17juin 09
Cette fois ci me voici presque député d’active, avant même la date de prise de fonction officielle le 14 juillet prochain. J’écris de retour de Bruxelles. Après deux jours sur place, dans la soucoupe volante de l’Union Européenne.
SI DESERT ET SI PLEIN DE MONDE
Je déambule donc à présent dans l’univers aseptisé du parlement à Bruxelles, d’un bureau à l’autre, tous identiques, d’un locuteur de volapuk à l’autre, tous charmants et aimables, cela va de soi, plus étrangers que le sera jamais aucun étranger pour la raison incommunicable et glaçante qu’ils sont radicalement de nulle part. Heureusement que les pavés de la place devant le parlement, sont disjoints et même arrachés, heureusement qu’il y a ces ridicules et disgracieux conteneurs pour déchets bien triés, soigneusement alignés au pied de la statue centrale, bref toutes ces choses qui signalent les incohérences si typiquement humaines. Sinon j’aurais peur tellement cette architecture grimaçante de froideur en verre et acier a été visiblement pensée pour contenir des insectes indifférents plutôt que des êtres vivants. Coup de blues ! Paris me manque déjà, la splendeur de la lumière dans la bibliothèque du Sénat, le carrefour de l’Odéon où boire un petit jus avant de remonter la rue Condé, dire bonjour au garçon de café de la brasserie, au kioskier, et ainsi de suite les jours où il fait beau et où je musardais en allant vers le palais du Luxembourg. Ici, pendant que je vais et viens, mon portable «clinque» sa pluie ordinaire de sms. Ce sont souvent les amis du grand sud ouest. Ils prolongent cette ambiance de connivence qui nous a unis pendant tous ces mois. Et, à mesure me sautent à l’esprit leurs paysages et leurs sourires. Ces moments étranges me ramènent à quelque chose que je connais bien, la petite nausée des changements d’horizon et des transplantations. Bien sur, pour moi, si l’on excepte le rapatriement d’Afrique du Nord, ce fut toujours plutôt tranquille et je n’ai pas l’intention de gémir sur mon sort, surtout en ce moment. Mais j’en ai ressenti assez pour en avoir acquis quelque chose qui m’a toujours fait regarder les immigrés avec tendresse et compassion tandis que tant d’autres les regardent avec peur!
VU DE LOIN
Pendant que j’écris ces lignes, à côté de moi, Elie Hoarau, député réunionnais du «Front de gauche-alliance des outre mer» feuillette sa liasse de formulaires à remplir, tout en écoutant les interventions, affublé comme moi du casque des traductions. En matière de dépaysement je crois bien que j’ai mon maître, non? Elie pratique un humour tranquille. Il décrit sa circonscription et cela suffit à couler les bla bla sur la proximité des élus avec leurs électeurs que permettrait le dépeçage en circonscriptions «locales» pour l’élection des députés de France au parlement européen. Sa circonscription couvre la planète, douze fuseaux horaires et inclut des milliers de territoires insulaires dont il reconnait ne pas connaitre le nombre exact. Ce qui unit tout cela ce n’est pas autre chose que la communauté de situation. Tout à l’heure, parlant sur un autre plan, Sabine Lösing, de Die Linke, nous a fait un petit rappel de principe: «ce n’est pas en renforçant nos identités nationale que nous avancerons mais en renforçant l’identité de classe parce que c’est elle qui rapproche les êtres par delà toute les autres particularités». Je n’entre pas ici dans l’analyse critique de cette formulation. Je la mentionne pour signaler qu’ici je vois des gens qui cherchent à approcher et à vivre l’universalité de la condition humaine comme base de l’action politique. Bref, le carrefour de l’Odéon ne va pas s’envoler pendant que je suis ici. Et tout est bien si je suis utile. Dans les couloirs José Bové vient vers moi. On se claque la bise. Content de ça José!
LA MUSIQUE AIGRE
La séance du groupe des députés de la GUE a consisté à entendre les analyses des camarades à propos des résultats de l’élection dans leur pays. On est vite stupéfait. Partout la même musique, au mot près souvent. Je résume. Il n’a pas été possible d’avoir un débat sur les contenus des programmes dans la mesure où les partis de droite et socialiste ont verrouillé la discussion sur le traité de Lisbonne. Partout les classes populaires ont déserté les isoloirs et ce paradoxe déprime et culpabilise toute l’autre gauche. Partout le parti social démocrate a reculé au-delà de toutes les prévisions. Partout la droite caracole sur un champ de ruines. Le plus grave à nos yeux vient maintenant. Contrairement à ce que beaucoup croyaient, la décomposition de la social démocratie ne renforce que très marginalement l’autre gauche. Le gros des électeurs se tourne vers les libéraux et les verts. De cela tous ceux que j’ai entendus tirent comme leçon que l’autre gauche n’a aucune chance tant qu’elle ne formule pas une alternative gouvernementale crédible. Je ne sais pas si c’est un effet lié à la qualité de parlementaire, mais beaucoup des orateurs ont formulé des critiques vives contre la rhétorique électorale purement protestataire et les dénonciations abstraites du libéralisme. On me dira que je n’ai retenu que ce que je voulais entendre. C’est possible. Mais je pense que c’est bien l’essentiel de ce qui s’est dit de commun à tous. Je ne vais rien noter à présent des particularités évoquées au fil des nationalités. Sauf une. Le contre exemple italien. Malheureux italiens ! Un désastre suit l’autre. C’est à pleurer! La gauche traditionnelle on s’en souvient s’est auto dissoute sous l’impulsion du Parti Communiste devenu Social Démocrate puis Démocrate tout court dans la signification centriste que nous connaissons en France. Déconfite et déboussolée par ce contexte calamiteux, l’autre gauche a pourtant trouvé le moyen de se diviser d’une façon fatale en deux listes s’affrontant à couteaux tirés. Chacune fait trois pour cent et des poussières. Mais il faut quatre pour cent pour avoir des élus. Ainsi au lieu des quatre députés qu’elle aurait du avoir, l’autre gauche n’en a aucun. Ce qui revient à dire que la gauche, en général, n’a plus aucun élu au Parlement européen puisque les élus du « Parti Démocrate » refusent cette étiquette. Terrible bilan ! Qu’il nous serve de leçon.
ALERTE ROUGE
L’autre gauche en France aurait pu être liquidée par ses divisions. Elle peut être pulvérisée dans les élections régionales qui arrivent. Ce n’est pas fatal, bien sur. Mais c’est assez menaçant pour qu’on y réfléchisse sérieusement. La proposition que fait le Parti de Gauche est donc à prendre au sérieux. Le texte «officiel» est sur le site du Parti. Ici je n’y ajoute qu’un commentaire de rappel des règles électorales qui surligne l’importance de la proposition. Je ne dis donc rien à propos du programme régional. Il est évidemment décisif même si cette élection aura nécessairement une signification et une réalité de campagne nationale. Mais c’est parler dans le vide de ne tenir aucun compte de la règle du jeu avant de commencer la partie. Il est temps en effet de se souvenir qu’il faut cinq pour cent au premier tour pour pouvoir fusionner des listes au second. Et il est décisif de savoir qu’il faut dix pour cent pour pouvoir se maintenir au deuxième tour! N’oublions pas non plus que la décision, dans tous les cas, pour la fusion de liste comme pour le maintien ou non, revient légalement à la seule tête de liste. Dans ce contexte précis, l’idée de faire des listes autonomes de toute l’autre gauche au premier tour doit donc pouvoir être entendue de chacun autrement que comme une simple posture. C’est en effet la seule garantie d’un côté pour ne pas être éliminé de tout et de l’autre pour ne pas être embarqué là où on ne le voudrait pas au second. C’est particulièrement vital après que la direction du PS ai lâché prise et cédé aux grands seigneurs féodaux régionaux le pouvoir de constitution des listes et de définition des stratégies électorales. Le meilleur et le pire en sortiront en même temps. Mais nous ne pouvons accepter d’être entrainé dans ces tractations à la carte ! L’autonomie du premier tour est donc bien une garantie. Mais pour que cette stratégie soit tout à fait praticable par l’ensemble de l’autre gauche il faut bien préciser qu’on ne peut la mettre en œuvre sans une position claire à propos du second tour. C’est-à-dire en annonçant publiquement que partout où la réciproque aura été acceptée avant le premier tour, le désistement pour le mieux placé à gauche s’opérera.
