Communiqués
13déc 13
Jours sombres pour l’unité et la souveraineté de la République
Après la braderie des industries de souveraineté comme Alcatel, EADS ou Safran, voici la vente à la découpe de l'unité de la loi.
Jean-Marc Ayrault vient d'offrir à la minorité autonomiste de Bretagne des droits qui rompent l'égalité de tous les Français.
Le transfert d'une partie du pouvoir réglementaire, l'expérimentation des compétences à la carte et la mise en œuvre des articles anticonstitutionnels de la Charte européenne des langues régionales et minoritaires font franchir un palier sans précédent dans l'hexagone.
L'opposition de gauche ne doit pas accepter cette exaltation de la compétition entre les territoires et les populations de France.
11déc 13
Après Christiane Taubira, c’est le tour de Rachida Dati
J’apprends que Philippe Martel, directeur de cabinet de Marine Le Pen, affirme que Rachida Dati lance un signal de « refus d’assimilation » en prénommant sa fille : Zohra. C’est dans « Causeur », repris par « l’Opinion », et il l’a répété sur « Europe 1 ».
Dans le mensuel « Causeur », le premier collaborateur de madame Le Pen affirme de plus qu'il est « beaucoup plus facile pour des immigrés issus de cultures européennes, sédentaires et judéo-chrétiennes de s'intégrer en France que pour des étrangers d'origine musulmane ».
Aucune réaction des médias en dépit de l’alerte donnée par « Le Lab-Europe 1 ». Et à nouveau l’indifférence des autorités républicaines. La dédiabolisation médiatique de madame Le Pen est devenue une amnistie permanente et immédiate. Elle peut donc couvrir les propos de son plus proche collaborateur sans qu’on lui demande des comptes.
J’assure Madame Dati, pleinement représentante du peuple français à la tête de sa mairie et au Parlement européen, de ma pleine solidarité humaine et je dis mon indignation devant le silence de son camp ! La lepénisation des esprits a anesthésié tous les réflexes de la bonne société de droite. Les prénoms n'ont pas de nationalité. Seuls les enfants en ont une.
09déc 13
Accord sur les travailleurs détachés : une tartufferie Hollandaise de plus !
Les détails n'en sont pas encore connus, mais l'accord conclu ce soir entre les ministres européens du travail sur le détachement de travailleurs sera à n'en pas douter une tartufferie de plus.
Le dumping sur les cotisations sociales institutionnalisé par la directive de 1996 continuera puisque cette directive n'est pas remise en cause.
Les dirigeants européens se sont seulement entendus sur une fumeuse "directive d'application".
La lutte contre les « abus » est une illusion tant que la liberté des entreprises et la libre concurrence seront au sommet de la hiérarchie des normes et primeront sur le droit social.
09déc 13
Depuis des mois les libéraux du gouvernement Ayrault bradent discrètement les industries de souveraineté en les remettant clefs en main aux aléas de la finance internationale. C’est le cas d’EADS où, sans consulter le Parlement ni ses commissions de la défense, François Hollande a cédé toute autorité sur l’entreprise. Strauss-Kahn en son temps avait déjà honteusement abandonné à Lagardère la gestion des intérêts de l’Etat dans l’entreprise. A présent, voici le désastre social. Bientôt viendra le dépeçage. L’intérêt national et la souveraineté sont trahis.
La facture industrielle et sociale du désengagement de l'Etat dans EADS n'aura pas mis longtemps à arriver.
En décembre 2012, François Hollande acceptait la "nouvelle gouvernance" du groupe : recul des Etats en général et de la France en particulier dans le capital du groupe et augmentation du capital flottant soumis aux aléas boursiers.Cette nouvelle gouvernance avait pour seul but d'empêcher tout veto des Etats dans les décisions du groupe comme l'exigeait Tom Enders, le libéral allemand qui sert de directeur exécutif à EADS.
Un an après, le bilan risque d'être sans appel : plus de 5 000 emplois seraient supprimés sur l'autel de la financiarisation du groupe et de la fusion des branches Défense et Espace. Hollande-Ayrault le savaient depuis le début.
Les salariés d'EADS paient ainsi le prix social de la logique libérale de François Hollande du "moins d'Etat".
Je demande qu’une commission d’enquête parlementaire soit saisie pour mettre à plat les conditions dans lesquelles l’intérêt national a été abandonné, les responsables de cette trahison et la légalité des décisions prises par le gouvernement ou ses mandants en la matière !
06déc 13
Quand on signait des pétitions pour sa libération, la bonne société supportait très bien l’apartheid.
Le Pen et Thatcher le qualifiaient de « terroriste ».
Aujourd’hui en France, des enfants mal élevés lui jetteraient des bananes.
De Mandela et des autres camarades, une leçon de vie : on ne lâche rien.