04nov 11
On le savait illégitime et inefficace. Le G20 réuni à Cannes a aujourd'hui également prouvé qu'il était capable du plus grand cynisme.
Les chefs d'Etats du G20 ont renoué avec leurs promesses de pacotille. Depuis deux ans, le G20 promet de réguler les paradis fiscaux. Depuis deux ans, rien n'a changé. Ces nouvelles promesses n'y changeront rien non plus.
Pire, au lieu de lutter contre la crise, le G20 l'aggrave. Il confie aux responsables de la crise, le soin de la régler.
Le FMI a fait la démonstration de l'absurdité de sa politique en Grèce. Pourtant, le G20 veut encore augmenter ses moyens. Il augmente en fait son pouvoir de nuisance et confirme son rôle de gardien du dogme libéral. C'est désormais l'Italie qui verra sa souveraineté limitée.
Et alors que la finance est à l'origine de la crise, le G20 continue son entreprise de blanchiment des spéculateurs et des banquiers voyous. Il a ainsi décidé de nommer à la tête du Conseil de Stabilité Financière, un ancien de la banque Goldman Sachs et un ancien responsable de hedge fund.
Autant confier la lutte contre la drogue à Pablo Escobar.