "fabriqué" par les élites financières, l'avis des socialistes visiblement ne les interessent pas.
pour être honnête avec les militants socialistes, Jean-Luc Mélenchon doit clairement établir lors du prochain congrès que DSK sera un point de non retour de certains soutiens du FdG. je fais parti de ceux là et je veux que cela soit très clair.
cordialement
"Le second point remarquable de notre congrès est qu’il n’y a eu qu’un seul texte proposé au vote des adhérents. La résolution politique, comme on l’appelle, dont la rédaction collective aux membres du bureau national sortant a été confiée à François Delapierre,"(Jean-Luc Mélenchon)
Bravo! Là vous rompez avec la social-démocratie pour vous rapprocher du fonctionnement lumineux de partis frères comme le Parti du travail de Corée ou le PC cubain. Une bonne manière de combattre l'opportunisme qui gangrène les forces dites de gauche et la décomposition qui a même fini par atteindre la place du colonel Fabien.
Je ne peux que vous encourager dans la voie de la marchaisisation!
A Alabergerie (mess. n°19)
Rendre à "populisme" son sens primitif : qui se tourne vers le peuple sans démagogie est en effet raisonnable.
Cela rendrait compréhensible le Prix populiste décerné à nombre d'écrivains talentueux n'ayant aucune intention démagogique : Jules Romains, Henri Troyat, Armand Lanoux... et tant d'autres.
La démagogie, elle, corrompt le peuple, en le "massifiant", ce qui facilite la culture des bas instincts qui sommeillent dans le paléoencéphale de TOUT être humain.
Pourquoi le populisme, qui fut à la fin du XIXème siècle, le mouvement de jeunes intellectuels russes recherchant le contact du peuple pour l'instruire et l'humaniser (Lire Gorki pour se rendre compte de la terrible misère morale des moujiks, avant la Révolution d'Octobre'), vient-il de remplacer le terme pédagogie.
De fait, pourquoi pas populacisme ?
Bonjour,
Je me permets de signaler à Jean-Luc Mélenchon la sortie en salle d'un documentaire tres intéressant sur les cheminots et la privatisation du rail
le site du film : http://www.cheminots-lefilm.fr
à Paris : cinemasaintmichel.free.fr
extraits : http://www.youtube.com/watch?v=qZ4z2lglNKY
Qu'on cesse de prendre le PS en considération tant qu'il n'aura pas de ligne claire. C'est à lui de se positionner, pas à ceux qui ont déjà affirmé leur ligne directrice. C'est un peu ce que semble expliquer Jean-Luc Mélenchon non ?
De plus j'aimerais voir de certains commentateurs ici (très peu, heureusement) plus d'optimisme plutôt que de commencer à réfléchir à la manière de s'allier au PS.
La situation actuelle permettrait s'il y avait un vrai Front de Gauche uni (comprendre, alliant toutes les forces de gauche) de faire du PS un simple groupuscule centriste qui serait derrière le Front de Gauche au premier tour. C'est clairement le but à viser je pense.
Comme le dit une artiste que j'affectionne particulièrement :
"La France change...", il faut cesser de raisonner comme on le fait depuis trop longtemps. On a pas besoin du PS pour mener à bien une Révolution Citoyenne. S'ils veulent rester dans la course, qu'ils commencent par balayer devant chez eux et à traiter les gens de gauche de manière plus respectueuse. L'attitude de certains vis à vis de Jean-Luc Mélenchon est détestable, même si personne n'est dupe et qu'on sait bien pourquoi il leur fait aussi peur.
Je n'ai pas l'impression que l'entité PS soit capable d'une telle remise en cause, ainsi c'est à chaque militant vraiment de gauche (de la base à la tête) de claquer la porte. D'autant qu'un Front de Gauche dans lequel serait intégré le PS perdrait de sa crédibilité pour un grand nombre de militants de gauche.
J'aurai tant aimé être au Congrès, mais Le Mans ça fait cher pour moi et surtout je suis obligé d'attendre un peu pour pouvoir me permettre d'adhérer au Parti. Les fins de mois (à partir du 5 en fait ! ^-^) sont difficiles, mais heureusement grâce à nous tous, ceci va bientôt changer !
