19nov 10
Je vais au congrès du Parti de Gauche au Mans
J’écris ces lignes juste avant de boucler mon bagage pour partir au Mans où se tiendra le congrès du Parti de Gauche pendant trois jours. A la maison, c’est un peu des grimaces de me voir passer les dernières heures avant le départ devant mon clavier entre l’écriture de mes discours et cette note. L’engagement politique n’est pas un long fleuve tranquille, si fermes que soient les berges. Dans ces lignes il est donc un peu question du congrès. Puis, à l’aide de deux entretiens de presse que je colle ici, j’éclaire mon point de vue sur la question des rapports avec le Parti Socialiste et les euros-verts.
16nov 10
Toujours les mêmes ! Qu’ils s’en aillent tous !
Cette note parle du remaniement. Bof ! Et de la lutte pour la retraite à soixante ans. Et du G20. Et des répliques aux agressions dont je fais l’objet. En cadeau un document. La retranscription de l’entretien de Dominique Strauss Kahn sur France Inter, établie par mes camarades. Un rude travail de décryptage. Un document exclusif. Vous ne trouverez ça nulle part ailleurs. L’objectif est de vous inviter à faire du commentaire argumenté. Les meilleurs morceaux serviront dans nos argumentaires.
Communiqué après l'entretien télévisé de Nicolas Sarkozy. "Nicolas Sarkozy a cherché à cacher ses griffes, ce qui a donné un long bavardage souvent confus. Ainsi avons-nous appris qu'il a changé de gouvernement pour ne pas changer de politique et sans changer les principaux ministres pour garantir la stabilité. Comprenne qui pourra. Après quoi il est lamentable que chaque fois qu'il évoque un aspect antisocial de sa politique, il puisse se réclamer de Dominique Strauss-Kahn ou de l'exemple d'un gouvernement social-démocrate quelque part en Europe.
Mais de fait la tradition des interventions du Président est respectée, un nouveau cadeau pour les riches est annoncé, avec la suppression de l'ISF et du bouclier fiscal : 3 milliards de ristournes pour les plus riches. La politique d'austérité et d'appauvrissement de l'Etat est confirmée : pas d'augmentation des recettes fiscales mais diminution des dépenses publiques. Du FMI "expressis verbis", comme dirait le Président."
11nov 10
Entre Cohn-Bendit et G20, pluie de mensonges dangereux
D ans cette note je parle du sommet du G20 ce weekend. Mais aussi du prochain sommet Europe Amérique. Dans les deux cas je voudrais que l’on mesure l’écart qui sépare les faits de la présentation ordinaire simpliste qui en est faite. Je voudrais que ce blog soit utile à une prise de conscience de la réalité internationale chez mes lecteurs. Car c’est de là que vont venir les tsunamis qui mûrissent déjà dans les mouvements du grand large.
Avant cela il faut bien que j’évoque la dernière énormité de Daniel Cohn-Bendit contre moi à l’occasion de son passage chez Jean-Michel Aphatie sur RTL. J’en ai les jambes coupées. Ca passera. Mais vraiment c’est lourd, pour finir. Sur la photo que vous voyez, Oskar Lafontaine et moi nous nous soutenons l’un l’autre comme sur le tableau derrière nous deux soldats blessés s’entraident. Oskar était présent au meeting de lancement du PG à Saint Ouen il y aura deux ans dans quelques jours. Cette image est ma réponse à monsieur Cohn-Bendit.
Vendredi 12 novembre Jean-Vincent Placé, secrétaire national des verts, a désavoué Cohn-Bendit et ses injures. J'en suis très heureux. A la fin de ma note vous pourrez lire le décryptage de son entretien avec Christophe Barbier à mon sujet sur LCI.
09nov 10
Le lendemain du canapé rouge
D ans cette note je ne dis rien de mon passage chez Michel Drucker à « Vivement dimanche ». C’est trop frais. Et qu’en puis-je dire ? Il faut que la poussière retombe. Pour l’instant on me dit que c’est un record d’audience. Les amis ont l’air content du résultat. J’ai pu dire et montrer ce que je voulais. Et ne pas montrer ce que j’ai choisi de ne pas montrer, par principe, c'est-à-dire ma vie privé. Gare à ceux qui franchiraient cette limite. J’ai le bras long et imprévisible et je règle toujours mes comptes, capital et intérêt. Chez Drucker, j’ai été respecté, dans tous les sens que ce mot peut prendre. Pourtant personne ne peut dire que cet homme soit de mon bord. Les erreurs et ballons mal placés sont tous de mon fait. J’ai passé un bon moment. J’espère qu’il en a été de même pour tous ceux qui ont regardé.
