Première publication dans la note de Blog du 1er novembre 2007

 

 

Depuis le pays des citoyens

Dans cette note, il est question de l'Uruguay où je fais, tout à l'heure, ma valise pour le retour en France. Je relève aussi deux ou trois choses parmi lesquelles un petit retour sur le Chili. En effet, j'ai retrouvé à Montevidéo le sénateur chilien Navarro dont j'ai parlé dans une précédente note. Il m'a invité à le rejoindre à la résidence du Chili. Il m'a remercié pour mes paroles de soutien entendues à la radio et lues dans le journal "La Nation" pour le soutenir. Ma foi, j'avais totalement oublié cette interview que vous pouvez consulter si vous lisez l'espagnol … Il est vrai qu'elle est parue seulement ce dimanche à Santiago. La nouvelle de l'appel unitaire à la grève le 20 novembre en France pour défendre les retraites me fait comprendre que nous allons vers une épreuve de force et qu'il va falloir mettre toute notre énergie militante à l'accompagner de toutes les façons possibles, chacun à notre poste d'action. Les gens qui suivent l'actualité politique française ici savent déjà que c'est de cela dont il s'agit. Les gens de gauche sont incroyablement intéressés par ce qui se passe en France. Au siège du PS uruguayen, à la présidence du Frente Amplio qui dirige le pays, tout le monde avait un avis sur l'élection française. Je partage assez largement ce qui m'en a été dit… L'attaque de ce blog et la destruction de mes notes précédentes m'oblige à réécrire ces lignes bien après que les évènements qui l'alimentent se soient produits.. Dès lors par où commencer, pour dire ce j'ai vu et entendu qui puisse éventuellement servir dans nos combats? Et j'en ai tant vu et entendu! J'opte pour un petit compte rendu factuel sommaire avant de m'atteler à la rédaction d'un document plus thématique à propos de l'évolution de la gauche dans cette région et de ce que nous pourrions lui emprunter d'expériences et de savoir faire. On verra si je suis autorisé par mes lâches censeurs à publier tout cela. Et déjà si cette note va pouvoir se maintenir plus d'une heure?.

