16oct 08
Je me trouvais hier soir au Havre pour une conférence sur la laïcité et le choc des civilisations. J’ai pris le train, mon moyen de transport préféré. J’atteste qu’il est pitoyable de voir dans quelles conditions sont transportés les usagers de la ligne Paris-Le Havre, et notamment jusqu’à Rouen où tout le monde est entassé. Sans démagogie, un peu, un tout petit peu, des milliards du plan Sarkozy pour les banques, affectés là, changeraient considérablement la vie des milliers de gens qui se lèvent tôt vont et viennent entre leur domicile et leur lieu de travail pour bosser dur. Pendant que je faisais ma conférence on votait au Sénat sur le plan Sarkozy pour protéger les banques. Une erreur a conduit à ce que je sois mentionné comme n’ayant «pas pris part au vote». En fait il s’agit d’une erreur technique. Deux bulletins de vote ont été déposés en mon nom… L’un en abstention l’autre en vote contre. Dans ce cas le règlement du Sénat prévoit de déclarer que le sénateur n’a pas pris part au vote. Par conséquent dès mon retour, à la reprise de la séance ordinaire de l’après midi, j’ai usé du droit de «mise au point» que prévoit le règlement. J’ai donc pu préciser que mon vote était contre le projet gouvernemental. Le compte rendu du journal officiel en rend compte. J’ai voté comme les communistes et les Verts. Avant cette mise au point il y avait la séance des questions au gouvernement. Je n’en ai retenu que le numéro provocateur et arrogant de Xavier Bertrand en faveur du travail du dimanche. Ecœurant. Cet homme restera dans l’histoire du droit du travail comme le pire ennemi des gens qui travaillent et ne peuvent se défendre. Il est frappant d’entendre leur ritournelle sur la souplesse, la modernité contre les «conservateurs» «archaïques» et ainsi de suite, débitée comme au bon temps du néo libéralisme triomphant. Pendant ce temps le système s’effondre sur la tête des gens.
Bien sûr tout le monde à présent est d’accord pour dire que la crise financière va se transformer en crise économique. La preuve c’est que la contraction de l’activité a commencé. D’ici quelque temps tout le monde sera d’accord pour constater que cela provoque une crise sociale. Je ne sais pas comment cela se manifestera mais il est certain que cela se produira. Juste la date nous manque. Ensuite ce sera une crise politique. Tout le monde peut prévoir tout cela. Mais c’est un monde tellement nouveau que les décideurs semblent tétanisés. A droite ils continuent donc la seule chose qu’ils sachent faire. La politique néo libérale. Au moment où le premier danger c’est le ralentissement général de l’activité, le gouvernement prévoit pourtant de supprimer trente mille postes de fonctionnaires. Autant de salaires en moins alimentant l’activité générale. Ce n’est qu’un exemple. Il est frappant de voir cette inertie des postures. A gauche, au PS, le désastre moral semble consommé. Il s’en est fallu de peu, paraît-il que le groupe à l’assemblée vote le projet gouvernemental. La logique gestionnaire l’emporte sur tout autre point de vue. Pourtant n’importe qui peut constater qu’il n’y a aucune mesure de bouclier social dans ce plan. Et surtout aucune mesure de sécurité sur l’usage de ces milliards par les bénéficiaires. A ce sujet, par exemple, les sénateurs verts ont déposé un amendement interdisant que les fonds des banques concernées transitent par un paradis fiscal. Le gouvernement a rejeté l’amendement…. Les Verts ont alors voté contre. Qu’ont obtenu les socialistes : rien. Mais ils ont laissé passer. Beaucoup de gens sont choqués par cette attitude. Elle ne passe pas du tout pour une manifestation du sens des responsabilités comme l’espéraient certains mais plutôt pour le stigmate d’une impuissance totale à savoir quoi faire face aux difficultés du pays. Voila ce qui reste : face à la plus violente crise du capitalisme la réponse aura été un plan d’aide aux banques avec l’accord du parti majoritaire à gauche. Que valent à côté de cela les simagrées anti capitalistes qui émaillent les déclarations des dirigeants du parti ces temps-ci. Quelle impudence! Quelle comédie!
RETOUR SUR LE CONGRES SOCIALISTE
Dans un tel contexte, je crois que la gauche du parti mérite de faire un carton plein au congrès. En tous cas c’est ce qui exprimerait qu’il y a de l’énergie sous le capot de ce parti et pas seulement la molle résignation de ses sommets. Il y a de bons signes. J’ai reçu une invitation de Benoit Hamon et Henri Emmanuelli, au nom du courant que nous avons créé ensemble, à aller écouter, en leur présence effective, des économistes de gauche sur la crise. Je les félicite pour cette initiative. J’ai reçu le carton d’invitation trop tard, hélas. De toute façon je n’ai pas pu répondre à l’invitation car j’étais dans le train pour le Havre. Mais ce fut un beau succès car il y avait de nombreux jeunes de l’UNEF et du MJS venus apprendre à comprendre ce qui se passe. Les propos clairs et nets ont contrasté avec les balbutiements confus des animateurs des autres motions. Une exception cependant pour Ségolène Royal dont j’apprends dans «le Monde» qu’elle a pris, à Bordeaux devant huit cent personnes attentives, un tournant à gauche très spectaculaire. Apparemment sa coiffure ne pose plus problème aux autres chefs de tente qui se tiennent cois. Car c’est vrai: que font les autres ? Je note en tous cas que plus personne ne parle de la motion commune de la gauche comme force d’appoint de l’un ou l’autre. Et certainement pas de celle de Martine Aubry (motion D). Ca se comprend. J’ai reçu un très bon argumentaire à ce sujet du groupe au sein de la motion commune de la gauche qui travaille sur les textes des autres motions. J’aurais mauvaise grâce de le plagier sans citer ses auteurs. Je place donc tel quel à la suite de ces lignes ce que nous pensons de ce texte présenté pourtant médiatiquement comme un texte de la gauche du parti.
UN TROMPE L’ŒIL?
Si l’on arrêtait la lecture aux vœux pieux énoncé dans les têtes de chapitres qui proposent par exemple de "réorienter les politiques européennes", d’engager une "opposition résolue à la droite" ou de "défendre et promouvoir la laïcité républicaine", on pourrait presque croire que la motion présentée par Martine Aubry se situe à la gauche du parti. La lecture attentive de son contenu renverse largement cette première impression. Entre Fabius et Strauss-Kahn le choix a été clairement fait. Et il est malheureux.
Rien n’est garanti sur les salaires
Si le socialisme, c’est d’abord le salaire, force est de constater qu’en la matière, les ambitions sont faibles. Sur le SMIC tout d’abord. Si le texte propose de l’augmenter "significativement", il se montre incapable de chiffrer le volume de cette augmentation. Pour les autres salaires, la motion ne propose qu’une "incitation forte à la négociation salariale dans les entreprises" (p. 97), sans obligation de résultat. De même, la "Conférence Nationale Salariale et Sociale tripartite" dont il est proposé qu’elle se réunisse chaque année n’aura pour but que d’ "encourager les négociations". Que se passera-t-il si rien ne sort de ces négociations ou si le MEDEF ne signe aucun accord? La motion répond: par la perte d’une partie de leurs allègements de cotisations aux entreprises qui n’auront pas signé d’accord pendant deux ans. Non seulement, il va falloir attendre deux ans, mais, en plus ces entreprises fautives continueront de bénéficier d’une "partie" des allègements de cotisations sociales que le gouvernement leur accorde.
Un système de bonus / malus pour les entreprises
Modulation de l’impôt sur les sociétés en fonction de leur politique d’investissement, réduction des exonérations de cotisations sociales pour les entreprises qui "oublient" de négocier des augmentations salariales, taxe spécifique pour celles qui abusent du travail précaire (sauf si elles s’engagent à un "plan de résorption de l’emploi précaire"). Tout cela fait beaucoup penser à un système incitatif de type bonus/malus par lequel on entend responsabiliser le patronat en matière sociale. Très bien dans le principe, mais pour que ce système fonctionne, encore faut-il qu’il soit clairement dissuasif. Que se passera-t-il si les patrons préfèrent payer une petite taxe plutôt que de changer leurs pratiques? N’est-il pas préférable, lorsque les pratiques sont scandaleuses sur le plan social, de les interdire ou de les règlementer sévèrement? Tout cela serait plus crédible si la motion avait choisi de chiffrer le montant de ces surtaxes, plutôt que de rester dans le vague.
