Résultats pour le mot-clef «municipales»
20oct 13
« Il y a une liste Front de Gauche à Paris. C’est Danielle Simonnet qui la mène. »
Le 20 octobre 2013, Jean-Luc Mélenchon était l'invité de l'émission "Tous politiques". Il est revenu sur l'affaire Leonarda et sur la proposition irresponsable de François Hollande de rapatrier la jeune fille en France sans sa famille. Détaillant les proposition du Parti de Gauche sur les frontières, il a expliqué la notion de "protectionnisme solidaire". Interrogé sur les municipales, Jean-Luc Mélenchon a exprimé son regret que le Parti communiste de Paris ait choisi de faire alliance avec les solfériniens mais a réaffirmé la détermination de Danielle Simonnet à mener jusqu'au bout la liste autonome du Front de Gauche dans cette ville. Il a par ailleurs rappelé que des listes du Front de Gauche sont en train d'être construites dans de nombreuses villes de France.
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15oct 13
« Le Front national n’a rien à voir avec la défense des travailleurs »
Invité de l'émission "Bourdin Direct" le 15 octobre 2013, Jean-Luc Mélenchon est revenu sur le résultat de l'élection cantonale de Brignoles. Il a défini le Front national comme un parti de "menteurs", de "voyous" et d'"escrocs" qui n'ont "rien à voir avec la défense des travailleurs". Interrogé sur l'espace Schengen, Jean-Luc Mélenchon s'est indigné du traitement fait aux Roms sur notre continent, et en France plus particulièrement. Questionné sur François Hollande, il a dénoncé un homme "transparent" qui ne fait pas ce pour quoi il a été élu. Concernant les élections municipales, Jean-Luc Mélenchon a appelé avec force à ce que les électeurs de gauche puissent avoir la possibilité de glisser un bulletin "Front de Gauche" dans l'urne au premier tour dans toutes les grandes villes de France.
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12oct 13
Invité du 19/20 de France 3 Auvergne le 12 octobre 2013, Jean-Luc Mélenchon a parlé de la Convention municipales et européennes du Parti de Gauche qui se tenait les 12 et 13 octobre 2013 à Clermont-Ferrand. Il a rappelé le lien très fort qui existe entre le local et le national et a insisté sur le fait que les élections municipales sont des élections nationales où il est primordial que le Front de Gauche soit représenté dans les grandes villes de France.
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23sept 13
Le résultat de l’élection allemande est un évènement dont l’onde va traverser toute l’Union européenne. La politique libérale la plus dure est encouragée. Elle va donc s’amplifier. Ses conséquences sociales aussi. Les salariés allemands doivent admettre que la retraite à 70 ans c’est raisonnable, qu'un euro pour une heure de job c’est peut-être trop, et ainsi de suite. Dans toute l’Europe de l’Est où se fabriquent les pièces que les Allemands assemblent en bout de parcours, chacun se le tient pour dit : travaille et tais-toi. On n’a donc pas fini d’entendre les perroquets médiatiques nous répéter la chanson du « modèle allemand ». De leur côté les Grecs peuvent se préparer à vendre la mer qui les entoure et les Portugais l’air qu’ils respirent. Quant aux Français, depuis deux mandats présidentiels, ils ont déjà une poupée en plastique sur leur hayon, qui hoche du bonnet à chaque secousse : madame n’a qu’à ordonner, elle sera obéie.
Après tout, si le peuple l’a voulu que dire de plus ? Ceci : cette politique prépare un désastre dans la civilisation européenne. Il encourage les Allemands à croire que les millions d’Européens déjà soumis au talon de fer de la politique imposée par leur pays vont continuer à subir leurs mauvais traitements et leurs insultes avec gratitude et reconnaissance. Il est même possible que beaucoup d’Allemands croient que leur vote est celui de l’Europe tout entière. Telle n’est pourtant pas la situation, et il faudrait bien que quelqu’un le leur dise. Madame Merkel et ses groupies du troisième âge ne sont un modèle pour personne. Le vote nous fait connaître la décision d’une majorité vieillissante, apeurée, sans vision ni goût du futur, puisque sans jeunesse dont il lui faudrait se préoccuper. C’est un vote égoïste. Le « modèle allemand » de madame Merkel, par définition, n’est pas généralisable puisqu’il repose sur le dumping social et l’exportation de produits qui éliminent la production des autres. Le « modèle allemand » consiste ainsi à pressurer tous les peuples d’Europe, en sorte que la finance collecte les gros dividendes pour payer les retraites par capitalisation des vieux Allemands de la classe moyenne supérieure. Le vote de ce dimanche n’est donc pas un vote bon pour l’Europe. D’abord parce qu’il encourage une politique nationale qui nuit profondément aux peuples qui la constituent, au seul profit d’un seul d’entre eux. Ensuite parce qu’il encourage l’arrogance nationale de gouvernants persuadés qu’ils sont un modèle pour les autres et détiennent une vérité que les autres doivent admettre ou bien être fessés. Les chefs allemands de la droite, qui parlaient déjà fort mal aux Européens, ne vont plus se retenir. Enfin, parce que cette politique conduit l’Union européenne à l’explosion sociale et politique et, d’ici peu, à une vague nationaliste. Ou à nous.
19sept 13