20sept 11

DSK, inapproprié, non tarifé, François Hollande, Patrick Cohen et d'autres

Entre deux épisodes de DSK y a-t-il une vie possible ?

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Cette courte note est rédigée après une fin de semaine riche en émotions mais totalement éreintante. Il y est surtout question de la Fête de l’Humanité. Non comme une narration ou comme un rapport politique mais à petite touche, tantôt d’une subjectivité politique assumée tantôt sur le ton d’une confidence. Avant ça je vous parle de l’autre « pire qu’inapproprié », en « faute morale permanente ».

Dernière minute. Une déclaration hargneuse de Patrick Cohen sur France Inter m'oblige à donner des précisions sur ses assertions. j'en profite pour tenter de stopper les divagations de certains à propos de mes agendas et l'utilisation des annonces de ma présence. C'est en fin de note.

Si je n’en dis rien vous croirez que je ne vis pas sur la même planète que vous. Alors j’en parle. Jusqu’à ce jour j’ai pesé mes mots et dit mes appréciations avec circonspection. Maintenant je vais résumer mon avis sur l’interminable feuilleton DSK : ras le bol ! J’ai été révulsé par ce que j’ai su de l’entretien de DSK sur TF1. Cet homme est le boulet de la vie publique. Son numéro pervers et exhibitionniste sur le plateau de TF1 a absorbé toute l’énergie et la lumière médiatique du dimanche comme dans un  trou noir. Tout le reste est passé à la trappe ! J’ai le droit d’être en colère. Où est passée la Fête de l’Humanité ? Nos discours ? Je ne dois pas être le seul dont l’action du week-end a été pulvérisée par le dernier épisode du mauvais roman social-lubrique. Les gens du métier eux-mêmes s’en excusaient. Du coup on parla de nous la veille, parfois généreusement. Comme pour faire oublier la honte de ce qui allait suivre. Comment en sommes-nous tous arrivés là ? Car on a beau jeu de protester si treize millions de personnes se scotchent devant leur télé pour observer ce confessionnal grotesque ! Ce type n’avait aucune raison d’être là. Quelqu’un lui a-t-il jamais dit que la prudence et la décence cela aurait été le silence ? Du moins tant que courent ses affaires judiciaires dont l’accusation comme la défense est une suite d’obscénités glauques. Elles nous sont infligées sans que nous puissions nous y soustraire. Mais qui conseille cet homme depuis qu’il va d’un coup de communication lamentable à un autre plus pitoyable ? Et il faudrait, en plus, en commenter le contenu ! J’ai lu dans la presse écrite, notamment « Le Monde », qu’il aurait profité de la situation pour mentir effrontément sur le contenu de la décision du juge américain. Et j’ai vu l’ébahissante  reconstitution qu’a faite « le Petit Journal » en comparant la confession publique de Bill Clinton et celle de DSK. On dirait un copié collé, en effet ! Donc, cela voudrait dire qu’il aurait répété comme une comédie le numéro qu’il a joué sur le plateau! Allez, on oublie ! Quant à ses sorties sur la crise grecque, c’est un pur outrage à notre intelligence. Comme si nous avions oublié ce qu’il a dit auparavant quand il se présentait comme le « bon docteur » du FMI et accablait les Grecs de ses sarcasmes impudents. Tout son système est dans cette double insolence : compter sur la crédulité de ceux qui l’écoutent.

La rétrogradation de la note de l’Italie est un palier supplémentaire essentiel franchi dans l’agression contre la zone Euro. On voit maintenant clairement se dessiner cette manœuvre qui part de frappes contre la périphérie fragile vers le centre de la zone euro que constituent la France et l’Allemagne. C’est la dernière tranchée d’où résister pour riposter contre la spéculation. Si la réplique n’a pas lieu, si la servilité continue, le tout va s’effondrer. J’y ai consacré tant de lignes ici que j’ai mauvaise grâce à importuner davantage mes lecteurs en y revenant. Je me contente de souligner que tout cet enchainement de faits fut annoncé sans détours ici et sur maints autres blogs de notre mouvance intellectuelle. Cela n’est pas dit pour s’attribuer des dons de voyance mais pour souligner à quel point il n’est pas vrai que tout se passe par surprise et sans crier gare. La suite n’est pas moins certaine que les épisodes précédents. La concomitance des politiques d’austérité va contracter l’activité économique. Par conséquence le chômage va augmenter et avec lui les déficits des comptes sociaux. De même les Etats seront privés de recettes fiscales. Bien que dit et répété cent fois à la face des rebouteux de l’économie qui se donnaient de grands airs, cela ne fut entendu d’aucun d’entre eux. A présent, comme ce fut le cas au Portugal déjà, ce sont les agences de notation elles-mêmes qui dans un raffinement de sadisme en disent autant. Elles en tirent même prétexte pour frapper l’Italie. Quelle comédie ! L’Italie a voté des plans d’austérité pour « rassurer les marchés ». Et l’austérité a fait peur aux marchés parce qu’elle réduit les capacités budgétaires de l’Italie pour payer ses dettes ! Tournez manège !

La fête de l’Humanité a tenu ses nouveaux objectifs politiques. Mais un certain retour de la tradition s’est observé : il a plu une très grosse rasade samedi soir ! J’ai donc pataugé misérablement dans une allée boueuse pour rendre visite à Bernard Thibault quand ce fut l’heure, après une longue discussion avec Cécile Duflot dans le vacarme des trombes qui martelaient le toit du stand du Front de Gauche. Tout cela presque au moment où j’affirmais dans l’émission de Laurent Ruquier qu’il ne pleuvait pas sur la fête. Il est vrai que nous avons enregistré l’émission deux jours avant… Notre premier but était de lancer et de mettre en scène l’édition du programme partagé « L’Humain d’abord ». Coup au but ! Cinquante mille programmes vendus en trois jours selon la police, soixante dix mille selon certains organisateurs ! La séquence de l’Agora sur le thème, bien organisée en séance de trois minutes par interventions roulantes fut un bon moment de pédagogie collective. Et l’occasion d’une indication très sérieuse sur les états d’esprit. Personne ne demande autre chose que des idées claires et des réponses à la fois radicales et très concrètes. Inutile de souligner que cette façon de voir me convient parfaitement. De mon côté, à mon passage sur la scène où trois journalistes de « l’Humanité » m’interrogeaient, je fus très impressionné par la force de l’écoute et de la réactivité de l’espace bondé devant lequel je parlais. Cette impression est de l’ordre d’une sensation physique. Si vaste que soit l’espace dont il est question, en peu de temps il se fabriqua une sorte de proximité quasi intime. J’espère me faire comprendre avec ces mots. Je n’en trouve pas d’autres pour souligner le genre des fusions qui se sont opérées au cours de cette fête. Elle a pris mille formes mais toutes se ramènent à quelques épures constantes : une mise en commun sans hiérarchie discriminante. Exemple, les assemblées-débats avec des syndicalistes en lutte. Personne ne ramena le débat sur la place des uns vis avis des autres. Action politique et action syndicale se sont données à voir naturellement comme tenant les deux points d’un même front. Que de débats d’hier ont semblé dépassés alors sur ce sujet !

C’était le moment dont on m’avait dit qu’il serait le plus éprouvant pour moi. Celui du discours sur la grande scène de la fête de l’Humanité. Marie-George Buffet m’avait décrit la situation et donné quelques conseils techniques. Peu avant, André Chassaigne fit de même. Et Jacques, le chef du service d’ordre me donna un bon coup de main  dans le dernier quart d’heure. En effet, je suis resté avec tous les autres un grand moment au pied de la tribune de la grande scène, perché sur une marche de l’escalier qui y conduisait. « Monte d’un cran, me dit-il, tu vas t’habituer ». Bonne pioche. Le déroulé avait pris quarante minutes de retard. Nos patientâmes un bon quart d’heure et je ne le regrette pas. J’ai pu longuement m’imprégner de l’ambiance de cette foule immense qui remplissait la place centrale de la fête. Si bien que le moment venu, une fois en place, c’est comme si j’avais fait ça déjà plusieurs fois.

Dans ces conditions, le stress ainsi évacué lâcha prise et j’eus le cœur tranquille pour ressentir plus clairement ce qui se passait. J’avais déjà noté combien cette foule si réactive n’était pas celle d’un groupe de consommateurs de concert, même si le concert était bien dans son programme pour cette fin d’après-midi. C’était un public politisé. Ses interventions, leurs nuances subtiles en attestaient. Inutile donc de surligner les effets oratoires. Le nombre et l’espace poussent déjà assez à forcer le ton bien inutilement. Je continuais donc de corriger le texte de mon discours dans ma tête. Je prononçais donc ensuite, sans hâte, en pleine empathie avec ceux qui m’écoutaient, ce que j’avais décidé de dire cette fois-ci. Pourtant, l’émotion, violente comme une irruption, m’explosa le cœur au moment où vinrent les notes de l’Internationale, quand le chant monta de la foule et s’installa parmi nous. Puis quand la Marseillaise suivit, l’unisson m’emporta complètement. Oh, ma gauche ! Mon pays !  Ce moment d’osmose politique, sur cette grande scène, avec eux tous et les drapeaux rouges, dans le rôle qui m’a été confié, c’est comme un accomplissement dans ma vie d’engagement.  

