Communiqués
13nov 13
Attaques contre Christiane Taubira : mettre les racistes au ban de la République !
La République n'est pas un régime neutre. Elle est la victoire de l'humanité une et indivisible et de l'égalité contre tous les racismes.
Le racisme n'est pas une opinion. Les racistes doivent être mis au ban de la République. Leurs organes de presse sévèrement punis. Leurs expressions interdites.
L'évolution incroyable du niveau d'agressivité de l'extrême droite confirme l'alerte que nous avions lancée depuis la campagne présidentielle. Cette violence de l'extrême droite souligne la responsabilité écrasante de tous ceux qui l'ont dédiabolisée : en nous désignant comme cible principale, ils ont désarmé la riposte. L'ambiance reflétée par la une de l'hebdomadaire Minute vient donc de loin et les responsabilités sont amples dans le désarmement général qui l'a précédée.
13nov 13
Sommet des croque-morts de l’idéal européen à l’Elysée
François Hollande vient de réunir à l'Elysée les principaux responsables du cauchemar européen : Merkel, Barroso, Van Rompuy, Schultz.
Leur mine sinistre était le principal message envoyé aux jeunes et aux chômeurs.
Rien de bon pour l'emploi ne peut venir de ceux qui ont plongé l'Europe dans la récession et le chômage. Leur agitation protocolaire est inversement proportionnelle à leurs résultats.
En renvoyant aux moyens "déjà" existants du budget européen d'austérité, Hollande a signifié que ses annonces resteraient sans lendemain. Une impuissance de l'UE qu'Angela Merkel a résumé en déclarant que "la politique ne crée pas d'emploi".
Quant à Martin Schulz, il a annoncé, avant même que les députés en aient discuté, que le Parlement européen voterait la semaine prochaine les budgets d'austérité de l'UE pour 2014. Le candidat du PSE à la présidence de la commission européenne est ainsi l'artisan d'un nouveau coup de force austéritaire.
Après cette nouvelle mascarade, il est temps pour les peuples d'abréger nos souffrances en balayant ces croque-morts de l'idéal européen.
10nov 13
A la veille du centenaire du déclenchement de la première guerre mondiale, il faut que la commémoration du 11 novembre 1918 soit un temps utile à la réflexion de chaque citoyen.
La victoire de 1918 et l’extraordinaire résistance des populations aux malheurs ne doivent pas servir de prétexte pour effacer la principale leçon tirée alors : plus jamais ça ! Qu’a-t-il été fait de cette espérance après que tant de guerres coloniales, ou impérialistes, tant d’expéditions désastreuses aient eu lieu de nouveau ?
Il ne serait donc pas acceptable que tout soit ramené aujourd’hui à une apologie de l’unité nationale qui est précisément l’éteignoir de toute réflexion. Il ne serait pas acceptable que soient effacés les sujets qui font débats à propos de mémoire. Par exemple à propos des « fusillés pour l’exemple ». Héroïques résistants à la tuerie industrielle que fut cette guerre, ils doivent être pleinement et entièrement réhabilités pour l’honneur du pays et de leur famille, comme exemples et sujet de réflexion. Ainsi le pays devra se demander pourquoi cette guerre a éclaté, et admettre qu’aucun intérêt général n’y était engagé. Que tous les mécanismes de compétition capitaliste à l’œuvre à l’époque puis à la suivante guerre mondiale sont encore pleinement actifs. Que les conditions des tensions dans et entre les peuples sont considérablement aggravées à l’heure actuelle par le fonctionnement de l’Union européenne sous l’empire du traité désastreux qui l’organise. Que la politique du gouvernement de droite allemand servilement imitée en France met tout le vieux continent en danger d’une nouvelle catastrophe politique. Que l’entrée des socialistes allemands au gouvernement de Madame Merkel est un blanc-seing donné par tous les socialistes à cette politique dangereuse comme le prouve leur soutien unanime à la candidature du socialiste allemand Martin Schultz à la tête de la Commission européenne ! Non : commémorer ne doit pas être une anesthésie pour infliger une amnésie !
A l’heure de la commémoration, par respect pour les immenses sacrifices et souffrances endurées, nous célébrons la mémoire du député Jean Jaurès. Pourquoi ont-ils tué Jaurès ? Il fut assassiné par l’extrême droite parce qu’il s’arc-boutait contre la guerre et dénonçait cru et dru ses causes. Il fut en quelque sorte le premier fusillé pour l’exemple. Nous continuons à partager son diagnostic : « le capitalisme porte la guerre comme la nuée porte l’orage ! ». Et nous n’oublions pas que le premier refus populaire de la guerre vint de la révolution russe d’octobre 1917.
08nov 13
Quelques heures après que j’ai proposé la manifestation du 1er décembre à Bercy pour la révolution fiscale et contre l’augmentation de la TVA au 1er janvier, les organisateurs de la manifestation de Quimper appellent, par la voix de la FDSEA, à une manifestation, la veille, « quelque part en Bretagne » contre l’écotaxe qui toucherait les routiers.
Où est la défense de l’intérêt général ?
A Paris, on marchera contre la fiscalité qui favorise les actionnaires et frappe tous les salariés du pays. On marchera contre l’augmentation de la TVA qui va ponctionner tous les ménages à hauteur de 7 milliards d’euros, plus de 100 euros pour chacun des 65 millions de Français.
Je forme le vœu que les salariés de tout le pays manifestent leur communauté d’intérêt et d’exigence de justice. Ils viendront marcher, à Paris, contre le portique du MEDEF à BERCY qui va ponctionner tous les Français.
08nov 13
Standard & Poors : Les crocodiles ne lâchent rien, nous non plus !
En dégradant une nouvelle fois la note de la France, l'agence de notation nord-américaine démontre que tous les « sacrifices », « efforts » et autres spoliations sociales imposées par Nicolas Sarkozy puis François Hollande n'auront servi à rien.
Aucun des sacrifices infligés au peuple n'attendrira jamais les financiers.
Alors à quoi bon payer encore un tribut ? Pourquoi offrir 20 milliards de crédit d’impôt aux actionnaires, sans contrôle fiscal, si c’est pour que les gardes chiourmes des agences de notation en réclament encore davantage ?
Jean-Marc Ayrault doit cesser de cajoler les puissants. Il doit renoncer à prendre 7 milliards d’euros supplémentaires avec sa hausse de la TVA qui finance une partie de ce cadeau insupportable.
Bercy doit cesser d’être le portique du MEDEF !
On va le lui dire le 1er décembre prochain en marchant pour la Révolution fiscale !