08déc 07
06déc 07
Aujourd’hui je fais cette note pour donner en quelque sorte la parole à ceux qui ne l’ont jamais : les méprisés, les dédaignés par toute la bonne société éducative, les élèves de l’enseignement professionnel et leurs enseignants. Certes ce n’est pas la grande Actualité ! C’est bien moins excitant que la lecture comparée des dernières hagiographies mutuelles entre socialistes. Mais c’est l’essentiel à mes yeux : la préparation de la suivante génération des ouvriers, techniciens et employés hautement qualifiés sans lesquels ce pays ne serait rien, les producteurs de l’immense masse de richesse si injustement répartie en dépit de leurs efforts. Je fais donc cette brève halte sur mon ordinateur avant de partir pour le meeting de Montpellier où je vais soutenir avec d’autres la cause du référendum sur le traité européen ce soir (20h salle Pitot, près du Peyrou). Pour l’instant, je vous propose donc de lire ci-après le texte de l’intervention sur l’enseignement professionnel que j’ai prononcée hier au sénat dans la discussion du budget 2008 de l’enseignement scolaire.
01déc 07
Demain on vote à Caracas. C’est le référendum pour modifier la Constitution. On connait les ritournelles sur le sujet que récite la propagande de l’extrème droite au Vénézuéla et la maffia des "contras" de Miami. Ils sont abondamment recopiés ici chez nous par la presse-morale-ethique-indépendante quand elle a de la place entre deux articles à propos des cheminots privilégiés et des étudiants radicalisés. Exemple. En retirant la limitation à deux mandats pour le président de la République, comme en France ou pour les chefs de gouvernement espagnols, anglais, allemand et ainsi de suite, Chavez aurait "décrété" sa présidence à vie. Il est vrai que pour avoir voulu un parti de toute la gauche, comme le proposent en France Cambadélis, Dray, Rebsamen et Lienneman et d’autres dangereux bolchevicks de ce type, il a été accusé de vouloir" imposer le régime soviétique au Vénézuéla"… Mes lecteurs connaissent tout cela. Cette note a seulement un but préventif et de mise en alerte intellectuelle. En effet, Les sondages annoncent une victoire large du oui et des chavistes. Pourtant, les agences de presse annoncent un "résultat sérré". Cette annonce est inquiétante à propos d’un pays ou la droite "démocratique" et la presse-indépendante ont déjà fait un coup d’Etat et contesté les résultats de toutes les éléctions, même quand les candidats battus reconnaissaient leur défaite. Cela signifie que les Etats Unis d’amérique et leur agents locaux préparent de nouveau une "ambiance". Je poste cette note parce que mes amis à Caracas m’ont demandé de le faire. Ils souhaitent que tous les réseaux de ceux qui ont un regard amical sur la révolution démocratique en Amérique latine qui déferle de Brasilia à Caracas se sentent alertés. Mes amis pensent que "tout finira bien". Mais l’angoisse sur place est de retour à chaque élection compte tenu du pilonnage des médias, tous hostiles au pouvoir. Beaucoup craignent les capacités de provocation de certains secteurs de l’opposition liés aux violents des Etats Unis comme on l’a vu à propos des manifestations armées des prétendus "étudiants" de Caracas dont la radicalité, la bas était trouvée délicieuse tandis qu’ici elle était à charge des étudiants français….Pour suivre ce qui se passe sur place, avec les yeux d’un militant politique de gauche, je vous recommande de lire le blog de mon ami et camarade Nicolas Voisin, professeur et élu de Montreuil. Il se trouve à Caracas au titre de la commission internationale de surveillance des éléctions. http://nicolas.voisin.over-blog.fr. En particulier, Nicolas Voisin explique les principales conquètes inscrites dans la nouvelle Constitution sur la propriéte, le temps de travail et la démocratie. Naturellement il n’est pas objectif puisqu’il est de gauche et que son bloc note ne comporte aucune des calomnies habituelles en circulation dès qu’il s’agit de Chavez et du Vénézuéla. En lisant certains commentaires qui suivent vous avez une idée de la vigilance des réseaux d’extrème droite dès qu’on s’exprime sur le Vénézuéla. Et aussi du niveau de violence qui s’exprime. Tout cela à propos d’une politique qui a consisté en tout et pour tout à donner des avantages de base au peuple d’un pays riche rempli de pauvres. Quand à moi, depuis que j’ai pris position je suis régulièrement considéré comme un "inconditionnel de Chavez". L’idée qui va avec cet adjectif est de déconsidérer comme des fanatiques ("inconditionnels") toutes les personnes qui ne se soumettent pas à la pensée unique sur le sujet. L’habileté quasi sarkosienne du procédé est que précisément le caractère inconditionnel de la critique contre Chavez disparait dans l’opération….C’est pourquoi je vous recommande la lecture des commentaires hostiles à Chavez sur mon blog. Aucun n’a de caractère spontané. Ce sont tous des réactions de commande. Leur structure rédactionnelle, leur contenu, peuvent être étudiés comme de bons exemple des techniques de désinformations recommandées par les officines spécialisées. Bonne lecture..