Coup de force contre le résultat des élections européennes. Le social-libéral Martin Schulz vient d'être réélu président du Parlement européen. En dépit du désaveu populaire, les mêmes sont reconduits pour mener la même politique.

Cette élection résulte d'un accord passé entre la droite et les sociaux-démocrates en échange du soutien à la candidature de Juncker à la présidence de la Commission. C'est le symptôme de la cogestion à l'oeuvre en Europe, à l'instar de l'Allemagne où le SPD gouverne avec la CDU.

Malgré la candidature de Pablo Iglesias, symbole de la résistance populaire et démocratique en Europe, la dictature de l'austérité va pouvoir continuer.

La nouvelle direction de France Inter annonce l'arrêt de l'émission de Daniel Mermet, "Là bas si j'y suis", à la rentrée.

C'est un rude coup porté au pluralisme sur le service public audiovisuel.

Les démocrates et les têtes dures doivent résister et protester pour que l'émission soit maintenue.

Un a un, tous les espaces de pensée non conforme sont refermés….

Emission après émission, les sociaux-libéraux et les libéraux occupent tout le temps d'antenne, volent les mots, tordent la pensée, bourrent les crânes.

Le moment venu, quel ample coup de balai il faudra !

L’agence Reuters annonce que le groupe PSA Peugeot Citroën va délocaliser la production de la voiture C3 en Slovaquie. Jusqu’ici, c’est à Poissy que PSA produit ce modèle après la fermeture de l’usine d’Aulnay.

Cette décision consternante est la conséquence directe des politiques de l’Union européenne et de François Hollande.

Cette annonce tombe le jour où l’Etat devient effectivement actionnaire de PSA à hauteur de 14%. La responsabilité de François Hollande et de son gouvernement est donc engagée. Les belles paroles de MM. Montebourg et Gallois sont déjà envolées !

Cette décision révèle une nouvelle fois la folie qu’est l’Union européenne actuelle. La libre-circulation des marchandises et des capitaux et l’interdiction de l’harmonisation sociale en Europe poussent sans cesse au dumping et à la casse industrielle.

Pour mettre fin à ce tout cela, il faut rompre avec cette Europe et avec la politique de François Hollande.

Hier à Marseille en marge d’un meeting avec Marine Le Pen, Jean-Marie Le Pen a une nouvelle fois éructé sa névrose raciste et morbide.

En affirmant que le virus Ebola pourrait « régler en trois mois » la question de « l’explosion démographique dans le monde », Jean-Marie Le Pen fait de la propagande sans tenir compte des souffrances des milliers de personnes frappées par ce virus, qu’aucun Etat avancé n’aide.

Au lieu de se réjouir des morts, la famille Le Pen ferait bien de se demander comment empêcher la contamination avec leur stupide refus de l’aide médicale pour les étrangers.

Enfin, en parlant de « remplacement de la population » et de « risque de submersion de la France par l’immigration », la famille Le Pen voudrait importer la guerre civile ethnique.

Cet épisode devrait faire réfléchir les médiacrates qui ont dédiabolisé sans réserve Marine Le Pen et son parti.

Hourra ! Pour la première fois en Europe a craqué la chaîne libérale qui étouffe les peuples, celle de la complicité de la droite et du PS pour appliquer ensemble les politiques d’austérité.

A Athènes et sa région, notre Front de Gauche grec passe en tête ! Jour historique. L’effet domino peut commencer en Europe. Enfin du neuf, enfin autre chose que l’alternative entre le soi-disant « vote utile » et l’extrême droite.

Les élections européennes peuvent tout accélérer sur le continent. Nous travaillons à en faire l’évènement français de l’autre gauche européenne.

J’adresse un salut reconnaissant à mes amis de Syrisa et à Alexis Tsipras, notre candidat à la présidence de la Commission européenne.