Comme on le sait c’est une décision politique très significative qu’ont pris les dirigeants communistes, et ceux de la Fête, en choisissant de bouleverser les habitudes de ce moment traditionnel. Je ne crois pas qu’un dirigeant politique français non membre du parti communiste ait jamais parlé depuis ce lieu avant que cela me soit proposé. Ce n’est pas tout. En plaçant mon tour de parole après celui de Patrick Le Hyaric et avant celui de Pierre Laurent, il m’a été fait une nouvelle faveur. Celle de m’éviter le démarrage de la séquence, exercice toujours délicat. Mais aussi celle de me soustraire à la pression sur le dernier qui parle, après que tout ait été dit, et tandis qu’on vous pousse dans le dos pour rattraper le retard de l’horaire. J’étais donc totalement à mon aise et j’ai pu respecter sans difficulté la durée de  douze minutes de temps de parole qui m’était accordée. Cela me rend d’autant plus sensible à la performance de ceux qui avant et après moi, ont pris le micro. Le Hyaric et Laurent assurèrent, avec la maitrise des gens aguerris à ce lieu et à ce moment politique. Je les ai écoutés tous deux, j’ai senti leurs efforts, j’ai gouté le travail d’écriture que représentent ces brèves minutes d’expression calibrée. Le diable m’emporte de ne pas écrire mes discours avant de les prononcer ! Ces deux hommes je les écoute depuis quelques temps déjà. J’ai noté cette fois-ci une évolution de leur style oratoire. Nous voilà dorénavant aussi proche dans la forme que sur le fond. Le discours de Le Hyaric avait une grande puissance lyrique, très maitrisée, selon son habitude. Celui de Laurent fonctionnait dans le registre rhétorique de l’esprit de son livre, le « nouveau pari communiste ». Je veux dire qu’il innovait tant pour les angles choisis que pour le style. La flèche est acérée. Il en résulte des moments surprenants de liberté de ton. Ainsi quand il dit « soyez de gauche » à l’adresse des socialistes et des écologistes. L’humour qui entoure cette formule terrible n’atténue pas sa portée, bien au contraire. Elle en élargit le sens. C’est du jamais entendu. Car peu nombreux ont noté que Pierre Laurent en a profité pour décrire la nouvelle identité politique assumée de son parti. En particulier quand il a évoqué le samedi, à la réception du conseil national du PCF, la « révolution écologiste ». Mais, bien sûr, c’est l’interpellation des socialistes et des écologistes qui a marqué à juste titre les esprits. Tous les dirigeants du Parti de Gauche ne parlaient que de ça depuis qu’ils avaient entendu la formule la veille, dans l’allocution dans le stand du conseil national du PCF. C’était déjà énorme, dit en présence de ceux à qui c’était destiné, Martine Aubry et Cécile Duflot. Personne ne prévoyait que ce serait répété face aux quarante mille personnes de cette place. Oui, c’est un signal très fort qui devrait faire réfléchir ceux à qui il est adressé. La titraille du journal l’Humanité le lendemain semble elle-même hésiter devant l’audace. Elle dit « Soyez de gauche, soyons de gauche ! » a lancé Pierre Laurent à tous les invités de la Fête. ». Hum ! Hum ! D’où sort ce : « soyons de gauche » ? Pourquoi diluer et relativiser de cette façon ce qui était volontairement dit sans artifice de langage ? S’émanciper des euphémismes n’est pas une habitude facile à prendre, c’est certain. Je ne crois pourtant pas que le secrétaire national du PCF  renoncera au style qu’il est en train de créer. S’il en est ainsi c’est parce que nous avons tous fait le constat de l’exaspération de la gauche d’en bas, celle du terrain et des luttes. Olivier Dartigolles, autre dirigeant du PCF me confiait : « le plus grand risque pour nous aujourd’hui serait d’être une main en dessous du parler clair qui est attendu de nous ». C’est exactement ma façon de voir depuis que j’ai décidé de faire le livre « qu’ils s’en aillent tous ».

On n’explique pas autrement l’accueil très controversé qui fut fait à Martine Aubry et qui nous prit tous de court. Je ne crois pas que ce soit sa personne qui était visée. Les réactions étaient très politiquement exprimées. Les prises de position du PS sur les retraites ont déclenché un ressentiment que je n’avais pas imaginé. C’est là-dessus que j’ai entendu crier des syndicalistes massés devant le stand du Front de Gauche pendant sa visite. Comme je ne savais rien de ce qui s’était passé avant cela j’étais totalement pris au dépourvu par les mines défaites et l’agressivité des personnalités qui accompagnaient Martine Aubry. Leur violence notamment contre la presse me laissa pantois. Et bien narquois, je l’avoue. Car je mesure à cette occasion le caractère sélectif des indignations des médiacrâtes. Ceux qui ont fait une boucle de mes propos contre le « petit journaliste », ne soufflent mot des gestes et des comportements autrement plus concrètement violents que j’ai pu observer pendant cette séquence et dont on m’a dit qu’ils sont devenus habituels. Mais il est vrai que pour eux cela n’existe pas, sans doute. Mépris de classe : est seule concernée ici la piétaille de ceux qui se foulent les uns les autres pour arracher leurs images et leurs sons dans une cohue imposée qui fait pitié à voir. Après quoi je dois dire que personne n’était content autour de moi de la tension contre elle. Nous ne l’avions pas invitée pour qu’elle ait à le regretter. Je le dis d’autant plus tranquillement que, la veille, mes amis du Parti de Gauche avaient été une nouvelle fois humiliés avec perfidie par les partisans de Martine Aubry à propos de la liste aux sénatoriales dans le département des Hauts de Seine. Pourtant ils firent avec une magnifique discipline le travail de sauvetage que la tension du moment exigeait. Je restai amer que le déplacement ait tourné de cette façon. Mais cette situation rend compte d’un ressenti réel, davantage me semble-t-il à propos du Parti Socialiste que de la personne de sa première secrétaire. 

Je ne partage pas le regard porté sur la visite de Ségolène Royal par certains commentateurs. Non, Ségolène Royal n’a pas été chahutée. A moins que le sang-froid dont elle a fait preuve face à la bousculade inouïe des photographes et caméramens ne m’ait trop impressionné pour que je le voie. Il n’en reste pas moins qu’elle avait parfaitement organisé son déplacement. Arrivée tôt dans la matinée avant les dérangements de la grande affluence, elle avait quelque chose à nous dire, clair et net, sur les sujets qui nous intéressent contre les licenciements boursiers et pour le contrôle des banques. Mais tout cela, si apprécié que cela ait été, se situait dans le stand hors de portée de l’écoute des passants de la Fête. Cela n’explique donc pas pourquoi Martine Aubry, de son côté, a été interpelée comme elle l’a été sur son parcours. Pour ma part j’en suis navré car je ne l’avais pas du tout prévu. Mon intention et celle du Front de Gauche n’était pas de donner à voir quelque préférence que ce soit. Ce n’était pas notre sujet. Le but était de faire franchir un pas à « l’offre publique de débat ». La publication du programme du Front de Gauche rendait possible ce franchissement en lui donnant un point d’appui concret. Voilà tout. J’estime que cela a été réussi. En même temps la centralité du Front de gauche a été soulignée. Car c’est là un enjeu. Nous ne sommes pas la force d’appoint du PS. Nous sommes autonomes et indépendants. Et sans nous rien ne peut se faire. Et quand je dis « nous » je ne pense pas à nos états-majors de parti. Je parle de tous ceux qui ne se sentent représentés par nous qu’en raison du fait que nous affirmons notre rupture avec le système. Inclus le système traditionnel des alliances qui ramènent toute les énergies à la niche du conformisme. Le comprendre, c’est-à-dire admettre ce qui se passe sur le terrain est la condition de base de toute analyse pour le futur de la gauche. Il ne faut plus croire que les votes automatiques, les consignes de désistement et autres réflexes de la période issue de l’union de la gauche fonctionnent comme avant. La confiance se mérite et la méfiance domine les esprits. A juste titre. Quand Hollande déclare dès le premier débat de la primaire que le « futur président est autour de cette table », quand il évoque l’alliance au centre et réduit le deuxième tour à une capitulation sans condition, on voit à quel aveuglement conduit le nombrilisme socialiste qu’il incarne si bien. Les autres candidats se montrent plus respectueux des autres, moins arrogants. Ils ont fait le déplacement, ils ont commencé un dialogue sur nos bases exigeantes. Je leur en suis reconnaissant. Cela ne me fait surtout pas oublier ceux qui ne sont pas venus. Car leur choix est bel et bien assumé comme une décision politique. Le contenu de ces refus souligne la gravité de la divergence que veulent creuser leurs auteurs.

Besancenot et Poutou ni aucun responsable ou porte-parole du NPA ne sont venus jusqu’à nous. Un vote de la direction collective du parti l’a décidé. C’est absolument nouveau. Dans le passé chaque année, Olivier Besancenot passait, par exemple, en toute simplicité sur le stand du Parti de Gauche. Cela ne l’engageait à rien. Sinon à montrer qu’on se parlait sans problème, même pour se dire des désaccords. Pourquoi en va-t-il autrement maintenant qu’en s’adressant au Front de Gauche tout entier les camarades du NPA peuvent s’épargner une tournée des divergences ? Pourquoi le dialogue serait-il plus difficile quand nous mettons sur la table un programme rédigé qui rend concret le contact ? Au lieu de ça quoi ? Un vote pour refuser une invitation ! Voter sur une visite à faire, en réponse à une invitation dans un stand central des organisateurs de la Fête à laquelle on participe est une décision si étrange ! Même Lutte ouvrière n’a pas fait cela. Nathalie Arthaud est passée. Et je sais bien que cela n’a pas changé son avis sur nous ni réduit sa distance avec notre programme. Je n’attendais pas cela d’ailleurs. C’est tout simplement incompréhensible.