Le peuple souverain

Dimanche soir, c'était le jour du vote et du résultat de l'élection présidentielle en Argentine. Je me trouvais dans la salle du "bunker" (sic) de l'équipe Kirchner à Buenos Aires. Je n'ai pas traîné après l'intervention de la super gagnante, Christina K. Auparavant j'avais fait une belle ballade autour d'un bureau de vote débordant de votants jusque loin dans la rue. A vrai dire beaucoup ne souriaient pas car l'organisation des bureaux a souffert du manque d'assesseurs bénévoles. Il y a eu de la pagaille. Et pour finir beaucoup de retard s'et accumulé dans les opérations de vote si bien qu'il a fallu permettre l'ouverture des bureaux au delà de dix huit heures. J'ai été bien surpris de voir qu'il existait des bureaux de vote pour les hommes et d'autres pour les femmes. Avec l'interdiction de la vente d'alcool la veille et le jour du vote, ce sera ma dose d'exotisme électoral. Sans oublier les affiches avec le poing et la Rose en soutien aux deux premiers candidats concurrents. Ensuite des responsables de la loge maçonnique historique de Buenos Aires et de l'Amérique du Sud m'ont fait faire la visite du lycée central et des rues historiques alentours, là où s'est jouée la partition fondamentale de l'indépendance nationale à laquelle cette loge est très intimement liée. La totalité des héros de l'indépendance en étaient membres. La discussion avec mes guides nous ramène dans l'histoire longue. On y retrouve les Français. En 1790 le vice roi espagnol interdit à Buenos aires l'importation d'esclaves de colonies ou de ports français. C'est la crainte de la contagion des idées révolutionnaires. En effet, part très méconnue de notre histoire, les noirs esclaves des colonies françaises, les « negros franceses », étaient alors la hantise de la bonne société du secteur. Ces hommes étaient en effet devenus des propagateurs de ce qu'ils appelaient alors « la loi des français » c'est-à-dire l'abolition de l'esclavage et l'instauration de la République?. Ni les changements d'alliances de toutes sortes entre les puissances européennes, ni les trahisons et les reniements du côté de la France, n'épuiseront l'indomptable énergie de ces insurgés qui n'avaient peur de rien. N'ont-ils pas même attaqué le Vénézuela pour y établir leurs principes ? Pour l'heure, les mesures prises n'empêchèrent pas la contagion. En 1795, Buenos Aires fut le théâtre de la « conspiration française ». Le jugement pour trahison révèle des crimes énormes aux yeux des puissants du lieu et de ce temps. En effet, il fut prouvé que des Français et des Italiens, au cours d'une cérémonie secrète, avaient levé leur verre pour la liberté, l'égalité et la fraternité. Circonstance aggravante, ce crime fut commis devant leurs esclaves.. On savait aussi qu'une affichette avait été placardée proclamant pour bientôt une révolution qui rendrait tous les hommes égaux. Le juge prouva également que l'un français avait appris à lire et à écrire à un de ses esclaves ! Et comme il était établi que le groupe révolutionnaire avait fait de la propagande parmi les esclaves, les noirs les métis et mêmes les indiens, la condamnation allait de soi. Le métis de l'équipe fut le plus lourdement frappé : 10 ans de prison tandis que les européens furent expulsés et proscrits. Plus tard, l'impact de l'invasion napoléonienne en Espagne, en rompant le lien avec la métropole ouvrira le processus des indépendances nationales sur le continent. Après la destruction de la marine espagnole à Trafalgar, 1600 anglais débarquent pour prendre Buenos aires, le vice roi s'enfuit et c'est un français, Jacques liniers qui dirige la résistance finalement victorieuse. A la deuxième tentative, 9000 anglais se présentent et sont mis en déroute par une population mobilisée jusqu'aux enfants, le grand fait fondateur emblématique de la nation argentine. A ce moment là, Linier couvert d'honneur entre temps veut rester fidèle aux bourbons, la "seule politique posible" de l'époque. On le colle contre un mur et on le fusille. Une rude controverse commençait. Je m'amuse de voir que les débats qui ont partagé tous les progressistes d'alors et qui se sont réglés à coup de fusil comme chez nous à coup de guillotine, ont la vie longue. Deux thèses confrontaient les indépendantistes: une monarchie constitutionnelle ou une République. La souveraineté populaire intégrale ou la souveraineté limitée? Une version parmi d'autres de la scène fondatrice, celle qui a vu le roi Louis XVI faire voter par alignement des députés à sa droite et à sa gauche, les partisans et les adversaires du droit de veto. Une scène rejouée chaque fois qu'il est question du droit du peuple à disposer de ses décisions sans que lui soit opposé la primauté de la parole d'un roi, d'une commission européenne ou n'importe quelle instance qu'il n' a pas élue. Le point de départ de l'idée de gauche et de droite est historiquement là.