BOF BOF BOF
Je reviens sur la campagne électorale et son bilan. Je n’ai pas l’intention de remplacer ici les analyses qui foisonnent dorénavant. Je ne fais pas de bilan pro domo non plus. De quel droit le ferais-je, alors que nous y avons consacré un week end entier de travail collectif entre responsables du PG. Non, juste un vrai regret. Celui d’avoir laissé filé la campagne sans avoir été vigilant sur la prise en compte de ce que nous sommes depuis que nous avons adopté la thèse sur «la planification écologique». Certes, dans nos meetings, à l’oral, très souvent nous n’avons pas manqué à ce que nous devons être à ce sujet. Encore qu’on aurait pu faire mieux, j’en conviens. Mais dans le matériel électoral, tract et profession de foi, le compte n’y est pas à l’évidence. Pour être honnête je n’en suis pas surpris. D’ailleurs les alertes n’ont pas manqué de la part de camarades plus attentifs et exigeants. De mon côté, je me console en me disant que j’ai introduit le thème de la planification écologique quasi au débotté dans les messages de la campagne officielle. Mais cela ne fait pas une ligne cohérente et lisible. Ce reproche dorénavant tous se le font au PG si j’en crois ce qui s’est dit le week end dernier, entre nous. Je ne l’exposerai pas ici sans dire quelle responsabilité y ont les écolos de gauche qui sont restés sur leur Aventin de contemplations maussade pendant toute la campagne et avant cela au moment de la première phase de la fondation du nouveau parti de Gauche. Présents dans le Front de gauche en tête de liste éligible comme nous le leur avons proposé, dirigeants au Parti de gauche, ils auraient pesé de tout leur poids d’idées. Tant pis pour nous, bien sûr. Mais la leçon doit servir. Nous serons plus méthodiques à l’avenir. Moins timorés. Plus argumentant. Il y va de notre crédibilité. Car notre propos n’est pas de mériter des bons points de la part des diverses chapelles vertes toujours prodigues en réprimandes et conseils de banc de touche, ni même de prendre des électeurs aux Verts en le faisant. Notre objectif est d’élargir le champ de vision de ceux à qui nous nous adressons pour les conduire à la compréhension de la nécessité d’une bifurcation de notre modèle de civilisation. C’est avec cet état d’esprit que nous avons commenté le résultat des Verts. Plutôt que de souligner leurs ambigüités plus qu’évidentes, leurs propositions d’alliances calamiteuses avec le centre et ainsi de suite, nous avons au contraire positivé le résultat. Au point de lui faire dire ce qu’il ne dit d’ailleurs peut-être pas vraiment. A savoir que ce serait un le signe d’une prise de conscience élargie de la nécessité de révolutionner le mode de production et de consommation. J’en reste là. Non. Pas tout à fait s’il s’agit de lendemain de vote. Un mot d’écœurement encore. D’abord de voir des médias sans foi ni loi continuer de nous ignorer, nous, Front de Gauche sur tant de plateaux de bilan des votes. Dont la dernière du regretté «Ripostes» et aussi à «Mots Croisés». Puisqu’il s’agit du service public notons qu’il est désormais continuellement en état d’excès de zèle bien pensant. Mais pour quel profit, bon sang! Autre domaine plus cruel, celui des délires de presse écrite. Ainsi pour cette brève qui me fait dire le contraire de ce que je dis, à savoir qu’il faut développer le Parti de Gauche, et me met dans la bouche que je ne veut pas plus de cinq mille adhérents plutôt que d’y voir des «fêlés» qui viendraient «bavarder». On imagine comment cela est repris avec délice sur la toile de toutes les rumeurs et ragots qu’est aussi internet, par la cohorte des aigris qui y trouvent une nouvelle occasion de se rengorger et bouffir d’indignations convenues. Parfois le montage se voit. De façon déprimante. Ainsi pour le titre de l’interview subtile que fait avec moi Gérard Miller pour le journal pourtant plutôt tranquille qu’est «La vie». «Les européennes m’ont mis à la mode» me fait-on dire entre guillemets sur cinq colonnes. En lisant le texte on découvre que je ne dis cela nulle part. Certes, Miller le dit dans une question. Mais encore faut-il préciser que ce n’est pas dans ces termes. Pourtant cela m’est attribué. Ainsi va la vie ordinaire de la décomposition de l’éthique médiatique qui est au moins aussi avancée que celle de la politique, des institutions, de la démocratie et d’une façon générale de tout ce qui devrait rassembler dans ce pays et qui sert seulement aujourd’hui à la mise en scène générale du spectacle du naufrage collectif de notre vie commune.
Les organisations sous-signées appellent à un rassemblement devant le ministère de la Justice
Vendredi 19 juin 2009 à 17H30
13 Place Vendôme - M° Opéra
Communiqué :
Manifestations contre le sommet de l'Otan à Strasbourg - Suites
Manifester est un droit, nous ne cèderons pas à l'intimidation
Dès les élections passées les autorités sont passées à l'offensive pour intimider celles et ceux qui seraient tentés de manifester leur opposition à la politique guerrière de notre gouvernement. Du 8 au 11 juin plusieurs participant-e-s à la manifestation contre le sommet de l'Otan de Strasbourg le 5 avril dernier ont été arrêtés à Strasbourg, Mulhouse et Paris, dont des syndicalistes de Sud et de la CGT. Certains ont été "entendus" comme témoins, d'autres ont été déférés devant un magistrat. Des domiciles ont été perquisitionnés.
Nous condamnons ces méthodes d'intimidation qui sont dans le droit fil des entraves mises au droit de manifester lors du sommet de l'Otan et rentrent plus généralement dans le cadre d'une dérive sécuritaire du pouvoir en place.
Nous exigeons l'arrêt immédiat de toutes les poursuites engagées suite aux manifestations de Strasbourg et la mise en place d'une commission d'enquête sur l'action des forces de police lors de ces manifestations.
Signataires :
AAW, ACG, Les Alternatifs, Alternative libertaire, ATTAC, CCIPPP, ESSF, Collectif des Iraniens contre la Guerre, Organisation Femmes-Egalité, FSU, La Fédération, Ligue des Femmes, Mouvement de la Paix, Marche Mondiale des femmes-France, MRAP, NPA, PCF, PCOF, Réseau Féministe « Ruptures », Solidaires, Union Pacifiste, Les Verts
Bonsoir, je reste fixé sur tout le programme du" Conseil National de la Résistance", ou sauf erreur de ma part les médias ne devaient plus être aux mains des capitalistes de tous poils et particulièrement aux ordres des entreprises bénéficiant des fonds publics.
Rosay. à +
Courage, Jean-Luc. Une courte pensée exprimée pour toi, ton combat à l'honnête et farouche volonté, qui est aussi le notre, en gardant cette flamme de l'espoir d'un monde meilleur. Face à la machinerie bruxelloise, tu en auras besoin.
Cher Jean-Luc,
Nous mesurons tous combien la route sera longue encore pour que la stratégie d'union prévale sur de mortifères tentations identitaires au sein de l'autre gauche. Nous savons aussi, du Sud-ouest ou de partout ailleurs dans le pays, que ta capacité d'analyse des situations et des mutations de notre époque et que ta force de conviction peuvent jouer de façon décisive dans la bataille à venir.
Il y aura beaucoup de lignes de crête et de règles imposées pour limiter tout débat de fond (à commencer par ce ridicule temps de parole auquel tu sera soumis à Bruxelles ou Strasbourg !) mais nous avons tous à gagner à la démonstration supplémentaire de notre projet farouchement internationaliste. Nous serons là pour t'y accompagner, chacun à notre place ! Tu sais pouvoir compter sur nous tous...
Un compagnon de la longue marche.
Je reposte mon commentaire puisqu'il se trouvait en queue de peloton sur le billet précédent.
Et en plus Bruxelles c'est pas trop loin de Copenhague.
La très officielle télévision danoise TV 2 News ouvre l’enquête sur les réalités du 11 septembre 2001.
Gageons que les télévisions Sarkozystes françaises suivront.
http://www.dailymotion.com/relevance/search/11+septembre/video/x95z2f_11-septembre-la-preuve-que-des-expl_news
Nano-thermite? vous avez dit nano-thermite? Et dire que nos dirigeants pensaient aux termites.
madame julie,
je déchante dejà et votre réponse contribue fortement à accroître mon doute et mon questionnement.
En effet je dis, voir mes postes précedents, que je suis pour des alliances qui mettent en place un nouvelle politique de gauche radicale, capable de resister à la déferlante libérale qui détruit l'hôpital, l'université, les retraites, qui accroît le chomage, qui engraisse les bandits des banques et des grandes surfaces et par conséquent je refuse de m'allier à des verts ou au PSDS (parti soi disant socialiste) dont le cadavre empeste la france et l'europe.Je suis venu au PG pour construire un gauche radicale qui fasse une politique en faveur de la classe ouvrière et des ceux qui souffrent sous le joug du libéralisme, en tant que marxiste je veux débattre et construire une gauche de resistance d'abord et revolutionnaire ensuite, capables d'apporter des réponses contre le chômage, contre la destruction des services publiques etc etc ;
Et vous, madame, vous me repondez : battre barroso, alliance avec les verts, etc , c'est à dire la manière la plus politicienne qui soit, celle qui dégoute le peuple et l'eloigne des élections... à la con...
Je ne veux pas m'étendre, est-il nécessaire, sur la politique des soi disant socialistes depuis 1983, rappeler encore et encore leurs trahisons, mensonges, turpitudes de toute sorte, à koi bon ?,
dois-je vous rappeller que depuis 20 ans je n'ai jamais vu les verts dans une manifestation pour la défense des acquis sociaux ?,
dois je vous dire que ce CON BIEN DIT porte en lui la haine, chevillée en son corps de petit bourgeois, contre la classe ouvrière depuis 1968?
dois je vous rappeller le mepris de ces pourris qui dirigent le PS contre la démocratie et contre le peuple qui avait exprimé sa resistance au TCE en 2005?
dois-je vous décrire le crachat que les socialistes nous ont mis à la figure en votant le traité de lisbonne?
Je ne le ferai pas, car vous êtes de ceux qui, angelistes à tout crin, dissequent les pourcentages, les alliances les élus....pensez vous qu'une poignée d'élus ici ou là changeront le sort de millions de gens qui souffrent écrasé par la crise mondiale du capitalisme ?
oui à la revolution par les urnes...mais pas en allaince avec des pourris des traîtres et des intégristes de tout poil qui combattent la laïcité, la république et... la classe ouvrière.
En tant que marxiste revolutionnaire je crois que pour construire un socialisme humaniste il faut dejà avoir des alliés dont les mains ne sont pas salies de méfaits, de parjures, d'hypocrisie,
et tant pis s'il faudra attendre, tant pis si on aura pas d'élus....
unité lutte et resistance peuvent aussi se faire dans la rue...
mais savez vous seulement ce qu'est la rue ?
j'en doute et c'est pourquoi je ne vous salue pas ! !
p.5
"dois je vous dire que ce CON BIEN DIT porte en lui la haine, chevillée en son corps de petit bourgeois, contre la classe ouvrière depuis 1968?"
je ne sais qui porte plus de haine, à vous de juger.
quant à moi, sais-je ce qu'est la rue? Je ne suis pas née dedans, je n'ai jamais été obligé d'y dormir, je participe aux manifestations de masse ou plus confidentielles, c'est selon...
pour la révolution par les urnes: il faut tout de même voir que ceux/celles qui devaient la faire ne sont pas venus, est-ce la révolution, est-ce les urnes qui les ont laissé indifférents? je n'ai pas la réponse, il est vrai, je ne suis pas marxiste révolutionnaire et cela ne me pose aucun problème.
J'admire votre fougue et vous souhaite trouver un champ d'action adéquat, de préférence bien sûre au FdG tout en souhaitant également que vous voudriez bien m'accepter dans ce cas parmi les vôtres.