Autre splendide dédain, François Hollande ! Comme Poutou, il nous a tourné le dos. Plutôt que d’en commenter le sens vu de mon balcon, je préfère vous communiquer le verbatim de sa propre explication. Celle qu’il a donné dans l'émission Radio France politique, le dimanche même. En résumé : ce n’était pas ma place dit-il. C’est noté ! Question : « Vous avez contourné l'obstacle ? François Hollande : (…) Cette année j’ai considéré, au-delà de l’engagement que j’avais en Corse, que ce n’était pas ma place. Il y a un candidat du Front de Gauche qui a été choisi, Jean-Luc Mélenchon. Moi je suis candidat à la candidature du PS, à partir de là je ne suis pas pour rechercher un adoubement (…) Question : La Fête de l’Humanité est un symbole de l’union de la gauche, du rassemblement de la gauche. Votre absence n'est-elle pas un contre symbole ? François Hollande : Ce n’est pas du tout un symbole de l’Union de la gauche, pas davantage du rassemblement de la gauche. Question : Le programme commun ! François Hollande : On ne va pas remonter à Mathusalem. C’est le symbole du Parti Communiste. La première fois que j’y suis allé, j’avais 15 ans, c’était Jacques Duclos en 1969 qui sortait d’une élection présidentielle (vous voyez je remonte à l’histoire, pour ne pas dire à la préhistoire). C’est une belle fête qui permet au peuple communiste de se retrouver, même d’inviter davantage, mais là en l’occurrence c’était la fête de Jean-Luc Mélenchon, et c’est tout à fait normal ; et je l’ai bien compris. Question : C’est Jean-Luc Mélenchon qui vous gêne ? François hollande : Jean-Luc Mélenchon va être candidat du Front de Gauche. Moi je souhaite être candidat du PS, nous allons nous retrouver l’un en face de l’autre (…) Question : Vous avez redouté une confrontation avec les électeurs de la gauche de la gauche ? François Hollande : Mais ça n'a rien à voir. Si on m’avait invité à un débat j’y serais allé ; je n’ai pas été invité à un débat ; on ne m’a pas proposé de faire un colloque avec le Parti communiste, je serais peut-être venu. (…) Mais je ne suis pas là pour que Jean-Luc Mélenchon me fasse compliment ou me fasse reproche. Au lendemain d’une désignation par la primaire, j’aurais à cœur de rencontrer Jean-Luc Mélenchon – je l’ai d’ailleurs appelé pour lui dire que je ne pourrais pas être là – comme de rencontrer le parti communiste, mais pour nous rencontrer au second tour. »

« J’ai le respect du Front de Gauche qui a désigné son candidat, respect de la Fête de l’Humanité, qui est la fête où je ne suis pas là pour aller chercher des voix qui viendraient du parti communiste, même si certains communistes veulent venir voter pour la primaire ils seront les bienvenus puisque c’est ouvert à tous. Mais j’essaie de ne pas confondre les moments ; le moment du rassemblement viendra. Question : Le fait que Jean-Luc Mélenchon ait mal pris votre absence n’handicape pas ce rassemblement ? François Hollande : Jean-Luc Mélenchon essaie de faire le plus de voix possible au 1er tour, il va essayer de se distinguer. C’est normal, il est dans son rôle. Il n’est pas là pour dire quel est le meilleur candidat du PS ».

François Hollande m’a appelé au téléphone, en effet. Je l’ai dit aux journalistes qui m’ont interrogé. J’ai bien fait de ne pas croire ce qu’il m’a dit. Car il me présentait son absence comme un concours de circonstances lié à sa présence en Corse. On voit au contraire qu’il s’agit d’un choix politique ! Et avec quels arguments ! C’est donc tout autre chose. Si je l’avais cru je me serai bien ridiculisé en l’excusant auprès de ceux qui m’ont interrogé. En pensant au coup tordu j’ai mis dans le vrai. Ce garçon est vraiment un roublard madré. Il faut se tenir sur ses gardes en permanence et ne jamais prendre ce qu’il dit pour argent comptant. Mon travail c’est aussi de ne pas nous laisser rouler !

Ai-je dis que nous avons mis les petits plats dans les grands pour la visite d’Arnaud Montebourg ? Nous l’avons fait, en effet. Il est ce qui reste de la gauche du PS après que tout le reste se soit perdu dans les sables des combines et plans à tiroirs sans fond. La foule de la Fête, subtile mais narquoise criait depuis les stands qu’il longeait « avec nous ! qu’est-ce que tu fais au encore au PS » et ainsi de suite. C’est vrai ça, qu’est-ce qu’il fait encore là dedans ? Patience.

Un grotesque numéro d’enfumage par Patrick Cohen sur France inter me conduit à faire une mise au point sur mes agendas. Ce matin-là, sans que je puisse répondre bien sur d’aucune façon, monsieur Cohen sur France Inter jette à la figure de ceux qui s’étonnent de ne me voir jamais sur ce plateau que s’il en est ainsi c’est de ma faute car je me serai dédit. Avant de conclure, grand seigneur, qu’il voudra bien m’inviter quand j’aurai mis de l’ordre dans mes agendas. Ce genre de déclaration est absolument sans précédent sur les ondes. Au cas particulier il s’agit d’un pur mensonge venant d’une personne qui ne maitrise visiblement pas ses propres agendas et prend ses désirs pour des réalités. Je précise : nous avons eu un échange par sms assez animé avec Cohen et Thomas Legrand la veille sur ce thème. Ils savaient dès lors exactement à quoi s’en tenir. Je pensais l’incident clos dans la mesure où Cohen conclut son dernier sms par un très familier « faites la bise à Arlette ». L’agression de ce matin sur les ondes est donc parfaitement délibérée. Elle a donc un but impérieux. Je le devine. Il s’agit surtout de se dédouaner vis-à-vis du CSA qui tient les comptes de temps d’antenne. L’ostracisation du front de gauche a des limites légales. En inventant un  prétendu dédit de ma part, Patrick Cohen se justifie du grossier déficit de temps de parole du Front de Gauche à l’antenne. Au passage, il nargue les auditeurs de notre bord qui ont eu l’audace de protester contre ma mise à l’écart quasi systématique. Je suis donc clair : je n’ai jamais accepté l’invitation de France inter ce jour-là car j’avais déjà accepté celle d’Europe 1. L’occasion faisant le larron c’est donc par cet incident et le temps de parole du Front de Gauche sur France inter que nous allons commencer nos saisines du CSA à propos de notre temps de parole.

L’amusant de l’affaire est bien sûr de voir Patrick Cohen couiner que je lui préfère une « radio commerciale ». Rigolade. Car il s’agit précisément d’Europe 1 dont il a été  l’employé assez longtemps pour que ça lui inspire au moins un peu de retenue. Le concept de public et de privé s’agissant des émissions tenues par les bénéficiaires de ce mercato me laisse pantois ! Après quoi il me reste à faire savoir que je ne fais aucune différence entre radio privée et « publique » quand j’entends France Inter et ses gourous libéraux débiter leurs invariables argumentaires orthodoxes. Dès lors, quand je réponds à une invitation, je ne m’occupe ni d’audience ni de quoique ce soit d’autre. Je ne tiens compte que des journalistes, de la qualité de leurs émissions, du respect de leurs interlocuteurs qu’ils manifestent, et des conditions qui me sont proposées. Bonne occasion pour répéter que pour moi, par exemple, des émissions comme celle de Ruquier ou d’Ardisson sont de bonnes émissions pour s’exprimer politiquement. J’y ai été davantage respecté et moins manipulé que chez certaines vaches sacrées de l’information qui ont transformé leurs émissions en exercice d’auto célébration.

Je ne me suis jamais dédit d’aucune émission quoiqu’il m’en ait coûté parfois. Je respecte à la lettre mes engagements et les contraintes qu’ils impliquent en échange de quoi je demande un respect absolu des engagements pris à mon égard. Tout le monde le sait dans la profession. Mais la profession change. Chaque média a dorénavant plusieurs émissions politiques. Tout le monde se tire la bourre et cherche à se prendre les invités. Parfois c’est nous qui sommes contraints de signaler que nous sommes déjà invité ailleurs sur le même média parfois le même jour ! Dans cette ambiance il faut garder ses nerfs et maitriser son organisation. La mienne est impeccable et sans faille. Patrick Cohen se trompe d’époque. Le journalisme à la papa des petits coups personnels est fini.

Encore un mot. C’est devenu une mode de m’annoncer ici ou là également pour de meetings ou des interventions publiques. Je n’en suis pas informé le plus souvent, même après l’évènement. Ceux qui utilisent cette méthode sont spécialement déloyaux à mon égard comme à l’égard de ceux qu’ils dupent consciemment. Je tiens donc à répéter que seules les activités mentionnées sur l’agenda de mon blog ont valeur informative réelle et garantie. J’invite mes lecteurs à le faire savoir aussi largement que possible.

Embrouille. Fabrice Nicolino intitule son dernier billet de blog « Mélenchon et mme Morel Darleux (triste) ». Il somme Corinne Morel Darleux de choisir entre « mélenchonisme » et écologie politique. Bigre ! C’est dommage car Nicolino avait la cote chez pas mal des nôtres. Corinne n’a pas apprécié l’injonction ni sur la forme ni sur le fond. Elle a rédigé une défense argumentée. Je la propose à ceux qui veulent se faire les dents en découvrant le style d’une dirigeante du Parti de Gauche. Quant a moi j’affirme très clairement que le « mélenchonisme » n’existe pas et que s’il existait je n’en serais pas.


