23mai 14

Une dernière pelletée pour la route

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La campagne est close dans quelques heures. J’ai fini la mienne sur le plateau de TF1 vendredi à vingt heures. Dans la journée, j’ai rédigé ces quelques lignes pour ramasser et résumer des arguments présentés déjà dans nombre de mes meetings et ceux de mes camarades partout dans le pays. Ce matin, je suis passé au siège du parti. J’y ai croisé quelques femmes et hommes de l’ombre, ceux de la campagne centrale du Parti de Gauche. Bastien Lachaud l’homme des matériels et tracts, Marie-Pierre Oprandi la trésorière nationale grâce à qui notre maison vit toujours au niveau de ses moyens et protège férocement notre indépendance financière. Et François Delapierre coordinateur général de nos campagnes. Chacun de nous a pu courir, et mille initiatives ont pu fleurir grace a cette forme disciplinée de centralité de l’organisation qui est une vraie culture collective chez nous. Jamais notre si petit parti, à peine douze mille adhérents, n’aurait pu accomplir un effort de cet ordre en enchaînant deux campagnes de masse et de recoins sans cette dialectique du centre et des réseaux qui est notre caractéristique. Ni sans cette furia si typique, qui lance dans un même mouvement des milliers de personnes dans le même assaut sous les formes les plus diverses, du bataillon de poulets, trouvaille géniale de Danielle Simonnet, au parcours patient et obstiné de nos caravanes dans le pays. Dans ma circonscription du grand sud-ouest, Michel et Jean ont traversé deux mille villages et parcourus 7000 kilomètres. De son côté, Raoul-Marc Jennar a tenu des dizaines et des dizaines de réunion de toutes taille pour informer sur le Grand Marché Transatlantique. Je ne cite que ces exemples au prix de l’injustice pour tous ceux qu’il faudrait citer que pour illustrer une idée. Nous avons fait une bonne, très bonne campagne digne et efficace. Advienne que pourra : tout fut fait bien et de grand cœur.

Je ne parle pas que de technique. Je parle de politique. Nous sommes parvenus a faire entrer le thème du Grand Marché Transatlantique dans le débat. Certes insuffisamment mais déjà bien profondément. C’est notre plus beau succès. C’est ce qui est politiquement le plus décisif. Des millions de gens ont appris par nous que tel était l’enjeu concret de cette élection. Je pense qu’ils vont petit à petit le réaliser à échelle bien plus importante. La puissance déflagratrice de cette histoire sera inouïe.

Dans cette note, je commence par une dénonciation à propos de l’organisation matérielle des élections. Je ne la crois pas innocente. On voit assez comment elle sert l’abstention espérée. Puis je viens sur quelques arguments qui ont émaillé mon propos pendant six semaines : la comédie de l’élection du président de la Commission, le Grand Marché, mais aussi l’étrange plateau de France 2 pour l’émission des paroles et des actes. Et la désertion de François Hollande dans ce débat pourtant si brûlant pour l’avenir. Je sais bien qu’on ne tire pas sur un corbillard mais quand même ! Ce président est moins qu’évanescent sur l’essentiel et plus que pesant sur l’accessoire. Il n’emportera pas au paradis sa forfaiture sur le Grand Marché Transatlantique qu’il a approuvé sans en parler à personne, pas même son équipe politiquement rapprochée.

En tous cas, vous autres, vous savez a quoi vous en tenir. Dimanche ça va le faire, j’en suis certain. Faites attention aux annonces de 20 Heures. A la présidentielle, LePen était annoncée à 20%. Le lendemain matin elle était à 17. Comme son papa l’ami d’ébola au mieux de sa forme. Mais pas mieux

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19mai 14

Hollande, le muet de l’Europe

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Je pose mon sac juste un jour et demi à Paris avant de faire la dernière semaine de campagne. C’est la plus dangereuse. C’est celle des maxi boules puantes comme j’ai pu m’en rendre compte à la présidentielle. Peu importe, il faut marcher droit notre chemin. En relisant ce blog je réalise que mon précédent post aura tantôt une semaine. Je croyais quatre jours en y pensant et un mois en lisant. Quelle drôle d’ambiance politique. A six jours des élections européennes, le président de la République n’a toujours pas dit un mot public sur l’enjeu du Grand Marché Transatlantique pour la France. Ni sur l’élection européenne pour la France. Mais il amplement amusé la galerie avec son bricolage des régions et départements ! Pendant la bataille, il joue au Lego institutionnel !

