04juin 10
La veille du lendemain
Compte tenu de certaines réactions après mon discours à l’institut du monde arabe à propos de la flottille humanitaire arraisonnée par l’armée israélienne, j’ai du couper provisoirement l’accès aux dépot de commentaires sur ce blog. J’explique pourquoi. Je parle beaucoup d’économie ces temps ci. C’est la grande affaire de ce moment historique. Donc j’en parle encore. Je passe aussi une lettre reçue d’Italie où voyage l’un de mes proches amis. Puis je traite de cette affaire de présidentielle et de ma « candidature ». Et pour finir, je raconte une (très) bonne nouvelle, venue du Limousin.
Je n’ai pas besoin d’écrire sur l’expulsion des travailleurs sans papiers qui occupent le parvis de l’Opéra bastille. Mes amis Alexis Corbière, et Eric Coquerel qui participent à la noria de camarades qui s’y sont relayé, disent tout sur leurs blogs avec cœur et arguments. Je vous y renvoie pour mesurer combien sans la lutte ce pays serait seulement un élevage de poulet en batterie que leur propriétaire maltraite.
30mai 10
La Grèce est l’avenir de l’Europe.
Lundi 31 mai - J'ajoute cet encart qui joint ma voix à celles d'innombrables personnes, institutions, organisations. Elles expriment leur indignation et leur écoeurement devant les choix meurtriers et provocateurs du gouvernement israélien avec l'agression contre la flottille qui venait ravitailler les gazaouis et dénoncer par là même l'abominable blocus dont Gaza est victime. Mes amis de la Télé de Gauche ont mis en ligne le discours (visionnable ci-dessous) que j'ai prononcé à l'Institut du Monde arabe sur ce sujet à l'invitation de Madame la délégué générale de Palestine, Hind Khoury, en présence des ambassadeurs, parlementaires, responsables d'association et personnalités venues saluer le retour en Palestine de Madame Khoury.
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Pendant ce temps, les militants de notre parti qui l'ont pu, ont participé aux manifestations de protestation dans toute la France. A Paris, autour de François Delapierre délégué général, de Martine Billard députée de Paris et Marie Agnès Labarre sénatrice, l'ensemble du secrétariat national du PG s'était joint aux drapeaux franciliens de notre parti pour affirmer hautement notre mobilisation.
Je rentre d'une tournée de manifestations du Parti de Gauche pour célébrer la victoire du "non" au référendum de 2005 sur l'europe libérale. Les amis du "oui" et du Traité de Lisbonne ayant disparus de la surface de la terre sous le poids de la honte, le fond de scène grec fournit un puissant sujet de méditation sur "l'europe qui protège".
Quand je constate le nombre des consultations de ma précédente note, en dépit de son contenu somme toute très rébarbatif, je me sens autorisé à prendre le risque de publier peut-être plus indigeste mais qui me tient à cœur. D’abord une information et une réaction à propos d’un nouvel élan de bigoterie du président de la République. Ensuite des choses à propos de la situation de la zone euro sous le coup des politiques d’austérité. J’y parle de l’exemple argentin. Puis je vous donne des nouvelles de l’impérialisme de l’union Européenne en Amérique Latine.
26mai 10
Pendant le choc préparer la suite
20mai 10
Un moment dangereux
J'ai rédigé cette note partie dans l’hémicycle du parlement européen Strasbourg, partie dans le train entre Paris et Strasbourg, à l'aller, au retour et à l’occasion de ma navette pour participer mercredi soir à l’émission de "France Inter" animée par Thomas Legrand et Françoise Fressoz. L'extract résumé qui est fait de cet entretien dans "le monde" est sous la responsabilité de ce journal. Je ne l'ai pas relu. Ceux qui m'auront écouté où qui décideront de le faire sur "daily motion" apprécieront sa fidélité aux propos tenus. Il est question ici du moment présent, si grave, avec l’évolution malsaine du fonctionnement de l’union européenne, ses pratiques autoritaires et sa pente totalitaire. Puis j’analyse le plan du gouvernement sur les retraites en vous proposant des démonstrations par l’absurde de ses sottises. Et enfin je vous démontre l’intérêt de la dévaluation de l’euro. C’est le morceau que j’ai pris le plus de plaisir à écrire. Véritablement je jubile sur le thème depuis que mon précédent billet s’est vu confirmé de mille manières ! J’ai fait, de cette façon, une sorte d’introduction pour une analyse que je vais développer ensuite, de note en note, sur ce que je crois bon pour notre pays et que nous pourrions faire le moment venu.
17mai 10