24déc 09
Ce soir je suis au chaud parmi les miens dans le sud de la France. Par habitude depuis tant d’années, je me donne un temps ce soir là pour penser à ceux qui sont dans la peine la maladie ou la souffrance. Cette cette année, comme depuis combien d’autres déjà, j’aurais croisé sans pleurer tant de pauvres diables couchés dans la rue et cette infamie m'obsède. Mais cette fois ci je dédie cette note de Noel aux camarades d’EDF que je suis allé soutenir ce matin au centre proche de la gare du nord. Lire la suite »
24déc 09
C eci est une note en zig et zag, un peu frivole, assez angoissée. Le doux désordre de Noël! J’ai déjà commencé à taquiner les chocolats. Le néant angoissant du sommet de Copenhague, mes camarades en galère dans leurs entreprises où on les maltraite, bref, le volcan sur lequel s’agite le monde, je laisse tout de côté quelques jours. Et pour le reste, sur ce que j’aurais à dire, mieux vaut se taire, si riches que soient les enseignements que j’en tire au fil des heures. Pour l’instant il faut que tout aille à son terme avant que de conclure. Ainsi du silence radio des Verts qui refusent de répondre au téléphone pour proposer une date de rencontre, ou des déprimantes discussions en cours avec le Parti Communiste pour la constitution des listes aux régionales. Mais d’abord une nouvelle glorieuse. Lire la suite »
17déc 09
14déc 09
Reprendre le fil du dialogue sur un blog est plus compliqué qu’on peut en juger vue de l’autre côté de l’écran de l’ordinateur. Mais l’interruption du fil d’écriture n’a pas été celle de l’image ou du son. Cette semaine j’ai eu plusieurs rendez vous importants sur les médias. J’espère que cela aura servi nos idées. En tout cas j’ai fait ce que j’ai pu. Et pour le reste l’actualité n’a cessé de me tirer par la manche. J’y circule dans cette note sans me soucier de chronologie, de la réforme du lycée au Chili en passant par le programme du Modem et la convention du Parti de gauche. A sauts et gambades ! Lire la suite »
08déc 09
Je comptais faire ici un petit point d’ambiance à propos de notre rendez vous avec les Verts ce mardi à seize heures. Je n’en ferai point car le rendez vous a été annulé. A 12 heures trente, le jour même, de la voix de Jean-Vincent Placé, celui là même qui a déjà répondu si élégamment que nous serions à ses yeux « la petite gauche ». La maladie de la grosse tête, équivalent politique de la maladie de la vache folle, continue ses ravages. Certes ce n’est rien de désorganiser mon emploi du temps. Je ne suis pas si raide que ça. Mais je ne suis pas seul. Dans un parti qui compte zéro permanent parmi ses dirigeants, une heure en journée n’est pas simple à dégager. Que des camarades aient posé des heures pour se rendre libres, que l’une d’entre nous ai fait le déplacement depuis la Drome pour cette rencontre, que nous ayons tous préparé cette rencontre avec méthode et sérieux ne compte pas aux yeux des tous puissants et très importants chefs de la grande gauche. Il est vrai, parait-il, qu’ils doivent régler un « petit soucis » plus long que prévu à leur exécutif si bien que les autres n’ont qu’à s’en accommoder. J’ai appelé Cécile Duflot pour lui dire que ce sont des méthodes détestables. Elle est désolée. Pas moi. J’ai appris quelque chose dans cet épisode et dans le ton sur lequel Placé parle aux gens qu’ils considèrent de la « petite gauche ». Comme je l’ai connu du temps que j'étais un chef socialiste et où il me léchait en vain les pieds pour un siège aux cantonales en Essonne dans une ville qu’il n’habitait pas, je me souviens de cette phrase de Machiavel (chapitre VII du « Prince ») selon laquelle « c’est folie de penser que nouveaux plaisirs fassent oublier vieilles offenses, aux grands seigneurs ». Je vous parlerai donc d’autres choses. De Nicolas Sarkozy qui m’a faire sortir une bien plus grosse moustache de colère en le lisant dans le journal « Le Monde ». En effet, la tribune du Chef de l'Etat parue dans ce journal et annoncée comme un rendez vous à ne pas manquer, ce que je confirme car il s'agit d'un évènement dans l'histoire de notre pauvre République, est un acte d'escalade dans les surenchères identitaires franchouillardes. En justifiant la lamentable votation des Suisses contre les minarets, dont l'existence même est la négation de la liberté de conscience, le Chef de l'Etat confirme le contenu de sa prétendue "laïcité positive". En insinuant que des minarets peuvent être une menace pour l'identité nationale de la France, il prend la relève de ceux qui, avant guerre déjà, prétendaient la même chose à propos des synagogues. Le chef de l'Etat manque à son devoir. Il doit être garant de la vie commune des Français par un respect scrupuleux et sans faille de la laïcité de l'institution qu'il incarne. Et non pas sacrifier au nouveau plaisir de lancer des débats venimeux pour venger les vieilles offenses subies dans l’histoire de sa famille politique.