Communiqués
06juin 13
Meurtre de Clément : Rassemblement ce jeudi 6 juin Place St Michel Paris
Clément Méric, antifascite, étudiant de Sciences Po où il militait au syndicat Sud a été tué hier en plein Paris par un groupe de militants d’extrême droite manifestement du Groupe JNR (Jeune Nationaliste Révolutionnaire). Violemment frappé au sol il a été déclaré en état de mort cérébrale à l’hôpital Salpetrière.
Le Front de Gauche est triste et en colère devant le meurtre politique de ce jeune de 18 ans. Il adresse ses condoléances à sa famille et ses camarades.
Le Front de Gauche s’adresse au Ministre de l’intérieur pour que les forces de police retrouvent rapidement les responsables de cet assassinat. Le FDG exige la dissolution des Groupes d’extrême droite qui multiplient les actes de violence et affichent avec de moins en moins de retenue la haine raciale et leurs convictions fascistes à Paris et à travers le pays depuis plusieurs semaines. Nous dénonçons le climat malsain qui voit la banalisation des idées d’extrême droite jusqu’au renvoi dos à dos de partis se réclamant de cette famille politique avec des forces démocratiques et antiracistes.
Le Front de Gauche soutient le rassemblement initié par les étudiants de sciences po en hommage à leur camarade à 12 h. (Eric Coquerel, secrétaire national s’y rendra pour le Parti de Gauche)
Nous appelons également ce jeudi 6 juin à 18h30 Place St Michel à un rassemblement unitaire le plus large possible pour dire notre horreur face à ce crime odieux et exiger la dissolution des groupes d’extrême droite responsables de la mort de Clément
02juin 13
Le Front de Gauche réussit ses répliques du 5 mai !
Après le succès historique de la marche citoyenne du 5 mai à Paris, ce premier week-end de "répliques" locales a confirmé la force d'entraînement populaire du Front de Gauche.
Le jour où dans toute l'Europe s'organisaient des manifestations contre la Troïka et l'austérité, il s'agissait de réaliser en France le maximum d'initiatives locales. Avec plus de 50 dans toutes les régions de France, nous avons atteint cet objectif. A titre d'exemple, 9000 personnes ont marché à Toulouse, 2000 à Perpignan, 1500 à Amiens et Nimes, 1000 à Grenoble, 800 en Guadeloupe où la mobilisation s'est doublée de revendications environnementales. On a recensé également de fortes mobilisations dans plusieurs villes de taille moyenne comme Nevers (400 !) ou Bollène (500).
Le Parti de Gauche se félicite de sa forte capacité de mobilisation dans ces marches.
Ces initiatives ont partout revendiqué un authentique changement de régime politique en France, par la tenue d’une Assemblée Constituante et l’avènement d’une 6ème République. Dans de nombreuses villes les syndicats et associations ont co-organisé la marche. On relève ainsi plusieurs interventions de représentants d'entreprises en lutte comme à Strasbourg avec les syndicalistes d'Arcelor ou à Toulouse avec les Pilpa.
Aucune autre force politique de gauche n'est aujourd'hui capable de réussir de telles mobilisations politico-sociales sur ses propres mots d'ordre. C'est évidemment un point d’appui essentiel alors que se profilent des luttes incontournables comme celle sur les retraites. Le Front de Gauche protège la capacité d'action populaire au moment ou le gouvernement et le parti majoritaire la trompent et la divisent.
Prochaines répliques : les marches des femmes contre l'austérité les 8 et 9 juin. A Paris, le cortège s'ébranlera à 14 heures de Palais Royal.
29mai 13
L’Europe libérale déclare la guerre sociale
Les recommandations de la Commission européenne sont une déclaration de guerre sociale contre le peuple français.
La Commission Barroso exige que le gouvernement français passe tous les droits sociaux au broyeur libéral.
SMIC, assurance-chômage, tarifs réglementés de l'énergie, service public ferroviaire… le crédo est clair : tout progrès social doit disparaître !
La Commission appelle à une agression frontale contre le droit à la retraite touchant non seulement la durée de cotisations mais aussi l'âge légal de départ et l'âge du taux plein, l'indexation des retraites et les régimes spéciaux.
La France doit refuser d'appliquer ces recommandations et désobéir.
Le peuple français ne se laissera pas tondre.
Les Français ont élu Hollande, pas Hollandréou.
28mai 13
Exporter des armes en Syrie : une faute lourde contre la paix
François Hollande et le gouvernement viennent de commettre une faute lourde contre la paix en faisant pression avec la Grande-Bretagne pour que l’Union européenne lève son embargo sur les exportations d’armes en Syrie.
Cette levée de l’embargo aligne l’Europe sur les Etats-Unis et l’empêche de peser en faveur d’une résolution politique du conflit syrien. Cette surenchère militaire en Syrie conduit tout le Moyen Orient à une impasse.
Les exemples libyen et afghan montrent qu’il est impossible de contrôler l’usage des armes une fois qu’elles sont livrées. En commettant les mêmes erreurs en Syrie, François Hollande expose la France à de nouvelles menaces et affaiblit notre puissance diplomatique.
26mai 13
Hollande abandonne la souveraineté militaire de la France
L’allocution du 24 mai de François Hollande sur la Défense confirme le sacrifice de l’outil de défense sur l’autel de l’austérité, et l’abandon de notre souveraineté en la matière, dans la continuité de la politique de Nicolas Sarkozy.
24.000 nouvelles suppressions de postes seront opérées dans les armées d'ici à 2019 en plus des 54 000 décidées sous Sarkozy. Quant à la promesse de protéger l’industrie de Défense, comment y croire de la part d’un Président qui a, entre autres, choisi de sacrifier l’essentiel de la capacité de décision de l’État français au sein d’EADS ?
En annonçant une « nouvelle étape de la défense européenne » calquée sur la doctrine de la Smart defence conçue par l’OTAN, donc les États-Unis qui entendent par là « mutualiser pour mieux régner », François Hollande poursuit l’enfermement de la France dans le dispositif atlantiste. Il a cru utile de préciser, pour rassurer une oligarchie transatlantique qui le savait déjà, que « la défense européenne ne sera ni contre, ni sans les États-Unis". Il aurait par honnêteté pu ajouter qu’elle se fera largement « pour eux » !
La France « peut parler parce qu’elle a les moyens aussi de se faire respecter », a précisé François Hollande. Cet « élément de langage » ne trompera pas ceux qui attendent que la puissance militaire de la France, nation à vocation universaliste depuis trop longtemps enfermée dans un cadre occidentalo-atlantiste, soit mise au service d’un autre monde.
Je demande solennellement au Président de la République d’ouvrir le débat sur les orientations de notre pays en matière de défense. L’abandon de ce pan décisif de la souveraineté de la République est un choix trop grave pour être décidé par quelques cénacles aux esprits formatés par des années de renoncement. Ici comme ailleurs, place au peuple !