12mar 10
Voici les dernières heures avant la trêve du silence qui précède le vote. Nous aurons passé la journée en manifestation à Paris. Hopital public, Education. Le jour est glacé. Les 3 derniers sondages nationaux publiés ce matin sont totalement contradictoires : Sofres dit qu'on baisse (5,5%), OpinionWay qu'on monte (à 7%) et CSA qu'on est stable (6 %). On restera là-dessus pour passer les heures de veille finale… Pour nous cependant c’est davantage qu’une élection régionale que celle-ci. Si le Front de gauche atteint ses objectifs, nous croyons que le futur de notre pays peut être changé. Cette ambition parait démesurée rapportée à un scrutin pour élire des assemblées territoriales. Mais elle dit une vérité qui nous tient lieu de viatique. Nous pensons que le pays va au devant de grands évènements et nous voulons qu’existe une autre voie pour y faire face que celle qui a prévalu jusqu'à ce jour en France et en Europe, a droite et à gauche. Il faut, pour cela, rencontrer avec succès l’avis des électeurs. Ce sera notre feuille de route pour la suite si chargée qui s’annonce.
12mar 10
D ans cette note il y a un document. Un vrai. Une bombe. La profession de foi de Georges Frèche ! A lire à côté d’une cuvette. Et sinon je musarde dans mes souvenirs de campagne. Enfin je parle d’une histoire drôle avec Paul Ariès, le décroissant, et Arlette Chabot.
10mar 10
Carnet de campagne de Rodez à Carcassonne
Pas de bol ce matin-là il me faut revenir de Carcassonne à Toulouse d’où j’étais parti à la fraîche pour deux rendez vous avec des élus locaux. Je devais rebondir vers Lyon depuis Narbonne pour le meeting du soir. Mais ici c’est devenu la petite Sibérie et tous les trains sont bloqués. Donc : avion ! Beuark ! Fouille complète, ceinture et chaussures ôtées, plus un zélé qui m’a reconnu et qui veut absolument me faire ouvrir ma petite valise pour vérifier mon «aérosol» car, m’a-t-il répondu avec cet humour délicat qui signale sa finesse : « ce n’est pas écrit sur mon scanner que c’est votre mousse à raser, monsieur Mélenchon». C’est vrai. D’ailleurs c‘était bien la bombe avec laquelle je comptais faire sauter l’avion. Logique. Surtout ne rien répondre. Sourire et ainsi de suite. Ce genre de zélé fait de l’abus de pouvoir en moins de temps qu’il en faut pour dégainer. Ensuite voici la cabine d’Air France où je reprends mon stage "sardine en boite" là où je l’avais abandonné la dernière fois. Cette fois–ci s’y ajoute une variante bien connue des connaisseurs : «le siège de devant s’incline jusqu’à votre front combien de temps vous faut-il pour en faire autant à votre voisin de derrière ?». Bref, le voyage en avion. Hier ça faisait rêver. Maintenant ça fait trembler. De rage.
08mar 10
J ’écris plus brièvement que d’habitude parce que je suis en transhumance permanente et que cela laisse peu de temps pour se pencher sur le clavier. Cette semaine mon samedi a été à moitié mangé par le voyage retour de Clermont et mon dimanche aura été lui aussi sévèrement réduit par deux émissions de télés que je prépare déjà depuis deux jours et surtout par le vol Paris Toulouse que je fais le soir pour être à pied d’œuvre dès lundi 8 mars le matin à Rodez. Ensuite j'irai à Albi et le soir ce sera le meeting de Toulouse. Je fais cette note pour prolonger ou documenter ce que j’ai dit à la télé. Si je ne l'a programme pas maintenant cette note sera mort née. Dehors la cathédrale de Rodez fait la maline avec un éclairage qui l'habille comme un gant. Lire la suite »