459 commentaires à “Entre deux épisodes de DSK y a-t-il une vie possible ?”
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  1. DSK aurait dû se faire oublier et devrait couler des jours tranquilles dans un pays lointain. Tf1 une fois de plus a rabaissé consciemment le débat en faisant croire à des millions de français, qu'au fond elle méprise, que la politique, "c'est ça", alors qu'il s'agit de sa négation.
    L'intérêt de la vraie gauche est de revendiquer encore et encore une totale indépendance vis à vis du système et donc du PS qui en est partie intégrante. Elle doit sans arrogance, mais très fermement, lui tenir la dragée haute et apparaître ainsi incontournable. Heureusement, Jean-Luc Mélenchon a les épaules assez larges pour tenir ce cap.
    Les minauderies d'Hollande sont révélatrices et pitoyables. Personnellement, jamais je ne confierai les clefs de la maison à un tel politicien.

  2. Je trouve d'autant plus choquant la comparaison faite entre les affaires DSK et Clinton que ce traitement médiatique entretien encore l'inacceptable confusion entre liberté sexuelle et crimes sexuels. Je voudrai dire aussi que quand j’ai vu notre candidat jean-Luc Mélenchon (candidat du Front de Gauche, j’entends, mais aussi un peu celui des femmes au vu des positionnements exprimés par les gens de gauche sur l'affaire), quand je l’ai vu invité sur le plateau de C Politique, et surtout invité à visionner un exécrable reportage « ode à la paparazzi-mania » montrant des images de DSK poursuivi par une bande d’hyènes de journalistes se laissant aller à un exercice hystérique de course-poursuite-tournage pour aboutir à un sujet qui donne de notre société une vision absolument barbare, il a fallut que je rappelle à mon esprit effarouché toute l’ampleur des violences faites aux femmes, souvent condamnées au silence et à une honte qui se trompe de camp, pour ne pas dénoncer d’abord ce genre de pratiques peu dignes d’une société civilisée. Bref, nous aurons eu, au mieux, affaire à l'histoire d'un millionnaire qui n'a pas de scrupule à solliciter une fellation de la part de sa femme de chambre, or toute personne de gauche devrait être consciente que le harcèlement sexuel, l'exploitation sexuelle des précaires, la prostitution, au même titre que le viol, sont des violences faites aux femmes, décuplées quand domination de genre et de classe s'additionnent.

  3. Madiran dit :

    Oui, il devra y avoir une vie possible entre deux DSK, mais cela sera difficile me semble-t-il.
    Devrions nous donc, dès Novembre, entendre le G7 nous annoncer un "DSK relooké", qui sera nommé en charge de l'Euro, pour rassurer les marchés, en vendant en lots les déficits de l'Europe ?
    Les finances, toujours les finances... A quand l'économie, à quand le social ?
    Alors que durant ce temps la Commission Européenne aujourd'hui même veut ignorer la diminution drastique des fonds d'aides aux personnes dans dans le besoin, tant nécessaires aux Resto du Cœur.

    Dans ce cadre, "L'humain d'abord" trouve toute sa valeur.

  4. Fred dit :

    Nicolino est un personnage dont l'honnêteté et l'intelligence sont ambiguës et controversées.
    Ses réflexions s'appuient principalement sur l'émotivité de ses interlocuteurs. Et si ses analyses sont, à y regarder de près, souvent absentes ou superficielles, elles lui servent surtout à infirmer des lieux communs.

    Son blog attire ainsi des gens qui, dans les commentaires, s'amusent de slogans à l'emporte-pièce, de grandes phrases toutes faites, et il y est impossible d'échanger des points de vues ou des raisonnements.
    Certains se vantent de leurs ignorances, d'autres crachent leur haine de l'espèce humaine, ou proposent de caillasser les gens qui se dirigent vers les bureaux de vote les jours de scrutin.
    C'est à "qui est plus radical que moi".
    Et attendant, les avant-gardistes, les anti-spécistes par exemple, l'appellent souvent "M.Pipolino".

    Le retour d'une gauche véritable, ce sera certainement aussi le retour en même temps du véritable gauchisme.

    C'est dommage que Morel Darleux n'est pas compris le "raisonnement" de Nicolino à propos de l'augmentation du smic. Du coup sa réponse tape à côté, il me semble.
    Pour Nicolino, l'enrichissement de l'Occident (toutes classes confondues) s'explique par l'exploitation des ressources du Tiers monde. Selon ce point de vue, augmenter le smic c'est donc automatiquement augmenter l'exploitation des pays pauvres. D'où sa réflexion "pour Mélenchon, le Sud n'existe pas".
    Il ne parvient pas à comprendre que le salaire est une partie de la plus-value créée par le travail, et que ce n'est que justice que de diminuer celle qui revient au capital.
    En définitive, comme les libéraux, il est persuadé que c'est la valeur qui créé le travail, et non le travail qui créé la valeur.

  5. Alexandria dit :

    « Cette courte note est rédigée après une fin de semaine riche en émotions mais totalement éreintante. »

    À la lecture de cette prometteuse première phrase, cher Jean-Luc, j'ai fait défiler la « courte note », secouée d'une immense et joyeuse hilarité... Il semblerait que le clavier soit pour toi une sorte de repos et de ressourcement, et pour nous tous, ton clavier est une source de joie et de savoir.
    Allez ! merci d'avoir fait court... Il se fait tard, et je remonte vite à la deuxième phrase pour prendre connaissance de la suite avant que le jour se lève...

  6. Jonathan L. dit :

    Oui, notre cause est entendue ! Car plus que jamais l'Histoire donne raison à ceux qui vivent et subissent, ceux qui ne peuvent "décrocher" de leurs obligations, et qui même s'ils n'ont pas les mots, ressentent la violence de notre monde avec fracas et l'expriment à travers leur détresse. L'usure, voilà ce qu'on use contre nous! La plus légère ondines, de l'eau, est capable après de nombreux et longs passages de couper à travers n’importe-quoi, sauf que c'est notre esprit critique qui est visé. Avant Jean-Luc Mélenchon, avant le FdG, avant même le concept moderne de la politique, il y a l'Humain. Le même (grosso-modo) qui a souffert avec le sourire, car il caressait l'espoir multi-millénaire d'un mieux en pariant sur la bonne volonté qu'il avait en lui, que s'il y travaillait, le monde ne pourrai que s'améliorer.
    Or, nous sommes aliénés! Tout nos espoirs et nos aspirations (communes, légitimes, le bon-sens) sont trainés dans la boue sans ménagement. Pourtant...
    Pourtant nous sommes là, la graine à germé et ses filles sont prêtes à s'envoler. Comment? Notre message est entendu car la Nature, la notre, et la communauté humaine ne se laissera pas "suicider" pour quelques-unes de ses "cellules". La réalité nous rattrapera toujours plus qu'on croira la fuir, l’ingérence des "Distributeurs de Malheur" qui se disent vendeurs de rêve nous font vivre un cauchemar où le grotesque et la bêtise deviennent monnaie courante. Le Peuple se soulèvera alors qu'il sera déjà sur le devant de la scène (on leur passera le relai), il se rendra alors compte que la seule manière de se soigner, ce sera d'accepter la gangrène pour pouvoir la soigner.

    À bas l'obscurantisme de ces pseudo-dirigeants ! Mort à l'ignorance, au buché l'individualisme aveugle!

  7. Mario Morisi dit :

    Il est tard, mais l'heure est si grave que je raccourcis mes temps de sommeil. Là, retour d'une bilan des six premiers mois de gestion de gauche au CG du Jura, par nos trois élus Jura Terre de Gauche/PG, je tombe sur Mots Croisés de Calvi. Autour de la table, que du lourd, Cahuzac (PS), Estrosi (UMP), Un de je ne sais quoi à mêche, grand économiste, Marine Le Pen (F-Haine) et Sapir, notre ami à tous. Au moment où j'arrive, on évalue les chances de défaut de la Grèce, et les conséquences ; l'éventualité d'une mort de l'Euro zone ; la situation des banques et ce que l'Etat..., ainsi que le fameux axe France/Allemagne qui a la clé de tout. Et même des passages sur les "risques de guerre" en cas de mort de l'euro, dixit les Polonais.
    On le voit, le temps des tempêtes n'est pas loin, du fracas et de la fureur.
    Le problème, c'est que les gros blaireaux de l'UMP et le PS (je m'en veux d'utiliser le slogan du FN, mais il faut reconnaître qu'il marche) ne s'aperçoivent pas qu'ils servent la soupe à une Marine Le Pen, qui acquiesce à tout ce que dit Sapir et qui a lu, et plusieurs fois, et décortiqué notre Généreux, j'en suis sûr, autant que la Confession de DSK était une démarque de Clinton !
    Et là j'ai peur. Car comme dans les films de SF, ce choléra psychique a sucé la moelle de notre programme et le ressert en version light pour prolo franchouillards aliénés au sens de Marx.
    Pis, visuellement, Cahuzac, Estrosi, Calvi, l'énarque à mêche libéral... et même Sapir, lui donnent raison...
    ATTENTION, Jean Luc, Daughters et Sons, il faut à tout prix démonter cette escroquerie.
    Avec ce qui va se dérouler bientôt, on joue très très très gros, au sien du peuple et de la nation

  8. Gilles06 dit :

    Tout comme M. Mario Morisi (# 7), j'éprouve une tendance à l'insomnie du fait de la tournure des choses médiatiques.
    Car celles - ci sont révèlatrices d'une violence mal contenue faite à l'encontre de nos consciences. Elles montrent que le système aliénant, encore en vigueur, ne laissera jamais les êtres humains s'émanciper par la raison sans qu'une réaction à dimension historique ne soit opposée à ce mouvement. Assassinats politiques, "révolutions colorées", polymorphies des dictatures...
    Nos adversaires politiques, sans mentionner leurs laquais inconscients, narcissiques et impunissables, disposent de la volonté et des moyens, éprouvés, pour infliger ce choix primitif : l'asservissement ou la guerre.
    La bonne vieille chirurgie liberticide, celle qui fait que les hommes méprisés de leur vivant sont promus en héros une fois morts, celle qui maquille la prédation des vies en gloire. Avec son cortège de prêtres et de bardes jamais hués, ses mafieux et ses sectes, ses "Gladios" et ses "inside jobs", ses Tarnac, ses Veldive et ses ratonnades politiquement correctes...
    Allons - nous enfin nous en libérer ? Allons - nous enfin creuser au fonds des choses et héradiquer les fascismes de notre civilisation ?... Serrons les coudes et les dents. Votons, puis présidons.