L'énergie que nous avons tous en nous remplacera mille fois tout l'argent qu'UMP et PS vont dilapider dans leur propagande à laquelle de moins en moins de Français croient.
Longue vie à tous les...
…Devant cette stratégie de désinformation… (sur les chaînes TV)
Il faut se rendre à l’évidence, X% (je ne veux pas donner de chiffre) de la population ne sait même pas, ou si peu,qui est M Mélenchon (ou pire, juste à travers la TV), ni son BLOG, et encore moins le PG.
Il faut maintenant une politique de communication (sans attendre que M Mélenchon fasse tout, il en fait je trouve déjà beaucoup) et donc, c’est à nous (je le fais déjà) de nous investir et « d’investir les BLOGS », tous les BOLGS, TV ou autres, (dès que l’on y parle du PG ou du responsable de ce parti), sans agressivité, après avoir dit que l’on était pas d’accord et éventuellement pourquoi, (toujours sans agressivité), donner simplement comme référence le blog de M Mélenchon ou du PG, juste pour nous faire connaître, et que les personnes puissent se faire une autre idée que ce qu’elles lisent sur un Blog ou entendent à la TV, ou encore donner l’adresse d’un article « ami » qui parle de M Mélenchon ou du PG.
Tous ne suivront pas le lien, tous ne seront pas d’accord avec nos idées, mais je suis sûr que beaucoup ouvriront les yeux sur la désinformation de la TV et peut-être….. Je suis optimiste.
Jean-Luc Mélenchon disait « donnez nous, seulement un résultat à deux chiffres …. » et bien donnons lui.
Je disais (je pensais pourtant avoir respecté le nombre de caractères) :
"Longue vie à tous les hommes et femmes qui rêvent d'un monde juste :)"
J'en profite donc pour un petit
@Nipontchik (n°25)
"La bave du crapaud n'atteint pas la blanche colombe"...
S'il vous plait de discuter des heures sur la place d'une virgule, libre à vous d'adhérer au PS ;) L'heure est au rassemblement, pas au pinaillage, il semblerait que vous n'en ayez pas pris la mesure.
@JLM
Je suis très gêné par le ton "activiste" de ce message. La "gauche radicale" souffre depuis des années de cette dérive qui a fait du primat de l'action un dogme. Lorsque tu écris que: "Programme gouvernemental, Manifeste, (...) Souvent, mais pas toujours, beaucoup de choses ne sont pas prêtes à temps. Une partie de l’explication est qu’il faut tenir compte de tout ce que nous avons à faire et parce que notre priorité c’est l’action (...) Ce qui compte ce ne sont pas les kilos de littérature alignés devant l’appétit des souris mais la cohérence des actes avec les propos tenus et le résultat acquis", cela pose problème. Non, la réflexion et les écrits n'ont pas pour unique utilité de nourrir les souris. Non, "ce qui compte" n'est pas seulement "la cohérence des actes avec les propos est les résultats obtenus", mais aussi les buts et les objectifs des "actes" et "propos" en question.
Mais peut-être faut-il chercher l'origine de ce mépris pour tout ce qui n'est pas l'action dans une autre idée fort dangereuse de ton billet, celle selon laquelle "le parti est un outil, rien de plus". Car s'il en est ainsi, le parti n'a pas à réfléchir sur les buts de son action. Demande-ton au marteau de réfléchir sur quels clous il faut planter et où ? Non, bien sur, c'est celui qui tient le marteau dans sa main qui décide. A propos, quelle est pour toi la "main" qui tient le "parti qui est un outil" ?