Je n’écris que pour aider votre campagne personnelle. Dans ce post, j’ai pris le temps de rassembler des arguments à propos du Grand Marché Transatlantique puisque, enfin, le thème perce. Puis je viens de nouveau sur Alstom. Cette reconstruction de mon argumentaire, pour être honnête, est surtout à usage de campagne. Ordonner ses arguments par écrit permet de lâcher ensuite ses feuilles pendant les discours et les face-à-face médiatisés. Rude discipline. Je pense vous aider à mener campagne d’argumentation en faisant ce travail plutôt qu’a raconter mes impressions par monts et par vaux, quoi qu’elles m’obsèdent souvent plusieurs jours après que je les ai reçues. Ici, je ne dirais donc qu’un mot de la campagne que je vis sur le terrain. J’avoue que les jours et les lieux se mélangent un peu dans mon esprit. Mais la série des rendez-vous, que ce soit dans ma circonscription, Ondres et Bordeaux, ou bien dans celles où m’ont reçu Eric Coquerel, à Grenoble (grand Sud-Est), Corinne Morel Darleux à Clermont-Ferrand (Centre) ou Gabriel Amard à Nancy (grand Est) est sans équivoque : les nôtres sont là, ils se déplacent en nombre, ils sont enthousiastes. Savoir si c’est une force électorale, c’est une autre affaire, bien sûr. Mais c’est sans aucun doute une force civique consciente en croissance. Dans notre stratégie, rien n’est meilleur ! Rappelons-nous l’objectif : non pas construire un parti révolutionnaire mais un peuple qui le soit. Partout, les salles ont débordé de monde. Nous sommes les seuls dans ce cas. Nos rassemblements massifs attestent de la permanence de la force que nous construisons et de son ancrage. Je n’en dis rien de plus. Je verrai dans vos commentaires ce que vous avez pensé de tout ça quand vous y avez participé, et ce que vous pensez de ma manière de mener mes émissions télévisées ces temps-ci. Je le rappelle, ce blog est une de mes principales antennes pour capter le pays, vos humeurs et arguments. Je vous retrouve ici en fin de semaine.

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12mai 14

Le toc du Président

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Ce jour-là, j’ai rencontré mon maître. La pensée est toujours davantage que le corps pensant, mais il est bien certain qu’elle ne sera jamais rien du tout sans lui. Au cas, de ce jour-là une grippe des plus agressives me saisit à la nuque deux heures avant le meeting de Périgueux. Je devrais dire qu’elle me saisit à l’estomac, moi qui n’ai jamais de nausée, même en lisant dans le sens inverse de la marche du train. Mais le pire fut qu’elle ouvrit une bonde dont j’ignorai l’existence. Tout s’en fut de ce que je contenais d’énergie et je restais comme une pauvre chose en sueurs, cramponné à la rampe, tout tremblant de crainte de tomber. Et comme j’en étais déjà là, après qu’on m’eut ramené au lit en me portant ou presque, toutes mes digues internes éclatèrent en même temps comme des barrages d’EDF passés au privé. Les fatigues accumulées, les nuits trop courtes, les semaines sans pauses, les chagrins refoulés, les outrages mal dissous, les aberrations de mon régime alimentaire de nomade dévalèrent hors de leurs bassins de confinement. Emportant tout sur leur passage et surtout le pauvre terreau des berges tendres qui sont en moi où je me tiens pour rêvasser. Je lâchais prise comme Robinson sur son île déserte, englouti dans la soue des boues de l’esprit, par temps de grosses fièvres. J’en ressors, trois jours plus tard au prix délicieux de treize heures de sommeil par « nuit » et d’une sieste quasi ininterrompue. Dimanche venu, début de la résurrection, je veux le croire. Je me devais à une émission de France 3, j’y participais. Rien à voir avec les traquenards et catch dans la boue aux prises avec des ignorants et des perroquets de propagande auxquels je suis si souvent contraint. Questions claires et directes, réponses, respect, tranquillité des tons. L’émission 12/13 du dimanche de France 3 est le record d’audience des émissions politiques du dimanche. Devinez pourquoi… Je me croyais revenu dans un monde qui serait tout neuf et habitable.

Mais un rapide tour d’horizon m’a montré une réalité plus glauque que celle que la fièvre m’avait infligée. Il est vrai que samedi, je ne sais pourquoi sinon les délires de la fièvre, j’avais allumé trente secondes ma télé. Je coupais bien vite en vue d’une nouvelle séquence de sieste. Entendre Yves Calvi comparer le défilé de la Place Rouge à ceux de Berlin nazi, le jour où se célèbre la victoire que nous devons aux sacrifices de plus de vingt millions de Russes me parut trop me demander, avant même ma convalescence.

