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13mar 13
A propos du nouveau chef de l’église catholique
L’élection de Jorge Mario Bergoglio comme nouveau pape n’est pas une bonne nouvelle pour les progressistes du monde chrétien ni pour la révolution citoyenne en Amérique du sud.
Silencieux sous la dictature militaire puis à l’heure des jugements des militaires criminels, opposant connu aux gouvernements argentins de Nestor puis de Christina Kirschner, tendre pour l’Opus Dei, hostile aux prêtres progressistes, le nouveau chef de l’église catholique devra prouver qu’il n’a pas été élu pour déstabiliser les régimes progressistes de l’Amérique latine ni pour poursuivre les persécutions contre la théologie de la libération.
Compte tenu de l’affichage favorable aux pauvres, il faut espérer qu’il soit plutôt enclin à aider ceux qui en sont actuellement les porte-paroles en politique et dans le christianisme sud américain.
L’église populaire où l’église amie des dictateurs militaires
Ce que j’écris ici n’implique pas mon point de vue sur la foi catholique dans laquelle sont engagés une partie des miens et un nombre certain de mes camarades. Mon propos vise une personne et un système. Il vise un homme qui s’est impliqué dans son époque traversée de crimes terrifiants : ceux de la dictature militaire argentine des généraux Viola, Videla et ainsi de suite. Cette dictature a tué trente mille personnes. Ce fut la plus violente, la plus méthodique et criminelle d’Amérique du sud. Bergoglio, le nouveau pontife romain a été directement contemporain et partie prenante de cette période. Nous avons donc le droit et le devoir d’examiner son parcours. Et de mettre en garde.