Je reviens à la charge pour cette pétition pour un référendum sur les retraites. J’aurais aimé que Jean Luc Mélenchon soit plus directif par rapport à cette pétition. Je sais que vous la soutenez mais peut- être est- ce du bout des lèvres car au fond vous n’y croyez pas. Si c’est le cas ce serait bien de connaître vos raisons. Je pense plutôt que vous êtes débordé par la masse des enjeux en cours et que vous n’avez pas encore eu le temps de reprendre cette question à bras le corps comme vous l’avez fait pour les manifs. Je suis allé à toutes les manifs pour les retraites et je viendrai à la prochaine mais quand on voit la position inflexible du gouvernement et sa détermination à ne pas écouter le peuple on ne peut s’empêcher de se mettre à croire en d’autres solutions. Cette pétition en est une. Personellement j’y crois mais pas sans l’engagement total de tous les partis et syndicats. Le challenge est de faire signer tous les manifestants et tous ceux qui auraient bien voulu. Ce matin il y a je crois 180 000 signatures. Il en faut, je le répète, 4 millions et 300 000. Il y a du pain sur la planche. Je suggere pour doper les volontés à faire signer, de mettre sur la page d’acceuil de votre blog le total des signatures obtenus chaque jour. Imaginons que l’on arrive à faire signer 40 000 personnes par jour, il nous faudra plus de 3 mois pour arriver au chiffre fatidique. Qu’en pensez vous ? Faut- il y croire, ou bien on laisse tomber tout de suite ?
Je rappelle le lien pour imprimer des formulaires de signatures :
http://www.referendumretraites.org/spip.php?article4
Pas d'accord avec "Citoyen du monde" : on a besoin du ralliement d'une certaine fraction du PS à la gauche pour avoir une chance d'être au second tour d'une présidentielle. Bref, d'une séparation. Aujourd'hui, ce sont les ténors socio-démocrates (Hollande, Valls, Royal etc) qui représentent le PS. J'ai même peur que les propos et initiatives de Hamon n'aient pas d'autre but que de faire plaisir à l'aile gauche...pour du beurre.
Ce qui se dessine, c'est un candidat comme DSK et tout le PS derrière, bon gré mal gré.
Merci Monsieur Mélenchon pour ce texte concis et magnifiquement écrit. Belle épure générale.
Le passage " Deux faits doivent être mises en lumière " est jubilatoire. L'ensemble du texte donne prosaïquement et tout simplement envie d'aller tracter et afficher dans toutes les rues de France.
C'est important.
J'espère qu'au congrès apparaitront d'autres personnalités du PG qui pourront intervenir dans les médias comme Jean-Luc Mélenchon.
Car gare au culte de la personnalité, malgré le talent incontestable de Jean-Luc. Bon congrès. Que l'on se retrouve tous, pour qu'ils s'en aillent tous.
@Jean-Louis (n°33)
Donc on est d'accord j'ai l'impression.
C'est juste que moi je propose de laisser "l'entité PS" aux ténors (ce qui en fait de facto un "groupuscule centriste") et de dire aux "vrais" militants de gauche ("de la tête à la base") de rejoindre les vraies forces vives de gauche.
Je n'ai peut-être pas été très clair dans mon discours, mais je ne vois pas dans ce que vous dites de contradiction avec ce que j'ai dit.
Le seul point qui pourrait éventuellement porter à débat entre nous serait de savoir si on essaie de reconquérir le PS par la base et les idées (ce qui me paraît naïf) ou de le laisser aux boulets qui le gèrent depuis trop longtemps.
Mon argument est que d'intégrer le PS au FdG serait perdre beaucoup de gens (à commencer par moi) :/
La question est donc de savoir s'il reste quelque-chose à tirer de l'entité PS (je ne parle pas des militants mais du nom, du logo, de l'idée que s'en font les citoyens, etc), pour moi il est clair qu'il est temps de tourner la page, et ce depuis bien longtemps (depuis 2005 pour les plus modérés, depuis 1983 pour les moins modérés ^-^).
Fraternellement :)
@ Descartes
Vous avez dit vous adressant à J.L Mélenchon : " (...) C'est celui qui tient le marteau dans sa main qui décide.
A propos, quelle est pour toi la "main" qui tient le "parti qui est un outil" ? "
Réponse : le peuple - Ce qui évite la dérive totalitaire. Je trouve au contraire très heureux les propos de Jean-Luc Mélenchon. On sort de l'ornière historique. On concilie la démocratie représentative avec la création citoyenne et sa dynamique performative qui transforme l'outil lui -même. C'est ça la révolution permanente.