Une politique commerciale naïve
En matière de politique commerciale, la motion entretien le flou le plus complet en proposant une politique du "juste échange" qui ne soit pas "protectionniste". De fait, l’appel à des tarifs extérieurs "justement calibrés" évite soigneusement de trancher entre une augmentation ou une diminution des droits de douanes. La motion paraît implicitement reconnaître que le libre-échange a fortement pesé sur l’emploi et les salaires en France, en particulier pour les moins qualifiés. La réponse qu’elle apporte à cette question consiste à suivre l’exemple allemand en faisant "monter en gamme" la production industrielle française via un effort soutenu en matière de recherche et un développement de la formation. Parallèlement, pour les employés qui resteraient peu qualifiés, elle ne propose que de petits boulots via le "développement des services à la personne" (rappelons que la durée hebdomadaire moyenne n’y est que de 8h!). Outre que cette analyse se fonde sur une analyse biaisée de la situation allemande (dont la compétitivité actuelle repose sur une déflation considérable des salaires depuis la réunification) cette thèse témoigne d’une méconnaissance profonde des économies émergentes. Le mythe de la division internationale du travail suppose que les pays en voie de développement (la Chine et l’Inde en particulier) vont se contenter de produire des produits "bas de gamme" tandis que l’Europe aura libre champ dans le "haut de gamme". A l’heure où la Chine parvient à envoyer, seule, un homme dans l’espace, où le high tech délocalise massivement ses centres de recherche dans la région de Bangalore en Inde, il apparait complètement dépassé et archaïque se référer aux vieilles lunes de l’avantage comparatif. Le temps où l’on moquait les japonais (et aujourd’hui les chinois) pour leurs talents d’imitateurs est bel est bien révolu. La Chine, aujourd’hui, forme plus d’ingénieurs (à bas coût) que l’Europe, le Japon et les Etats-Unis réunis.
Les réformes homéopathiques du système financier
Contrairement à ce que dit la motion, la crise financière actuelle, ne démontre pas "les limites d’un système", mais bel et bien sa "faillite" la plus complète. Et de fait, il s’agit moins "d’améliorer la régulation financière" (chose que proposent même les libéraux les plus dogmatiques), que de le transformer profondément. En guise de transformation, le texte ne propose que de renforcer des mécanismes d’autorégulation, en créant des agences de régulation, en "encadrant" les rémunérations dans le secteur financier et en assurant la "transparence du système". La réforme proposée des agences de notion apparaît un peu surréaliste dans la mesure où aucune de ces agences n’est soumise au droit français. Quand à une taxe Tobin qui permettrait de "ralentir les mouvements de capitaux" (contradictoire avec les traités européens), elle est reléguée au statut de perspective à long terme, puisqu’il est simplement dit qu’elle "doit rester un objectif".
Faux-semblant de réformes européennes
Alors que Laurent Fabius dépense son énergie médiatique à exiger une réforme des règles européennes qui accorderait à l’UE la capacité d’emprunter, on ne trouve nulle part un tel projet dans le texte qu’il signe. De la même façon, sa motion contredit manifestement son désir d’encadrement politique de la BCE, puisque aucune réforme de ses statuts n’est envisagée (et surtout pas son indépendance). Au total, le texte de la motion D apparaît comme un faux-semblant de réformes, laissant croire qu’on pourra changer l’orientation de l’Union à l’aide de mesures qui ne pourront se faire pour la simple et bonne raison qu’elles sont déjà présentes dans les traités. C’est le cas des missions de la BCE qui intègrent déjà les objectifs de croissance et l’emploi, du brevet européen (qui existe depuis 1978), ou de la proposition de donner à l’Eurogroupe "une vraie compétence en matière de change" (le traité de Maastricht est très clair à ce sujet: la politique de change est de la compétence des Etats et c’est donc l’Eurogroupe qui est compétent par rapport au taux de change de l’euro). Incompétence ou malhonnête ? On reste en tous cas interloqué devant le nombre de fausses réformes que la motion contient dans ses propositions européennes.
Une solidarité sous conditions
Mais c’est curieusement dans le domaine social que la motion D est le plus en retrait par rapport à ce qu’on pourrait légitimement attendre de dirigeants de gauche. Sur les 35h, la motion se contente de déclarer: "Elles sont là et elles le resteront" (p. 100). Quid des démantèlements successifs engagés par la droite depuis 2002 et qui font qu’aujourd’hui la durée hebdomadaire de travail est supérieure à 36h? Aucune n’est remise en cause. Même silence sur la question des heures supplémentaires, et sur celle du travail le dimanche. Plus grave, la motion Aubry poursuit la politique de la droite de dumping social en permettant aux entreprises de déroger aux conventions collectives dans le cadre d’un "accord majoritaire" (p. 106).
En matière de retraites, les propositions de la motion vont là encore à l’encontre des intérêts des salariés. Non seulement aucun chiffre n’est évoqué sur l’âge de départ à la retraite ou sur la durée de cotisations, mais elle va jusqu’à écrire noir sur blanc: "nous ne sommes pas opposés à un allongement de la durée de cotisations" (p.102). Enfin, et cela apparaitra encore plus grave pour toute personne attachée à la notion de droit fondamental, la motion propose de mettre les droits sociaux sous condition de "devoirs". Considérant que "dans une société, on a des droits […] mais aussi des devoirs" (p.105), le texte de martine Aubry exige une contrepartie pour les droits au logement et à l’éducation. Ainsi, "l’octroi d’un logement aidé pourrait s’accompagner de l’adhésion à une charte de vie collective prévoyant la participation des locataires à la vie de leur immeuble". Même chose pour l’éducation: "tout au long de la scolarité, des heures seraient obligatoirement consacrées à des tâches d’intérêt général" (p. 105). Et les droits de l’homme? Ils sont conditionnels eux aussi?
Contresens sur la laïcité
Sur la question du vivre ensemble, la motion D propose une définition pour le moins audacieuse de la laïcité puisqu’elle déclare: "La laïcité c’est la reconnaissance de toutes les croyances, philosophies et religions dès lors qu’elles respectent les règles communes" (p.107). Méconnaissance ou remise en cause? On rappellera simplement qu’il existe un gouffre entre l’approche de la reconnaissance mutuelle (c’est précisément celle de Sarkozy) et le principe de séparation stricte sur lequel est fondée la tradition républicaine française. Plus grave, le texte de la motion D semble adhérer à la politique des quotas défendue par Sarkozy puisqu’il prévoit notamment de "garantir la parité, la diversité sociale et culturelle, le renouvellement générationnel dans toutes nos instances" (p.113).
Une politique étrangère des plus flous
Enfin, que celui qui comprend les implications géostratégiques de la phrase qui suit,et qui concerne l’engagement français en Afghanistan nous fasse signe: "S’il n’est pas possible de nous retirer maintenant parce que nous ne pouvons pas baisser les bras face au terrorisme, nous souhaitons une réorientation de notre mission : nous devons intervenir prioritairement en appui à l’armée afghane, des moyens doivent être engagés pour engager le développement du pays et des discussions doivent être engagées avec les chefs de tribus non liés avec Al Qaïda pour construire une issue politique" (p. 110).
vivement que le "secrétaire général" du PS change !
Une fois de plus, le PS a fait preuve de son indéniable sens politique...Pour aller dans le mur !
Les marchés boursiers replongent.
Dans le sillage de New York, qui a connu mercredi sa pire séance en plus de 20 ans, la Bourse de Tokyo a clôturé en baisse de plus de 11,41%, la deuxième plus forte de son histoire.
Le CAC ouvre à près de -3 %.
L’entreprise de communication du gouvernement qui coutera potentiellement 400 milliards d’euros aux Français n’aura fait illusion sur les marchés que deux jours.
On remerciera le PS de s'être fait complice ! (Et Monsieur Mélenchon de ne pas l'avoir été)
Il faut une presse particulièrement servile et une « opposition » singulièrement complice pour ne pas s’interroger sur le plan Sarkozy en faveur des banques. Au moment où le parlement boucle le vote sans débat de 400 milliards de dépenses publiques supplémentaires, dix questions viennent à l’esprit :
- 1) Comment se fait-il que la crise bancaire qui ne devait pas toucher la France mais devait rester contenue au Etats-Unis, touche désormais la France ? Nous aurait-on menti ?
- 2) Comment se fait-il qu’on craigne aujourd’hui un « risque systémique » sur un système bancaire qui nous était présenté par les banquiers, Christine Lagarde et JJ Juncker comme « stable et solide » ?
- 3) Pourquoi, si le système était aussi solide que le prétendaient les banquiers, ne voulaient-ils pas se prêter mutuellement de l’argent ? En savaient-ils davantage sur leurs confrères que ce qu’ils voulaient bien dire ?
- 4) Alors que le premier ministre affirmait que l’Etat était en faillite, comment se fait-il que le gouvernement trouve en un dimanche après midi 360 milliards d’euros de caution et 40 milliards d’euros pour recapitaliser les banques ?
Les banquiers ont joué nos économies au casino. Sarkozy joue au poker en posant sur la table 360 milliards pour voir !
- 5) Comment a-t-on évalué les besoins de financement puisque visiblement aucun audit des actifs toxiques détenus par les banques françaises n’a été fait ? Pourquoi 360 milliards et 40 milliards et pas 200 et 20 ?
- 6) N’est-il pas paradoxal pour soigner une crise liée aux emprunts privés de créer un risque avec les emprunts publics ?
- 7) Le plan Sarkozy sert à épargner l’épargnant mais tue le contribuable ? N’est-il pas scandaleux de voir des économistes nous expliquer sereinement que l’Etat ne peut être en faillite puisqu’il lui suffit de lever l’impôt ! N’y a t-il a pas un seuil économique, psychologique ou moral au delà duquel un état ne peut plus aller en matière de prélèvements? Tout le monde ignore que la méthode d'Ancien Régime "un problème ? Un impot" ne fonctionne plus ? Et ce sur quoi elle peut déboucher : 1789, 1848, 1917, 1933, etc?