Dans cette note je reviens sur l’accord franco anglais sur la Défense. Je le désapprouve entièrement et je veux que cela se sache et que l’on sache pourquoi. Je voudrais faire partager mon appréciation sur ce point. J’estime que ce devra être un point nullement secondaire du Programme commun au front de gauche. Je pense qu’avec le Parti de gauche nous sommes le seul parti qui s’exprime clairement et complètement sur les questions de politique de défense et d’alliance. Je renvoie sur ce point non seulement à la plateforme de mon parti mais aussi au dernier chapitre de mon livre.
Puis je viens sur le sort que me réservent en ce moment les socialistes entre ceux qui me traitent de "danger pour la démocratie", ou de "pire que Le Pen" et ceux qui me disent d’entrer dans leur gouvernement.
Enfin je me moque (gentiment) des journalistes qui m’ont fait la leçon sur le salaire de madame Laurence Ferrari. Les pauvres (au figuré).
05nov 10
Entre Drucker et Figeac
D’ abord un mot sur la lutte : elle continue. Ne jouez pas votre petit journaliste. Ne commencez pas à vous faire des mines inspirées sur le reflux de la mobilisation, la victoire du gouvernement et tout ce saint frusquin des muscadins du pouvoir. La mobilisation est intacte ! Dans les cœurs et les esprits elle s’est enracinée et élargie. Le six novembre : la manifestation. Moi je serai à Brive ce jour là, car il y a un salon du livre où parait-il je dois être absolument. Il faut dire que mon bouquin se vend comme un feu dans l’herbe sèche. En voila quarante mille d’édités. Je suis dans toutes les listes des meilleures ventes et pas peu fier de ça ! Bonne occasion aussi pour voir les copains de Corrèze et du Limousin. Je manifesterai avec eux samedi. Et la veille je suis dans le Lot, à Figeac, pour un banquet républicain.
J’ai tellement de retard sur ce que je veux dire sur ce blog ! Je laisse donc la parole à mon ami Eric Coquerel pour dire ce que nous inspire l’incroyable déclaration où Jean Paul Huchon dit qu’il préfère Le Pen à moi ! Je vous demande si vous voulez nous aider à desserrer cet étau spécial de mépris, si dangereux pour la gauche, d’agir aussi, chacun d’entre vous, sur vos socialistes locaux pour que cette mode soit tuée dans l’œuf !
Pendant les jours où vous n’avez rien lu sur ce blog, j’ai vécu la préparation et le tournage de l’émission « Vivement dimanche » chez Drucker. Ma détente a été d’écrire sur deux sujets. L’un à propos de la « stratégie médiatique », l’autre sur l’état de la crise. Cette fois ci je publie ma note sur la crise. C’est le plus urgent selon moi. En fait je recule cette publication depuis mon entretien avec Pedro Paez, l’ancien ministre de l’économie de l’équateur, actuel responsable pour ce pays de la nouvelle banque du sud. En lisant cela je ne vise pas à désespérer madame Laurence Ferrari ni les autres grands esprits qui ont décrété que je n’avais ni idée ni programme. Non. Au contraire, qu’ils restent dans leur ignorance et suffisance méprisante. Ca ne nuit qu’à eux. Par contre, je veux permettre à ceux qui ont bien compris que j’ai l’un et l’autre, d’accord ou en désaccord, de réfléchir. Et de comprendre pourquoi je plaide pour une politique économique de définanciarisation de l’économie française et son dételage d’avec l’économie américaine. Toutes choses qui imposent une révolution citoyenne pour avoir le rapport de force. Je veux aussi prendre date. Le cadre intellectuel de notre analyse n’est pas celui des gros malins du FMI et des autres brutes européennes qui prétendent guérir le malade de la dette publique. Eux vont nous faire mourir guéris ! Leur politique ne vaut rien car elle fait comme si existait un monde économique pur et parfait là où règne une obscure pétaudière dominée par un voyou très violent : les Etats-Unis d’Amérique source de tous nos maux ! Après ça deux mots s’agissant de l’émission de Drucker.