25nov 09
Tous les innocents seront-ils forcément coupables?
M ercredi matin, l’hémicycle du parlement de Strasbourg était quasiment vide. On y discutait pourtant de la nomination de Van Rompuy et de la camarade travailliste baronne Ashton. Les présents ont débondé des tonneaux de congratulations selon l'usage. Mais ils ont dit aussi leur frustration. C’est dire le désenchantement qui règne dans cette enceinte. Barroso lui-même est resté un moment. Puis il est parti. Bancs vides et grisaille bureaucratique. Ce matin seulement, deux heures avant le vote, sont arrivés en langue française les sept pages d’amendements à la proposition de résolution sur le « programme de Stockholm », plan quinquennal sur la sécurité et la justice. Je jette le tout à la poubelle. Je ne veux même pas faire semblant de m’accommoder. Je voterai contre tous ces trucs liberticides écrits dans la langue des envahisseurs. A propos d’envahisseurs : en fin de note je donne des nouvelles des exploits des anglo-saxons en Irak. Cœurs sensibles s’abstenir. Mes alertes électroniques de presse me préviennent de l’épisode socialiste de l’élimination de Julien Dray en Essonne par la direction socialiste. C’est plus intéressant. Je réagis. Sinon je parle aussi d'un épisode d'Hadopi servi à la sauce europe. Lire la suite »
24nov 09
Dimanche j’ai fait une promenade sur les quais de la Seine pour inspirer à fond la splendeur de Paris avant les heures de grisaille dans la médiocrité européenne. J’ai bien fait. De lundi à jeudi, on siège à Strasbourg. L’asphyxie européenne commence dans le train.
20nov 09
La main de Thierry Henry occupe davantage d'espace sur la place publique que la nomination de ce pauvre premier ministre belge à la tête de l'usine à gaz du système européen. Les trompettes de la renommée parlent pourtant d’un « président pour l’Europe » ! Confort de parole. Un président de club de philatélie a davantage de pouvoir que ce malheureux. Mais reconnaissons qu’il est bien préparé à la fonction. Il est transparent. Ca tombe bien car aucun chef d’état ou de gouvernement ne veut d’un personnage voyant. En effet chacun doit pouvoir raconter chez lui qu’il est le principal personnage en Europe chaque fois qu’il s’y passe quelque chose de moins calamiteux qu’à l’ordinaire. Celui là n’est pas encombrant pour un sou ! Sans saveur, comme un chocolat aux normes européennes. Son mérite est d’être très entrainé au rôle de potiche, en sa qualité de premier ministre belge. Il vient de battre un double record. D’abord celui de la durée dans l’inaction à la tête de son pays, entre deux phases de décomposition de ce dernier. Ensuite celui du plus gros bluff puisqu’il passe pour un aigle sur la base d’une activité de moineau. Baroso et Van Rompuy ! Plouf et Chocolat. Ashton est là pour que la discussion aille plus vite avec les américains quand ils doivent passer les consignes. Ce néant politique, c’est l’Europe du traité de Lisbonne. Solide et efficace comme un courant d’air. La crise du capitalisme et la catastrophe écologique vont être affrontées par une chaisière du bal des débutants et un crustacé de la politique. Allez, parlez moi plutôt de la main de Thierry Henry! Au moins ça m’intéresse, parce que je n’y connais rien et qu’au fond je m’en fiche.
17nov 09
J’ai fini par me lever et m’en aller. C’était sur un plateau d’une télé, ce soir 17 novembre, Porte de Versailles. Une télé qui a pourtant la côte dans mon esprit et au Parti de Gauche. Et en face d’un journaliste qui n’est pas plus à droite que la moyenne. Juste désinvolte. Arrive le moment où c’est trop. Je vous raconte ça. Et je donne mon avis sur le discours de Fillon à propos de la réforme des collectivités locales. Parce que c’est sur ce sujet que j’étais invité. Et le sujet m’intéresse. Fillon a fait au somnifère ce que Sarkozy aurait fait au Karcher. Lire la suite »
17nov 09
Vendredi dernier se discutait à l’assemblée nationale la taxation des indemnités des accidentés du travail. Rien n’a pu convaincre la droite de faire machine arrière.
Les parlementaires de gauche présents, se sont bien battus. Martine Billard a fait éclater la bulle de mépris de la droite. Dans une ambiance glauque. Lire la suite »