-8) Comment prétendre que lever 400 milliards ne coûtera rien ? M. Sarkozy aurait-il trouvé le système qui permet de disposer de milliards, non seulement sans avoir à payer, mais également en pouvant espérer gagner de l’argent? Il sert au contribuable les mêmes discours sur l’innocuité du surendettement que les banquiers peu scrupuleux avec les ménages américains !
- 9) Tout le monde s’accorde à croire que la situation est sauvée ! Que se passera-t-il si la situation continue, malgré ce remède de cheval, à se dégrader ? N’aura-t-on pas ajouté à la faillite des banques la faillite de l’Etat!
- 10 La faillite des Etats (ex l’Islande) n’est elle pas recherchée pour faciliter la disparition des nations et s’acheminer vers la gouvernance économique (avec le FMI) et politique mondiale?
Si vous en aviez l'occasion, merci de faire part de ces questions à vos collègues et aux médias, Monsieur Mélenchon !
Cette crise, c'est du pain béni pour le Gouvernement, qui cache ainsi, adroitement, toutes ses "conneries". Et le PS qui addique alors qu'il a un océan de bétises à sa disposition...Et qu'il peut d'un geste faire tomber le château de carte !
Sinon, quelques infos sur l'UE :
**Cette perle sur lexpress.fr :
[L]'Union européenne a fait le choix de ne pas se bâtir sur un modèle fédéral. A de rares exceptions, dont une notable : l'euro.
On peut savoir quand elle aurait fait ce choix ?
**Dans un courrier de Margot Wallström à la Commission, divulgué par le Irish Times, portant sur les orientations à donner à la propagande de l'UE. On peut lire les quatre leçons du référendum irlandais pour la "commissaire communication" de l'UE :
• La campagne du non, plus émotionnelle, a mieux fonctionné que la campagne du oui, plus factuelle.
• La campagne du oui n’a pas fait assez en direction des jeunes et des femmes.
• L’internet a été presque exclusivement utilisé par les partisans du non.
• Il n’y a pas eu de réfutation efficace de la désinformation sur le traité.
Or tout est faux dans ce « constat » !
**La déclaration du premier ministre irlandais au Conseil. A première vue, pas de grande annonce - le Taoiseach sous-entend que la ratification de Lisbonne reste l'objectif, mais renvoie au mois de décembre pour plus de détails.
Dan Hannan croit lire que Ahern découple le sort de Lisbonne de l'incertitude sur le régime sous lequel auront lieu les européennes de juin. Les dispositions de Lisbonne sur le nombre des eurodéputés seront-elles mises en oeuvre indépendamment ?
http://www.taoiseach.gov.ie/inde...
Nicolas Sarkozy pourrait se rendre en Pologne en décembre pour convaincre son homologue polonais Lech Kaczynski de signer le traité européen de Lisbonne. Ratifié par le Parlement polonais en avril dernier, le traité attendrait toujours la signature de l'eurosceptique Lech Kaczynski. Le traité n'attend plus rien : l'Irlande l'a tué.
L'Union européenne a octroyé 100.000 euros à un Danois pour établir une piste de ski sur l'île de Bornholm dans la Baltique, où il neige rarement et où le mont le plus haut dépasse à peine les 100 mètres ! Ole Harild, l'heureux bénéficiaire, déclare :
"Je ne pensais pas qu'ils (les experts de l'UE) allaient soutenir quelque chose d'aussi fou. Mais comme l'argent était débloqué, il n'y avait pas de raison de ne pas réaliser ce projet".
Empêché un jour d'hiver 2006 d'aller au ski à l'étranger avec sa compagne, pour des raisons professionnelles, il s'est dit "pourquoi ne pas faire notre propre piste" de ski et a fini par adresser une demande de subvention à l'UE en "ne croyant pas qu'elle allait aboutir".Avec les fonds débloqués, il a acheté une machine pour tracer la piste, un canon à neige, 80 skis et chaussures pour la location. Mais les flocons n'étaient pas au rendez-vous. La piste a été ouverte un jour et demi l'hiver dernier.
Ce ne serait pas le seul projet ubuesque subventionné par Bruxelles : on évoque aussi un concours pour le meilleur plat de la Baltique et un terrain de golf dans un monastère.
"Il s’en est fallu de peu, parait-il que le groupe (PS) à l’assemblée ne vote le projet gouvernemental"... !
De plus en plus drôle ! Qu'est-ce qu'on se marre. On en apprend encore de belles !
Vivement le congrès de Reims, que sacre soit rendu et que l'on coupe des têtes. On y verra plus clair si tant est que la chose nous intéresse encore.
(Pardonnez-moi, je baille).
"A ce sujet, par exemple, les sénateurs verts ont déposés un amendement interdisant que les fonds des banques concernées transitent par un paradis fiscal. Le gouvernement a rejeté l’amendement…. "
Dites-le partout que ce gouvernement nous vole, vole les contribuables, les endettent à vie, eux et leur progéniture jusqu'à la énième génération. Et dites bien que demain quand le peuple aura foutu dehors ce gouvernement de voleurs, précisez -leur aux gens, que ceux -ci s'en auront mis plein les poches en spéculant avec l'argent du contribuable ou en le blanchissant dans les paradis fiscaux !
Vol avec préméditation que ça s'appelle !
Rendez-vous compte, ils ont même pensé aux paradis fiscaux ! C'est dire comme François Fillion veut les supprimer ! En voila une belle politique de prévention ! Il est vrai que Gouverner c'est Prévoir !
Dites-le dans les boulangeries, les charcuteries, les places de marchés, les hall de gare, les aéroports, les usines, les entreprises, les cours de récré, les boites, les hangars, dans les rues, gueulez-le que demain ils retrouveront leur magots dans les paradis fiscaux ! Gueulez-le ! Que ça se sache ! Partout !
Gueulez-le qu'ils s'en garde à l'abri pour sabler le champagne demain sur des yachts pendant que les peuples paieront leur dette pour trois siècles !
« J’ai voté comme les communistes et les Verts » et précédemment Marc Dolez qui est aussi un authentique socialiste. Mais qu’ont donc voté les députés appartenant au courant C dont l’illustre Emmanuelli ?
N’es-ce pas, dans cette situation, la réelle ligne de démarcation ?
La critique de la motion Aubry est intéressante mais logique dans une compétition avant synthèse.
Déclaration de B.Hamon dans le figaro du 10 octobre : « Ce que je propose Barack Obama le propose », pour rassurer les foules ?
« Dans un tel contexte, je crois que la gauche du parti mérite de faire un carton plein au congrès. En tous cas c’est ce qui exprimerait qu’il y a de l’énergie sous le capot de ce parti et pas seulement la molle résignation de ses sommets. » Oui, y a-t-il énergie ? Rien n’est moins sûr…plus le temps passe…
Aux dernières nouvelles Jean- Claude Trichet aurait susurré :
" Il faut peut-être en revenir à Bretton Woods, en revenir à la discipline "
Victoire sur les cons ? Certes. Mais alors, pourquoi les gardons-nous ?
Pour le salaire d'un incompétent comme Jean-Claude Trichet combien de Professeurs au chômage ? Combien de nouveaux précaires ? Combien de futurs SDF ?
Ce type engraissé par une République actionnariale et une Europe censitaire garderait ainsi son fauteuil ?
N'a t-il pas suffisamment de millions pour prendre une retraite et disparaitre définitivement dans les poubelles de l'Histoire ?
Allons-nous le regarder lui et ses amis mettre en place une politique disciplinaire pour les peuples et les citoyens-croupions sans rien dire ?
Sans rien faire ?
Bonjour à tous,
Voilà un billet qui confirme malheureusement ce dont on peut se rendre compte tout seul en suivant l'actualité : en additionnant les interventions de Sarkozy, des ministres, des ump, modem et autres parlemantaires de droite, plus celles des socialistes libéraux (majorité du PS) on continue à subir à longueur d'antennes et de colonnes de journaux les analyses et propositions de tous ceux qui ne savant pas ou plus penser le monde autrement qu'avec leur grille libérale et soit disant "moderne". Le PS est complètement inaudible. Et ceux qui portent une vraie alternative de gauche n'ont que des miettes de temps de parole. A quand une action d'éclat concertée (gauche du PS, des Verts, PCF, et autres unitaires et altermondialistes) pour dénoncer ce scandale, c'est la démocratie qui est niée ?
Sinon M. Mélenchon, comment ne pas à nouveau relever ce petit signe bienveillant adressé à Ségolène Royale ? Vous préparez une alliance majoritaire Hamon + Royal contre Delanoé + Aubry ? S. Royal, chantre de l'union avec le modem, déclarant n'avoir jamais cru à la pertinence de la proposition d'augmenter le smic... ? Bien sûr, actuellement elle gauchit son discours sous la pression de l'actualité, bien sûr Hamon ne sera pas majoritaire tout seul, bien sûr...
Cher Senateur,
C'est dommage votre absence mediatique aux cotes de Benoit mais aussi de Henri.
A propos,
Il parait que il y a XV jeunes (porte-paroles?) de la motion,
Mais pour associer les Majors,
Il faut creer aussi un groupe d'experts,
dont vous et le depute Henri non?