Bon courage Jean Luc.
J'ai aussi un souvenir maussade du quartier européen de Bruxelles lors d'une manifestation "soit disant européenne", à écouter des chants révolutionnaires sous la pluie, avec quelques collègues italiens et espagnol (de mémoire), pour garder et en faire la norme un certificat qui fait ma profession mais qui n'existe pas dans beaucoup de pays.
C'était sinistre...
@demetrio trunfio
Il est difficile de vous répondre car chaque point demanderait un long développement.
Pour commencer ce qui est un peu dérangeant c'est le ton très sec à chaque fois que vous employez. Mais il est vrai que cela m'arrive aussi. Donc Ok. Avançons et tentons une modeste réponse. Les "blo-gueux" jugerons et j'espère aussi que vous m'entendrez.
Militants PG - simple militant de base (je crois que c'est bon de le rappeler en ces termes non -fantasmatiques) je m'interroge et n'ai pas réponse à tout en ce qui concerne la stratégie à adopter. Surtout au vu de l'abstention record de nos concitoyen-e-s. Je vous réponds suite à vos propos et à vos allusions qui faisaient suite à mon contentement devant l'arc d'alliance qui s'ouvre à Mantes - La Jolie et que je vois - moi- comme une perspective féconde :
Alternative Citoyenne, Les Verts, Démocratie et Citoyenneté Locale, PCF,
PG, NPA, Les Alternatifs -
Pour moi c'est effectivement une excellente nouvelle, au delà même de mes espérances les plus chères. Et j'espère bien que cela va se renforcer. Mais je vois que vous n'êtes absolument pas d'accord. Surtout vis à vis de la présence des Verts.
Vous dites :
" pour moi les VERTS sont des libertaires libéraux qui, non seulement ne connaissent rien à la férocité du capitalisme, mais sont contre la classe ouvrière; je donne un exemple: dans toutes les grèves et luttes pour la défense de l’école, de l’université, des retraites, de l’hôpital, etc jamais j’ai vu les verts défiler avec nous "
Moi je vous l'avoue, les Libertaires je les aime bien -
Attention : je n'ai pas dit les "libertaires-libéraux" hein ! J'ai dis les LIBERTAIRES tout court. (si l'on peut dire ainsi).
En effet être libertaire permet de ne pas rester crisper sur des positions idéologiques intégristes. Nous avons souffert de ce fondamentalisme de classe dans l'Histoire qui a osé s'affubler d'une mystique militaire ORGANIQUE et du grotesque qui allait avec. Vous aurez très bien reconnu je crois à quoi je fais allusion. En effet, débarrassé des oripeaux stalinoïdes nous pouvons reconsidérer l'Histoire sociale GLOBALE avec un regard lucide et NEUF.
Et sans plus aucune hésitation renouer avec LES analyses marxiennes passées ou contemporaines. Il n'y a plus de tables de la loi et le travail de réflexion se fait désormais selon des modalités plurielles et sans exclusives d'autres corpus idéologiques. Cherchant la complémentarité de vues et d'analyses nous savons que nous ne devons surtout pas reproduire le passé. Des évolutions nouvelles, des expériences diverses convergent aujourd'hui et cela est très précieux.
Enfin comme je l'ai déjà dit, réduire le travail de l'Ecologie Politique à un seul individu plus ou moins opportuniste n'est pas raisonnable au vu de la culture véritable d'un mouvement politique profond comme "les Verts". A chacun les tactiques qui permettent aux mouvements politiques de sortir la tête de l'eau. Je n'ai pas envie de polémiquer sur M.Con Bendit - qu'il se dise aujourd'hui Keynésien Vert plutôt que " Libéral " ne vous convaincra pas et moi non plus. L'important est ailleurs. La culture profonde des Verts est A Gauche et c'est précisément EN TRAVAILLANT AVEC EUX et non pas en les ostracisant que nous pourrons privilégier cet ancrage à Gauche. Je vois bien que vous ne serez pas d'accord avec ces vues. Rassurez-vous je n'ai de toute façon aucun pouvoir à par celui de lutter et de m'exprimer sur ce blog ce qui en est déjà un. Mais
il est clair pour moi que la production intellectuelle et pratique présente et à venir sera en rapport avec TOUTES les cultures et tous les héritages politiques. Ce produit là sera un bien commun qui ne restera pas attaché à tel ou tel " culture " au détriment des autres. Il n'y aura pas uniquement la
" Culture Ouvrière " qui sera validée. Celle -ci le sera avec d'autres. Pourquoi en serait- il autrement ? Pourquoi privilégier uniquement cette culture là au détriment des autres expériences et des autres héritages ? Jouer la carte politique contemporaine c'est nécessairement faire se rencontrer des horizons différents voire contradictoires. Inventer des rapports de force nouveaux en face du Capitalisme planétaire ne pourra se faire en reproduisant des schémas de pensée fixés pour l'éternité.
Vous préciser que vous n'avez jamais vu de militants Verts défendre tel ou tel combat.(Ecoles, Hôpital public etc...) Je ne créditerais pas totalement ce que vous affirmez mais je pourrais peut-être vu de votre propre expérience visiblement la trouver recevable et ma foi peut-être vraie. A d'autres personnes de venir la valider entièrement.
Mais une question que je vous pose et que je me fais aussi à moi-même. Suis-je ou sommes-nous auprès des militants Verts lorsqu'ils se battent EUX sur tel ou tel front de luttes ? Les " ouvriers ", les employers et les autres salariés étaient -ils auprès des Verts lorsque ceux-ci luttaient pour la préservation de la Culture PAYSANNE ? Contre les OGM, Contre l'Agriculture industrialisée et intensive, contre les Agro-managers et autres puissants Capitalistes/ Céréaliers / Semanciers ? Étions-nous tous-toutes là contre l'implantation de nouvelles Centrales Nucléaires implantées au mépris des populations et dont nous savons maintenant qu'elles n'offrent pas et de moins en moins toutes les garanties au niveau de la Sécurité ? Imaginons un seul instant un équivalent de Tchernobyl en France et une portion du territoire rayée de la carte pour des centaines de milliers d'années. Avec un premier périmètre de sécurité dont les limites s'étendraient à une centaine de kilomètres et où serait interdit toute habitation et une zone interdite qui s'étendrait à 30 kilomètres autour de la centrale maudite. Sachant que le territoire Français est truffé de centrales nucléaires et que M.Sarkozy dans un délirium productiviste et accumulateur de profit et d'export d'électricité en construit deux autres, il n'est pas négligeable de rappeler des évidences aveugles. Celles- que personne ne veut voir jusqu'à ce qu'elles apparaissent dramatiquement un jour. Alors ? Étions-nous, nous aussi de tous les combats (et j'en passe) auprès de nos compagnons de Gauche lors de ceux- ci ?
Nous ne pourrons transformer le système Capitaliste ou l'abattre que si nous savons recadrer nos vues et revoir nos stratégies. Elles seront communes ou ne seront pas. Il ne s'agit pas de compromissions, il s'agit de Guerre idéologique et de stratégie viable.
Nous savons de plus vers quelles catastrophes humaines et écologiques nous ont amené dans le passé certains PURISMES de Classe. Venant personnellement de cette histoire là, je ne doute pas que la destination commune sera démocratique et en perpétuel mouvement. Encore faut- il mentalement s'ouvrir à d'autres perspectives et reconnaître des expériences dont nous n'avions jamais eu idée avant de rencontrer ceux et celles qui les portent. Il y aura oui, je crois - et cette perspective m'enchante particulièrement - quelques IMPURETÉS dans le socialisme du XXI ° siècle. Et c'est plutôt une bonne nouvelle. Bien heureusement le débat reste ouvert et je ne doute pas que vous y répondrez.
Passionnant. Continuez à chroniquer la vie du groupe; Bruxelles me semble déjà moins désincarné!
(au passage je signale une faute de frappe dans le titre)
Cher Sénateur/Député,
Heureux de voir que le vague à l'âme (évitez "blues"...) ravive en vous cette prosodie qui vous est si particulière (on vous l'a sans doute déjà dit).
C'est un de vos électeurs toulousains qui vous en parle.
Au cas où vous manqueriez de lectures amusantes, je joins ci-aprés l'un de mes (longs) commentaires dont j'arrose en ce moment les lignes sinon adverses, du moins sociales-démocrates. Il s'agit, en l'occurence, de la "Pétition pour des primaires ouvertes" lancée par P. Moscovici qui a pour seul mérite d'avoir un blog aussi ouvert que le votre.
Sujet digne de réflexion, me semble-t-il...(les primaires, pas le blog)!
Peut être aurons-nous, dans un prochain billet, l'occasion d'entendre votre position à ce sujet, qui m'avait paru non arrêtée?
Et, inversement, pour la question turque, où les quelques mots qui vous furent permis sur le sujet à l'émission mémorable "A vous de juger" semblaient en retrait sur le concept clair d'"armée de réserve" entendu lors de votre premier rassemblement à Toulouse.
Merci d'avance,
(H)adrien
Commentaire adressé à Pierre Moscovici:
Pour une fois que le PS se remue sur une initiative d'envergure (des primaires ouvertes) susceptible de mettre à plat tous les problèmes, voilà que Pierre Moscovici lance une pétition...sans savoir quelles primaires, ouvertes à qui!
C'était le sens du premier billet qu'il corrige ici par ses rélexions de dernière heure:
" La pétition rencontre un grand succès : plus de 1.150 signatures en moins de 3 jours, c'est même un carton. Je suis toutefois, et c'est légitime, assailli de questions, voire de critiques. Est-ce la priorité ? Est-ce seulement nécessaire ? Quelle primaire ?...
...primaire socialiste ou primaire de toute la gauche ? Ma religion, sur ce point, n'est pas faite.
Surtout, je ne voudrais pas... qu'une primaire de toute la gauche, finalement refusée par nos partenaires, soit le prétexte à un statu quo du Parti socialiste. Va donc, dans un premier temps au moins, pour les primaires socialistes."
Pierre Moscovici serait-il si brouillon et le PS si désorganisé que l'on puisse lancer une telle pétition sans s'être entretenu avec les "partenaires" putatifs, pour les accuser à l'avance d'un refus, et opter en conséquence pour des primaires à l'ouverture...restreinte.
