Résultats pour le mot-clef «Ayrault»
24fév 14
Le 24 février, Jean-Luc Mélenchon était l'invité de la matinale de France Info. Il est revenu sur sa participation à la marche contre l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, projet inutile, coûteux et anti-écologique. Le coprésident du Parti de Gauche était ensuite interrogé sur les élections municipales et européennes.
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28nov 13
Le 28 novembre 2013, Jean-Luc Mélenchon était l'invité de "Bourdin direct" sur RMC et BFMTV. Il a dénoncé les injustices du système fiscal français et a renouvelé son appel à participer à la marche du 1er décembre pour la Révolution fiscale et contre la hausse de la TVA. Interrogé sur la retraite chapeau de Philippe Varin, patron de PSA, il a qualifié ce dernier de "voyou".
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09sept 13
J’écris ces lignes, tout juste de retour de Tunis où je participais en votre nom à la marche pour les 40 jours du deuil de Mohamed Brahmi, député du front Populaire assassiné à Tunis après notre camarade Chokri Belaïd. Avec Martine Billard, ma co-présidente, et une délégation de sept camarades, nous avons participé à la marche et au meeting du soir, place du Bardo, où l’on m’a donné la parole. Avant cela nous avons eu des échanges avec l’ensemble de l’opposition démocratique qui demande le départ du gouvernement d’alliance des islamistes et du PS. En vous dirigeant vers le site du Parti de Gauche où Sakina Faouzi a publié le compte rendu de notre travail, je vous fais cependant quelques lignes pour évoquer cet évènement. Que les médias officialistes français n’en aient pas dit un mot, ni de l’évènement, ni de nous, est un syndrome significatif de la situation des médias qui préparent la guerre de Syrie. Comment ne pas montrer qu’en Tunisie la France officielle soutient aussi les islamistes, comme en Syrie ? Comment cacher que les démocrates en Tunisie sont tous opposés à l’attaque que seuls soutiennent les islamistes turcs, l’Arabie saoudite, le Qatar et les islamistes tunisiens. Tout cela fait tache dans la propagande pour les enfants qui tient lieu de d’information. Une excellente leçon de choses pour tous les naïfs.
Puis je reviens à la lutte contre la réforme Solférienienne des retraites. Mardi dernier, au Rond-Point des Champs-Elysées, nous faisions une conférence de presse contre cette réforme, à l’initiative d’Attac et Copernic. Ce Mardi 10 septembre, nos syndicats appellent à manifester sur la réforme contre les retraites de François Hollande, annoncée par Jean-Marc Ayrault le mardi 27 août. L’opinion est hostile à la réforme. Mais cela suffira-t-il à mobiliser ? Ou bien les salariés ont-ils déjà décidé de régler leur compte avec leur bulletin de vote du printemps prochain ? En tout cas, on peut résumer cette réforme assez simplement : demain sera pire qu'aujourd'hui. François Hollande et son gouvernement valident tout ce qu'a fait la droite. Ils entérinent la fin de la retraite à 60 ans. Ils valident et aggravent l'allongement de la durée de cotisation exigée des salariés pour avoir une retraite complète. Dans ce domaine, c’est pire que Fillon.
14mai 13
Cette semaine est celle de toutes les hontes pour le gouvernement solférinien. Mardi il a fait voter l’ANI au Sénat avec la complicité active de la droite qui s’est abstenue et du centre qui a voté favorablement. L’union nationale autour des demandes du MEDEF, en quelque sorte. Pour la première fois dans l’histoire, un gouvernement qui se réclame de la gauche fait reculer les droits fondamentaux des travailleurs. Un jour très triste. Un mardi noir. Il faudra noter et publier la liste des « sénateurs maires » qui ont participé à cette infamie pour leur rendre la monnaie de leur pièce l’an prochain. Même exercice à prévoir à propos de l’amnistie. Jeudi, les solfériniens font voter contre l’amnistie sociale et contre la loi sur les licenciements boursiers. Grosse affaire mal emmanchée que nous allons rendre aussi coûteuse que possible aux solfériniens. Je reviens sur cette affaire d’amnistie sociale. Encore un jour de honte. Mercredi, Hollande va confirmer sa capitulation à Bruxelles devant la Commission. Nous aurions obtenu « un sursis » pour appliquer la politique absurde de l’austérité ! Un « sursis » comme on le dirait d’une peine de prison ! La France dans cette posture ! C’est à pleurer.
Tel est le sort auquel nous condamne le monsieur qui veut être le « bon élève de la classe Europe » comme il a osé le dire pour décrire l’attitude de notre grand pays devant les pitoyables fantoches de la Commission européenne. Il viendra sans doute pérorer ensuite sur cet exploit en se gardant de dire quelle ardoise reste à payer en « échange » de ce « sursis ». Il voudra faire croire que la nouvelle mise à mal des retraites et la nouvelle dévastation du droit du travail déjà baptisée « réforme structurelle sur l’emploi » sont ses propres trouvailles, pour notre bien évidemment. Le lendemain jeudi il mangera sa première poignée de terre si ses amis lui tracent le holà à l’Assemblée nationale sur l’amnistie sociale. Mais aussitôt après un nouveau reniement aura lieu avec le vote négatif des députés solfériniens contre la loi sur l’interdiction des licenciements boursiers. Bref une semaine où, pour faire passer des mesures de droite, François Hollande va encore diviser comme jamais les forces politiques de la gauche et démoraliser comme jamais non plus les forces sociales. Tout en écœurant les citoyens qui croyaient avoir voté utile pour se débarrasser du potage Sarkozy et qui doivent à présent en manger à tous les repas. Et avec le sourire, s’il vous plait !
03juil 12
La confiance ça ne se décrète pas, ça se constate.
Il est neuf heures, heure locale, à Caracas quand je reçois le sms de Martine Billard m’annonçant que notre groupe à l’Assemblée nationale votera l'abstention sur la motion de confiance présentée par Jean-Marc Ayrault au nom du nouveau gouvernement. C’est un événement de très grande signification politique. C’est l’acte de naissance de l’autre gauche parlementaire. Une alternative à gauche existe et s’assume. Elle agit en responsabilité. Autonome, pour faire des conquêtes politiques et sociales, notre gauche parlementaire aide ou s’oppose d’après ses propres objectifs, en toute indépendance.
J’ai fait cette interminable note dans l’avion qui m’a emmené à Caracas au Venezuela, en compagnie de quatre autres députés européens, pour assister comme invités au « Forum de São Paulo », organisation sommet réunissant les partis de l’autre gauche d’Amérique du Sud. Il y est question aussi d’ambiance, de la vie du Front de Gauche. Et bien sûr de l’épisode crucial du vote à l’Assemblée où il ne faut pas voter la confiance à ceux qui ne la méritent pas. Puis il est évidemment question d’Amérique du Sud, du moment politique qui s’y vit. Et même des élections au Mexique. J’ai mis mes idées au clair. Je vous en souhaite autant si vous avez la patience de me lire.