Alors, Segolene a laisse les pailletes
et devienne tres serieuse, et tres a gauche,
Tant mieux, n'empeche,
je ne peux pas cesser de croire que
Segolene est peut etre un bon vehicule de comunication
mais elle n'a pas une ligne en soi meme
tant mieux si avec Peillon et Dray
Elle substitue celle de Hollande.
En tout cas,
J'espere que Hamon sera en position de force
et acceptera le renfort d'une autre motion pour etre majoritaire
avec Delanoe est imposible, et les autres?
pour un peu que on redecoubre Segolene plus a gauche que Aubry
ou que on demasque les renoncements de Fabius...
"A ce sujet, par exemple, les sénateurs verts ont déposés un amendement interdisant que les fonds des banques concernées transitent par un paradis fiscal. Le gouvernement a rejeté l’amendement…."
Comme quoi Fillon peut répéter 50 fois qu'il faut lutter contre les paradis fiscaux, ce gouvernement en fait fi. Ce gouvernement continue de nous mettre en slip pour mieux nous pisser à la raie.Pendant combien de temps encore ?
PS: la photo #7 est à l'envers !
Bonjour à tous,
excellent billet Monsieur le Sénateur, mais maintenant je comprends mieux ce qui se passe dans la tête de certains politiques, car in n'y-à pas que les socialistes qui trahissent leurs électeurs !
Alliances avec le Modem
Malheureusement, les sphères dirigeantes du PCF ont été contaminées par le même opportunisme que les dirigeants du PS. Cela a été amplement démontré par l'implication de nombreux candidats du Parti sur des listes communes PS-PC-Modem aux élections municipales, et par le refus de la direction nationale du parti de condamner cette dérive. Clairement, pour certains dirigeants, tout ce qui importe, c'est d'obtenir des sièges - et peu importe comment !
Au lendemain des législatives, le PC a condamné, à juste titre, la dérive (centriste) du PS. Mais que doivent penser les travailleurs quand, quelques mois plus tard, il s'aperçoivent que les candidats du PCF sont tombés dans la même dérive ? Nous voulons tous que le parti remporte des élections et obtienne des sièges, aux élections municipales comme à toutes les élections. Mais ce ne doit pas être à n'importe quel prix. En aucun cas le PCF ne devrait accepter de figurer sur les mêmes listes que le Modem. C'est une forme de collaboration de classe - elle doit être rejetée sans appel.
Par l'économiste et historien (donc compétent) N. Baverez (génial !)
Face à la montée du risque systémique et à la menace d'une déflation mondiale, le dérèglement des esprits n'est pas moindre que celui des marchés. Du côté du crédit, quatre semaines après la faillite de Lehman Brothers, le marché interbancaire reste en coma dépassé, ce qui entraîne la rupture du financement des économies développées. Du côté de l'activité se profile en 2009 une récession brutale dans les pays du Nord. Pour la France, économie la moins performante de la zone euro avec l'Italie, cela se traduira par une activité en recul de 0,5 % à 1 %, un taux de chômage autour de 8,5 %, un déficit et une dette publics de l'ordre de 3,5 % et 70 % du PIB.
Depuis les années 1930, les réponses à ce type de situation sont connues grâce aux travaux d'Irving Fischer et John Maynard Keynes. Trois urgences : recapitaliser et restructurer les banques ; soutenir l'activité par les dépenses publiques et la baisse des taux d'intérêt ; privilégier la coopération entre les nations et les continents afin d'éviter les mesures protectionnistes. Une priorité de moyen terme : améliorer la productivité des économies surendettées. Cela n'empêche pas les polémiques de fleurir : revanche de la politique sur les marchés, retour à l'économie fermée et administrée, ruine du capitalisme, faillite du libéralisme, entend-on dans la confusion ambiante.
L'éloge de la sagesse du politique face à la folie des marchés ne tient pas. La responsabilité du pouvoir politique est directement engagée dans la naissance et le développement de la crise. Aux Etats-Unis en premier lieu, avec le naufrage de l'idéologie néoconservatrice qui laisse les Etats-Unis en situation de faillite. Mais plus largement dans les démocraties, où les gouvernements ont largement distribué les dividendes fictifs de l'après-guerre froide et de la bulle financière dont le consommateur des pays développés fut le premier profiteur.
Le krach politique n'est pas moindre que celui des marchés ; l'égoïsme et le court-termisme ne sont nullement l'apanage des traders. Il suffit pour le mesurer de constater le vide du pouvoir aux Etats-Unis à un moment critique. L'autorégulation des marchés est un mythe. Face à leur écroulement, il n'est pas d'alternative à l'intervention massive de l'Etat. Cela n'implique pas que l'Etat doit tout faire, à tout prix et dans n'importe quelle condition.
Prenez la nationalisation : face à la crise bancaire, elle est une arme indispensable mais de dernier recours, qui doit être actionnée quand toutes les solutions de marché ont échoué, être limitée dans le temps et conditionnée à des garanties au profit des contribuables (départ des dirigeants, dilution des actionnaires, intéressement de la puissance publique au redressement via des actions de préférence ou des bons de souscription d'action).
De même, les dérogations à l'Etat de droit, qu'il s'agisse du droit de la concurrence ou du droit boursier, ne peuvent se multiplier sans base légale, à l'image de l'interdiction des ventes à découvert par l'AMF sur le fondement d'un simple communiqué de presse. En bref, dans ces interventions, l'Etat ne doit pas viser à se substituer au marché ou à l'Etat de droit, mais rétablir au plus vite leur fonctionnement normal.
L'opposition des vices du capitalisme financier anglo-saxon aux vertus de l'économie administrée à la française est tout aussi artificielle. Il faut donc faire preuve de discernement. Les Etats-Unis doivent impérativement lancer un New Deal pour moderniser leurs infrastructures, augmenter les impôts notamment pour les riches, compte tenu d'un taux de prélèvements obligatoires de 34 %.
Tout autre est la situation de la France où les dépenses publiques et les prélèvements obligatoires atteignent 54 % et 44,4 % du PIB, et où la dette publique deviendrait insoutenable au-delà de 70 % du PIB. Le maintien des structures d'une économie fermée et administrée a exclu notre pays des bénéfices de la croissance intensive ; il le surexpose aujourd'hui au krach ; il lui fera rater la reprise mondiale si la crise devient le prétexte à la remise en cause des réformes.
Le capitalisme en crise va muter et non pas disparaître. Il est un mode de production fondé sur l'esprit d'entreprise et la rémunération en fonction du risque. Dans sa forme mondialisée dont la finance était la pointe avancée, il s'est écarté de ces principes en déconnectant les profits et les rémunérations des performances et des risques réels. Mais le capitalisme a une capacité à se régénérer aussi élevée qu'à générer des bulles. Il survivra en se transformant, avec l'espoir de préserver la dynamique d'intégration et d'innovation de la mondialisation, tout en assurant une régulation plus efficace à travers la coordination des acteurs d'un système multipolaire.
Le libéralisme est une philosophie politique fondée sur le respect des droits de l'individu mais aussi le primat de la décision collective. La déflation déstabilise les classes moyennes qui sont le socle des démocraties en alimentant le nationalisme, le protectionnisme, le populisme. Parce qu'il parie sur la raison des citoyens, parce qu'il repose sur le respect de l'Etat de droit, parce qu'il fixe un principe de modération et de contrôle des pouvoirs, le libéralisme constitue le meilleur antidote à l'emballement des pulsions collectives et le meilleur guide pour reconstruire le capitalisme du XXIe siècle.
Le libéralisme n'est donc pas la cause mais la solution à la crise du capitalisme mondialisé.
rectificatif du (post 9)
excellent billet Monsieur le Sénateur, mais maintenant je comprends mieux ce qui se passe dans la tête de certains politiques, car in n'y-à pas que des élus membre du parti socialistes qui trahissent leurs électeurs !
Le Nobel d'économie vire à gauche et jyaime beaucoup.
Peut-être un des miracles de la crise!
Avec la crise financière même le jury du Nobel vire à gauche. Il vient de récompenser un des économistes américains les plus virulents contre la politique de dérégulation des républicains.
Enseignant à Princeton Paul Krugman est un spécialiste des échanges commerciaux. Il a démontré que dans le cadre de la mondialisation, aucune justice sociale n'était possible sans régulation.
Il signe dans le New york Times des billets féroces contre l'administration Bush. "Croire qu'il suffit d'aligner la rigueur budgétaire, l'orthodoxie monétaire, la logique antiétatique pour conduire au succès économique tient de l'hérésie"
Ca ressemble furieusement à l'administration élyséenne! Non.
Un autre prix Nobel couronné en 2001 Joseph. E Stiglitz montre aussi qu'il existe une certaine conscience des limites du marché dans un ouvrage publié en 2007 intitulé "Un autre monde. Contre le fanatisme du marché. Tout un programme!
Saura-ton en tirer des enseignements pour demain?
@ Hold up
Bretton Woods était le résultat d'un rapport de forces entre les puissances impérialistes qui a consacré l'hégémonie de l'économie américaine sur le monde. Dans Wikipédia: "L’économie américaine sort de la guerre confortée dans sa position d’économie la plus puissante au monde, avec une industrie en croissance rapide et ayant accumulé de nombreux capitaux. Les États-Unis n’avaient pas été touchés par les ravages de la guerre et s’étaient enrichis en vendant des armes aux autres Alliés et en leur prêtant des fonds. La production industrielle de 1945 a doublé par rapport à ce qu’elle était juste avant la guerre. En comparaison, l’Europe et l’Extrême-Orient sont ruinés militairement et économiquement.