  9. 4 Août dit :

    @ 7 Mario Morisi

    .. et même Sapir, lui donnent raison...

    Todd aussi dans une autre émission...

    A ce sujet, revoir "on n'est pas couché", minute 40:50: http://www.jean-luc-melenchon.fr/2011/09/17/invite-de-lemission-on-nest-pas-couche-sur-france-2/

  10. Bonjour,
    Quelques réflexions suite à cet excellant billet de Mr Jean-Luc Mélénchon :*
    NPA / Besancenot : même si j'ai voté pour lui à certains moments, depuis que le F G existe je ne le fais plus. La raison en est simple, le NPA "propose " une révolution, mais refuse de proposer un programme quelconque de gouvernement, pour tenter d'organiser le devenir de nos sociétés.
    François Hollande : pas de surprise pour moi, il fait bien parti de l'UMP et le PS, et sous ses airs"bonhomme"", il avance "masqué" (de moins en moins quand même)
    Arnaud de Montebourg : il me semble effectivement le plus à gauche de l'UMP et le PS. mais si je me réfère à la prestation D'Audrey Pulvart dans" on est pas couché ", j'ai l'impression qu'elle défendait plus les idées du PS actuel que celles du Front de gauche.
    Risque de guerre : personnellement je me pose la question de l'orientation possible vers la guerre que peut prendre l'histoire. Il semble que je ne sois pas le seul (exemples Frédéric Bequebédé : "la guerre ou l'utopie " , et bien d'autres)
    Je pense que la mafia capitaliste mondialisée (réels gouvernement du monde, à l'heure actuelle) est capable de nous entrainer et de nous laisser partir vers un cahot qui l'arrangerait (guerres civiles / guerre contre
    d'autres contrées extérieures)
    Quand plus rien ne va (et c'est le cas aujourd'hui), l'hydre capitaliste est capable du pire (et ce ne sera pas la première fois dans l'histoire de l'homme). J'espère que l'on pourra l'éviter, mais personnellement, je n'en suis pas sûr..... J'espère me tromper
    A +

  11. Berdagué dit :

    Nous sommes dans l'histoire. Oui, beaucoup ne voterons plus en automatisme de répétition, si par grand malheur nous ne gagnons pas l'épreuve à la fois cruelle car faussée en médiatiquement et si fondatrice du rassemblement historique qu'un Marx et beaucoup d'autres préconisaient pour la victoire finale, pour le moins le passage, la passe.
    Oui ça se vend comme des petits pains et de qualité ce PPP car hier dans le hall d'entrée du mag FNac, beaucoup de livres étaient exposés dont ceux de Jacques Généreux le bien nommé, mais pas de PPP, j'ai dit à un client qu'il était exposé en masse et bien visible à l'intérieur de la librairie, il se précipita.
    Oui 2 euros c'est pas cher pour toutes et tous de comprendre le travail à accomplir, de s'engager, et d'y apporter son grain de sel, son piment, sa touche, son ressenti de la base si peu visible dans l'idéologie dominante de toutes les aliénations.
    Oui Jean-Luc ce ne sera plus comme avant, plus de descentes aux enfers, les discours de Patrick et de Pierre sont très fondateurs pour ne pas se compromettre dans une collaboration qui se retourne juste contre les forces du travail, il y a eu un passage essentiel, et c'est pour celà que tu seras vainqueur de cette dernière cinquième et la vie offerte de courage pour la Sixième République.
    Car la nausée de toutes ces magouilles,ces vols,viols, ces mensonges, ces mépris, est manifeste et est constante au quotidien, que la victoire ne peut nous échapper, grâce au peuple et son prolétariat, et à son fer de lance la classe ouvrière qui n'a jamais trahi surtout dans la période la plus sombre.
    C'est pour cela qu'elle est violemment attaquée salaires de misères, conditions de travail déplorables, mépris des dirigeants, culpabilités nauséeuses...

  12. nadine Bompart dit :

    À propos de la Banque Alimentaire, ce n'est pas qu'ils n'en parlent pas à Bruxelles, c'est pire que ça! Vu hier le Ministre de l'Agriculture Allemand déclarer en réunion des Ministres des 27 que, manquant d'excédents agricoles (ce qui est faux), il refusait de payer pour l'aide alimentaire aux pauvres!
    À l'épicerie sociale ou je donne un coup de main, ça devient de plus en plus difficile. La viande, en particulier. Vous n'allez pas me dire qu'on souffre d'un "déficit" en vaches, si ?
    18 millions de personnes en Europe sont concernées, chiffre énorme. On fait quoi, là ? Comme dans la corne de l'Afrique, on les laisse crever de faim ?
    Sans compter la chasse aux chômeurs de longue durée et aux RSAistes " fraudeurs"... Que devient-on quand on c'est fait radier du RSA ? Mendiant ? Ou voleur...
    C'est à vomir tout ça, vomir le peu que j'ai à manger...

  13. A-J Holbecq dit :

    Bien sur ce n'est pas gentil d'attaquer Hollande alors qu'il n'est pas le seul dans ce cas, mais si vous ne l'avez pas visionnée, cette courte vidéo explique bien les blocages du bonhomme...: François Hollande et la dette publique. Accablant!

  14. anne dit :

    Bonjour à tous,
    je viens d'entendre sur France Inter un commentaire acerbe et ironique sur Jean-Luc Mélenchon qui aurait refusé de passer dans le 7/9 au prétexte que Jean-Luc Mélenchon va ce soir à une autre émission de radio privée et donne le privilège ainsi au privé. Donc nous nous tapons Sapin en remplacement !
    Bonne journée à tous

  15. Guillaume L dit :

    Cher Mr Mélenchon,

    J'ai été passablement déçu par votre prestation télévisée chez Laurent Ruquier Samedi soir. Il y avait en face de vous, deux journalistes compétentes et sincères dont les interrogations sur le réalisme de vos propositions (SMIC à 1700€, taxation des revenus du capital, immigration...) étaient pertinentes, et vous ont visiblement mis en difficulté. La plupart de vos réponses n'ont pas été à la hauteur. Vous avez tantôt éludé le sujet, tantôt cédé à l'énervement, parfois versé le procès d'intention, faisant preuve d'un manichéisme idiot ou rabattu sur des lieux communs inutiles au débat.

    Sachez que je place beaucoup d'espérance en vous. Puissiez vous, comme dans les articles sur votre blog, savoir produire un argumentaire solide pour convaincre sur la véritable radicalité concrète des mesures de votre programme, avant la fin de cette année et les débats présidentiels. Bien à vous

  16. Berdagué dit :

    C'est vrai qu'il ya Généreux, mais beaucoup d'autres comme A-J Holbecq qui a pondu un texte magistral, clair, explicatif sur les dettes, bravo à lire et relire dans les voyous de la finance, commentaire en 1800 caractères et numéroté 493 et quels pourris ces politiques mafieux pérorant à tue tète leurs moralités dégoulinantes, ils ont besoin de retourner dans les écoles républicaines, publiques, laïques et gratuites, surtout pour l'occupant actuel du palais de la rue du faubourg St Honoré qui lui est ignare de l'intérêt commun, du bien public et de la morale à l'école publique vu qu'il n'y est jamais allé, ça explique bien des choses, son ignorance et son engagement de classe crasse pour les ultra-riches voleurs, à valises gabonaises comprises et autres casses en liquides/espèces. Nous on lâche rien, qu'ils dégagent tous ces pourris et vite.
    Mais que font les Interpols, les TPI, nos polices/gendarmerie financières, du fisc, des douanes ou d'ailleurs comment ne voient-ils pas les milliards détournés du bien public, c'est à grande échelle le luxe non acheté mais payé avec notre sueur et nos mains calleuses et en plus ils détournent, ils sont fous d'avidité et de privilèges.
    Vive la Révolution Citoyenne pour qu'enfin ils payent un max le petit mitron de l'artisan boulanger pourra respirer, libéré.

  17. Michèle dit :

    Vous rassemblez dans cette note les différents points qu'il me tenait à coeur de vous voir commenter avec le ton et l'émotion de la vérité qui se conjuguent au raisonnement, aux idées, et font ainsi place à l'autre, l'interlocuteur, le public. Ce que vous décrivez comme une approche sensible à l'autre, en montant les marches en coulisse, la modulation de votre discours à l'écoute des autres est la condition même de "l'osmose" ressentie par nous tous. D'entrée votre attention à la musique et la poésie à venir sur la grande scène a fait le lien entre l'avant et l'après, entre le politique, l'artiste et son public, "du soleil comme s'il en pleuvait!" Il y a un contraste saisissant,à vous lire, entre la vérité de ce magnifique meeting et les mensonges, les trahisons, les stratagèmes et déconvenues du côté Martine Aubry et DSK, François Hollande et Ségolène Royal auxquels se joint Olivier Besancenot.

