07mar 10
J e lis le journal. La crise grecque occupe tout mon esprit. Tout va tellement comme je le pressentais ! Au bar de l’aéroport de Clermont Ferrand, le grand café coûte trois euros cinquante. Avec une TVA à 5,5% ! Je parie qu’ils cueillent eux même le café chaque matin, ma parole, pour que ça coûte aussi cher ! J’ai vraiment en travers de la gorge ces 3 milliards de TVA offerts en cadeaux sans contre partie à cette profession. L’équivalent de deux tiers du déficit du régime général de retraite chaque année ! Comme je suis en Auvergne, je souffre davantage, par osmose avec la réputation des gens du lieu en ce qui concerne la dépense. J’écris sur mon ordinateur portable en attendant l’heure de prendre l’avion pour rentrer à Paris après le meeting d’hier soir. Un gars me demande ce que j’écris. Je grommelle : «A propos du huit mars». «Ah oui, la journée de la femme» réplique l’impromptu qui m’a l’air effrayé par mon humeur de chien. «Nan ! La journée de lutte pour les droits des femmes !». Peu me chaud d’être si mal en groin à mâtine, une dame hier soir m’a dit en me voyant aller a la tribune : « restez naturel, on vous aime comme ça ! » Ma contribution à la journée du huit mars est, cette année, une dénonciation de l’église catholique de France qui joue double jeu en cautionnant la présentation d’une « liste chrétienne » anti avortement. Ensuite, je musarde à propos de mon séjour en Auvergne pour la campagne du Front de Gauche avec d’André Chassaigne.
04mar 10
Cette semaine est dense comme du béton pour ce qui est de l’emploi du temps. Je ne compte d’ailleurs plus en lieux où je me trouve mais en haltes militantes pour me faire une idée de l’effort à fournir et du nombre de fiches à avaler entre les séquences. Dans cette note je survole mon parcours. J’entrerai dans les contenus à mesure que j’aurais le temps d’écrire. Ici je veux aussi et surtout parler de ce qui se passe en Grèce. Et dire un mot à propos de la reculade de Vincent Peillon face à madame Chabot.
27fév 10
24fév 10
J ’ai pris le train, de nouveau, pour remonter de Perpignan. Mon périple m’a conduit de Drôme en Ardèche et Pyrénées orientales. Je remonte vers Narbonne. Le TGV, cette pure merveille, passe en frontière de rivages et nous paraissons voler sur l’eau. Les paysages du Roussillon étalent leur splendeur. Lundi soir, c’était l’inauguration de notre permanence de campagne en plein Perpignan. Le nombre des gens venus soutenir notre liste rendait le lieu impraticable. Nous voila donc grimpés sur une chaise en pleine rue, René Revol et moi, après tous les autres, prenant la parole parmi les nôtres, mines souriantes et complices dans le bonheur de cet instant militant. Et quand tout fut dit, mangé, et bu, on fit le point René et moi entourés de la poignée de ceux qui étaient restés. Mais je commence par un portrait. Celui de René Revol, notre tête de liste en Languedoc Roussillon. Mais ce n’est pas moi qui l’ai écrit. Je raconte les dernières du coin. Ensuite je parle du MODEM. En effet je viens de mettre en ligne comme sur le site du Parti de gauche la brochure que nous venons d’éditer sur cette organisation et les prises de position de son dirigeant, monsieur Bayrou.
23fév 10
D ans cette note il va être question de Rhône Alpes, de train, et de l’élection présidentielle pour le Front de gauche. J’ai écrit au fil des heures passées en déplacement entre la Drôme, l’Ardèche et Perpignan. En TGV j’ai ressenti l’habituel puissant sentiment de tranquillité. J’ai été mené à bon port, agréablement et sans aucune des grossières humiliations que vous inflige un voyage en avion. Humiliation de la fouille, des portiques à déshabillage graduels, bientôt des scanners obscènes, et, en toutes circonstances, du confinement dans les sièges grotesques que vous savez. Je crois que je ne monterai plus dans un avion à moins d’y être vraiment contraint. Cette histoire de scanner m’a donné le coup de grâce. Trop c’est trop ! Bien sûr, j’en ai assez écrit moi-même pour savoir aussi quelles sont les limites du TGV compte tenu de l’usage fait de la priorité donnée à la grande vitesse par rapport aux dessertes de cabotage ferroviaire. Mais là, place au bonheur !