Au sortir de la guerre, les États-Unis disposent de la plus grande partie des capitaux mondiaux et dominent la production manufacturière et les exportations. Ils produisent la moitié du charbon, les deux tiers du pétrole et plus de la moitié de l’électricité au niveau mondial. Ils sont en mesure de produire de grandes quantités de navires, d’avions, de voitures, de produits chimiques, d’armes et d’autres produits manufacturiers. De plus, 80% des réserves mondiales d’or sont détenues par les Américains."
Donc Bretton Woods c'était affirmer la domination US sur le monde en faisant du dollar le pilier de l'économie mondiale. Ils en ont largement profité en exploitant le reste du monde à leur profit mais leur compétitivité, leur niveau d'investissement a complètement chuté. La crise actuelle n'est que le produit de cela, en termes d'économie réelle, le résultat d'une balance des paiements en déficit depuis des décennies, un dollar et des actifs hyper surévalués. Socialist Economic Bulletin: "The core of the international financial crisis is the uncompetitive state of the US economy reflected in its huge balance of payments deficit. This reflects major overvaluation of the dollar, which in turn was reflected in the last period in an unsustainable overpricing of US assets compared to their real international values. "
Alors oui, l'économie américaine ne se remettra de cette crise. Elle ne sera plus "l'économie la plus puissante du monde" comme le dit Wikipédia. Elle sera une économie forte, puissante mais au même titre que d'autres telles l'économie chinoise, l'économie européenne. Peut être alors en fonction de ces nouvelles données, les accords de Bretton Woods devront donc être renégociés.
Excellent Digeo
Oui tu as remarqué aussi l'évolution.
"Le Nobel d’économie vire à gauche et jyaime beaucoup."
A moins qu'on se trompe parce que cette apologie de N. Baverez jyaime, oui ou non?
Evo Morales Ayma, Président de la République de la Bolivie
Au III ème Forum Social des Amériques
Ses 10 commandements pour sauver la planète, l’humanité et la vie:
1. Premièrement, si nous voulons sauver la planète Terre et sauver la vie et l’humanité, nous sommes dans l’obligation de mettre un terme au système capitaliste. Les effets graves du changement climatique, des crises énergétiques, alimentaires et financières, ne sont pas le produit des êtres humains en général, mais du système capitaliste en vigueur, inhumain avec son développement industriel illimité.
2. Deuxièmement : renoncer à la guerre, parce que les peuples ne gagnent rien avec les guerres, seuls les empires gagnent. Ne gagnent pas les nations mais les transnationales. Les guerres profitent à de petites familles et non aux peuples. Les milliards de milliards de millions destinés à la guerre doivent plutôt l’être pour réparer et soigner la Terre Mère qui est blessée par le changement climatique.
3. Troisième proposition pour le débat : un monde sans impérialisme ni colonialisme, où les relations doivent être orientées dans le cadre de la complémentarité et prendre en compte les asymétries profondes qui existent d’une famille à l’autre, d’un pays à l’autre, et d’un continent à l’autre.
4. Le quatrième point est orienté sur le thème de l’eau, qui doit être garantie comme droit humain et protégée de la privatisation en peu de mains. Car l’eau est vie.
5. Comme cinquième point, je veux vous dire que nous devons chercher la manière de mettre un terme au gaspillage d’énergie. Nous sommes en train d’épuiser, depuis 100 ans, l’énergie fossile créée durant des millions d’années. Comme certains présidents qui réservent des terres pour des automobiles de luxe et non pour l’être humain, nous devons mettre en œuvre des politiques pour freiner les agrocarburants et, de cette manière, éviter la faim et la misère pour nos peuples.
6. Le sixième point est celui de la Terre Mère. Le système capitaliste ramène la Mère Terre à une matière première. Or la terre ne peut être comprise comme une marchandise : qui pourrait privatiser ou louer sa mère ? Je propose que nous organisions un mouvement international de défense de la Mère Nature, pour récupérer la santé de la Terre Mère et reconstituer avec elle une vie harmonieuse et responsable.
7. Le septième point du débat est constitué par le thème central des services de base, c’est-à-dire l’eau, la lumière, l’éducation, la santé qui doivent être pris en considération comme un droit humain.
8. Comme huitième point : consommer ce qui est nécessaire, donner la priorité à ce que nous produisons et consommons localement, mettre un terme à la consommation, au gaspillage et au luxe. Nous devons donner la priorité à la production locale pour la consommation locale, en stimulant l’autosuffisance et la souveraineté des communautés dans les limites permises par la santé et les ressources limitées de la planète.
Je vous épargne les 2 derniers commandements car ça cause des indigènes et du multiculturalisme.
" Alors qu'on vient de trouver en un mois 4 000 milliards de dollars pour les banques, il n'a jamais été possible d'en dégager seulement 20 pour lutter contre la faim dans le monde ! " (Jacques Attali, 14 octobre 2008)
A la regarder du point de vue des salariés, la situation économique actuelle n’est pas encore tragique : la baisse de l’immobilier permet à plus de gens d’avoir accès à l’achat d’un logement ; la baisse de la croissance réduit le prix du pétrole. Et la baisse des Bourses ramène les portefeuilles d’actions à leur niveau d’il y a cinq ans, à un moment où leurs détenteurs n’étaient pas à plaindre.
Seuls risquent de perdre les plus pauvres, consommateurs endettés sous la pression des banques, et les plus riches, qui auront plus de mal désormais à faire croire qu’il est légitime que les revenus financiers augmentent de plus de 20 % chaque année, quand les revenus du travail n’augmentent que de moins de 2 %.
Certes, nul n’a intérêt au désastre des banques, interfaces entre le monde virtuel de la finance et celui de l’économie réelle. Et comme le montre l’excellent plan annoncé dimanche soir, on trouvera toujours aisément de l’argent par l’impôt, c'est-à-dire par les revenus des vrais gens, pour financer les pertes des institutions.
Mais, pour les autres sujets sérieux, (comme la faim, la pauvreté, le climat, la déforestation), rien.
Et pourtant, cette semaine, un rapport de la commission européenne rappelle que l’économie du monde perd chaque année plus de richesses par la déforestation, (soit entre 2 000 et 5000 milliards de dollars), que par la crise financière.
Alors qu’on vient de trouver en un mois au moins 4 000 milliards de dollars dans le monde pour les banques, il n’a jamais été possible d’en dégager seulement 20 pour lutter efficacement contre la faim dans le monde, ou pour sauver la forêt brésilienne, ou pour généraliser le microcrédit aux 600 millions de familles qui en ont besoin.
Bien sûr, il faut régler ces désordres financiers ; parce que si on ne le fait pas, c’est toute l’économie mondiale réelle qui basculerait, non pas dans la récession, mais dans la dépression. Mais il faut inscrire cette action dans le cadre d’un véritable projet de société, au service des vrais gens. L’argent mobilisé ne doit pas aller aux actionnaires des banques, mais à leurs clients, spoliés et surendettés par le jeu insensé du crédit à la consommation, à de grands travaux mondiaux capables de régler les problèmes des générations futures, et à la mise en place d’un véritable état de droit planétaire.
Jacques Attali, sur son blog.
Hold up
J'avais mal savouré la phrase de Trichet:
” Il faut peut-être en revenir à Bretton Woods, en revenir à la discipline ”
C'est-à-dire revenir à la domination du monde sous l'égide du dollar américain, la discipline de se soumettre au géant. C'est cette domination qui a permis ce monstrueux endettement de l'économie US aux dépens du reste du monde. Ce privilège d'être la monnaie de référence du monde a été l'instrument d'exploitation du reste du monde au plus grand profit des USA. Maintenant ils paient (tant mieux pour eux mais pas pour le peuple américain qui va souffrir!)
Quant à Cheminade qui réclame un nouveau Bretton Woods (cf posts de 4 août et H2 du dernier billet), je ne saurais le caractériser politiquement.D'ailleurs comme je le disais plus haut la remise en cause de Bretton Woods va peut être s'avérer être à l'ordre du jour plus tôt que je ne le croyais mais il faudra encore bien des conflits avant d'en arriver là. Les USA ne se laisseront pas comme cela dépouiller de leurs privilèges. l'Europe va tôt ou tard se réveiller et se battre contre l'oncle Sam. Cela se fera c'est sûr mais quand? Un nouveau bretton woods sera le résultat d'un nouveau rapport de forces stabilisé entre les grandes puissances et on n'en est pas là. Il ne le précèdera pas et c'est pour cela que je trouve Cheminade un brin idéaliste.
Mais il pose bien le problème (même si par le mauvais bout à mon avis). Je pense qu'un gaulliste et à la fois économiste honnête et bien formé aurait pu dire comme lui: remettre en cause la domination du monde par les USA et prévoir que ce surendettement des USA conduisait tout droit au mur un jour ou l'autre. Comme le dit Jean-Luc Mélenchon c'est aussi le propre du système capitaliste de créer ces crises incroyables. C'est intrinsèque au système lui-même et c'est pour cela qu'il faut s'en débarrasser pour protéger les populations de son inhumanité car en dernière analyse c'est nous qui allons en pâtir.