Tout cela dans un sentiment d'inpréparation et de désinvolture apparentes que semble traduire l'expression "Va donc, dans un premier temps au moins,...". Qui ne voit que le candidat victorieux de primaires restreintes, "dans un premier temps", ne voudra en aucune manière risquer son titre "dans un deuxième temps" qui deviendrait, du reste, biaisé par le précédent ?
J'ai eu suffisamment l'occasion, sur ce blog lui-même ouvert à souhait, d'émettre de sévères critiques pour ne pas y rajouter le soupçon de calculs machiavéliques. Voyons donc les choses calmement:
Le contexte européen des élections du 7 juin n'a fait que mieux rappeler à beaucoup que l'Europe est devenue, sous couvert d'intégration croissante, le meilleur vecteur de ce "capitalisme transnational" qui ajoute aujourd'hui aux délocalisations, et au chômage résultant, les effets de la crise financière que vont supporter les citoyens. C'est ce qui me faisait citer, de manière purement factuelle l'ouvrage paru le 4 juin: "Les crises du capitalisme", texte inédit et préfacé par Daniel Bensaid, Editions Demopolis, 2009.
Le contexte de l'écologie alarmiste, d'autre part, était également propice à rappeler, jusque sur nos écrans, des éléments qui n'échappent pas à l'analyse qu'en ont fait depuis longtemps les grands auteurs de gauche: Marx ne distinguait-il pas, dès ses oeuvres de jeunesse (Manuscrits de 1844), deux types d'exploitation par le capital:
- l'exploitation des ressources humaines (aspects économiques, sus-dits, de la concentration du capital à la recherche de profits croissants)
- l'exploitation des ressources naturelles (aspects écologiques, celui des dégats sur notre environnement, que les "bobos" découvrent à peine aujourd'hui)
Ce contexte général, aux yeux de tous, aurait du réveiller les ardeurs des électeurs populaires les plus indolants.
Au lieu de cela, l'Europe décourage ces électeurs et le PS les exaspère. Cherchez l'erreur...
1/ L'OLIGARCHIE LIBERALE S'EST EMPAREE DE L'EUROPE ET DETRUIT LE PS
Je me contenterai, pour lancer le débat, de rappeler simplement ici la responsabilité écrasante déjà évoquée, à cet égard, d'un éminent social-démocrate: Pascal Lamy.
Directeur de cabinet de Jacques Delors durant ses mandats à la Présidence de la commission européenne, il entra au comité de direction du Crédit Lyonnais pour en sortir directeur général, non sans avoir entrepris la privatisation de la banque et ses licenciements massifs. Il présida la commission "prospective" du CNPF, qui devait devenir l'actuel MEDEF.
Proposé en 1999 par Dominique Strauss-Kahn comme commissaire européen à la concurrence pour succéder à Leon Brittan, il inaugura son mandat en fanfare par sa proposition de lever l'interdiction d'importer en Europe les OGM américains. Il déclara à l'assemblée du lobby pro-américain Trans Atlantic Business Dialog (TABD):
" Nous ferons ce que nous avons à faire d'autant plus facilement que, de votre côté, vous nous indiquerez vos priorités..."
Pascal Lamy est aujourd'hui à la tête de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC), où il continue à oeuvrer de plus belle pour l'ouverture de tous les marchés, afin d'accélérer la concentration des profits au bénéfice de lobbies dont le soutien est mutuel...Parmi les plus importants figure, en Europe:
L'ERT (European Round Table)
Cette table ronde des industriels européens a mis à son actif, notamment, les plans:
- "Vaincre la crise" recommandant les recettes présentées par Jacques Delors en 1993 dans son "Livre blanc sur la croissance, la compétitivité et l'emploi": dérèglementation, flexibilité du marché du travail, compétitivité internationale,etc.
- "Un enseignement pour les Européens", en 1995, rapport à l'origine de la "Déclaration de Bologne" sur le démantellement progressif des systèmes publics d'enseignement trop fondés sur l'instruction générale au détriment de l'employabilité industrielle.
-"Une pleine réalisation du Marché unique", en 1997, que l'on retrouve comme "Plan d'action pour le Marché unique" adopté au sommet d'Amsterdam: libéralisation des télécommunications, des transports et de l'énergie; brevetage du vivant avec octroi de monopoles (!) en biotechnologies, etc.
-"Les pensions en Europe: un appel à la réforme", en 2000, recommandant des systèmes de capitalisation, afin que les fonds de pension privés puissent partout capter ces énormes ressources financières (détenues en France par le système de répartition de la Sécurité Sociale).
Les rapports de ce type ont alimenté le discours des hommes politiques et des médias
au point de rendre l'opinion européenne convaincue de la nécessité absolue d'un libéralisme croissant dans les sociétés humaines, ainsi que d'une dérégulation accélérée de la part des Etats. On en voit aujourd'hui les effets dans la "concurrence faussée" qui nous vient de pays tiers sans acquis sociaux et fiscaux. La différence de compétitivité passe dans la poche de l'exploitant (capitalisme transnational), ce qui oblige nos salariés à reculer sans pour autant que ceux des pays tiers progressent.
On peut trouver le développement plus approfondi de tous les élements ci-dessus, dans le remarquable ouvrage de Raoul Marc Jennar:
"Europe, la trahison des élites", Editions Fayard, 2004.
Ce n'est là qu'un faible faible échantillon des visées hégémoniques de l'oligarchie libérale qui étend son emprise au dessus des nations. Plus rien ne pouvait lui résister...
Ainsi un traité constitutionnel proposé à l'Europe se risqua à institutionaliser le libéralisme par un chapitre de politique économique inattendu dans une "Constitution". Devant ce coup de force, les républicains sourcilleux sonnèrent l'alarme (cf JP Chevènement) et d'anciens tenants de l'Europe fédérale se rebiffèrent en dénonçant rétrospectivement l'étendue de la manipulation (cf. Blog de JL Mélenchon, 15 juin 09). Le peuple lui-même ouvrit les yeux et les plus insouciants se mirent à comprendre la monstruosité juridique qu'on leur proposait. Le bon sens fit son oeuvre dans les consciences, et dans les sondages aussi!
Le chef de l'Etat, qui avait surtout vu là un plébicite, pour pas cher, à mettre à son actif en fin de carrière, comprit qu'il avait loupé son coup en se heurtant à un mur!
Le pouvoir appela alors au secours tout ce qui pouvait faire pencher la balance vers lui. Tout ce que compte de bonnes âmes l'intelligentzia parisienne (et au delà), fut mis à contribution (Cohn-Bendit fut de ceux-là!). On appela même à la barre Robert Badinter comme témoin de moralité, qui se produisit sur nos écrans pour minimiser les choses en déclarant qu'il aurait "certes écrit cette constitution autrement...", mais on n'en sut guère plus.
Verdict des urnes: NON à 55%. Le peuple a dit Stop!
C'est alors qu'on fit les comptes:
Au premier rang du concert des pleureuses, on retrouva sans surprise UMP et UDF, mais aussi malheureusement toute la hiérarchie bien-pensante du PS qui avait dit "amen" à la pensée unique de Delors-Lamy, tous deux issus de la démocratie chrétienne de leur jeunesse. Ce que JL Mélenchon devait illustrer par l'expression célèbre: "Dés que l'on prononce le mot Europe, au PS, tout le monde a le doigt sur la couture du pantalon!". J'entend dire que "Melenchon, finalement, c'est le plus digne mais il a tort sur le fond". J'aimerais qu'on précise en quoi.
Car ce dicton se révéla encore valide, malheureusement, lorsque se dénoua en catimini le complot anti-démocratique, anti-républicain et anti-constitutionnel ourdi par les OUIOUIstes pour biaiser avec la volonté populaire sur le traité de Lisbonne: en 2005, on avait clamé la nécessité légale du referendum populaire au sujet des institutions qui nous gouvernent en EUROPE; en 2007, on déclara sur le même sujet qu'on pouvait s'en passer! Le PS, embarrassé, dépêcha P.Moscovici, seul volontaire apparemment, pour bredouiller une courageuse abstention qui souleva l'hilarité dans les rangs de l'assemblée.
Et vous voudriez qu'avec un pareil déni de droit, baffouant à la fois la démocratie, la res publica, et la constitution (contradiction dans l'utilisation du droit referendaire), nos concitoyens puissent encore croire dans le sérieux de ceux qui en furent les complices ?
Ce sentiment de rejet se manifeste aujourd'hui, tout d'abord par le record d'abstentions des européennes 2009. Mais il touche tout particulièrement le PS dont l'électorat fut majoritairement NONiste en 2005. Quant à celui du Modem, héritier de l'UDF, ce n'est pas la nature du vote 2005 qui l'explique, mais celle du vote 2007 où F.Bayrou perdit la totalité de ses députés au second tour. Deux ans plus tard, l'électorat de droite que comptait l'UDF a largement déserté ce Modem improvisé dans l'élan d'un entre deux tours présidentiel.
2/ CETTE IDEOLOGIE LIBERALE EUROPEENNE EST LE SOUBASSEMENT ORIGINEL DU MODEM
Je me contenterai, là encore, pour lancer le débat, de rappeler quelques extraits factuels de celui qui fut l'inspirateur et même le scribe du programme économique du Modem: Jean Peyrelevade.
Beaucoup s'interrogent sur l'absence de référence économique dans l'ouvrage récent de F. Bayrou "Abus de pouvoir". On trouve la réponse à cette question dans l'ouvrage parallèle "Sarkozy: l'erreur historique" que son mentor en économie Jean Peyrelevade, ancien PDG du Crédit Lyonnais, publia il y a peu chez le même éditeur (Plon,2008), avec moins d'éclats médiatiques.
Il n'est pas ininterressant, pour se faire une idée de ce programme, de citer les passages les plus saillants de l'auteur qui fut le compagnon de route de F. Bayrou lors de la campagne présidentielle, préssenti comme futur responsable de sa politique économique en cas de succés présidentiel...et qui aurait pu l'être aussi en cas d'accord premier ministériel de F.Bayrou, au second tour, avec S.Royal!