J’écris aussi vite que je le puis, avant de faire ma valise pour quatre meetings cette semaine. Je le fais dans ma condition physique actuelle un peu hésitante. Le canotage de François Hollande et Angela Merkel, dictamous européens, m’a amusé. J’ai vu notre normal national muet sur l’enjeu européen et, sinon, disant un maximum d’énormités qui attestent son incompréhension des traditions géopolitiques françaises et de leurs raisons profondes. Muet sur l’Europe mais bavard sur le dernier stupéfiant bricolage de sa boite à outils institutionnels : Hollande vient d’inventer la réforme permanente. Il réforme ce qu’il a lui-même fait réformer, même si ça n’a pas encore eu le temps de s’appliquer. Le Lego de l’organisation administrative des collectivités locales est devenu compulsif ! C’est le TOC du président. Une maladie. Mais je l’aime mieux dans ce rôle que dans celui tellement absurde et belliciste qui lui fait dire devant Jean-Jacques Bourdin sur BFM qu’il souhaitait l’intervention armée en Syrie même sans mandat de l’ONU ! Ou jetant du feu sur le brasier Ukrainien pour le compte des nazis qui la dirigent et de l’OTAN qui les arme et leur envoie des mercenaires. Ici, en cours de semaine, au fil de mes allées et venues en train, je complèterai.

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04mai 14

Débloquer la gauche

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Je rédige ce post avant de refaire ma valise car, cette semaine, je suis de nouveau sur les routes du pays. J’ai à peine eu le temps de digérer les belles images et impressions reçues lors de mon passage à Perpignan et Sète, mais aussi à Narbonne et Alès où nous étions si nombreux et si chaleureux. Notre campagne est un fait public, massif et chacun s’accorde à nous trouver nombreux et enthousiastes. Mais elle est méthodiquement niée par les médias parisiens dominant. Sans vergogne, par exemple, LCI, Europe 1 et tutti quanti organisent des « débats » dans les grandes circonscriptions auxquels trois partis seulement sont invités. Des fois quatre. Jamais nous. Ici où là, de grands groupes de presse organisent la même exclusion des nôtres. Inutile d’épiloguer. Ils se comportent en ennemis. Ici, la consigne est claire : si vous n’êtes pas invités, invitez-vous !

Après quoi je dois préciser que je n’ai, à titre personnel, aucune envie de voir dans ma campagne le journal des publireportages sur les Le Pen qu’est « Le Monde » pointer ses petites pattes pleines de fiel. Qu’il reste à la maison ! Car s’il venait, ce serait pour jeter du venin, exciter les divisions ou se livrer à des provocations. C’est déjà ce qui a été fait contre mon camarade Gabriel Amard dans la circonscription du Grand Est. Ce coup-là, le drôle de la situation, c’est que le « journaliste » du glorieux « Le Monde » s’est présenté comme étant celui de « Libération ». Aucun des « journalistes » de ces deux quotidiens ne sont bienvenus dans mes meetings et déplacements tant qu’ils travaillent pour ces quotidiens ! D’ailleurs, j’appelle mes amis à les surveiller de façon étroite et vigilante, à filmer leurs agissements, si possible, dès qu’ils les repèrent, qu’ils agissent à découvert ou qu’ils se cachent sous des faux noms.

Dans ce post je reviens sur ce que j’ai dit concernant la nécessité pour les députés socialistes qui ont refusé de voter le plan d’austérité de s’organiser en groupe parlementaire autonome. Puis je complète ma démonstration en montrant comment l’idée que le dialogue avec le Premier ministre pourrait ouvrir un espace de changement d’orientation est une illusion. En effet, Manuel Valls s’est engagé en sens inverse de façon irrémédiable. J’en donne une preuve dans le souci de ne pas être dans accusé de procès d’intention. Cette preuve c’est un document que notre équipe a étudié et que j’ai dû lire (il serait plus juste de dire « survolé » à cette heure !) en dépit de son extrême aridité. Il s’agit du « Programme national de réforme » que Valls remettra le 7 mai à l’approbation de la Commission européenne. Un crédo libéral et austéritaire à mille lieux du discours proposé au bon peuple par le PS dans le cadre des élections européennes. Ce programme est donc le vrai manifeste politique du nouveau Premier ministre.

Comme il est question dans ce programme de Valls de la vente des barrages hydro-électriques au secteur privé et du vote des Verts favorable à la libéralisation de l’énergie, je viens aussi sur une très étrange déclaration de José Bové dans l’émission « Face aux chrétiens ». Il s’agit selon moi d’un sérieux dérapage dont je donne la clef philosophique.   

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30avr 14

Tout s’accélère !