Lendemains d'élection

A la soirée électorale, j'ai été content d'observer la présence de Ségolène Royal (un grand bonjour a son webmaster bien connu de nous) quand elle a été autorisée à monter sur la scène. C'est bien qu'on voit des français de gauche ici dans ce moment. Elle a du mérite, parce que ce n'était pas gagné si on accepte de croire ce que dit le journal "la Nation" qui se moque de son enfermement au seizième étage dans l'attente d'être reçue « pour une photo" au dix huitième où s'était installée la famille Kirchner pour attendre les résultats. Voila le genre de perfidies totalement mensongères typiques de la presse éthique et indépendante locale. Elle a bien fait de s'incruster. Elle aurait pu, bien sûr, me convoquer pour meubler son attente et se donner la distraction de me lire de vive voix le communiqué fallacieux qu'elle a envoyées à la presse pour démentir les infos pourtant parfaitement exactes qu'elle a lues sur mon blog au sujet de sa conférence à Santiago. Il n'en a rien été. Pour finir nous étions, bien sûr, chacun à un bout de la salle, dans l'ordre juste: elle sur scène et moi contre un poteau. Je me sentais comme un iroquois au milieu de gens qui criaient et chantaient des chansons avec comme refrain "Peron! Peron! viva Peron!" ce qui n'est pas tout à fait ma tasse de thé. Mais bien sûr je sais bien que tout doit être mis en perspective historique et contextualisé à ce sujet. Surtout depuis que j'ai des amis personnels péronistes qui s'agacent de me voir si mal connaitre un phénomène politique que ma culture sommaire sur le sujet n'a pas clairement positionné. Lundi matin, à Buenos Aires, j'ai passé deux heures et demi avec les grands mères des enfants argentins disparus pendant la dictature militaire. Je suis sorti de là en lambeaux. Puis j'ai déjeuné avec le procureur Strassera qui assumait le ministère public pendant le procès du général Videla. Ce Videla est un des voyous sanglants qui ont assassiné trente mille personnes en Argentine pour éviter le péril communiste et mettre en place la seule politique possible dont personne ne voulait. Strassera est un géant, selon moi. Je l'avais admiré depuis les bancs du public qui assistait au procès ici même à Buenos Aires quand j'accompagnais des femmes témoins à charge contre les militaires. A l'époque on pensait qu'il fallait accompagner pour qu'on évite de tuer ou d'enlever les témoins car cela avait encore cours alors même que la dictature était tombée. Et ces témoins, c'étaient "les notres à nous," celles qu'avec les socialistes de ma commune nous avions tirées quasi par miracle d'un camp d'extermination.

Le président citoyen

Donc je suis à Montévidéo. « La capitale de l'Uruguay, écrit Clémenceau, est peut-être plus française d'esprit qu'aucune autre ville sud-américaine, a tout juste assez de charme exotique pour aviver notre plaisir de trouver des sentiments français en des c?urs étrangers ». Drôle de phrase. Montevideo, la ville la plus française d'amérique latine? Je ne sais pas de quoi il parlait. Pas des paysages. Surement de politique.. Ici la loi de séparation de l'église et de l'Etat, l'école publique laïque et obligatoire ont été établies avant que ce soit le cas chez nous. Le droit de vote pour les femmes comme le divorce datent du début du vingtiéme siécle. Et l'idéal républicain reste une culture de base des élites intellectuelles. Jusqu'à une date récente, tout comme chez nous, c'était tout bonnement une référence pour la société toute entière, avec la part de mythe que ce genre de situation comporte bien sûr, mais aussi avec l'allant, le vocabulaire commun et le pouvoir d'injonction que cela peut diffuser dans tous les compartiments de la culture politique et sociale d'un pays. Il y a de beaux restes. Notamment, depuis toujours, une simplicité dans les apparences du pouvoir et le comportement de ceux qui l'exercent. Par exemple chez Tabarré Vasquez, le président de l'Uruguay. Il est cancérologue. Et il le reste. Chaque semaine il retourne faire son métier à l'hôpital. Cette simplicité du président citoyen a un profond ancrage dans l'histoire de ce pays. Je trouve l'équivalent dans le carnet de voyage de Clémenceau. Celui-ci croise en effet dans le rue le président de l'époque, monsieur Williman, « très entouré, reconnaissable à son chapeau haut de forme ». Alors Clémenceau raconte : « M. Williman est un compatriote, fils de français, d'origine alsacienne. » Puis il écrit cette phrase qui finit de nouveau si curieusement : « Professeur de physique avant son élection, il n'a pas cru que les devoirs politiques dussent mettre fin à sa mission d'enseignement, et, deux fois par semaine, il va régulièrement faire son cours à l'école supérieure où il redevient pour un temps l'heureux maitre d'une jeunesse impuissante encore à développer ses moyens de contradiction ». Mai 68 n'avait pourtant pas encore eu lieu? Le président de la république est un homme qui est respecté pour ses qualités humaines et cette simplicité. Elle ne l'empêchent pas d'être l'homme de la mise en cohérence quasi quotidienne du tumultueux "Frente Amplio", front qui depuis trente ans et en dépit des année terribles de la dictature réunit tous les partis et les personnalités de gauche du pays, sans exclusive. Y participe même le groupuscule Démocrate Chrétien qui, bien sûr, quitte le front chaque fois que ça va mal pour la gauche et revient ensuite pour picorer sa part, sans que personne ne s'émeuve du courant d'air que cela provoque.