AVANT-PROPOS:
"Comment...ne pas approuver maintes réformes qui s'attaquent courageusement à des archaismes flagrants de la société française?"(p.8)
"Ainsi de la loi sur l'autonomie des universités...
Ainsi de la réforme des régimes spéciaux de retraite...
Ainsi de la modification de la carte judiciaire...
Ainsi de l'apparition de formes assouplies du contrat de travail...
Toutes ces belles actions, dont le citoyen se félicite, ne sont pas négligeables. Mais...: 23000 agents de l'état en moins au budget 2008, soit une diminution de un pour mille. Non pas beaucoup de bruit pour rien, mais beaucoup de bruit pour pas grand chose, du moins dans l'ordre des chiffres" (p.9)...
"Curieuse convergence de vocabulaire avec Ségolène Royal. La gauche fut longtemps incapable de changer en profondeur le pays...(p.14)
CHAPITRE 2 (Le pouvoir d'achat) :
"La promesse d'amélioration du pouvoir d'achat faite pendant la campagne électorale devient une injure aux citoyens si elle ne peut être tenue... Or, elle n'est pas près de l'être. Dans la répartition de la richesse nationale, les ménages ont reçu leur dû et même un peu mieux." (p.35)
CHAPITRE 3 (Le mal français) :
"Quel malaise de voir Nicolas Sarkozy et Lionel Jospin professer les mêmes erreurs: démagogie de droite et démagogie de gauche, également ancrées, se rejoignent. A notre brillant duo, vient se joindre une voix féminine. Ségolène Royal interroge en ces termes les militants du parti socialiste:
- Il faut rééquilibrer le rapport de forces entre le travail et le capital par une mezilleure répartition du profit. Quels contre-pouvoirs dans l'entreprise?" (p.71)
"Faut-il préférer Bertrand Delanoé? Ce libéral anti-capitaliste vient d'ajouter sa voix à ce choeur dissonant: il réclame une taxation des revenus du capital et, comme Nicolas Sarkozy, une révision des exonérations consenties aux entreprises qui refuseraient des augmentations salariales. A quoi sert de changer nos dirigeants s'ils professent tous les mêmes inepties?" (p.72)
CHAPITRE 4: LES DEFICITS
" Le vieillissement de la population, conséquence de l'allongement de l'espérance de vie (un an gagné tous les quatre ans), fait peser un poids sans cesse accru sur les régimes d'assurance vieillesse et d'assurance maladie...: c'est aux bénéficiaires et à eux seuls de payer par leurs impôts et leurs cotisations les prestations qu'ils reçoivent. Les personnes physiques, les ménages, sont les seuls concernés, les seuls à être malades ou à prendre leur retraite. Que vient faire ici l'entreprise qui ne connaît pour elle-même ni droit à pension ni droit à assurance santé? Demander une contribution au système productif n'a comme sens que de masquer l'ampleur de l'effort nécessaire et comme seul effet de peser sur sa compétitivité." (p.103)
"A ma connaissance, nous sommes le seul pays développé au monde ou la définition des heures supplémentaires, leurs contingents et leurs rémunérations sont fixés par décision du législateur central...
Dès lors, un pouvoir politique nouvellement élu, d'inspiration prétendument libérale, prétendumment favorable à l'entreprise, prétendument décidé à restaurer la compétitivité de notre appareil productif, proclamant à juste titre que les 35 heures furent une faute gigantesque, ce pouvoir là serait passé à l'acte s'il avait été conséquent. Un article de loi de trois lignes aurait suffi à mettre fin à notre singularité:
- La durée effective du travail et sa rémunération relèvent d'accords contractuels entre employeurs et salariés. L'une et l'autre sont fixées par des accords de branche ou d'entreprise." (p.126-127)
CHAPITRE 6 (D'où vient Jean Peyrelevade?) :
"L'équipe tout d'abord. En 1981, elle était dans les murs puisqu'elle formait une partie, la plus éminente par les responsabilités, du gouvernement lui-même. La vision macroéconomique ensuite...Pascal Lamy à Rivoli..., moi-même à Matignon servions de relais entre nos patrons politiques respectifs [Jacques Delors ministre des Finances, Pierre Mauroy Premier ministre]" (p.158-159)
"C'est ainsi que fut pris le virage de politique économique de Juin 1982, puis mars 1983, vers ce que Lionel Jospin, alors premier secrétaire du parti socialiste, crut bon d'appeler la parenthèse de la rigueur, commettant ainsi une erreur de forme et de fond... (p.151)
"Il y eut dans notre action, pour une part significative, comme une sorte de relicat de correction Barriste...Une hausse temporaire des prélèvements obligatoires sur les ménages fait partie intégrante de tout plan de redressement digne de ce nom (155-156):"
"De 1982 à 1984, le taux de croissance de l'économie française fut divisé par deux (de 2,4 à 1,2%)... Simultanément, en 1983 et 1984, le pouvoir d'achat des ménages subit une légère diminution (-0,1 puis -1,1%), ce qui était conforme à la politique suivie." (p.156-157)
CHAPITRE 7 (Les voies du redressement) :
"LIBERER LE TRAVAIL:
La première mesure consiste à libérer le travail...je veux dire le libérer vraiment en mettant fin aux trente cinq heures, sans avoir à payer pour cela des milliards d'euros d'argent public.
On a vu ce qu'était la solution: il suffit de renvoyer au dialogue contractuel entre partenaires sociaux les décisions relatives à la durée du travail et surtout à sa rémunération, point sur lequel Nicolas Sarkozy, tout à sa volonté de distribuer du pouvoir d'achat, demeure figé. Ne resteraient comme instruments centraux, interprofessionnels, à la main de l'exécutif et/ou du législateur, qu'une durée maximale du travail qui serait d'ordre public (aujourd'hui 48 heures par semaine en vertu d'une directive européenne) et le SMIC." (p.169)
"RETABLIR LES FINANCES PUBLIQUES:
L'objectif central est de déplacer de quelques points, trois à quatre, en faveur des entreprises et donc au détriment provisoire des ménages, le partage de la valeur ajoutée...
La remise en ordre de l'appareil productif passe nécessairement par un prélèvement sur le pouvoir d'achat des ménages (à nouveau, qui d'autre pourrait payer une telle opération?)... Année aprés année, avec une sorte de tranquillité opininiâtre, il convient de modifier à la marge la répartition de la valeur ajoutée, du PIB, de façon à en laisser une part un peu plus fournie aux entreprises, un peu moins grande aux ménages." (p.169-171)
"Si l'on entend vraiment déplacer des entreprises aux ménages un curseur de charges mal réglé, la hausse des taux de certains prélèvements est incontournable." (p.173)
"DIMINUER L'IMPÔT SUR LES SOCIETES:
On peut ainsi réver à une sorte d'utopie fiscale. Supposons que l'on réduise à rien l'impôt sur les sociétés qui est actuellement du tiers du bénéfice imposable. Les marges brute et nette de l'entreprise sont augmentées du montant de l'impôt supprimé." (p.179-180)
"Cette utopie permettrait de résoudre au passage l'énigme déjà rencontrée de l'arbitrage fiscal entre le travail et le capital. L'entreprise..., il s'agit, en tout état de cause d'une charge pour elle. Exonérons-la de toute taxation à ce titre et les revenus du capital, quelle qu'en soit la forme (loyers, intérêts, dividendes ou plus-values), devraient être soumis à des prélèvements fiscaux et sociaux identiques. Vaut-il mieux imposer les revenus du capital ou ceux du travail? L'arbitrage fiscal, à partir du moment où l'on n'y mêle plus les entreprises, exercé au sein de la catégorie des seuls ménages, prend alors tout son sens, économique et politique." (p.181-182)
Sans doute est-ce à cette politique économique et sociale que certains pensent lorsqu'ils envisagent d'étendre les primaires de la Gauche...jusqu'au Modem!
Comme quoi, il faut souvent de longs détours pour répondre à un billet aussi court que l'initiale "Pétition pour des primaires ouvertes".
Rédigé par: Hadrien | 17 juin 2009 at 22:56
Cher Jean-Luc Mélenchon
Merci de rester, comme vous le faites, fidèle à vous-même : teigneux, optimiste et honnête, contre vents et marées.
Avec vous, on ne se sent plus seul face aux divers pouvoirs qui passent leur temps à nous piétiner la gueule.
Pas de chance pour eux : c'est justement ça qu'ils voulaient à tout prix éviter.
Dans la suite logique du post N° 8 :
Second tour de l'élection à à Anduze (Département du Gard) -
Victoire sur l'UMP de la Gauche Alternative : 57 % !
Candidate soutenue au second tour par le NPA, le FG, les Verts, etc...
http://blanc-vigne-cantonalesanduze.c.la/
Certes,
le compte n'y est pas.
Les electeurs ot parlè aux europeennes,
l'autre gauche n'arrive pas aux 15%
mais les verts oui
alors, c'est parce que on n'est pas assez verts ?
ou parce que eux ne sont pas assez rouges ?
mais il se peut que c'est parce que
nous ne sommes pas assez mous
et que pour le moment, cèst un vote garage
en attendant les definitions
che camarade hold-up,
je sui d'accord sur beaucoup, presque, tous les points que tu avance !
te voilà étonné !
dans mes interventions j'ai l'habitude, peut être est ce là un défaut, d'aller à l'essentiel et je le fais avec fougue, car en fait je devrais me donner les moyens et la patience de faire un post comme celui du camarade adrien numéro 9, à qui je demande avec humilité de me le prêter pour te répondre ! car lui se donne le temps de dire les faits et dire les auteurs :
quand moi je dis trahison je pense à lamy ou à stauss-kahn, mais au lieu d'expliquer je recours à l'invective(et j ele reconnais cela vous choque) popou trois raisons :
faire court,
faire sortir ma colère dûe à mes défaites et aux injustices subies
et la troisème c'est que je suis un littéraire, poète et roamcier et donc j'aime l'hyperbole.
donc cher hol-up je te demende de relire ou lire le poste d'adrien et de considérer que ma réponse s'aaproche de ce texte à 100%
juste une dernière considération :
quand je refuse toutte alliance avec les vert ou les socialistes j'entends par là que je me refuse à faire entrer sur nos listes des DIRIGEANTS ou ELUS ACTUELS ou PASSES qui ont eu des responsabilités d
che camarade hold-up,
je sui d'accord sur tous les points que tu avances !
te voilà étonné !
dans mes interventions j'ai l'habitude, peut être est ce là un défaut ?, d'aller à l'essentiel et je le fais avec fougue, car en fait je devrais me donner les moyens et la patience de faire un post comme celui du camarade ADRIEN n 9, à qui je demande avec humilité de me le prêter pour te répondre ! adrien, lui, il se donne le temps de dire les faits et dire les auteurs ! ! !