Mais je suis d'accord avec H2, on cherche là où on peut des réponses qui soient les plus exacts à la kyrielle de questions que nous pose la crise actuelle. Parfois même les économistes bourgeois voire les banquiers donnent les meilleurs explications car ils connaissent bien le système de l'intérieur.
La motion de M. Aubry est un trompe-l'oeil de gauche et c'est tout à fait normal puisque au vu de ça : http://www.sudmairiedelille.org/spip.php?article9#sp9 on peut même se demander si M.Aubry sait ce que c'est la gauche voire même la représentativité (autrement dit la démocratie). Si vous voulez mettre Mâme Aubry devant ses contradictions (pourquoi pas au congrés de Reims) en voilà une belle. Et si vous le voulez vous pouvez même signer la pétition.
Merci Mr Mélenchon.
@jennifer
Pourquoi êtes vous autant anti-américaine ?
C'est juste parce que le super plan de super Sarko n'interdit pas l'évasion des capitaux que nous allons joyeusement donner ne sera pas interdit d'évasion vers des paradis fiscaux que les verts ont voté contre? ^^
Et bien !
Sinon réinjecter en masse comme on le fait vers le capital financier va accélérer le processus de récession (ou depression) déjà en cours par le biais de bulles spéculatives redorées.
Le fait que le PS ne voit pas l'énormité du hold up et également le fait que ce plan de sauvetage est exactement ce qu'il ne faut pas faire démontre clairement son incompétence générale (mis à part quelques exceptions).
Il est tout aussi regrétable que le PS ne propose rien d'autre.
Il ne s'agit pas de faire tomber les têtes de dirigeants, mais il s'agit de changer le système.
Les dirigeants profitent de la situation, et ceci de manière "légale" ou légalisée, en changer c'est un peu comme repeindre la coque du titanic en train de sombrer, celà ne servira strictement à rien.
Prendre des "part" actionnariales des banques (nationnalisation partielle) ne servira à rien non plus.
Injecter des millier de milliard d'€ dans le système contribuera à accéléer à très moyen terme la phase de récession.
Par contre, ce qu'il est urgent d'établir, ce sont des règles... telles qu'un controle étatitique ou européen sur la monnaie, que les états soient créatrice de monnaies (et qu'ils n'aient plus à "emprunter")
Interdiction de spéculer sur des denrées vitales (alimentaire/énergie/matière première) car cela touche toutes les économies mondiales. Laisser donc les cours de ces produits vers un prix naturel (offre réelle, demande réelle) et non pas pouvoir par une bulles spéculatives monter artificiellement ces cours.
En effet, la hausse de ces denrées ont plombé dans nos pays notre pouvoir d'achat et donc à plombé notre croissance et donc... les bourses réagissant par anticipation s'écroulent, et ce n'est pas fini, très loin de là puisque nos chers politiques donne encore plus de moyen pour perturber ces même cours (par injection très massive d'argent dans le système financier).
Interdir la spéculation à la baisse (réservé à une élite... fort bien renseignée et qui se goinfre lorsqu'il y a une crise)
Bref, des propositions réelles de relance, il y en a, et... feuille quasiment blanche de la part de "l'opposition", bravo ^^
Augmenter le SMIC, voilà une idée qu'elle est belle, mais cela va encore faire un afflux d'€ sur le marché, ce qui va rendre l'Euro comme une monnaie de singe ^^
Ceci dit, avec les milliers de milliard d'€ qui vont être injecté, l'Euro va se casser la gueule de toute manière :)
..oups
Pourquoi Robespierre?
Et pourquoi c'est si répandu les PRO-A-DONF et les ANTI-A-DONF?
Pas besoin de grand discours!
Regardez cette video des Shadocks très drôle et très claire sur le "Pourquoi"?
http://www.dailymotion.com/related/1709502/video/x2144y_shadoks-210-saison-2-episode-10_fun :)
re-oups...
Addon
Petite précision quand même pour tenter, sans doute en vain, de désactiver par avance les interprétations simplistes du post sur les shadocks et qui voudraient me faire dire que je méprise ceux qui n'ont pas fait d'études, ou ceux qui n'auraient pas un QI de 130, ou ce genre de choses.
Ne pas savoir n'a jamais pour moi été un problème.
PAR CONTRE, quand"ne pas savoir" s'accompagne des certitudes les plus ancrées, du refus le plus obstiné à aborder les choses de manière différente, du manque de curiosité absolu pour tout ce qui est ignoré, des braillements convaincus en tous sens, des intolérances et des lynchages de concepts complexes, alors là, je le dis clairement, c'est NON!
Nous sommes alors passés dans ce cas de l'ignorance, qui est notre lot commun à tous finalement, à la connerie.
Et la connerie ne doit pas se mêler de politique, surtout en ce moment.
Extrait d'un article
Benoît Hamon à la hausse
Une crise qui, selon lui, concerne le capitalisme lui-même.
(je plaide pour un nouveau réalisme économique de gauche), expliquera Benoît Hamon.
Les réponses politiques doivent, selon lui, s'articuler autour de six points.
D'abord, une autre ambition européenne passant par (un fédéralisme économique) et la suppression du pacte de stabilité. Puis (un meilleur contrôle des activités bancaires et de crédit), avec de manière prioritaire la lutte contre les paradis fiscaux. Il évoque ensuite (une modification de la répartition des richesses). Explication : alors que les hauts revenus augmentent régulièrement, et que ceux des classes moyennes stagnent, le croissance n'a été tirée que par l'endettement alimenté par le crédit hypothécaire nourri par la machinerie financière. Il y a donc une urgence sociale et un impératif économique à mettre un terme à la modération salariale, d'autant que les profits n'alimentent plus l'investissement mais la rémunération des actionnaires dont l'épargne a nourri les bulles spéculatives.
(C'est pourquoi, la politique salariale doit conduire à l'indexation des salaires sur les gains de productivité et l'inflation.) Il propose par ailleurs de (fixer des restrictions européennes au libre-échange) au nom d'une (préférence communautaire). Pour Benoît Hamon la recapitalisation du système financier doit être l'occasion de (définir le périmètre d'un pôle financier stable et solide) au service de la politique industrielle. Enfin, il se prononce en faveur d'une réforme fiscale avec l'abandon du paquet fiscale et la création d'un impôt universel et progressif sur le revenu, l'impôt sur les sociétés devant être modulé selon l'usage qui est fait des bénéfices.
Dominique Bègles
Bonjour à tous,
JM, jihem, jyaime, jème, djeme, tes posts me font souvent réfléchir et, parfois, les liens que tu mets me font bien rire (exemple post 23) - ce qui n'est pas peu par les temps qui courent.
Bonjour à toutes et tous
A lire, à dupliquer, à diffuser
Le tract de PRS contre la crise et la faillite du capitalisme et pour exiger un bouclier social.
Le lien :
http://www.pourlarepubliquesociale.org/prs/index.php?option=com_content&view=article&id=307:un-tract-a-distribuer-face-a-la-crise-vite-le-bouclier-social&catid=77:bouclier-social&Itemid=103
et puis tous à la manif " Une école, votre avenir"dimanche 19 octobre 2008 à Paris.
Eté 2009 : cessation de paiement du gouvernement américain.
A l'occasion de la parution du Global Europe Anticipation Bulletin n° 28, le site de prospective LEAP/E2020 a décidé de lancer une nouvelle alerte dans le cadre de la crise systémique globale car nos chercheurs estiment qu'à l'été 2009, le gouvernement américain sera en cessation de paiement et ne pourra donc pas rembourser ses créditeurs (détenteurs de Bons du Trésor US, de titres de Fanny Mae et Freddy Mac, etc.).
Cette situation de banqueroute aura bien évidemment des conséquences très négatives pour l'ensemble des propriétaires d'actifs libellés en dollars US. Selon notre équipe, la période qui s'ouvrira alors deviendra propice à la mise en place d'un « nouveau Dollar » destiné à remédier brutalement au problème de la cessation de paiement et de la fuite massive de capitaux hors des Etats-Unis.
Ce processus découlera des cinq facteurs suivants qui sont analysés plus en détail dans le GEAB N°28 :
1. L'évolution récente, à la hausse, du Dollar US est une conséquence directe et provisoire de la chute des bourses mondiales.
2. Le « baptême politique » de l'Euro vient juste d'avoir lieu, donnant une alternative « de crise » au Dollar US, en tant que « valeur-refuge » crédible.
3. La dette publique américaine s'enfle de manière désormais incontrôlable.
4. L'effondrement en cours de l'économie réelle des Etats-Unis empêche toute solution alternative à la cessation de paiement.
5. « Forte inflation ou hyper-inflation aux Etats-Unis en 2009 », là est la seule question.
http://www.leap2020.eu/GEAB-N-28-est-disponible!-Alerte-Crise-Systemique-Globale-Ete-2009-Cessation-de-paiement-du-gouvernement-americain_a2240.html?PHPSESSID=eb8ca55ddcd9988d0481ce90ff47518d
Pour Maxou.
1 - Supression du pacte de stabilité = des dettes en plus, donc des intérêts en plus à venir. Est ce une solution? Je n'en suis pas si sur.