  18. Normandie-Niemen dit :

    J'étais à la fête de l'Humanité et ai ressenti Pierre Laurent, que je trouve un peu terne parfois, comme très combattif, plein d'esprit et en phase avec l'esprit et la forme de son discours. J'ai été également étonné de vous voir intervenir avant lui, alors qu'il était dans son "fief". Et j'ai eu l'impression que quelque chose s'était passée, quelque chose de l'ordre de l'amitié, du moins d'un grand respect. Celui de l'unité du Front de Gauche et de la parole donnée.
    Mais, le plus important a été pour moi, comme vous le dites, et qui a été relevé par beaucoup, son "Soyez de gauche". Il n'y a pas plus implaccable dans l'argumentation face à nos concurrents à "gauche" : vis-à-vis des bobos Verts (pour atteindre une crédibilité totale en matière écologique, il faudrait inscrire dans le référendum sur la sortie du nucléaire un seuil de 10 ans), et bien sûr de nos "camarades" socialistes.
    A ce propos, ce qu'a "enduré" M. Aubry est-il si étonnant ? Personne dans mon entourage ne comprend plus comment elle parvient encore à se dire de gauche. Le seul mot de "care" - synonyme de charité à l'anglo-saxonne et donc de désinvestissement de l'Etat - est déjà tout un programme. Tout est n'est que posture. Et donc imposture. Les retraites et le déni de démocratie relativement au résultat du référendum sur le TCE. Ces deux comportements restent en travers de la gorge de beaucoup en effet.
    Quant aux médias dominants, qu'ils préfèrent le lamentable cirque autour de DSK et fassent la part belle à ces anciens camarades est très cohérent. Ils n'ont rien à gagner au changement.
    Raison de plus pour nous militants d'aller chercher le contact de nos semblables pour dire que nous existons et que nous avons des solutions. Les bonnes.
    Merci encore et très...

  19. Nicolas B. dit :

    Ce qu'il y a de formidable dans ce blog, c'est qu'en vous lisant vous conservez cette dimension humaine, proche de nous, comme un compagnon de route. Ce sont comme des confidences que l'on reçoit sur nos écrans, pour nous donner des nouvelles du Front. L'humain d'abord, sur le plateau de Ruquier, cela les faisaient tous rêver, à part peut être De Clozets empêtré dans son échéance à 20€90. Ce qu'on vit actuellement est un cauchemars pour 8 millions de français au minimum, moi quand je cauchemarde je zappe pour faire des rêves. Alors le PPP, j'ai hâte de le lire, si je peux j'en achèterais d'autres pour le diffuser autour de moi, la famille d'abord, les amis, pour leur dire que le cauchemars peut s'arrêter. Ils ne voyaient pas comment cela sera possible, taxer les revenus du capital comme ceux du travail leur semblent irréaliste, alors que ce n'est que justice, changer les règles du jeu de la spéculation face au monde qui nous entoure serait une utopie. L'histoire se répète, en 1789 les Français se sont réveillés, après des siècles d'obscurantisme. La révolution citoyenne est possible, elle a déjà commencé dans beaucoup de pays avec plus ou moins de force, en France le Front de Gauche la prépare, le programme partagé fera rêver beaucoup de Français, après le réveil on sera encore plus nombreux à vouloir le réaliser.
    J'espère ne pas être trop lyrique, mais j'avais envie d'écrire cela et de revenir sur la notion de rêve et d'utopie.
    Salut à tous !
    Et puis n'oublions pas : Mélenchon, présidons.

  20. le Prolo du Biolo dit :

    "L'emprunt forcé, arme des états contre les "marchés", la rigueur va détruire les économies", etc...

    Si c'est Fitoussi qui le dit...
    http://bercy.blog.lemonde.fr/2011/09/20/lemprunt-force-une-arme-des-etats-face-aux-marches/#xtor=EPR-32280229-NL_Titresdujour-20110921-titres

    Tiens, à quelques détails près, ça me rappelle la proposition il y a quelques mois d'un certain Mélenchon alors traité de populiste et de fantaisiste...

  21. jean ai marre dit :

    @ Jean-Luc Mélenchon :
    Si je n’en dis rien vous croirez que je ne vis pas

    Cette phrase, résume la motivation de l'ex médecin du capitalisme et le toujours donneur de leçon. Ce type a parlé sous la pression de la finance. Ils veulent qu'il reste dans le monde médiatique.
    Ainsi, le fait d'avoir confessé certaines choses, lui permettra de refaire surface, dans quelques temps, avec ses amis. Alors il pourra dire, j'ai parlé, j'ai dit à l'époque... bla, bla, bla Et comme les français ont la mémoire courte....

    Votre billet, me surprend, il occulte A. Montebourg. Pourquoi ? Pourtant, vous vous êtes isolé avec lui. Que lui avez vous dit ? Que vous a t il répondu ?
    Mon analyse politique, me dit que c'est étrange, et que nous n'allons pas tarder à en parler.

    Courage, et tout mon soutien.

  22. Normandie-Niemen dit :

    J'étais à la fête de l'Humanité et ai ressenti Pierre Laurent, que je trouve un peu terne parfois, comme très combattif, plein d'esprit et en phase avec l'esprit et la forme de son discours. J'ai été également étonné de vous voir intervenir avant lui, alors qu'il était dans son "fief". Et j'ai eu l'impression que quelque chose s'était passée, quelque chose de l'ordre de l'amitié, du moins d'un grand respect. Celui de l'unité du Front de Gauche et de la parole donnée.
    Mais, le plus important a été pour moi, comme vous le dites, et qui a été relevé par beaucoup, son "Soyez de gauche!". Il n'y a pas plus implaccable dans l'argumentation face à nos concurrents à "gauche" : vis-à-vis des bobos Verts (pour atteindre une crédibilité totale en matière écologique, il faudrait inscrire dans le référendum sur la sortie du nucléaire un seuil de 10 ans), et bien sûr de nos "camarades" socialistes.
    A ce propos, ce qu'a "enduré" M. Aubry est-il si étonnant ? Personne dans mon entourage ne comprend plus comment elle parvient encore à se dire de gauche. Le seul mot de "care" - synonyme de charité à l'anglo-saxonne et donc de désinvestissement de l'Etat - est déjà tout un programme. Tout est n'est que posture. Et donc imposture. Les retraites et le déni de démocratie relativement au résultat du référendum sur le TCE. Ces deux comportements restent en travers de la gorge de beaucoup en effet.
    Quant aux médias dominants, qu'ils préfèrent le lamentable cirque autour de DSK et fassent la part belle à ces anciens camarades est très cohérent. Ils n'ont rien à gagner au changement.
    Raison de plus pour nous militants d'aller chercher le contact de nos semblables pour dire que nous existons et que nous avons des solutions. Les bonnes.
    Merci encore et très...

  23. chris dit :

    Alors là, je ne suis pas d'accord, DSK a tenu un discours sobre, attendu depuis 3 mois. Il donne une réponse à la crise grecque - l'annulation de la dette purement et simplement. Pourquoi ne pas la reprendre ou du moins en discuter.Tout ce tapage médiatique, c'est de l'enfumage pour faire monter Hollande dans les sondages et le faire perdre face à Sarko.
    Tout est manipulation, et -le petit journal - n'est pas une référence.

  24. 4 Août dit :

    @ 13 A-J Holbecq
    les blocages du bonhomme...

    Depuis qu'Hollande a dit qu'il appliquerait la "règle d'or" même s'il ne veut pas la voter, on sait qu'il est à 100% dans ce système. A mon avis, en ne venant pas à la fête de l'Huma, il a évité un incident diplomatique.

  25. Louis St O dit :

    Après avoir visionné l’émission « on est pas couché » à la question qu’ont posé ces charmantes dames pas du tout partisanes
    « Comment ce fait-il que vous soyez, dans les sondages, derrière MLP »

    Je pense qu’il aurait suffit de répondre par une partie du communiqué de la SNJ-CGT

    « En revanche, une large place est accordée … … et malheureusement aux idées nauséabondes du Front National, dont la présidente était la première invitée de la nouvelle émission de France 2, « Des paroles et des actes », le FN établissant un nouveau record de 716 passages rien que sur France 3 de janvier à mai ! »

    Donc 716 fois en 5 mois, soit 142,2 fois par mois et 4,77 fois par jour, naturellement sur une seule chaine, bien sûr en rajoutant le nombre de fois que vous êtes passé sur cette même chaîne dans ces mêmes 5 mois.

    Tout aurait été dit.