Quand moi je dis trahison je pense à lamy ou à stauss-kahn, mais au lieu d'expliquer je recours à l'invective(et je le reconnais cela vous choque) pour trois raisons :
faire court, étant convaincu que tout le monde connaît les f
faire sortir ma colère dûe à mes défaites et aux injustices subies
et la troisème c'est que je suis un littéraire, poète et roamcier et donc j'aime l'hyperbole.
donc cher hol-up je te demende de relire ou lire le poste d'adrien et de considérer que ma réponse s'aaproche de ce texte à 100%
juste une dernière considération :
quand je refuse toutte alliance avec les vert ou les socialistes j'entends par là que je me refuse à faire entrer sur nos listes des DIRIGEANTS ou ELUS ACTUELS ou PASSES qui ont eu des responsabilités dans les trahison par le passé, nous devons en appeller à la bonne foi des élécterus socialos et verts pour qu'ils rejoignent le FRONT de Gauche
che camarade hold-up,
je sui d'accord sur tous les points que tu avances !
te voilà étonné !
dans mes interventions j'ai l'habitude, peut être est ce là un défaut ?, d'aller à l'essentiel et je le fais avec fougue, car en fait je devrais me donner les moyens et la patience de faire un post comme celui du camarade ADRIEN n 9, à qui je demande avec humilité de me le prêter pour te répondre ! adrien, lui, il se donne le temps de dire les faits et dire les auteurs ! ! !
Quand moi je dis trahison je pense à lamy ou à stauss-kahn, mais au lieu d'expliquer je recours à l'invective(et je le reconnais cela vous choque) pour trois raisons :
faire court, étant convaincu que tout le monde connaît les f
faire sortir ma colère dûe à mes défaites et aux injustices subies
et la troisème c'est que je suis un littéraire, poète et roamcier et donc j'aime l'hyperbole.
donc cher hol-up je te demende de relire ou lire le poste d'adrien et de considérer que ma réponse s'aaproche de ce texte à 100%
juste une dernière considération :
quand je refuse toutte alliance avec les vert ou les socialistes j'entends par là que je me refuse à faire entrer sur nos listes des DIRIGEANTS ou ELUS ACTUELS ou PASSES qui ont eu des responsabilités dans les trahison par le passé, nous devons en appeller à la bonne foi des élécterus socialos et verts pour qu'ils rejoignent le FRONT de Gauche
je ne sais pas me servir bien de l'ordi et mon texte est parti avant correction, toutes mes excuses pour les "fautes" mais aussi avant que je puisse poser une question à tous les blogueurs:
êtes vous pour ou contre un FRONT de Gauche où viendraient les VERTS et les PS ?
Pour répondre a Demetrio Trunfio :
Une alliance avec le PS ou les VERTS ne serait possible a mon avis que si ces derniers renonçaient à soutenir le traité de Lisbonne.
Entre ces 2 partis et l'autre gauche il existe cette énorme divergence et en faire l'abstraction me paraît impossible.
A travers le soutien a ce traité c'est tout le positionnement de ces partis par rapport au capitalisme qui pose problème.
A priori aucun de ces deux partis ne semble prendre le chemin du mea culpa et du repositionnement sur cette question, bien au contraire : Avec les incessants appels du pied vers le Modem c'est plutôt a une droitisation qu'est la tendance.
Les membres ou sympathisants PS encore de gauche qui reste encore dans ce parti "fourre-tout" n'ont plus d'excuses maintenant qu'existe pour eux le débouché naturel du Parti de Gauche.
Le PCF avait des alliances avec le PS qui se justifiaient en partie par l'existence au sein du PS de ce courant de gauche, toujours influent. Alors que celui ci est sorti du PS en formant le PG et qu'il n'en reste en son sein que quelques égarés les alliances traditionnelles ne se justifient plus.
Persister dans cette voie même au cas pas cas serait une lourde erreur pour le PCF a mon avis, et le membre de ce parti que je suis en serai fort déçu.
Notre combat c'est le Front de Gauche maintenant et ceux que nous devons rallier désormais c'est le NPA, la Fédération... et certainement pas le PS ou les VERTS.
Ne pas tomber dans le piège !
@demetrio trunfio,15
cher camarade, votre question êtes vous pour au contre tel ou tel Parti, la question ne se pose pas comme ça, c'est beaucoup plus compliqué, moi aussi je suis adhérent communiste comme vous dite avoir appartenu, moi aussi j'ai été cocufié par le PS, moi aussi j'ai juré que plus jamais de ma vie je ne voterais PS !
Mais soyons sérieux, sans alliance plus jamais l'opposition n'arrivera au pouvoir !
Maintenant, pour faire des alliances il faut mettre les choses au point avant, c'est à dire avec des conditions ! Pas des conditions en l'air des accords publique !
Maintenant traiter les Verts de tous les mots n'est pas juste, beaucoup de Verts ne sont pas comme Dani le rouge ! Beaucoup sont comme nous des gens de Gauche, même si il tiennent à beaucoup d'écologie dans les futures gouvernements, et ils ont raisons, nous ne pouvons pas continuer comme actuellement !
Moi aussi je suis de Gauche Marxiste pas Marxiste, j'en sais rien, je ne suis pas assez intelligent pour avoir lu et compris réellement Marx ! Je suis de Gauche, mais vraiment de Gauche !
Moi aussi j'en veux au Parti communiste d'être resté aux gouvernements avec les socialistes, surtout qu'ils avaient la possibilité de voter des motions de censures avec la droite... donc faire pression ! Le PCF ne l'a pas fait !
Revenons à l'actualité en bref, donc oui des accords avec toute la gauche, car n'oublions pas qu'au PS, chez les Verts, il y à des camarades qui souffrent de voir leur Parti prendre cette trajectoire droitière. Je ne veux pas d'alliance avec le Modem ! Le centre n'a jamais été au centre Gauche (même si le centre gauche à existé)mais au centre droit, exemple de piège tendu par la droite, (la Gauche moderne avec l'autre vendu dont je ne retrouve pas le nom ! )
Voilà ma position, qui ne doit pas être majoritaire au PG que je soutiens, et elle ne doit pas convenir au NPA non plus ! Mais il faut bien arriver à virer l'autre charlot !
Maxou
Un mot à Jean-Luc Mélenchon :
Personnellement, je n'aime pas le mot "autre gauche", il est politiquement correct et ne veut pas dire grand chose. Il faut pourtant un dénominateur commun à cette gauche que veut rassembler le Front de Gauche. Qui voulait-il rassembler ? La gauche du "NON" au TCE et au traité de Lisbonne, c'est à dire la gauche du "NON" à "l'économie sociale de marché", et à la "concurrence libre et non faussé".
Pour définir cette gauche là, on peut trouver mieux que "autre gauche", ou "gauche de gauche". "Gauche anticapitaliste", ou à la rigueur "gauche antilibérale" si on cherche un euphémisme, au moins ça dit ce que ça veut dire.
Ce qui me permet de répondre à Demetrio Trunfio :
Le Front de Gauche était, et doit rester selon moi, le Front du NON à l'économie sociale de marché. Dès lors, comment le PS, qui a inscrit "l'économie sociale et écologique de marché" dans sa déclaration de principe au congrès de Reims pourrait en être, sans que nous ayons à renier le fondement même du Front de Gauche ?
La remarque vaut aussi pour Cohn-Bendit, qui défend aussi l'économie de marché. Quand à Bové, mais à part "aller à la soupe", qu'est-il allé faire dans cette galère ?
Donc pour moi, bienvenu aux électeurs et militants du PS qui n'acceptent pas que leur parti "croit en l'économie sociale et écologique de marché. JL Mélenchon, que vous fûtes inspiré de quitter le PS à la veille de cette déclaration !
Mais vous aviez bien raison de dire en le quittant "ça suffit comme ça". En tant que communiste, je le dirais avec mes mots "ancrer à gauche le PS", on a déjà donné, avec les brillants résultats que l'on sait. La bataille a déjà été livrée et perdue. Halte aux combats d'arrières gardes et passons à autre chose : le rassemblement de la gauche "de la gauche " ? non, de la gauche anticapitaliste !
J'ai oublié dans le post 16, si il est resté numéro16,
Oui j'ai oublié Je suis à fond Pour le Front de Gauche!
Donc le post 6 de Julie me convient très bien !
Ma reponse à la question Demetrio est......CONTRE ! Dans Front de Gauche, il y a...."Gauche" ! Le ps ne l'est plus depuis longtemps, il usurpe le mot socialise, et il semblerait que certains dirigeants envisagent de changer de nom ce qui aurait le mérite de la clarté ! Pour les verts, je suis plus mesuré. Il y a des verts de gauche, je pense par exemple à Martine Billard qui est, me semble-t-il plus proche du pg que des verts. Ceux là de verts ont toute leur place dans le Front.
Mais, globalement, j'ai l'impression que nous pouvons avoir plus de domaines de convergences avec les verts qu'avec le ps.
Je veux dire également ma satisfaction de lire Jean-Luc Mélenchon et de le voir faire un "mea culpa" sur l'absence des themes ecolos au cours de notre campagne. Oui, c'est l'unique regret que j'eprouve.
J'ai eu l'occasion de rencontrer Jean-Luc Mélenchon du fait que je suis dans le sud-ouest, et, vous le savez, il a beaucoup usé ses chaussures dans notre région ces derniers temps. Début Avril, Je lui glisse un petit mot manuscrit indiquant avec beaucoup d'humilité l'absence totale des themes ecolos dans les meeting !