@Nipontchik
Il ne vous est pas venu à l'idée que s'il y avait un texte unique pour le congrès du PG c'est qu'il y a une cohérence globale claire et que les membres du parti, qui ont adhéré, pour la plupart assez récemment, sont en phase avec les objectifs.
Vous préférez sans doute le modèle PS, qui fait cohabiter des tendances qui ne correspondent qu'au soutien d'une personnalité dont on ne sait pas toujours ce qu'elle propose. Une organisation dont le soucis principal est de déterminer le meilleur candidat pour la prochaine élection.
@ Z
Je ne comprends pas cette histoire de désistement au 2è tour de la présidentielle ?
Puisqu'au second tour il ne reste que les 2 premiers du 1er tour, sans triangulaire possible...
Quelqu'un m'explique s'il-vous-plaît ?
C'est une sorte de coutume qui s'appliquait jadis (lol) et qui consistait à un parti minoritaire de prendre position officiellement pour favoriser le report de ses voix vers le parti majoritaire ayant une idéologie approchante.
En l'occurrence et aux élections de 2012 le problème ne se posera pas puisque le PS s'est clairement aligné vers le centre droit. De toutes manières le Front de Gauche sera devant le PS donc ce sera à lui de se désister en notre faveur... Il faut y croire.
@ Briac et Lionel 44.
Je serai à la réunion salle de l'Agora ce soir, j'ai pu me libérer donc A+
"A propos, quelle est pour toi la "main" qui tient le "parti qui est un outil" ? " Réponse : le peuple - Ce qui évite la dérive totalitaire. Je trouve au contraire très heureux les propos de Jean-Luc Mélenchon. On sort de l'ornière historique. On concilie la démocratie représentative avec la création citoyenne et sa dynamique performative qui transforme l'outil lui -même. C'est ça la révolution permanente.
Et maintenant, revenons au monde réel. Si c'est "le peuple" qui tient "le parti qui est un outil", alors ce sera au "peuple" de décider quel est son programme, quels sont les objectifs et les buts à atteindre. Mais voilà, "le peuple" ne s'exprime pas directement. Il faudra donc un médiateur pour nous révéler quelle est la volonté du peuple. Et il y a fort à parier que ce seront les dirigeants du parti qui assumeront ce rôle. L'idée du "parti-outil" porte en germe l'idée d'un parti au service de ses dirigeants, puisqu'elle cantonne le parti à une réflexion sur les moyens, et que ce sont les dirigeants qui - au nom du "peuple", bien sur - qui monopoliseront le choix des objectifs et des buts. L'expérience du "parti-outil" de Robert Hue devrait servir de rappel...
Il va de soi que si j'adhère au PG en abandonnant le PS, c'est bien à cause de l'adhésion du PS au dogme ultralibéral, avec pansements caritatifs comme seule alternative. Ok. Là-dessus, nous sommes tous d'accord. Par contre, même si on n'accorde aucune légitimité idéologique à DSK, il ne faut pas se tromper sur les enjeux: si la droite repasse, on est foutus.A l'allure où la droite de guerre se recompose pour masquer une véritable communauté idéologique, à l'allure avec laquelle, cette droite libérale a reformaté tous les esprits en une dizaine d'années, on ne peut plus prendre le risque de perdre une nouvelle fois, parce que l'on va se faire massacrer dans le 2ème mandat, c'est bien parti !. J'espère que l'on atteindra un score à 2 chiffres dès le 1er tour, et il faut que Mélenchon prenne la direction de cette formation, ensuite, au 2ème tour, si c'est dsk qui passe, bonjour la grogne, mais ne pas voter pour lui signifiera aussi qu'on n'aura aucune chance de GAGNER LES LEGISLATIVES ! parce que si DSK est président, mais que le FdG gagne de nombreux sièges aux législatives, notre DSK sera bien obligé de s'aligner s'il veut pouvoir gouverner ! Bref, ce que je veux dire, c'est qu'il faut exister aux législatives, cette élection est aussi importante que la présidentielle. Ce serait terrible de voir DSK aux manettes, avec Valls, huchon, et autres "centristes" et le FdG uniquement dans la rue ! quel gâchis ce serait, en plus, le ps ne nous ménagerait pas et nous ferait passer pour des non-crédibles aventureux et irresponsables.