  26. Jip dit :

    "Qui a peur du grand Mélenchon ? C'est pas nous, c'est pas nous !" (sur un air connu)

  27. Alain dit :

    @22Normandie-Niemen
    J'étais aussi à la fête de l'Huma et j'ai le même ressenti. Le "soyez de gauche" a déclenché une ovation spontanée et des applaudissements nourris. Pierre Laurent a fait un excellent discours (Patrick le Hyarric et Jean-Luc Mélenchon également) Il est utile de situer cet appel à EEVerts et au PS dans le contexte de ses propos : "Il y a 30 ans vous nous avez demandé d'être moins dogmatique, nous l'avons été. Il y a 20 ans nous devions être plus démocratique, nous le sommes devenus. Il y a 10 ans il fallait être plus écologiste, nous le devenons. Aujourd'hui c'est à nous de vous dire : soyez de gauche !" Quarante mille personnes (selon Jean-Luc Mélenchon) ont écouté pendant plus d'une heure les interventions de travailleurs en lutte, d'un délégué palestinien et des trois orateurs : c'est le Peuple ! Une anecdote : j'ai suivi Jean-Luc Mélenchon quelques minutes dans les allées, il s'est arrêté saluer des personnes dans un stand. Une Internationale, poings levés, a éclaté spontanément, je peux témoigner de l'émotion de notre candidat...

  28. Arte dit :

    Au moins, un DSK avaient des faiblesses qui pouvaient, et ce fut le cas, le mettre hors d'état de nuire.
    Pour Hollande, c'est sans espoir d'une sortie de route bienfaitrice nous épargnant de sa volonté de "servir" !

    Je ne voterai Hollande ni au premier, ni au second tour. Quelles que soient les consignes, accords, et autres questions de conscience personnelle. Par sa voix, j'entends la bêtise en marche d'une politique qui échoue depuis 30 ans. Effarant !

  29. vaillant dit :

    Vous êtes bien placé Mr Mélenchon pour savoir qu'on ne s'invite pas à la télé. Seul le Président le fait ou demande et obtient que telle ou telle personne le soit. Mis à part ce qu'il a fait ou pas, DSK n'a pas demandé à être filmé le jour de son arrestation ni avoir une armada de caméras braquées sur son domicile jour et nuit ni à être accueilli comme une star quand il arrive en France même si la presse dit le contraire. Maintenant qu'il saisisse l'opportunité que lui "offre" TF1 peut se comprendre. Des mois et des mois sous le feux des projecteurs, obligé de rester muet...
    Les français ont été bombardés par cette affaire, je constate moi que l'affaire Tron tout aussi grave, ministre au moment des faits est rapidement passée aux oubliettes. DSK est bien pratique pour flinguer PS et ne pas parler de choses plus graves. Si les dirigeants actuels veulent déstabiliser le PS vous êtes la cible n°1.
    "les petits plats dans les grands"pour la visite de Montebourg, mais Pulvar vous massacre chez Ruquier. Incompréhensible pour moi, sauf à croire, vue l'audience inhabituelle de l'émission, à une pression énorme sur elle dans son oreillette.
    Avez vous un droit de regard après montage sur ce qui doit passer devant les Français ?
    A Limoges au moment de la campagne pour les cantonales votre discours m'a plus qu'enthousiasmé. A chaque discours maintenant je suis déçue de ne pas retrouver "votre vraie voix". Pourquoi en priver les indécis et même les abstentionnistes ?

  30. Pier7 dit :

    Bonjour à toutes et tous, camarades,

    Au Pérou, le vote blanc a une influence : lorsque deux tiers des électeurs vote blanc le scrutin est annulée.
    C'est à dire que le peuple possède en quelque sorte un droit de véto.

    Le Peuple s'ébroue...60 000 ma

  31. Mario Morisi dit :

    @ tous.
    Je ne le fais pas d'ordinaire, puisque l'on peut atteindre les blogs via nos pseudos, mais choqué par ce que j'ai vu hier chez Calvi, Marine Le Pen utilisant tous les arguments de "Nous on peut" dans ses interventions, sous les yeux d'un Sapir médusé et embarrassé... je cite une partie de mon billet du jour:
    "Il y a de quoi s'inquiéter dans la mesure où les analyses de l'autre gauche et ses prédictions sont en train de se réaliser l'une après l'autre (les lecteurs du Blog de J.L.Mélenchon, et des textes des économistes hétérodoxes le savent parfaitement ; les autres peuvent aller consulter leurs post de 2009/2010/2011). Et là on est pris d'un doute : et si la pie Le Pen parvenait à vider ce nid d'arguments et à le retourner à son avantage dans une perspective exclusivement nationaliste ? Et si nos concitoyens les plus fragiles y trouvaient davantage leur compte que dans notre volonté de les mettre en mouvement dans le cadre d'une révolution citoyenne ?"
    J'aimerais mettre ça en débat, quelle riposte ? comment dénoncer la supercherie ? le piège me paraît redoutable dans le cadre de nos combats sur le terrain, en direction des victimes de la crise...

  32. citoyenne21 dit :

    Admettons Vaillant que DSK (29) n'ait pas demandé expressément à être filmé le jour de son retour à Paris, dans ce cas il n'était pas obligé non plus d'afficher un sourire triomphateur. Il aurait pu les envoyer bouler mais ce n'est pas le genre de la maison, hypocrisie crasse rime davantage avec la mentalité du bonhomme. ça l'arrangeait bien tout de même d'être attendu avec ferveur ! Et il n'était pas obligé non plus de flinguer la campagne de Martine Aubry lors de son show sur TF1. Elle aura apprécié je pense la roublardise teintée de fausse politesse de son ami Dominique. Mais tout le monde aura compris je pense quel était le but visé dans ce procédé très peu classe !

  33. anne dit :

    à Jean Luc Mélenchon
    Merci pour votre mise au point face à Cohen et Legrand. Il est certain que ce genre de propos est souvent pris pour argent comptant et donc vous discrédite.
    Mais pourquoi ne pouviez-vous pas être présent ce matin (8h30) alors que l'émission d'Europe est à 19h ?
    De toute façon le commentaire de Cohen est un condensé de haine et de mauvaise foi
    Courage !

  34. Sébastien dit :

    Ce Frédéric Beigbeder quand même ! En une phrase il résume les 2 tendances qui nous attendent : "Choisir entre la guerre et l’utopie"
    Et ba oui, il faut assumer l'imperfection des visions qui nous font rêver.
    Entre la dureté d'une vie tête basse et la dureté d'une vie tête haute, vous choisissez laquelle ?

  35. redline69 dit :

    bonjour,
    je m'attendais pas de la part de TF1 à autre chose qu'une magnifique séance de lèche botte autour dur sieur DSK ! j'ai pas regardé cette émission et je regrette que TF1 n'est pas pas proposé un sujet sur la Fête de l'huma.
    d'autres part en effet, il y a des personnes pour ce genre de voyeurisme alors que cette affaire nous intéresse pas ! depuis longtemps ici, nous démontrons que DSK est un manipulateur, "grand économiste " et pourquoi pas pape aussi...les journalistes (les amis de DSK) ne pouvaient pas faire autrement que de venir lui lècher les doigts pied devant des milliers de téléspectateurs. c'est le retour de bâton du milieu nauséabond "journalistes-politiques" ! je parle pas ici du Front de Gauche qui à une distance citoyenne vis à vis des médias. et heureusement.
    mme Chazal posait les questions que DSK lui avait taper à la machine la veille ! voilà tout ce qu'il y a en dire.
    sur les quelques socialistes passés à la Fête, il y a les sincères et les autres, la chronique de Jean-Luc Mélenchon donne un bel état des lieux et me conforte de rester loin de ces gens.
    pour le NPA, franchement je les trouve attristant dans le sens où ils n'ont que le mot "rassemblement" à la bouche, mais que leurs élites ont du mal justement à ce rassembler autour de la vrai gauche !
    le PCF, la GU, le PG, la Fase, etc...et le NPA qui fait sa gueule de travers et bientôt finira par nous faire des caprices ! réveillez vous le NPA ! sinon...
    on sent que la Fête était très vivante ! tout l'inverse de ses partis comme le PS où l'on sent que quelques notables joue de la virgule sur un programme très proche de celui de l'ump.
    vive les Communistes ! vive le front de gauche !

  36. Pierrot dit :

    Bonjour à tous,

    Une fête de l'huma géniallissime, cela donne vraiment du courage de voir tant de gens mobilisés autour d'une même cause. Merci aux organisateurs pour ces 3 jours particulièrement intenses.

    J'ai trouvé l’émission de Ruquier un peu difficile à regarder, entre les éternelles questions nauséabondes et les coupures du montage. M. Mélenchon, sauf votre respect, vous avez eu l'air en difficulté sur la question des PME et du smic à 1700€. Bien que j'ai eu la chance de serrer la main de "Generous Jack", je n'ai pas pu acheter son livre pour cause de rupture de stock. Je n'ai donc pas de réponse à donner contre le soit disant naufrage des PME mis en avant par les 2 "journalistes". Pourriez vous m'éclairer?

  37. Colonel Walter Kurtz dit :

    Enfin, Un analyste financier, Olivier Delamarche, qui craque, et qui ne pratique plus la langue de bois.

    Ça donne ça : pour ceux qui ne croient que ce qui se dit à la télévision

    Et pourtant, c'est sur "BFM Business", notre "FoxNews" nationale.
    Ne boudons pas notre plaisir d'entendre enfin du "réel" sur un médiamensonge.

  38. etienne dit :

    Serait il possible que Jean-Luc Mélenchon nous ponde un article sur la situation internationale aussi bon que ses analyses sur la crise bancaire ? En effet dans ce type d’élection, même si cela n'est pas déterminant, il est nécessaire de pouvoir argumenter : Israël et Palestine, Sarkozy et l’Iran, la famine en Afrique, les futures guerres pour le contrôle de l'eau, notre position sur l'arme nucléaire, les droits de veto a l'ONU.
    amities

  39. perrier michael dit :

    @Jean Luc Mélenchon.