La modernité

On comprend de quel archaïsme génétique souffrait ce pays. Les militaires y ont mis bon ordre. Quelques meurtres spécialement barbares de deux cent personnes et la torture de vingt cinq mille autres ont créés l'ambiance de travail nécessaire. Puis une longue cure de dégraissage de l'Etat et plusieurs bains de jouvence de concurrence libre et non faussée, ont tout modernisé. Un pays qui n'était même pas capable d'avoir des pauvres en comptait alors enfin un million trois cent mille sur une population de trois millions de personnes et notamment 57 % des enfants. La modernisation a été trés très énérgique vraiment! C'est ainsi que l'industrie locale et la plupart des activités productives de biens manufacturés ont été assez largement rayées de la carte. Inconvénient regrettable: des dizaines de batiments vides dans la capitale, l'émigration massive des citadins ouvriers et employés vers la périphérie de la ville ou le nombre des bidonvilles a été multiplié par dix en moins de dix ans. Tout aussi déplorable pour l'avenir, l'immigration des jeunes gens les plus formés hors du pays. Mais la modernité se voit. Il est remarquable et encourageant qu'une ville où il n'y avait aucune grille aux fenêtres en a enfin de plus en plus. Certes il n'y a pas beaucoup de caméras de surveillance. Mais la droite le dénonce assez vigoureusement avec l'aide de la presse indépendante et éthique qui s'interresse d'une façon courageuse et innovante à la relation détaillée des actes de délinquance dont la multiplication laisse bien comprendre la responsabilité du gouvernement et le laxisme soixante huitard d'une certaine gauche. On peut donc espérer voir tout ça s'améliorer très vite. Ce pays a été assez robuste pour anéantir son industrie textile, une bonne partie de sa chimie et nombre d'autres activités grossières de ce type. Brisant tous les tabous habituels, il a même supprimé les chemins de fer ce que personne n'avait osé faire nulle part ailleurs dans le monde. Il est bien dommage que l'énorme gare centrale reste vide en plein centre ville. n'est-il pas très surprenant qu'une opération immobilière très, hum, hum, comment dire, peu importe, se soit éffondrée laissant tout le quartier en plan? On se console en contemplant la seule chose qui ai été réalisée: une tour construite sur un terrain vague dans le style d'une turgescence obscène . On doit surtout retenir l'idée tellement moderne de supprimer les chemins de fer. Cela complétait assez joliment un tableau qui serait peut-être resté banal sans cela. En effet quoi de neuf sinon? Même pas l'autorisation de créer des universités privées grace au dernier décret pris par les militaires avant d'être écartés du pouvoir. Pas original, vraiment: Pinochet a fait pareil avant de partir! Cette énergie créatrice a eu des résultats formidables sur ce petit pays jusque là vautré dans le conformisme à prétention égalitaire. D'impétueuses activités de service de pointe se sont dévellopées telle que la banque, les placements off-shore argentins, le lavage de l'argent sale brésilien, l'importation de produits suffocant la production locale désuète, et toutes les merveilles qui caractérisent une économie souple, flexible et ouverte. Parallélement se sont aussitôt épanouies d'autres activités de service de base dont personne n'avait eu l'idée jusque là. Telles que, par exemple, livreurs de pizzas, porteurs de sacs, promeneurs de chiens, manucure de rue, ramasseurs d'ordures, trieur de boites de conserve vides, conducteurs de charette à cheval pour déménager les déchets, gardien de place de parking. Bien sur, ceux qui le voulaient ont pu travailler davantage pour gagner plus. Comme d'habitude, certains ne voulaient rien faire. Il va de soi qu'on les a responsabilisés à mort en leur refusant le confort de l'assistanat. Mais, comme dirait Bill Clinton, rien n'empêche tous ceux qui le veulent de "donner" pour changer le monde. Un doyen de faculté m'a raconté qu'avec son épouse et ses enfants ils préparaient le soir pour le lendemain des petits paquets de farine, de pois et de lentilles qu'ils distribuaient aux personnes qui venaient jusqu'à cinq fois par jour mendier à leur porte pour avoir de la nourriture. Tout avançait donc, vaille que vaille, avec courage, chacun à sa place et tachant de faire pour le mieux jusqu'à ce que …..patatras! Malheureusement en effet, en 2002, l'intense connexion du système bancaire à la planète financière bienfaisante et oxygénante a permis une contagion incommodante en Uruguay des conséquences de la crise Argentine. Celle-ci venait après celle du Brésil et celle qui est résultée de la catastrophe sanitaire de la fièvre aphteuse rendant le bétail invendable. Aussitôt les riches ont été magnifiques de sang froid pour défendre le droit fondamental à la propriété privée, la leur evidemment. Ils ont sortis du pays un montant de milliards supérieur au total de la dette nationale. Le système bancaire s'est effondré, notemment parce que certains banquiers sont partis avec la caisse à la faveur du chaos qui a tout emporté. Le pays a connu une baisse du PIB de 13 % en un an et le chomage s'est envolé à 19% de la population active. Aussi lamentablement, le système des deux anciens partis plus que centaire s'est écroulé avec le reste de ce petit paradis de la concurrence libre et non faussée.

