24jan 11
Le cœur léger et joyeux, peu de bagages à la main, on fonce!
V oici un bref billet rédigé une fois de plus dans l’urgence après une fin de semaine, dimanche compris, très très chargée. J’espère que vous avez eu le temps de me voir ici où là et spécialement au journal de la deux où dans l’émission de Demorand sur France 5. Ici je dis juste un mot sur l’annonce de mon offre de candidature. Et un autre sur une nouvelle campagne de diffamation d’un médiacrate contre moi, le pitoyable Jean Quatremer ayant interrompu sa sieste pour vous accabler d’informations mensongères à mon sujet sur la Biélorussie.
20jan 11
Au delà de la limite, il n’y a plus de bornes
M erci à vous tous, mes très chers amis et lecteurs qui m’avez entouré de votre affection et de votre solidarité sitôt connu l’infâme dessin de Jean Plantu dans « l’Express ». Merci à mes camarades communistes qui sont montés au créneau pour répliquer à l’offense, Pierre Laurent, Marie-George Buffet, Patrick Le Hyaric directeur de l’Humanité et tous les autres depuis. Merci à « Marianne 2 » qui s’est enquis de ma réaction aussitôt et à fait paraitre quelques lignes informatives qui mettaient à distance l’injure. Je parle donc de cela ici dans cette note. Mais aussi de ma session à Strasbourg. Et surtout du fond de la question de cette nouvelle croisade de la confusion contre le populisme. Car telle est la nouvelle idéologie commune de feu le désormais invendable « cercle de la raison ». D'autres refrains pour rassembler le beau monde et les belles personnes « de droite comme de gauche ».
Merci à Raphael Bianchi, de Marseille, pour les photos qui illustrent ce billet.
17jan 11
De Tunis à Roubaix, après Ben Ali, depuis Marine Le Pen.
J e reviens à mon clavier avant de commencer une semaine bien ardente avec la préparation du Conseil National du Parti de Gauche qui doit tirer les conclusions pratiques des décisions, et du calendrier, établis par le Parti Communiste pour la désignation de son candidat à l'élection présidentielle. L'actualité se chargeant de donner une signification spécialement dense au contexte de cette élection, on comprend que j'évoque beaucoup ce contexte. Comme je serai à Strasbourg cette semaine pendant quatre jours, j'aurai sans doute l'occasion d'écrire sur notre façon de voir à propos de cette élection. Pour l'heure, je parle du congrès du Front National, de la révolution citoyenne en Tunisie, et de deux voyages dans les coulisses humaines de la mondialisation libérale.
Les magnifiques photos qui illustrent cette note sont dues à Guillaume Marsault que je remercie cordialement.
15jan 11
Vive la révolution citoyenne en Tunisie!
Ce soir, comme beaucoup d'entre vous, j’ai navigué et regardé partout où il y avait à voir ou à entendre, le cœur battant, les rebondissements des évènements en Tunisie. J’avais dit mon pressentiment. Nul n’est plus légitime au pouvoir, quelles que soient ses difficultés, qui a fait tirer l’armée contre le peuple. L’usage de l’armée contre le peuple marque la ligne de partage dont aucun pouvoir ne revient sans s’être transformé en autre chose. Ben Ali le savait. Et comme il était irréel de l’entendre parler de cesser les tirs « à balle réelle », façon d’avouer qu’ils étaient autorisés auparavant et donc froidement délibérés. Comme elle était dérisoire cette tentative ensuite pour revenir en arrière, et gommer l’insigne stupidité des décisions prises, jusqu'à l’absurde décision criminelle de faire feu. Bien sur, je scrute comme homme qui a beaucoup décortiqué les processus révolutionnaires. J’ai l’appétit d’en comprendre les mécanismes intimes sous toutes les latitudes. Et même quand mes congénères d’alors pensaient que la révolution n’était plus qu’un fantasme du siècle passé. Je scrute les visages à la télé, je me gorge de ce qui se dit au téléphone et par internet. Je sais qu'il faut apprendre. D'urgence.
Les photos qui illustrent ce post sont de Gérard Perrier. Merci à lui.
12jan 11
J’ai été souffler sur la braise pendant qu’ils se disputaient les cendres
Ce ne seront que quelques mots, une fois de plus, sur du temps volé à mille autres sollicitations. Mes préparations de « posts » ne sont pas mûres pour être publiées. Il y faut encore du travail. Mais que serait ce blog sans son mode artisanal de préparation et mon farouche refus d’y laisser mettre une autre main que la mienne pour écrire ? J’en resterai donc à quelques lignes. Car cette semaine non plus, je ne serai pas privé de parole publique. Je commente un journal télévisé de France 2 qui me permet d’évoquer avant analyse ce qui se passe au Maghreb. C’est selon moi un moment considérable qui se noue de l’autre côté de la méditerranée, dès lors qu’il y a des morts et que l’armée est déployée dans un usage meurtrier contre le peuple. C’est un tournant qui va marquer pour très longtemps toute la région. J’évoque aussi ici les répliques que me font les dirigeants socialistes. Je raconte aussi ce qui n’a guère de place dans la vie politique actuelle de la gauche, le voyage internationaliste. A Berlin. Et, bien sûr, je risque un premier commentaire sur ce que j’ai eu le temps de lire et de comprendre à propos du conseil national du Parti Communiste vendredi et samedi dernier.