    D'abord un clin d'oeil, car je ne m'y attendais pas, j'étais en train de siroter mon apéro au stand du PCF de la Drôme quand soudain nous voyons une agitation et une horde de journalistes lances et micros a la main s'avancer dans l'allée. Je remarque qu'ils ouvrent le chemin à toi et Clémentine entre autres. Je m’approche un peu pour vous voir passer, et là nos regards se croisent... tu t'approches et me salue d'un "bonjour camarade". Sans faire la groupie, j'ai apprécié !
    Je voulais juste te signaler, à propos de Besancenot, qu'en repartant du meeting de clôture, en passant devant le stand du NPA, j'y ai vu Olivier. J'ai donc été assez étonné de ce que j'ai lu à son propos concernant son "boycott" de la fête de l'Huma. Pourquoi refuser de venir saluer, alors que l'on est sur place ! C'est encore pire que ce que tu dis dans ton billet finalement.

  40. Hold-up dit :

    Jean-Luc Mélenchon et Alain Minc dans " Expliquez-vous ", ce soir sur Europe 1 : " Ce mercredi, pour ce troisième face à face, ils recevront Alain Minc, essayiste, et Jean-Luc Mélenchon, président du Parti de Gauche et candidat à l’élection présidentielle de 2012. Ils opposeront leurs points de vue notamment sur la crise grecque, et les enjeux de l’élection présidentielle ".

  41. Genialle dit :

    Merci de nous faire partager votre avis sur DSK ! Je suis d'autant plus contente que j'avais le même.
    Sur le canard il l'appelle "le sparadrap" de la politique. Je trouve que c'est une bonne image de cet homme.
    Bouduuu il faut tourner la page mais en se souvenant de ceci.

    @ Mario
    Je suis d'accord avec vous, c'est un sacré piège mais je n'ai pas la solution. Je vais méditer!

  42. Louis St O dit :

    35 @Pierrot

    C’est la première fois que je vais à la fête de l’Huma et je confirme c’était vraiment Géniale. Je n’ai jamais vu une fête aussi grandiose et diversifiée.

    « Bien que j'ai eu la chance de serrer la main de "Generous Jack", je n'ai pas pu acheter son livre pour cause de rupture de stock »
    Idem pour moi, mais ça ne m’a pas empêché de l’acheter en librairie dès mardi matin.

  43. Sonia Bastille dit :

    @ Jean-Luc Mélenchon

    J'emettrai deux petites critiques à propos de ce billet.

    Vous parlez, à propos de la dégradation de la note de l'Italie, par l'agence Standard et Poor's, d'attaques de la zone euro. Je pense au contraire que c'est la zone euro qui est le principal danger pour les Etats-Nations, pour l'économie des pays et pour la souveraineté du peuple, A chaque poussées spéculatives, c'est le pouvoir de l'UE et de l'euro qui se renforcent au détriment des Etats-Nations, des économies, des peuples et aussi des acquis sociaux. Plus il y a d'intégration européenne, plus la Grèce s'enfonce ! Plus il y a d'intervention européenne (Commission, Zone euro, BCE), plus la Grèce ou encore l'Espagne et demain l'Italier s'enfonce ! Il faut non seulement sortir du Traité de Lisbonne mais aussi de celui de Maastricht avec une mise en perspectives la sortie de notre pays de l'UE et de l'euro. La Grèce, si elle veut s'en sortir, doit d'abord faire les transformations d'urgence nécessaires en interne (Etablir un véritable Etat et un vértiable impôt, créer un cadastre,lutter contre la fraude fiscale, le travail au noir, l'économie souteraine et parallèle, imposer l'église orthodoxe et son puissant patrimoine, rapatrier l'argent de la fraude fiscale que les Grecs ont placé à l'étranger notamment en Suisse) mais aussi en reconquérant sa pleine souveraieneté d'Etat-Nation et sa monnaie la Drachme.

    Ma deuxième critique est pour la énième friction entre vous et les journalistes en l'occurence, ici, ceux de France Inter en les personnes de Patrick Cohen et Thomas Legrand. Ce friction se nourrit de part et d'autre ! Vous devriez au contraire enjamber, ignorer ce genre de mesquinerie journalistique. Rentrer dans (leur) (ce) petit jeu, vous épuise, nous...

  44. Poncet dit :

    Hors sujet, juste une question : quand on cherche "Melenchon" sur Google, il y a une liste des recherches associées qui s'affiche. Arrive en tête de liste : "Melenchon juif"... !
    Peut on demander une explication à Google ? Est-ce à dire que ce sont les antisémites qui s'intéressent le plus à nous sur internet ? J'ai un peu de mal à le croire, mais bon. Ce serait bien d'avoir une explication.

  45. chris dit :

    Avez vous lu l'article de Rue89 à votre égard ? Lisez aussi les commentaires, on vous soutient !

  46. vaillant dit :

    Mr Mélenchon, la saisine du CSA sur les temps de paroles ne suffit pas. Il faut aussi une égalité de traitement des candidats. Milles et une manière existent pour favoriser ou défavoriser un candidat. Si vous pouviez visionner l'émission de Ruquier par exemple pour vous en rendre compte. Les journalistes ont le droit de commenter mais pas d’empêcher les spectateurs de comprendre vos réponses et chez Ruquier vous avez été constamment interrompu.
    Le droit à l'information est un droit constitutionnel, non mais!
    J'ai remarqué aussi une manière de vous filmer épouvantable. Ex : le jour ou Fillon annonce les mesures d’économie, 20h-FR2, trois réactions politiques collées, vous en premier, la caméra très proche du visage, très très gros plan, mal éclairé, effet épouvantail assuré. L'effet de surprise m’empêche de comprendre votre phrase d'ailleurs malencontreusement coupée. En deux, Bayrou, plan moyen, bien éclairé, bien pausé, l'avantage est pour lui.
    Tout ceci concerne le CSA.

  47. Claudette dit :

    Adresse à Jean-Luc Mélenchon
    De retour ce matin chez moi, ce matin, presqu'automatiquement, après "ma" fête de l'huma, j'écoute le 7/9 sur France Inter. J'ai cru avoir mal entendu les propos de P. Cohen, qui relataient avec ironie et plus, la version rendue crédible de l'absence "inadmissible " de M.Mélenchon, celui-ci ayant préféré s'exprimer sur une radio privée, etc. Un temps de réflexion et comme d'habitude, je me dis qu'il faut réagir, que je devrais téléphoner, laisser un message pour ce journaliste en espérant que si 100, 500 ou plus d'auditeurs en faisaient autant, une mise au point serait peut-être diffusée à l'antenne demain matin ? Puis, pour la 1ère fois j'ai ouvert et découvert votre blog. En souhaitant avec conviction que cette phrase qui vous a marqué, aussi, continuera son chemin, sans aucun doute, "Soyons de gauche".

  48. PascalL dit :

    Bonjour Mr Mélenchon,
    Cette émission sur France 2 ne tourne pas à votre avantage (il faut dire que les 2 dames, complétement endormies avec la vieille Morano, avaient mangé un lion ce coup là) mais elles vous ont assez titillé pour que le rendu final ne soit pas "du grand Mélenchon".
    Dès lors, mettez en mots (s'il vous plait) les solutions, si un président FG est élu, afin de ne pas finir "Cubanisé".
    Même demande pour les commendes des entreprises. OK pour un smic à 1700 Euros, mais les PME/PMI font comment ? Comment remplir les carnets de commandes si on devient les parias de l'EU ?
    Comment mettre au pas, une idéologie (de capitaliste triomphant/banquaire) dont le reste du monde à l'air de se satisfaire ?
    Comment faire face, si les agences de notation décident de faire grimper l'ardoise ?
    Si au moins, elles vous avaient laissé répondre, au lieu de faire les malines à enchainer les questions dans un monologue affligeant qui m'a casser les oreilles...

  49. Louis St O dit :

    43 @Poncet
    « Peut on demander une explication à Google ? »

    Il n’y a pas de compte à demander à Google, l’ordre de la liste se fait automatiquement lorsque l’on visionne une vidéo, plus on la visionne, plus elle monte dans les sondages.
    Comme je l’ai déjà expliqué sur ce blog, en disant, que si vous vouliez qu’une bonne vidéo de Jean-Luc Mélenchon soit en tête des vidéos lorsque l’on tape « Mélenchon »
    Il faut que nous (tous) choisissions une vidéo, allions sur Google, tapions « Mélenchon » et ouvrions la vidéo choisie.
    Apparemment, les adversaires de Jean-Luc Mélenchon ont bien compris la combine et ne se gènent pas pour l’appliquer abondamment.

  50. vincent (vost) dit :

    @Poncet (43)
    Cela est probablement dû aux recherches effectuées par l'amalgame d'internautes composé d'une part de partisans du FN dont les mot clés principaux sur les moteurs de recherches sont à mon sens "juif" et "franc maçon", et d'autre part par les recherches du corpus d'internautes ufologiques adeptes du nouveaux mythe des "reptiliens" (les extraterrestres sont parmi nous et gouvernent le monde en secret) saupoudré du concept d'un soi disant complot des "illuminatis" associés à la franc maçonnerie par ces érudits de la pensée nulle. Ainsi les recherches google de cet amalgame entraîne-t-il la montée de ce "Mélenchon juif" dans le moteur de recherche.
    C'est pathétique mais cela illustre bien l'importance du phénomène de cette nouvelle doxa webienne qui se nourrit de thèses farfelues. Quand les dieux et les diables ne servent plus leur fonction d'explications irrationnelles aux problèmes rationnels, on trouve un substitut.


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