Communiqués
23sept 15
Volkswagen : stop à l’impunité du « made in Germany » !
La triche et la pollution, voilà sur quoi repose le prétendu succès de l’automobile « made in Germany » !
Le scandale de la fraude de Volskwagen aux tests antipollution confirme ce que j’écrivais dans Le Hareng de Bismarck : dans l’Europe allemande, la grosse bagnole « made in Germany » fait la loi !
Le patron de Volkswagen ne démissionne pas.
Sa majesté Merkel n’a rien à dire.
La Commission européenne juge « prématurée » la mise en place de « mesures de surveillance » ou d’enquête sur les pratiques de Volkswagen Europe, renvoyant sur les autorités nationales.
L’arrogance et l’impunité du « made in Germany » doivent cesser.
En France, le principe de précaution doit s’appliquer : en attendant les résultats de l’enquête demandée par Madame Royal, la vente de voitures Volkswagen doit être suspendue. C’est une exigence de santé publique.
La grosse bagnole fait la loi européenne
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15sept 15
Migrants : l’Europe allemande dicte ses ordres
Une nouveauté : le ministre allemand de l’Intérieur décide seul de l’usage des fonds structurels européens !
Le grand cœur de Merkel aura mis une semaine à s’effacer : chassez le naturel, il revient au galop ! La panique allemande devant les conséquences migratoires de sa politique absurde est mauvaise conseillère.
Totalement décomplexés par les capitulations à répétition des présidents français, les Merkeliens se lâchent et aboient leurs ordres sans autres précautions de langage. À la fin, la crise des réfugiés devient un nouveau prétexte pour affirmer l’hégémonie arrogante de l’Allemagne en Europe.
Après avoir transformé la Grèce en protectorat, le gouvernement allemand veut désormais punir les Etats européens qui ne se plient pas à ses exigences.
Déjà l’Allemagne avait choisi, seule, de désobéir au règlement de Dublin et d’activer la clause de sauvegarde des accords de Schenghen.
Contraindre, brutaliser et punir est peut-être la doctrine de la droite allemande pour ses voisins. Mais la France ne doit pas accepter cette domination. Hollande doit se réveiller et s’occuper de faire respecter les Européens et les Français plutôt que de jouer aux bombardements exotiques !
08sept 15
La ministre de l’Écologie Ségolène Royal reporte une nouvelle fois la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim à 2018.
Sur le nucléaire comme sur le reste, les promesses de François Hollande et du PS n’engagent que les naïfs. Son programme promettait que cette fermeture interviendrait pendant son mandat. En 2012, le PS et EELV promettait même ensemble « l’arrêt immédiat » de Fessenheim. L’échéance s’éloigne au fur et à mesure que le temps avance.
Fessenheim fermera-t-elle un jour ? Pourquoi croire à la nouvelle promesse de François Hollande alors qu’il ne sera même plus là pour l’appliquer en 2018 ? Comment croire que la droite fermera la centrale si elle revient au pouvoir en 2017 puisqu’elle y est opposée ?
La seule méthode pour fermer cette centrale est d’organiser un référendum sur la sortie du nucléaire comme je le propose depuis 2012.
13juil 15
Telle est dorénavant l’Union européenne. Un revolver sur la tempe, une nation déjà asphyxiée et placée sous blocus financier doit conclure un « accord » après treize heures de « discussion ».
Cet « accord », négocié dans un cadre restreint, sans aucune existence dans les institutions européennes. En apparence, il y a trois présents du côté des bourreaux mais Donald Tusk et François Hollande sont de simples assesseurs d’Angela Merkel. Le gouvernement d’Alexis Tsipras a résisté pied à pied comme nul autre ne l’a aujourd’hui fait en Europe. Il accepte donc un armistice dans la guerre qui lui est menée.
Nous condamnons cette guerre, ceux qui la mènent et leurs objectifs. Nous condamnons les sacrifices encore demandés au Grecs et la violence qui leur est imposée. Nous soutenons Alexis Tsipras et son combat pour permettre la résistance du peuple grec. Nous savons que le meilleur atout de la Grèce serait la victoire de Podemos en Espagne et la nôtre en France. Nous y travaillons !
07juil 15
11 députés européens contre l’impunité de l’espionnage allemand
J'ai déposé aujourd'hui avec 10 députés européens une déclaration écrite pour mettre fin à l'impunité de l'espionnage allemand effectué en Europe à la demande des États-Unis (texte de la déclaration ci-dessous). Cet espionnage entache gravement la sincérité tant du gouvernement allemand dans ses relations avec les États membres, que des représentants allemands au sein des organes de l'UE.
Face à l'inertie des institutions européennes sur ce dossier, nous leur demandons solennellement d'engager des enquêtes et des poursuites contre les responsables de cet espionnage, d'appliquer des sanctions et d'exiger du gouvernement allemand des explications précises et un engagement de ne plus recourir à de telles pratiques intolérables dans l'Union européenne.
Cette démarche est portée avec moi par les députés suivants de trois groupes politiques (GUE, Verts et EFDD) et sept pays : Pablo Iglesias (Podemos, Espagne), Fabio Castaldo (Mvt 5 étoiles, Italie), Fabio de Masi (Die Linke, Allemagne), Stelios Kouloglou (Syriza, Grèce), Igor Soltes (groupe Verts, Slovénie), Joao Ferreira, Ines Zuber et Miguel Viegas (PCP, Portugal), Javier Couso et Marina Albiol (IU, Espagne).
Cette déclaration sera soumise pour signatures à l'ensemble du Parlement européen.
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Déclaration écrite de députés européens au titre de l'article 136 du règlement du Parlement européen
sur l'impunité de l'espionnage allemand des institutions européennes et des Etats membres
Premiers signataires :
Jean-Luc Mélenchon (GUE/NGL), Pablo Iglesias (GUE/NGL), Fabio Massimo Castaldo (EFDD), Igor Šoltes (Verts/ALE), Fabio de Masi (GUE/NGL), Stelios Kouloglou (GUE/NGL), Javier Couso Permuy (GUE/NGL), Marina Albiol Guzmán (GUE/NGL), Miguel Viegas (GUE/NGL), Inês Zuber (GUE/NGL), Joao Ferreira (GUE/NGL)
Non à l'impunité de l'espionnage allemand
des institutions européennes et des États membres
1. Plusieurs médias ont révélé, sans être démentis par le gouvernement de la chancelière Merkel, que les services secrets allemands avaient espionné des organes dirigeants, des entreprises et des citoyens de l'Union européenne et de certains États membres pour le compte et à la demande des Etats Unis d'Amérique.
2. Cet espionnage rompt la confiance légitime qui devrait entourer les relations de l'Allemagne avec les institutions européennes dont elle est membre. Elle entache gravement la sincérité tant du gouvernement allemand dans ses relations avec les Etats membres, que des représentants allemands au sein des organes de l'UE.
3. Dans ces conditions, la Commission et au Conseil sont appelés à :
- mettre en œuvre tous les moyens d'enquête nécessaires pour établir et publier la vérité sur l'espionnage pratiqué contre les institutions de l'UE, ses Etats membres et leurs citoyens
- mettre en œuvre tous les moyens administratifs et judiciaires afin de prouver ces activités d'espionnage et s'assurer que les autorités compétentes prennent les sanctions appropriées
- demander au gouvernement allemand de s'expliquer officiellement devant les institutions européennes sur cet espionnage et de s'engager à ne plus y recourir et à détruire ses produits.
4.Cette déclaration est transmise, avec les noms de ses signataires, au Conseil et à la Commission.