17nov 11
Je me réjouis de la victoire judiciaire des Fralib qui viennent d’obtenir en appel l’annulation du plan « social » de fermeture du site de Gémenos. Une nouvelle fois Unilever est condamné pour avoir violé les lois françaises. Cette décision rappelle qu’on ne résiste jamais en vain à l’injustice.
Je salue la lutte magnifique et acharnée des fralibiens pour maintenir l’activité et la marque l’Eléphant à Gémenos. Pendant que le pouvoir pérore sur les délocalisations, ces travailleurs défendent courageusement l’intérêt général. Maintenant que leurs licenciements ont été annulés, tous doivent être réintégrés sans délai dans l’entreprise. Et si Unilever persiste à vouloir fermer Gémenos, le projet de reprise en société coopérative de la marque l’Eléphant par les salariés doit être soutenu par l’Etat.