Je ne supporte pas DSK, mais ma priorité au 2e tour, c'est de virer la droite, de tous les virer, parce que "danger de mort" et je le pense vraiment. Après les pseudo gauches, on s'en chargera si on a du poids aux législatives. Attention, réfléchissons en conscience. Et battons-nous, évidemment, pour TOUT GAGNER ! soyons réalistes malgré tout. En 2 ans, nous avons fait une énorme avancée...mais elle ne suffira pas.
@ 29 Louis st O
Tout à fait d'accord pour squatter tous les blogs. Je le fais régulièrement aussi et je vois que d'autres commentateurs du blog Jean-Luc Mélenchon le font aussi. Parfois, nous sommes fortement modérés sur ces sites mais c'est la Loi du genre. Sur l'Express.fr, ils en sont encore à "larbin" et "perruche"; Vraiment plus rien à dire ces gens là!
Tissons, tissons les mailles de la toile
Jake
Bonjour,
Nouveau venu sur ce blog mais également au PG (ancien sympathisant PS. J'espère que beaucoup prendront le même chemin).
Je lis depuis plusieurs jours ce blog ainsi que les commentaires et notamment ceux qui font référence au lynchage médiatique de JL Mélenchon. Du coup il m'est venu une idée que je suis ravis de partager avec Louis St O.
La campagne de discrédit menée par le PS mais également par les Verts et E Ecologie ne peut que s'intensifier. Aussi, comme le propose Louis st O que je rejoins complètement, au delà de notre "compassion" nous devons passer à l'action en allumant des "contrefeux" médiatiques.
Selon l'adage "l'union fait la force" nous pouvons contribuer activement à contrecarrer ce flux d'informations toxiques en investissant les médias internet, les forums, les réseaux sociaux, etc..
Pour que cela soit efficace et à la longue, dissuasif, il faudrait que le mouvement soit organisé afin d'établir une stratégie de contre communication avec d'une part une veille médiatique et d'autre parts une ligne discursive afin que les messages soient percutant sans qu'ils soient diffamatoires.
Ps: Petite proposition d'amélioration technique du site de signature pour le référendum sur les retraites:
Il serait intéressant, une fois que l'on a signé la pétition, de pouvoir transmettre le lien à son carnet d'adresse mail.
Cordialement
C'est vrai que le problème est que chaque fois que je discute avec des amis de politique, de PS et que j'évoque mélanchon, on me répond "oui mais il est populiste". Patiemment, j'explique, j'argumente et je démontre...
J'envoit par mail à mes amis des liens sur "gouverner face aux banques" ou le débat avec attali ou encore jacques généreux sur parlons net avec l'esprit de munich. Il nous faut du "matériel" et des moyens de communiquer à grande échelle sur le fait que Jean-Luc Mélenchon n'est pas d'extrême gauche mais qu'il est socialiste tout simplement !
Sinon on n'y arrivera pas !
Souvent, je vois, des commentateurs de ce blog, être offusqués par une émission à la TV, ou un article sur un site, et faire un lien pour que on aille voire comment on est mal traité.
Je pense qu’il faut le mentionner, le critiquer, mais surtout ne pas donner le lien, car tous nos amis vont se ruer sur ce site et lui faire encore plus de PUB, c’est aussi valable pour les émissions TV… à vous de voir. Mais ne faites plus de PUB pour des sites qui nous traînent dans la boue.
sachez que vous visitez un site, plus il est visibles (se trouve entête des moteurs de recherche)
Louis
[Edit par Webmestre : Merci pour ce rappel, c'est la voix de la sagesse, mais c'est en vain.
Je l'ai déjà expliqué plusieurs fois, d'autres que vous l'ont fait également, mais on nous répond invariablement que c'est de la censure.
De toutes façons, lorsque je tombe sur un de ces liens, j'efface! Tout le monde a été suffisamment prévenu.]