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Je jette ces lignes chemin faisant entre Narbonne et Sète, dans la nuit. J’affinerai sans doute chemin faisant. Mais comme tout s’accélère en ce moment ! Le gouvernement Valls a réussi à perdre son principal allié corps et bien dès sa création. Puis dix députés qui ne lui ont pas voté la confiance. A présent, il a encore perdu trente députés de plus dans son propre parti ! Ils s’ajoutent à ceux du Front de Gauche, aux écologistes pour s’abstenir ou voter contre. A noter : un autre allié perdu : le MRC ! Le plus grand diviseur de la gauche est en place. Son destin est scellé. Jamais la droite politique ou médiatique ne lui attribuera un autre usage que de lui faire désorganiser la gauche. Et la gauche va le rejeter de jour en jour. Rendez-vous pour le coup de grâce aux européennes. Raison de plus pour redoubler d’unité et d’ouverture au Front de Gauche. Mais dans l’immédiat, l’essentiel du point de vue du long terme c’est l’énorme affaire Alstom. Et comme elle intervient alors même que le gouvernement présente un plan d’austérité qui aggrave la division des élus et des partis de la victoire de 2012, la conjonction de ces deux situations fait sens. C’est tout un monde mental et toute une construction politique aberrante en France et en Europe qui coule le bateau national aux sons d’un orchestre eurobéat et atlantiste qui ne se rend même plus compte de la frontière entre complicité et trahison. Choisir à qui brader le fleuron de l’industrie du futur n’est pas un choix, c’est une capitulation sans condition. Je viens sur le dossier Alstom. Ne laissons pas faire ce honteux désastre. Mais d’abord, comprenons. Je vous propose ici un argumentaire qui vous permet d’informer à votre tour et surtout de bien saisir à quel point le cas Alstom prouve la force de toute notre analyse depuis le diagnostic jusqu’aux solutions.

Mais il est vrai que cette semaine, toute la situation politique a poussé ses curseurs vers le rouge. De la paix et de la guerre, pour l’instant ce sont les risques de guerre qui ont augmenté. A mesure que les Etats-Unis ont encouragé l’équipe d’énergumènes qui constituent les autorités de fait de l’Ukraine. La visite du directeur de la CIA à Kiev était consternante. Quel besoin d’afficher ce qui se fait d’habitude par « Skype » ? Précisément, il s’agissait de cela : afficher. J’en parle. Mais convenons qu’on ne pouvait imaginer concours de circonstances plus effrayant que cette conjonction entre une guerre civile commençante et l’anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl.  

Y-a-t-il un dénouement possible autre que désastreux ? Toutes les dimensions de la situation peuvent fusionner en un processus unique. Une catastrophe peut venir d’Ukraine, que ce soit sous forme militaire ou sous forme d’effet financier domino comme un résultat des ineptes « sanctions économiques » décidées par les USA et leurs caniches européens. L’absurde politique d’austérité peut générer une chaîne de désastres dans l’économie productive qui nous rendraient encore davantage dépendants de décisions extérieures. Et ainsi de suite. Crûment, on peut dire que, pour l’instant, nous n’avons pas la main, loin de là. Le pire crime de cette équipe gouvernementale est d’avoir donné tant d’air, d’espace et de légitimation aux thèses les plus grossières de la droite. Immigration, politique économique, laïcité, toutes les transgressions de la droite par rapport à la tradition globale de la France née de la Libération ont été validées. La nouvelle hégémonie culturelle des élites sociales et de la sphère médiatique est entièrement sous contrôle néolibéral. Le centre de gravité de la vie officielle du pays a été brutalement poussé à droite et au-delà. Pour autant, la force de résistance politique n’a cessé de faire son œuvre. La stabilité politico-sociale de l’action du Front de Gauche a été un levier. Une buttée d’arrêt. Mais l’autre branche de la tenaille, bien plus active et puissante est la répulsion qu’exerce sur l’ensemble du système de la gauche la politique économique de droite du gouvernement. L'équipe Hollande-Valls a démultiplié les causes de division de la gauche. Après le groupe parlementaire du Front de Gauche entré dans l’abstention avant le vote contre la confiance, c’est au tour des Verts, et a présent d’une partie significative du bureau national et du groupe socialiste à l'Assemblée. Cette pente est irréversible. Elle vient à la rencontre des frustrations infinies de la population. C’est cette histoire-là, ce double rapprochement qui vise à faire naître une opposition de gauche politique et sociale, à laquelle nous travaillons. Les ingrédients sont là. Le mouvement est engagé. Et tout a été si vite ! Si bien qu’à notre tour, Front de Gauche, à peine né nous devons déjà nous remettre en cause aussi profondément que les nouveaux contours politiques y obligent.   

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