N° 180 - 28 août 2015  

À LA UNE

En Europe, développons un plan B - Par Oskar Lafontaine
Oskar Lafontaine a été président du SPD entre 1995 et 1999 et ministre des Finances entre 1998 et 1999. En 2007, il quitte le SPD pour fonder le parti de gauche Die Linke.
L'épisode grec a montré que l'Allemagne de Merkel et Schäuble n'était ouverte à aucune discussion qui sorte du cadre de l'ordolibéralisme. Face à cette attitude arrogante, il faut mettre en place un plan B. Jean-Luc Mélenchon l'a récemment réaffirmé : « S'il faut choisir entre l'euro et la souveraineté nationale, je choisis la souveraineté nationale »...
Lire le billet...

ÉVÉNEMENT

LA VIDÉO

Pour un plan B en Europe
Cette semaine, Jean-Luc Mélenchon s'est entretenu successivement avec l'ancien ministre des finances grec Yanis Varoufakis puis avec le parti « Unité populaire » issu de la scission de Syriza. Il a proposé que soit mise en place une conférence européenne du plan B face à l'Europe allemande de madame Merkel. Dans cette vidéo, il explique ce qu'est ce plan B... Voir la vidéo...

EUROPE

À quand les cochons hors-sol ?
La commission européenne est en passe de déclarer l'élevage sur caillebottis « meilleure technique possible » pour l'élevage de porcs. Outil clef de l'élevage intensif ce système vise à augmenter le nombre de cochons sur une même surface fermée en réduisant la main d'œuvre nécessaire. Cela a évidemment également des conséquences notables sur les conditions de vies des porcs… et entre en contradiction avec une autre directive européenne... Lire la question...

VU DANS LES MÉDIAS

L'Europe allemande, ce n'est pas possible
Dans une interview au jdd.fr, Jean-Luc Mélenchon est revenu sur sa rencontre avec Yanis Varoufakis. À cette occasion, il a rappelé sa position concernant l'euro : « S'il faut choisir entre l'indépendance de la France et l'euro, je choisis l'indépendance. S'il faut choisir entre l'euro et la souveraineté nationale, je choisis la souveraineté nationale »...
Lire l'article...

PAS VU DANS LES MÉDIAS

Clarté
« Si l'on reconnaît les crises historiques à leur puissance de brouillage et à leur pouvoir de déstabilisation - des croyances et des clivages établis -, nul doute que nous y sommes ». Ces mots sont ceux de Frédéric Lordon. Il écrit pour répondre à Jacques Sapir, qui a développé l'idée de la mise en place de « Fronts de Libération Nationale » regroupant des partis de gauche avec le Front national. Frédéric Lordon répond par un mot : clarté...
Lire l'article...
Les archives du «Petit courrier»