J'ai participé aux "travaux" du PG au Senat sur la planification ecologique où les dirigeants (Jean-Luc Mélenchon en particulier) nous déclaraient que l'écologie est notre boussole politique au pg ! Le décalage de ces propos et l'absence de ces thèmes durant la campagne est flagrant. Dans ma région, il suffisait de faire les marchés pour entendre les gens nous dire 3 choses :
1° la politique nous roule dans la farine
2° la vrai gauche est divisé ça nous désespère et on ira pas voter
3° on s'inquiette des dégats que l'on cause à l'environnement
J'ai "retrouvé" Jean-Luc Mélenchon plus tard (en Mai) lors d'une rencontre en petit comité avec le "représentant" des faucheurs volontaires, le porte parole de la conf.paysanne, et 5 ou 6 autres personnes (dont la 2° de liste qui est PC) et je crois c'est à ce moment que Jean-Luc Mélenchon a integré l'aspect ecolo dans ses discours (timidement toutefois)
Je crois que la question n'est pas de penser que c'est utile pour prendre des voix aux verts, la necessité de communiquer sur le sujet tient au fait que nous devons assumer nos idéaux, nous devons dire notre ambition dans ce domaine car ainsi, en démocratie, les gens pourront réflechir en connaissance de cause, en quelque sorte, nous sommes les eclaireurs.
Il est de notre devoir de répondre politiquement à l'eveil des consciences. Il est de notre devoir d'accepter le debat contradictoire important avec nos partennaires du pc sur l'écologie telle que nous l'envisageons car, notre silence assourdissant jusqu'à présent se justifie par la crainte de froisser le pc car mes amis, les desaccords sont nombreux hein ! Mais la bonne nouvelle dans le succés des ecotartuffes aux europeennes est que à l'interieur du pc, les "progressistes" (car il y en a) sortent renforcés après ces élections. Aidons-les, c'est le moment !
Cher Jean Luc, Chers Camarades,
Anduze montre la voie !
Finalement le regroupement de la gauche de gauche est possible. On vient de voir à Anduzes. Certes dans des conditions très particulières : une cantonale avec au premier tour un candidat FG et une candidate Gauche Alternative soutenu par le NPA. Deuxième tour tout le monde derrière la candidate Gauche Alternative arrivée en tête.
Donc une seule solution pour les Régionales : un vrai programme pour une vraie unité (FG, NPA, Fédé, Alter Ekolo...) au premier tour. Si on arrive derrière le PS ou les Vert (ce qui risque d'arriver), fusion technique et chacun reprend ses billes par rapport à l'entrée ou non dans l'exécutif. Cela peut paraître étrange mais pourquoi ne pas essayer : les camarades du PC pourront continuer à "peser" en interne, les camarades du NPA à pousser en externe, ceux du PG, de la Fédé et autres Alter Ekolo choisiront en fonction des situations. On essaye ?
Cher Jean-Luc, pas de spleen, il y a des coins très sympa à Bruxelles et pas loin de cet horrible quartier de la Commission Européenne.
Bien à vous.
Jean Vallessin
@la yourte, Bonjour à vous, je trouve votre post 19 en réponse à demetrio, très, très mais très méprisant envers le PCF, bonjour l'alliance !
aidons les car il y en a.
vraiment très méprisant !
camarade maxou,
si il y a des socialistes et des écolos sincères, et je le crois comme toi, nous devons les convaincre avec arguments à l'appui de rejoindre le PG....
mais ma colère, ces jours derniers, naît suite à certaines déclaration de Claude Debons qui prône une nouvelle union de la gauche, avec dit-il,le PS le PCF et le NPA.(la yourte dans son pst done des bonnes raisons)
Pour ma part je regrette que le PG et le PCF n'ont pas pu faire l'union avec le NPA, nous avons perdu à gauche...mais aussi nous avons loupé l'union avec Chevenement car nous avons passé, sous la jambe, si j'ose dire, la question de la NATION....
amitiés communistes
Je n'analyse pas le vote verts du 7 juin comme 1 vote écologiste ou environnementaliste avnt tout (bien qu'il faille prendre en compte l'offensive du capitalisme vert- je n'ai qu'à ouvrir ma boite aux lettres pour ramasser les pubs vertes généreusement fournies par les multinationales) mais avant tout comme 1 signe du désarroi de la gauche et de recul (qu'e j'espère temporaire) du mvt ouvrier.
Il y a 1 lien évident entre les défaites des luttes syndicales du printemps, le vote du 7 juin et le bide des manifs du 13 juin.
La ministre du Tourisme de Berlusconi écoute l’hymne national italien, puis, quand l’hymne s’arrête, elle fait le salut fasciste.
Michela Brambilla a provoqué un tollé dans la Péninsule.
Lors de la fête des carabiniers, début juin à Lecce (sud de l’Italie), la ministre du Tourisme a fait le salut fasciste à la fin de l'hymne national italien.
Son père, qui se trouvait à sa droite sur l'estrade, en a fait de même.
http://www.lematin.ch/actu/monde/ministre-fait-salut-fasciste-133930
Bonne nouvelle, il existe encore de bonnes propositions au PS.
Il l'a déjà dit il y a deux ans, et il le répète aujourd'hui: M. Valls propose de changer le nom du PS puisque ce "S" ne veut plus rien dire !
http://www.lepoint.fr/actualites-politique/2009-06-10/manuel-valls-ps-le-mot-socialisme-ne-veut-plus-rien-dire/917/0/351239
Dans le journal quotidien de ma ville, j'ai envi de sourire, et de vous faire partager.
Bagatelles
Alfred
Dans les coulisses du gouvernement, les ministres, angoissés à l'idée de se sentir sur la sellette au fur et à mesure qu'approche l'imminence d'un remaniement, viennent de trouver un surnom au chef de l'État : Alfred. Un clin d'œil au maître ès suspens, Alfred Hitchcock. Drôles d'oiseaux en tout cas que ces ministres qui sont un peu comme les bacheliers, fébriles à quelques heures de l'épreuve... Mis à bien y réfléchir, ils auraient pu trouver, tout en restant dans le 7e art, un autre sobriquet, genre Bertrand. Référence à Bertrand Tavernier, le réalisateur du... « Coup de torchon » ! Ou Francis, pour Ford Coppola, auteur du « Parrain » !
Le Havre Libre
@maxou post 20 si mon propos envers les camarades communistes te parait méprisant, c'est uniquement lié à la maladresse de mon écriture. Loin du mépris, je respecte profondément nombre de leurs combats, de leurs idées.
Toutefois, je crois qu'ils se trompent sur la prépondérence qu'ils ont à privilégier l'emploi au détriment (quequefois mais pas toujours hein) de l'environnement. Par exemple, défendre une usine d'armements, défendre le nucléaire car cela donne du boulot, l'industrie automobile pour les memes raisons ect...
Mais je crois que les lignes bougent chez eux et quand je dis qu'il serait judicieux d'aider ceux qui à l'interieur du pc veulent avancer dans ce sens, cela me parait etre autant l'interet du pc que du pg. Mais je ne détiens pas la vérité et peut etre suis-je à coté de la plaque. Quoiqu'il en soit, je ne comprends pas où est le mépris dès lors que je dis mes pensées et mes analyses (modesdes) avec humilité.
fraternellement
25, mais à bien y réfléchir,
Le post (9) d'Adrien démontre, s'il en était encore besoin, et par delà toute polémique, les différences ténues entre les programmes plitiques de l'UMP au PS via le MODEM.Et c'est une très belle occasion de montrer que les initiatives d'union n'ont de raison d'être qu'à partir d'un programme de gouvernement. C'est dans ce sens que l'action du F de G doit être entendue. En montrant clairement ses intentions il ne peut que convaincre et attirer tous ceux qui ont envie de changement. Comme je le disais dans un post précédent, il faut aider l'électorat déçu à sortir de l'ornière en portant ses voix sur un projet qui défendra résolument ses intérêts. La difficulté essentielle réside dans le fait que l'électorat socialiste manifeste une résistance viscérale à voter pour un mouvement dans lequel le PCF est partie prenante. Le stalinisme ne pouvant plus servir de repoussoir, qu'à cela ne tienne on brandit le péril jaune !
Bruxelle(s)
Existencielle
Existentielle
on peut corriger.
Merci.
Luc Cucier
Posture climatique.
Les critiques les plus fondamentales viennent du groupe GUE auquel appartiennent les députés du Front de gauche. Ceux-ci dénoncent l'hypocrisie de l'UE qui prétend réduire les émissions de gaz à effet de serre alors qu'elle conduit une politique d'échanges commerciaux qui les accroît. En délocalisant les productions industrielles vers les pays émergents comme l'Inde et la Chine, l'Union non seulement délocalise une part de ses propres émissions, mais génère des émissions supplémentaires en augmentant le volume de ses importations.
Pierre-Henri Lab
Les amies de nos amis sont nos amies.
Faites un petit détour pour voir!
http://fannysizorn.blogspot.com/
vals le socialiste de la cuisse gauche veut enlever le s du ps.mais non mais non gardait le s.ps veut dire parti soumis.les élus"socialistes" vont allez a versailles ce faire ridiculisés par Sarkozy et la droite.ils vont boire le calice jusqu'à la lie.quand au sinistre vals qu'il aille rejoindre la droite,ça fera un judas de moins.courage jean-luc,continu ton action,mais fait plus reference au socialisme dans tes interventions.enfin c'est mon avis,j'espére que les gens de gauche le partage.
La Terre en mouvementS
Multinationales, des écologistes voient rouge
Les Amis de la terre veulent faire reconnaître la responsabilité des maisons mères sur leurs filiales.
Les Amis de la terre ont les multinationales dans le collimateur. Avec plusieurs ONG comme Peuples Solidaires, l'association de défense de l'environnement vient de lancer une campagne baptisée « Profits réels, responsabilité artificielle ». Cette initiative propose à chaque citoyen d'adresser une carte pétition au député de sa circonscription. Objectif de la démarche : faire pression sur les parlementaires afin qu'ils profitent du futur projet de loi dit Grenelle 2 pour « instaurer la responsabilité environnementale et sociale des maisons mères des multinationales françaises sur toutes leurs filiales ».