Nous payons déjà en intérêts des sommes considérables (l'équivalent de l'impot sur le revenu environ), devons nous encore plus endetter l'état?
Contre les paradis fiscaux, bien entendu, mais quelle règle européenne pourra l'appliquer sachant qu'il y a des paradis fiscaux à l'intérieur même de l'UE (Luxembourg).
De plus, cela boulverserait le fonctionnement même le fonctionnement bancaire car l'évasion des capitaux au jour d'aujourd'hui peuvent se faire en un clic de souris et des sociétés comme Clearstream peuvent faire transiter l'argent dans plusieurs comptes en qques minutes rendant les controles quasiment impossible.
un journaliste y avait fait une enquète
http://www.ladominationdumonde.blogspot.com/
Ce point la est je pense nécessaire à accomplir mais techniquement extrêmement délicat à mettre en place de manière effective sans boulverser complétement le monde boursier et économique.
On touche ici à un des points principaux du lourd problème à résoudre et pour assurer une continuité économique, la mise en application d'une telle loi va nécessité un très gros travail.
Le modification des répartition des richesses, oui entièrement d'accord
L'indexation des salaire sur l'inflation, un point n'est pas dit, c'est que l'inflation est causée en grande partie et de manière artificielle par des masse monétaires spéculative qui investissent sur des valeurs stables.
Faisant monter de manière artificielle ces denrées (pétrole, alimentations etc), le fait de payer cette hausse n'est en fait qu'une "taxe" du à la spéculation artificielle et donc d'une certaine manière alimenter et cautionner la dite spéculation.
C'est bel et bien à mon sens et en priorité sur le droit à la spéculation sur des valeurs stables ou légèrement variable (au niveau de l'offre et de la demande) qu'il faille légiférer.
De plus, augmenter les salaires signifie augmenter la monaie en circulation, c'est à dire augmenter de manière quasiment infinie la création monétaire basée sur un système de dette et donc d'intérêt à venir.
Si cette solution peut être une solution à (très) court terme, elle ne peut être viable à terme car cette solution participerait de manière active à l'emballement du système de dette actuelle ou la création monétaire continuerai de manière exponentielle sa création.
A mon sens, c'est bel et bien tout le système financier à repenser, que ce soit au US comme en Europe, et aucun état n'aurra le pouvoir de le repenser sans une prise de contrôle du système banquier.
Concernant la préférence communautaire, la concurence doit être libre mais non faussée.
Ainsi, faire bosser un esclave contre faire bosser un employer que l'on respecte par les droits du travail n'est pas d'une équité absolue et la concurence est donc faussée.
Il serait donc équitable de proposer un système de taxe indéxé sur le droit du travailleur local.
Les lois européennes nous le permettent, mais aucune application (ou presque) n'est effective
Egalement repenser le système de service public.
Avoir chez soit l'électricité, un système postal et bancaire, le droit à l'éducation, le droit de se nourrir (resto du coeur qui de manière honteuse marche toujours sous le système de don, alors que cela devrait être une responsabilité étatique) et j'en passe doit être de l'ordre du service public.
Un service public n'a pas à vocation d'être rentable, mais de servir le public.
Nous avons en 2008 largement les capacités intellectuelles, de savoir faire et de matière pour y accéder et cela rejoindrait l'idée de la répartition des richesses en plus de "créer" des emplois à la fois nouveaux et nécessaires.
La relance de la croissance ne peut venir donc que de l'arrêt des spéculations boursières abusives qui mettent à mal les entreprises d'une refonte complète de la bourse et du système monétaire actuelle.
Et sans croissance, la bourse s'effondrera, que l'on mette 400 milliards ou pas.
@ Boysbeer qui nous dit :
"De plus, augmenter les salaires signifie augmenter la monnaie en circulation, c’est à dire augmenter de manière quasiment infinie la création monétaire basée sur un système de dette et donc d’intérêt à venir."
pour moi augmenter les salaires passe par une répartition plus juste, une réelle reconnaissance du travail et non comme aujourd'hui l'exploitation de l'homme par l'homme!
Il faut savoir qu'il y a 30 ans dans une boite le rapport entre le plus bas salaire et le plus haut était de 30 et 30 ans plus tard il est passé de 1 à........300 !
C'est donc bien la répartition des richesses produites qui est à revoir./
@marsouin
La répartition des richesse est à revoir sur ce point nous sommes d'accord
Cependant, l'argent est un moyen à la base perverti par le système en une fin.
Les banques créént à peu pret 95% de l'argent mondial en circulation pour autant de dette et donc d'intérêt.
Et à ce jour, il y a eut beaucoup trop de création d'argent pour autant "d'intérêt", qui représentent une nécessité à toujours en produire plus et ceci d'une manière exponentielle. Pour de l'argent créé, c'est pour 90% de dette dans le meilleur des cas... (rapport 1/9) et par cascade on arrive à 1000% (pas loins) de dettes créé.
Là ou il me semble que nous divergeons profondemment, c'est de la manière à recréer un climat de confiance et la manière de répartir les richesses.
Pour ma part, je pense que nous devons passer à la fois par une maitrise des cours des matières premiere et alimentaire par une interdiction purement et simplement de spéculation dessus, une transparence/controle quand à la distribution pour revenir vers des prix des denrées alimentaire et pétrolière accèptable, ce qui équivaudra à une hausse de pouvoir d'achat sans pour autant devoir augmenter les salaires.
Et en revoyant profondément les très haut salaire (en Allemagne, ils proposent un salaire maximum), en revoyant le système boursier dans son intégralité, cad moins d'argent dans le secteur de la finance (taxe de très haut revenus quand la finance est destiné... à la finance et non à l'entreprise), alors la répartition se fera de manière naturelle sans pour autant devoir remonter le SMIC.
Par ailleurs, si nous adoptons une attitude inflationiste à outrance, en plus de création de dettes supplémentaires que nous ne pourrons plus gérer du fait de trop d'intérêt, nous auront comme repercussion une baisse de l'Euro trop forte ce qui entrainera une hausse du pétrole et un risque d'ingérence économique externe à l'europe extrêmement importante (si l'€ ne vaut plus rien par rapport aux autres monaies, nos entreprises et notre patrimoine pourra être racheter... avec tout ce que cela implique)
Bref, votre proposition ne me séduit pas du tout ;)
Moi aussi, ce genre de petites phrases favorable à S. Royal m'inquiète ! Ce n'est pas la première fois que je la repère dans le discours de Jean-Luc Mélenchon, et si c'est pour fabriquer une synthèse avec ce courant, pas tout le monde suivra ! Moi pas, en tout cas.
C'est bien joli de décortiquer la motion Aubry, à juste titre d'ailleurs, si c'est pour défendre un discours idéaliste dont on saurait qu'il serait par la suite le faire-valoir des démocrates, et celà pour rester dans le cocon du PS...
Mais j'espère ne faire là que dans une interprètation dénuée de fondement.
Je rappelle l'échéance des européennes, que nous n'avons toujours pas préparée. Ce n'est pas au sein du PS tel qu'il est actuellement qu'il y a le moindre espoir d'aller vers un mandat constituant.
Pour ceux qui lisent un peu l'allemand, voire ci-dessous le lien vers un discours du site de "die Linke", qui parle de listes de gauche européennes, notamment opposées au Traité de Lisbonne. On y parle du pouvoir cypriote, comme des communistes français ou de Refondation communiste en Italie.... pas du discours de la gauche du PS. Il est temps d'aller au charbon...
Emma, si vous saviez comme cela m'a fait chaud au coeur votre petit post.
J'ai tellement été mal reçu ici, de la manière la plus ingrate qui soit.
Je me suis même fait traiter de capitaliste de bourgeois et pire que tout de sexiste!
MOI? moi qui est toujours considéré la femme comme le meilleur ami de l'homme! ;) rires
Concernant les pseudos, je suis hélas obligé de prendre à présent des pseudos variés. Après avoir blacklisté de nombreuses adresses IP qui m'obligent à jongler pour m'exprimer, il semblerait qu'ils se soient à présent attaqué au pseudo J.M les gens derrière ce blog...
En tout cas, je suis à présent capable, sans jamais avoir été encarté, d'un point de vue organisationnel/psychosociologique/etc de rédiger un rapport de 50 pages sur "Pourquoi et Comment les partis sont devenus non démocratiques, illégitimes, et stériles, et comment changer cela". :)
Et puisque vous, au moins, vous semblez encore être capable de réfléchir, je vous propose ce lien, en rappelant que les 4 PILIERS d'une démocratie sont : LEGISLATIF, EXECUTIF, JUDICIAIRE (tiens, vous avez noté l'appel lancé au CSM par les magistrats concernant le "tout sécuritaire"...? ainsi que les 1000 cameras à paris? et hadopi et le droit de traquer le réseau hors de tout contrôle judiciaire? et edvige? et lopsi?... et tant d'autres choses qui font sens et n'ont rien à voir avec le capitalisme), et MEDIA.
http://www.rue89.com/2008/10/15/etats-generaux-de-la-presse-les-journalistes-indesirables
Et je vous donne ce lien aussi, qui vient de tomber, car il faut bien comprendre que s'ils veulent très très très vite cette loi, c'est qu'elle n'a rien à voir avec le téléchargement, mais avec Orwell.
