12avr 10
D epuis la publication de ma note à propos de la situation de la Grèce, un accord est intervenu entre les puissances européennes pour « aider » la Grèce. En fait ce plan est une honteuse démonstration de la cupidité prédatrice qui tient lieu de solidarité européenne. Avis au peuple : en plus de vos problèmes l’Union Européenne est là pour vous enfoncer en cas de malheurs. « L’Europe qui protège » est plus cruelle et couteuse quand elle met la main à la poche que le FMI lui-même. Elle est une simple structure de maintien de l’ordre libéral qui se paie sur le dos des punis. J’introduis mon commentaire à ce sujet dans cette note pour conserver la cohérence globale de l’argumentaire.
O n se souvient des trémolos des illuminés de l’eurolâtrie pendant le référendum sur la constitution européenne. Puis ceux des députés et sénateurs, voleurs de votes populaires, qui permirent au traité de Lisbonne d’être adopté en Congrès à Versailles? C’était « l’Europe qui nous protège », grand tube de la période ! Et ainsi de suite. Où sont passés tous ces phraseurs, à cette heure ? Je veux dire à l’heure de la Grèce ? La Grèce est le tombeau du projet européen tel qu’il est devenu, depuis qu’il est la mise en œuvre implacable d’une Europe libérale sous tutelle allemande. On ferait bien de s’inquiéter ! La Grèce c’est la France pour la raison que ce sont les banques françaises qui possèdent le plus de titres de cette dette de la Grèce que les spéculateurs sont en train de rendre insolvable. Ensuite parce que si la guerre contre le peuple grec est gagnée par la Finance ce sera ensuite, tôt ou tard, le tour de la France. Tout ce qui se dit et se fait à propos de la Grèce aujourd’hui sans que nous protestions sera demain notre propre potage. L’affaire est en train de mal tourner. Très mal. Une spirale est amorcée que plus personne ne semble contrôler. Bug à l’horizon.
05avr 10
Mince! Les cloches sont de retour!
Mardi 6 avril 2010 Parmi les erreurs et manques de ma défense contre le lynchage médiatique ininterrompu dont j'ai fait l'objet depuis sept jours pleins, il y en a un qui est spécialement impardonnable! C'est de n'avoir jamais mentionné le combat de ceux qui luttent avec constance et précision contre la nouvelle Gorgone qu'est la meute médiatique considérée comme système. Je veux parler d'associations et sites tels qu'ACRIMED. Je suis rappelé à mon devoir de fraternité militante par des camarades qui me signalent un papier très documenté publié sur le site d'ACRIMED au sujet de l'affaire du siècle qu'est mon crime de blasphème contre un apprenti lyncheur. Je vous y renvoie avec gourmandise. A déguster lentement.
B on, ma semaine de repos a été entièrement fichue. Et même ces trois jours de Pâques puisque France Info a attaqué de nouveau la matinée de dimanche avec l’affaire de cette pitoyable vidéo volée. J’ai du rentrer à Paris. Non pour « m’expliquer » comme dit la journaliste du «Monde» d’une façon qui souligne assez bien l’intention incriminatoire de son papier corporatiste (je raconte ça plus loin). Non pour «m’expliquer», donc, mais pour mener la contre offensive ! Comme il m’est impossible d’exercer mon droit de réponse (une hypocrisie de plus du système médiatique), ni de lutter contre les innombrables raccourcis que cette vidéo a permis, j’utilise mon espace d’expression pour argumenter. Dans la précédente note je montrais la racine sociale du comportement moutonnier et lyncheur du système médiatique. Cette note est mon décryptage de ce qui m’est arrivé et dont je suis davantage le prétexte que la cause. Evidemment, je ne présente pas d’excuse. Au contraire. J’en demande à l’école de journalisme qui a monté ce coup! Car je montre qu’il s’agit d’un coup monté, relayé dans des conditions qui sont la négation des règles que ces mêmes belles personnes du système prétendent défendre.
31mar 10
Un étudiant en religion médiatique démasque un mécréant!
U ne certaine caste médiatique se déchaîne contre moi! J’ai commis le crime de lèse vache sacrée. Je suis donc mis au pilori médiatique. Il est vrai qu'a force de dénoncer les méthodes d'Arlette Chabot, je devais m'attendre à une réplique de la confrérie des griots. C'est fait! Dix jours après son tournage, un film pris sous le masque d'un travail "d'étudiant en journalisme" est diffusé sur la toile, suivi aussitôt d'une mise en une du "Monde.fr" et d'une dépêche AFP. Puis, par imitation, sans vérifications ni retenue, la dépêche passe sur tous les médias! Une belle opération. Mais l’arrosage se retourne contre les arroseurs. Je jubile. Une pluie de commentaires qui me sont favorables vilipende les utilisateurs de ce chef d’œuvre de manipulation. Vive le buzz! J'attends la consécration : la diffusion de cet important document sur France 2. Pourquoi pas une émission sur le sujet?
30mar 10
S amedi, j’allais et je venais dans Paris sur des chemins de crêtes. D’abord place de la République au départ de la manifestation du «no Sarkozy Day». Je déteste ce titre en anglais, ridicule concession au style soit disant moderne des marchands de hamburger. Grrr !! Un manque total d’imagination de la part des organisateurs qui pourtant n’en manquent pas. Car j’en connais quelque uns. Ils m’avaient demandé de passer. Je suppose qu’ils l’ont fait auprès de tous les autres responsables de parti. Je n’en ai pas vu d’autres que moi et ceux du Parti de Gauche parisien qui m’accompagnaient, d’aucuns étrennant fièrement leur écharpe tricolore de conseillers régionaux, toutes neuves. C’est bien. Il faut tremper l’écharpe dans la lutte. Je ne me moque pas. J’ai moi-même une écharpe que je conserve depuis bien longtemps et qui sort pour les super mobilisations historiques (Carpentras, loi Falloux, etc.…). Elle a les glands d’or, attributs des maires et des parlementaires dans le protocole républicain. L’or est terni par l’usage militant. Je la baise comme une étole de curé quand je la mets. Chacun ses rites !
25mar 10
M e voici de nouveau à mon banc à Bruxelles. C’est le jour où Trichet fait son rapport. Séance lunaire. L’hémicycle est vide. Il va se remplir à l’heure du vote, comme d’habitude. Reprendre le cours des publications sur ce blog est aussi une épreuve. Par où commencer ?