Les Amis de la Terre rappellent que la puissance des multinationales dépasse souvent celles des pays du Sud. « Le chiffre d'affaires des cinq plus grandes est égal au produit intérieur brut des 46 pays le plus pauvres ! », écrivent-ils. L'association dénonce leurs délocalisations de production via leurs filiales vers les pays où « les législations environnementales et sociales sont souvent moins contraignantes », puis le rapatriement de « la majorité des bénéfices » ainsi réalisés, qui laisse exsangue les économies des pays du Sud et les met dans l'incapacité de financer politique d'éducation et de santé, services publics...
Outre à ce scandale, la campagne vise à mettre fin à « l'impunité » dont jouissent les multinationales. « Au niveau international, les textes relatifs ou droits humains à l'environnement s'appliquent aux États, pas aux entreprises », déplore l'association qui veut faire reconnaître les maisons mères comme juridiquement responsables des impacts de leurs filiales. « L'accès en justice serait facilité pour les victimes dans les pays du Sud dont les demandes en réparations pourraient s'adresser aux juridictions des États hôtes des maisons mères », précisent les défenseurs de l'environnement. À l'appui de leur démarche, les Amis de la terre rappellent les propos du président de la République tenus au moment du lancement du Grenelle de l'environnement. « Il n'est pas admissible qu'une maison mère ne soit pas tenue pour responsable des atteintes portées à l'environnement par ses filiales ». Une déclaration bien vite oubliée...
Pierre-Henri Lab
Bonjour,
d'abord un merci et un bravo à mr Mélenchon et aux militant(e)s PG et FdG: courage et sourires!
Un point qui n'est pas abordé, analysé, et pourtant me semble et le pivot des résultats, c'est le choix/analyse de José Bové.
Comment cet homme a pu choisir EE, se "compromettre" avec le oui et le libéralisme vert de Cohn Bendit(?).
Il avait toute sa place au FdG et pourtant il n'y est pas.
J'avoue que je ne comprend pas, et que son choix me fait peur pour l'avenir.
.
Encore merci au PG et à mr Mélenchon.
P. 29
Luc Cuvier ou Luc Cucier ?
"on peut corriger.
Merci."
Pas drôle.
Mais du moment qu'on peut, roquet tenace, essayer de mordre les mollets de Mélenchon, Luc Cuvier ou Cucier (chi lo sa ?), ne rate pas une occasion (Ainsi l'attaque contre Jean-Luc Mélenchon qui était contre le boycott des jeux de Pékin).
Niaiseries de potaches qui n'ont pas leur place ici..
plus urgent que nos justes débats d'idées:
Les salariés de RFI toujours en grève et résultat prévisible si rien ne bouge
http://www.acrimed.org/article3163.html
voir le site rfiriposte.com
il y a une pétition....
@dometrio
la question n’est pas, à mon sens, d’être pour ou contre la venue de tel ou tel mais plutôt de définir une ligne politique claire et un projet de gouvernement - et pourquoi pas de gouvernance - discuté et partagé.
A l’heure actuelle je ne vois pas comment nous pourrions créer un FdG avec des partisans de Daniel Cohn-Bendit qui pensent que le système économico-financier actuel peut être amendé pour répondre à la crise écologique, sociale et politique qu’il a lui-même créé.
D’autre part comment imaginer une seconde un FdG avec des partisans clairement affichés d’une alliance avec ce qu’ils appellent le centre et qui n’est qu’un cheval de Troie de la droite classique ?
Je ne crois pas que la question puisse se poser aussi simplement.
José-Angel
L'invitée de la semaine
Marie-Christine Vergiat
Députée Européenne Front de gauche.
Osons le féminisme...
Tou(te)s ensemble
Les inégalités entre les hommes et les femmes persistent, voire s'aggravent, et ce n'est guère étonnant dès lors que les femmes constituent l'essentiel de l'emploi précaire. Les écarts de salaires demeurent bien que les femmes soient plus diplômées que les hommes. L'image de la femme dans la publicité est en pleine régression et je ne me priverai pas de dénoncer l'affiche scandaleuse que l'on voit fleurir sur les kiosques parisiens pour inviter les Franciliens à participer au Grand Prix de Diane puisque l'on y voit une femme nue cachée pudiquement derrière la barrière de départ de la course hippique. Sans doute qu'un publicitaire amateur de second degré a voulu symboliser une très belle « pouliche » mais cela donne envie de hurler et l'on ne peut que se demander quel est le rapport avec le Schmilblick.
Les rayons de jouets deviennent effarants de sexisme et sont de parfaits outils de construction des genres. La répartition des tâches domestiques reste quasi invariable.
Les violences faites aux femmes persistent mais...
elles sembles aujourd'hui résumer l'essentiel du combat pour les droits des femmes.
Même si le bilan peut sembler amer, doit-on pour autant se priver du plaisir de dire que les choses évoluent et que la situation des femmes a bien changé si on regarde ce qu'était la vie de nos grand-mères et même celle de nos mères. Je ne le crois pas, et j'ai envie de le dire : ne nous laissons pas piéger par le syndrome de la bouteille à moitié vide. On doit au contraire s'appuyer sur ces acquis pour continuer d'avancer et c'est bien ce que nous avons fait dans le cadre de la campagne du Front de gauche en portant la proposition de la clause de l'Européenne la plus favorisée.
Il faut aussi aller plus loin et reprendre le débat, c'est bien celui de l'égalité. Il en va là comme dans toutes les luttes contre la discrimination. Il ne s'agit pas de tout mettre sur le même plan mais d'avancer ensemble en luttant contre les stéréotypes de toute nature, en respectant les particularismes de chacun, en s'appuyant sur ce qui nous est commun.
Les identités sont de plus en plus multiples. On peut être femme et sentir beaucoup plus proches de certains hommes que de certaines femmes et avoir envie de construire de façon nouvelle ce « vivre ensemble » là en refusant de se laisser piéger par les différencialismes et autres communautarismes.
Nous avons fêté l'année dernière le centième anniversaire de la naissance de Simone de Beauvoir, ne devrait-on pas en profiter pour remettre en avant son fameux « On ne naît pas femme, on le devient « et dire aussi qu'il en va de même pour les hommes. Il nous reste beaucoup de chemin à parcourir dans la déconstruction socioculturelle des genres mais, oui, aujourd'hui encore : osons le féminisme...
tou(te)s ensemble.
@ José-Angel.
Parfaitement d'accord.
Mais...
Ce n'est pas UN cheval de Troie que nous envoie la droite, mais toute une cavalerie. De toute manière, la droite perdra, car les néocons ne quitteront pas le pouvoir et continueront à nous pousser dans le mur, qui devient de plus en plus dur. C'est après l'effondrement général de l'Occident que nous devrons avoir des structures politiques à proposer à des peuples affolés.
Attendre l'implosion économique des States, qui ne saurait tarder, mais être prêts. Tâcher de sortir de l'OTAN, est-ce possible ?
Main invisible du père Adam (Smith), nous te supplions, tord le cou (ou bouche le cul) des commissaires européens, instruments de notre servage.
Pulchérie qui regarde dans sa boule de cristal, sa fidèle hulotte sur l'épaule gauche.
Monsieur le député,
Camarade,
Je viens vers toi en plein désaroi aprés la lecture d'un entrefilet du Monde ""Le Venezuela exprime son ferme rejet de la campagne de discrédit, féroce et infondée, déclenchée à l'étranger contre les institutions de la République islamique d'Iran, avec l'objectif de troubler le climat politique de ce pays frère".
Tu as su par le passé nous démontrer la haine partiale de ce journal vis-à-vis de Chavez.
Est ce encore une manipulation ?
Une de nos dernieres icones serait elle en fait un pourri.
Bien à toi et à te lire.
Olivier
José Angel, Pulcherie
il me semble que nous ayons la même analyse concerant l'union FRONT de Gauche,
si j'ai exprimé des inquiètudes c'est par rapport à certaines déclaration de Debons et aussi parce que ce qui se passe à mantes la jolie je ne peux pas l'approver !
Pulcherie,
je partage ton analyse, et nous sommes plusieurs ! (et en plus j'apprécie ton humour sur les commissaires de l'UE)
continuons le combat
Bonjour à Jean-Luc Mélenchon
Bonjour à toutes et tous
@José Angel
Tout à fait d'accord avec ta réponse donnée suite au post de Demetrio Trunfio
Il ne peut y avoir de Front de Gauche avec les "Europe Ecologie" car ils sont'libéraux-libertaires". Les verts style Cohn Bendit sont pour le traité de Lisbonne comme ils étaient pour - il y a quatre ans - pour le TCE et en plus aujourd'hui ils sont tous pour le grand marché transatlantique (comme le PS, le Modem et la droite UMP). Donc rien ne peut être possible avec eux qui ont une démarche floue sur le "ni droite - ni gauche", si le'non et le oui" aux traités, sur la rupture avec le capitalisme. Et en plus, ce que rarement, nous relevons, et il faudrait insister sur cela : les verts d'Europe Ecologie sont pour le libre échangisme et l'économie de marché". Leur projet est stérile et biaisé car comment lutter contre le productivisme, l'alter développement, pour la protection de l'écosystème sans rompre avec le capitalisme, le productivisme, l'économie de marché et le libre échangisme ?
C'est l'objet d'une confrontation à engager nous Parti de Gauche, nous Front de Gauche dans les prochains mois avec les Verts et l'Europe écologie.
Si le Front de Gauche, constitué aujourd'hui, devait s'allier avec des écologistes et alternatifs ; Ces derniers devront proner la rupture avec avec le capitalisme, le productivisme, l'économie de marché et le libre échangisme et qui se revendiquent aussi comme des républicains fermes.
Sinon le front sera la confusion.
Bonjour,
arf, combien de militants-camarades-partisans vont quitter le PG?
Je me pose la question, après tout, elle est légitime.
Hé, Pulchérie et José Angel, vous allez vous attirer les foudres de Hold-Up !
Je ne sais pas pourquoi la cuisine électorale me fait penser aux Ténardier.