Merci à UFC à ce propos, qui est en train d'agir, LUI, montrant une fois de plus que c'est Associations / Société civile qui s'occupent de la vraie Politique à présent, les politiques des hémicycles faisant leur gras dans le silence le plus assourdissant qui soit...! N'est ce pas Jean-Luc Mélenchon...?
http://www.numerama.com/magazine/10868-L-Hadopi-plus-urgente-que-la-reforme-des-prisons-et-des-hopitaux-MAJ.html
Dividendes en hausse, salaires en baisse
Ce qui pouvait apparaître comme la vulgate marxiste des années 1960 — les détenteurs du capital s’enrichissent sur le dos de ceux qui n’ont que leur force de travail à vendre — est désormais clairement lisible dans les comptes des multinationales. Selon les estimations de Factset, les profits des 40 plus grosses sociétés françaises (celles du CAC 40) ont atteint le niveau record de 96,3 milliards d’euros en 2006. En 2005, ils se sont élevés à 85 milliards. Ce qui représente une hausse de 11,3 % en un an. Inutile de préciser que les salaires, eux, n’ont pas connu une telle progression. Pas plus que l’emploi dans ces groupes (Le Monde diplomatique publiera dans son numéro d’avril, en vente à partir du 29 mars, une enquête sur les bas salaires en France et en Europe). Il n’est donc pas étonnant que les profits grimpent cinq fois plus vite que la production de richesses (2 % de croissance en 2006).
Mais l’argent accumulé, qui ne sert pas aux besoins collectifs des salariés, n’est pas davantage utilisé pour moderniser l’appareil productif, ni pour relever le niveau de la recherche privée, notoirement insuffisant en France et en Europe. Il va directement dans le portefeuille des actionnaires. Les dividendes versés devraient atteindre quelque 38 milliards d’euros, selon les estimations des spécialistes (les comptes sont clos fin mars). Soit une augmentation de 20 % sur l’exercice 2005. Déjà, entre 1999 et 2005, les dividendes versés par les entreprises du CAC 40 avaient effectué un bond de 71,4 % (passant de 14 à 24 milliards d’euros). Durant la même période, leurs investissements ont dégringolé de 35,8 % (de 120 à 77 milliards d’euros).
Ce choix de gestion des multinationales a contaminé l’ensemble des entreprises. En 2005, selon les comptes nationaux publiés par l’Institut national des études statistiques (Insee), les dividendes offerts aux actionnaires dans l’ensemble des entreprises non financières (hors banques et assurances) en France représentent 16 % des richesses produites (valeur ajoutée). Et, selon l’économiste Nasser Mansouri-Guilani, qui travaille à partir des données de la comptabilité nationale, « pour chaque euro investi, 75 centimes vont aux actionnaires ».
A noter que ces dividendes représentent évidemment, au même titre que les salaires, un coût pour l’entreprise, et participent donc très directement à la formation des prix. On parle beaucoup du prétendu « coût du travail » ; et si on s’attaquait enfin au coût du capital ? Le réduire pour accroître les salaires et les emplois qualifiés est l’une des pistes pour dynamiser la croissance sans toucher à la compétitivité…
source : http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2007-03-14-Dividendes-en-hausse
D’après le Fonds monétaire international (FMI), dans les pays membres du G7, la part des salaires dans le produit intérieur brut (PIB) a baissé de 5,8 % entre 1983 et 2006. D’après la Commission européenne, au sein de l’Europe cette fois, cette part a chuté de 8,6 %. Et, en France, de 9,3 %
la suite ici :
http://www.monde-diplomatique.fr/2008/01/RUFFIN/15507
@ " Hamilcar " = " antisocialo "
Ta mentalité d'esclave" Hamilcar " est désopilante.
Tu paniques. Tu radotes. Tu t'étrangles.
" The Game Is Over "comme dit le Néolibéral H.Paulson lui même.
Toi tu patines, tu ne sais plus quoi faire ni quoi dire.
Depuis plusieurs jours tu nous refourgues ta came imperturbablement :
Le même pitoyable article du pauvre Nicolas Baverez.
Thatchériste Français, ce demeuré, cet archaïque, voit son système de pensée s'effondrer mais continue comme tout idéologue à réciter en roue libre son catéchisme d'hier pendant que les habitants de la planète sont ruinés, flippés ou meurt sous les bombes.
Petite fiotte d'"Hamilcar " un peu de tenue et d'honneur dans la tourmente :
Ferme-la et passe ton chemin, cela vaudra mieux pour tout le monde.
Spécial Jennifer
Une étude vient de montrer que les entreprises qui résistent le mieux en ce moment sont celles qui ont un % de personnel féminin plus élevé que la moyenne.
Edouard Balladur s'est échappé !
Il rugit en ce moment sur Canal + ! Incroyable ! Des idiots utiles au système l'invitent encore !
L'idéologue Thatchérien à bajoues, en appelle au contrôle des banques centrales (!) en appele à la limitation de la liberté signe évident de Civilisation (!) et en appele à l'ordre et à la discpline des marchés (!)...
(...où de nous -même pauvres humains qui après nous vivez...)
Incroyable ! L'homme flasque de l'économie Vaudou va nous en foutre plein la gueule !
Demain Police Partout - Justice Nulle Part !
Après la sécurisation des banques la militarisation des esprits commencent.
Va falloir bien se tenir à table !
Canal + fait office de " Goebelisation branchée " de la socièté !
Avec le sourire et les effluves de parfum Dior en prime (Time) -
Préparer-vous car ça va morfler dans les mois qui vont suivrent.
Aux dernières nouvelles les experts véritablement indépendants nous annoncent la banqueroute des USA pour l'été 2009. On est prévenu. ça va chier.
Si quelqu'un choppe E.Balladur avant moi qu'il me le laisse par pitié. Je l'embaumerais moi-même avec art et humilité !
Ah ! Ah ! Je rigole c'est insensé ! Que voulez-vous que j'en fasse ?
Bon pour un vide - grenier c'te fiotte là !
GEAB N°28 est disponible! Alerte Crise Systémique Globale -
Eté 2009 :
Cessation de paiement du gouvernement américain
http://www.leap2020.eu/GEAB-N-28-est-disponible!-Alerte-Crise-Systemique-Globale-Ete-2009-Cessation-de-paiement-du-gouvernement-americain_a2240.html
à Hold up 17 octobre 2008 à 19:13
not'Edouard
@ Pierre L
Ah ! Ah ! Génial !
Thanks a lot !
Le dernier cri en matière de fraude électorale vient d’être conçu par l’imaginatif président du Parti républicain du comté de Macomb, au Michigan : James Carabelli fera réviser méthodiquement les listes de maisons saisies par les banques et les sociétés de crédit hypothécaire pour ainsi retirer immédiatement des listes électorales celles qui ont appartenu à des électeurs démocrates.
la suite ici :
http://www.legrandsoir.info/spip.php?article7231
@ Pierre L
Le fichier Edvige revisité va enfin servir en 2012 :)
Sinon l'article de Rufin ne date pas d'hier, un peu dommage pour les socialo que Royal ait légèrement oublié de parler des dérives boursières et également du système monétaire en 2007 ^^
pour comprendre la création de la monaie, un truc canadien un peu orienté mais très bien fait
http://vimeo.com/1711304?pg=embed&sec=1711304
ça dure un peu plus de 50 minutes
pour un peu comprendre ce que coute la dette, un petit site
http://www.fauxmonnayeurs.org/
une interview de Frédéric Lordon (une somité que l'on invitera jamais avant que tout le système se soit bien pété la gueule)
http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=1108
bonne lecture :)
ça ne fera pas avancer le debat, mais ça m'amuse :
Je me demandais ce que notre insignifiant premier ministre était venu dernièrement faire dans le val d'Oise à Enghien ?
Alors que les caisses sont vides.
Mais c'est bien sur : Se refaire au Casino.
Oui, je sais tout, le monde avait déjà oublier qu'il était venu... désolé
Salut et Fraternité
à propos de suspicion de fraude électorale, cela me fait penser aux nombreux recours qui ont été faits en Essonne :
les 2 seules élections municipales qui n'ont pas été annulées par le Tribunal administratif, ont été
Longjumeau
Corbeille-Essonne
deviner qui est concerné !
NKM et Serge Dassault...
du beau linge
;-)
@Hold up, post 38
la seule fois de ma vie où j'ai vu le "Président" Balladur en vrai (Président, c'est son titre), j'ai été subjugué par le décorum et la cour qui l'entourait
c'était en attendant un RDV à l'Assemblée Nationale
je poireautais, et tout d'un coup, un grand brouhaha, et toute une clique qui se précipite, et passe le point de contrôle en force, au cri de "Le Président ! Le Président !"
ce qui voulait dire :" faîtes place, manants !"
c'était peu de temps après le 11 septembre, et la façon dont ils ont tous shunté le contrôle d'entrée était ahurissante et surréaliste
impressionnant
cela en dit long sur le personnage et les privilèges qui y sont attachés
pas très républicain tout ça...
Bonjour à tous,
A djihem,
D'accord avec vous sur l'urgence de s'opposer à Hadopi.
Le contexte politique très chargé explique peut-être, en partie, le silence de monsieur le sénateur.
Je conviens cependant, avec vous, qu'il s'agit d'un sujet d'importance.
Amicalement