L'archaïsme

Les gens s'entêtant à vouloir manger, se vétir et se soigner alors qu'ils n'en avaient pas les moyens, un gouvernement démagogique de gauche a été installé à la faveur d'une victoire éléctorale compulsive sans précédent dans l'histoire politique du pays. Depuis cette date commence une histoire lamentable bien connue. Les salaires ont été augmenté, l'impôt sur le revenu a été créé et la tva baissée, une couverture maladie universelle a été mise en place, des allocations familiale au pro rata du nombre d'enfants instaurées, et la protection médicale des travailleurs étendue à leurs enfants. Non content de toutes ces folies quasi bolchéviques, le gouvernement a créé une école pour former les fonctionnaires de l'Etat, très mauvais signal donné aux marché. Puis il a mis au pas le système de perception des impots avec une telle violence que les entreprises ont été obligées (on croit rêver!) de payer leurs impôts et même les arriérés. Les finances publiques ont pu ainsi se donner l'illusion d'un confort ouvrant sur toutes les démagogies. Comme la croissance est repartie à la hausse avec près de 7 points annuels, et que les prêts du FMI ont été remboursés en 2006 les démagogues en ont profité pour décréter l'école obligatoire et gratuite à partir de l'âge de trois ans. Sous prétexte que le chomage est retombé à 8% de la population active et que les caisses sont pleines, le gouvernement a mis la touche finale à cette orgie en créant un RMI local. Et pourquoi pas les 35 heures pendant qu'ils y sont? C'est déjà tellement daté d'avoir voté une loi protégeant les délégués syndicaux du licenciement! Le résultat n'a pas trainé: la centrale syndicale des travailleurs a vu ses adhérents multiplié par six et atteindre les 350 000 adhérents qui aujourd'hui gachent l'esprit d'entreprise. Ici commence l'enfer socialiste. Le président Tabarré Vasquez est en effet sournoisement membre du parti socialiste local, un ramassis d'irresponsables qui refusent de se dire sociaux démocrates, d'insulter Chavez et même Castro. Vais je devenir Uruguayen? Ca me tente.


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