Ah, que dire ?
Si je fais partie des gens intéressés par la politique, j'avoue me sentir particulièrement écœuré par le spectacle livré en France depuis de trop nombreuses années.
Votre médiatisation conséquente, et oui j'avais le tord de ne pas vous "connaître", du fait de votre livre m'a permis de me pencher sur la personnalité de cet homme politique qui parle à mon cœur, à mes tripes, et qui n'oublie par ailleurs pas le fond !
Ah, alors peut être vais - je pouvoir envisager de voter aux prochaines élections. Oui je suis un mauvais citoyen qui a choisi, depuis 2002 pour être précis, de ne plus voter qu'au 1er tour et de refuser tout vote prétendu utile. Oui j'ai fait partie de ceux qui portent la responsabilité de la chute de Mr Jospin. Hélas, le message n'est pas passé.
Ce qui entraine d'ailleurs des débats houleux autour de chaque élection dans mon entourage. Mais j'assume.
Je ne veux plus voter PS au motif que "c'est le moins pire". Moins pire que quoi ? Bref, le vote utile, c'est sans moi.
Ma voix ne vous est pas encore acquise, le temps m'a rendu très méfiant.
Néanmoins, vous me redonnez l'espoir, vous nourrissez la petite voix qui dit "mais non, ils sont pas tous pourris, y en a forcément des biens, c'est juste qu'on ne les entend pas".
Merci pour ça, c'est énorme. Et ça m'émeut terriblement d'ailleurs mais, bref !
Je vais donc continuer mon petit tour d'horizon, afin de savoir si oui ou non, je vous accorde ma confiance.
Quelle que soit l'issue de cette grande délibération personnelle, encore une fois, merci pour ce que vous dites, et merci pour la façon dont vous le dites.
Veuillez m’excuser pour les fautes du commentaire 45, mais j’étais tellement en colère de ne pas l’avoir écrit plus tôt, que je ne l’ai même pas relu. (Merci pour le Web master - je pense qu’on a eu la même idée)
j'ai pris connaissance de l'article de Mina Kaci dans l'Humanité de ce jour.*
Je vous souhaite effectivement de pouvoir au cours de votre congrès du Mans réussir à faire la synthèse de vos familles qui composent votre parti.
Toutefois est-il exact,comme l'indique l'auteur de l'article,que vous allez quitter la Présidence du Parti de Gauche?.
Si c'est pour mieux construire un rassemblement au coeur de la Gauche,et non pas à la marge,je dis OK!
Donc je vous souhaite un bon congrès et....attention !pas trop de rillettes du Mans!
Fraternelles salutations.
Un vétéran du PCF.
@ Louis St Lo: reçu 5/5...
Bonjour,
Je tiens à vous exprimer toute mon admiration, non seulement pour votre engagement en général, mais aussi pour un détail qui n'en est pas un pour beaucoup de gens : le fait que vous n'ayez pas le permis de conduire, et que vous n'aimiez pas les voitures.
Vous ne vous en rendez peut-être pas compte, mais vous incarnez une petite révolution dans le paysage politique par ce simple fait : un président de parti qui n'aime pas les voitures ! Incroyable ! Les militants anti-voitures qui l'ont appris n'en reviennent pas. Vous avez exprimé sur France 2 votre peur de vous faire des ennemis en l'avouant. Mais vous vous êtes aussi fait des amis ! Certes moins nombreux que les millions d'automobilistes français... Quoi qu'il en soit, vous risquez bien (et je vous/nous le souhaite !) de convaincre beaucoup de militants anti-voitures, et donc beaucoup de véritables écolos anti-capitalistes, de voter pour le PG.
Malheureusement, peu de gens le savent. Mais il y a déjà eu un court article sur Carfree, sur Luc Ferry et sa passion capitaliste pour les voitures, qui vous mentionnait timidement, par le biais d'une vidéo. Vous avez donc déjà des partisans sur ce site : http://carfree.free.fr/
Voilà. C'est peut-être un détail pour vous, mais pour nous ça veut dire beaucoup ! (my god, mais qu'est ce que je cite...)
Bon courage !