29oct 10
J’ai fait ma valise et rien ne m’arrêtera!
D'un commentateur de ce blog: "Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, c'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles." Sénèque
J e suis rentré de la manifestation du jeudi 28 octobre plutôt content de ce que j’ai constaté comme niveau de mobilisation. Même la menace de Ben Laden n’a pas marché. Pour la suite, le rendez vous est pour le 6 novembre et il va falloir préparer ça soigneusement. Je le répète : ce n’est pas fini, le bras de fer continue car nos syndicats nous appellent à l’action samedi prochain. Cette note sera brève parce que je dispose de peu de temps pour la rédiger. Je vais faire une pause de trois jours et c’est peu dire que j’y cours ! Il y a un mot sur les flots d’injures dont j’ai été accablé. Puis je donne le texte de notre demande de commission d’enquête sur la gestion des forces de l'ordre et les méthodes utilisées dans le cadre des mobilisations sociales de 2010 contre la réforme des retraites. Puis, pour proposer une synthèse des évènements en cours, je publie une tribune lue dans « l’Humanité » sous la signature de Benoit Schnekenburger dans laquelle je me reconnais assez complètement. Peut-être voudrez-vous la faire circuler si vous la ressentez comme moi.
Mes lecteurs qui découvriraient ce blog aujourd’hui savent qu’ils peuvent jeter un œil sur les notes précédentes pour se faire une idée de mon appréciation du moment que nous vivons. Et tous doivent se souvenir qu’il est possible de recevoir la lettre d’information de ce blog en s’inscrivant dans la cadre prévu à cet effet à droite de l’écran.
28oct 10
Ca continue, on ne quitte pas les rangs, ce n’est pas joué!
J’installe cette note avant d’aller à la manifestation. J’espère vous y retrouver tous. Ne me dites pas que vous êtes en vacances ! Si c’est le cas, il n’y a rien qui vous empêche d’aller quand même à la manifestation là où vous vous trouvez ! Pas d’histoires : il faut tenir bon et plutôt deux fois qu’une !
Dans cette note il est question de mes démêlées à propos de l’action de certains policiers dans les manifestations. Parmi le nombre croissant de ceux qui s’expriment sur le sujet j’ai plaisir à vous signaler le blog de mon ami Alexis Corbiere qui nous remet en mémoire une affaire qui prouve combien ce genre de problème n’est pas neuf et ne justifie donc pas les mines indignées de certains bien pensant. Puis j’évoque un sujet qui ne vous prends pas à la gorge tous les matins mais auquel il serait bon de penser plus souvent, celui de la présence des troupes françaises en Afghanistan. J’ai en main un projet de rapport en débat au Parlement européen qui va vous assoir pour quelques heures.
Je dis juste un mot de chagrin à la mémoire de Nestor Kirchner, ancien président de l’Argentine qui jeta le FMI dehors de son pays, rétabli la souveraineté politique du peuple argentin. Il nous a donné un exemple de courage politique qui nous a servi d’inspiration pour mettre au point notre plan d’action « gouverner contre les banques » au cours du forum de notre parti au mois de juin dernier qui se référa explicitement a l’expérience argentine.
25oct 10
En préparant la manifestation et la grève de jeudi
D ans cette note je donne le détail d’arguments que je n’ai pu placer à l’occasion de mon passage à « Dimanche politique » sur France inter et ITV avec « le Monde » et Dailymotion. Et je reviens sur les retraites par capitalisation dont voudrait faire ses choux gras monsieur Guillaume Sarkozy. D’une émission d’une grosse heure abordant toutes sortes de thèmes, la machine médiatique n’a retenu que cinq phrase à propos de violences dans les manifestations sur lesquelles je me suis exprimé fort complètement dans ma précédente note. Je vous y renvoie si vous arrivez ici pour la première fois. Pour vous aider à bien comprendre la manipulation de mes propos cette fois ci, je publie le script de ce que j’ai dit. Je souhaite que tous ceux d’entre vous qui connaissent des policiers fassent parvenir ce document à leurs amis pour qu’ils apprécient eux-mêmes, en connaissance de cause. De cette façon, une nouvelle fois nous tirerons avantage d’une polémique que l’on aura voulu m’infliger.
Je dois excuser le blocage de ce blog hier soir et une partie de la matinée. En cause : l’effondrement de notre serveur la nuit passée après l’émission. Vous avez été trop nombreux à nous prendre d’assaut pour voir ce que j’ai écrit à propos des violences dans ma précédente note. Neuf mille consultations en quelques heures : tout a explosé ! Depuis, un nouveau serveur dédié a été mis en service dont la capacité d’accueil est huit fois celle du précédent. Des excuses aussi à ceux dont les commentaires ont été perdus dans l’opération de transfert. A tous un grand merci pour l’intérêt que vous accordez à ma prose souvent interminable.. Vous êtes la principale protection et force d’intervention dont je dispose sur la toile pour contrecarrer et impulser.
A partir de demain, je nomadise entre Paris, Bruxelles où il y a session, et Namur où je vais faire une conférence à propos du grand marché transatlantique à l’invitation du syndicat belge FGTB. Je serai donc moins présent sans doute – mais ce n’est jamais certain – sur ce blog, sinon pour lire vos commentaires et informations.
24oct 10
Il ne faut rien lâcher !
D ans cette note, je commence par la collecte du Front de gauche en solidarité avec les grévistes du pays. Puis je parle de la violence dans le mouvement social actuel. La tension provoquée par l’équipe Sarkozy donne l’impression de connaitre une escalade dont on ne voit pas le terme. Le président veut-il lui-même créer les conditions lui permettant l’application de l’article seize ? Ensuite j’évoque la fronde au PS contre le positionnement de Martine Aubry sur les durées de cotisations, et sa rapide mise au pas. Puis je me donne une petite respiration en publiant le texte d’une interview donné à un hebdomadaire régional parce qu'elle traite des thèmes de mon livre. Enfin, je survole mes dernières démêlées avec la médiacratie. Je ne dis rien des consignes de l’intersyndicale sinon que j’appelle à les suivre. L’unité intersyndicale tient bon, en dépit de toutes les rumeurs. A nous chacun de nous montrer à la hauteur. Marchons groupés sans faille.
La cadence de mon propre engagement m’empêche de suivre sur le clavier celle des évènements. Tout s’accélère. Ce moment est celui d’évènements qui marqueront la conscience collective de notre peuple d’une façon qui ne s’effacera pas avant longtemps. L’impact mondial de ce que nous sommes en train de faire se vérifie et nul ne se trompe, dans les deux camps sur ce qu’il faut en penser. Les messages affluent à présent, venus de tous pays, pour nous dire des mots d’encouragement pour la lutte. Et les amis de l’argent roi, après avoir brocardé notre pays qu’ils détestent du fait de sa tradition révolutionnaire républicaine, commencent à craindre la contagion.
20oct 10
De la rue au clavier, la lutte continue !
Maintenant voici une note arrachée au clavier après des heures de présence en manifestation. J’y parle de la mobilisation pour défendre les retraites, bien sûr. De l’ambiance. Et aussi de la place particulière que nous donnent, dans leur estime, les gens mobilisés. Parce que c’est un fait observé et non démenti d’une manifestation à l’autre.
Attention! Je donne les rendez vous de la sortie du film de Pierre Carles. Et je cloue le bec à ceux qui m’ont cherché des poux dans la tête à propos de mes affirmations sur les trains achetés par la SNCF qui ne peuvent pas rouler dans le tunnel sous la Manche.