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 Communiqués

27mar 13

Communiqué du 27 mars 2013

PS : La diversion ne masquera pas la débandade !

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D'après le Canard Enchaîné, le Premier ministre m'injurie grossièrement et serait à l’origine de la honteuse attaque d’Harlem Désir contre moi. Le chef de l’Etat en ferait autant. Leur superbe mérite d’être rabattue si j’en crois ce que je lis venant de leurs amis.

Ainsi, Arnaud Montebourg considère Jean-Marc Ayrault dans l’Express comme un banal "élu local" qui "gère la France comme le conseil municipal de Nantes" et "fait chier la terre entière avec [son] aéroport." De son côté, le député de Paris, Pascal Cherki reproche publiquement au président de la République de diriger la France "comme un conseiller général de canton".

En début de semaine, les deux présidents PS des commissions de la Défense de l'Assemblée et du Sénat ont durement critiqué les probables coupes dans le budget militaire. S’adressant les deux au président, chef des armées, l’un parlait de « sauver la défense » l’autre de « ne pas faire le choix de la détruire » !

Déjà, la semaine dernière, Gaétan Gorce député PS de la Nièvre accusait Solferino d'être dirigé par "une oligarchie qui s’est refermée sur elle-même, une nouvelle bourgeoisie, en contradiction totale avec le socialisme".

Europe Ecologie – Les Verts n'est pas en reste : Jean-Vincent Placé considérant à propos de la législative partielle dans l'Oise dimanche dernier que "si ça avait été PS-FN, le FN aurait gagné".

La débandade est vraiment mauvaise conseillère. Que mes attaquants de Matignon et de l’Elysée répondent d’abord à ceux des leurs qui les mettent en cause aussi sévèrement avant d’ouvrir un nouveau front avec moi. Et qu’ils se demandent pourquoi tant de gens à gauche pensent et parlent de même à leur sujet ! Ni surdité volontaire ni bouc émissaire ne les en dispensera un jour ou l’autre !


22mar 13

Communiqué du 21 mars 2013

Mise en examen de Nicolas Sarkozy

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Après Jacques Chirac, voici le deuxième président de la Ve République inculpé pour des motifs extrêmement graves moralement.

Dans les deux cas, la racine des problèmes est dans un modèle de démocratie où l’argent règne sur tout et sur tous, dans les choix politiques comme dans les pratiques personnelles.

Vivement l’heure du coup de balai général sur le système. Et la refondation de notre République.


20mar 13

Communiqué du 20 mars 2013

A propos du blocus financier de Chypre

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La décision du banquier central Mario Draghi de ne plus alimenter Chypre en euros jusqu’à ce que Chypre capitule intervient pourtant après un vote souverain du parlement national.

C’est un acte d’agression inacceptable. Il montre que l’euro est non seulement un luxe Merkelien coûteux mais aussi un dangereux moyen d’action contre la souveraineté d’un peuple. Il s’agit d’un abus de pouvoir, certes mais aussi d’une alarme qui doit être entendue. 

La France ne peut cautionner cette violence sauf à l’autoriser contre elle-même le cas échéant. S’il faut désormais choisir entre la souveraineté du peuple et celle de l’euro, la France doit choisir le peuple. 

La décision du banquier central est un tournant dans l’histoire de l’union européenne.  Elle impose un choix : soit changer le statut de la banque centrale et donc celui de l’euro pour sécuriser la souveraineté des peuples, soit renoncer à l’euro Merkel.   

 

Déclaration d’Alexis Tsipras, Président du groupe parlementaire SYRIZA-USF

Traduction : Marin Aury (pôle traduction du Parti de Gauche)

Athènes, le 19/03/2013.

alexis10Il est à présent clair que les dirigeants européens sont désormais engagés sur une voie ouvertement orientée contre les peuples d’Europe. La stratégie du gouvernement allemand, soutenue en Europe par le capital financier spéculatif, est une stratégie de colonisation de l’Europe du Sud en général, et de la Grèce et de Chypre en particulier.

Elle s’appuie principalement sur une forme d’extorsion dont la dette est le levier. Si la dette n’existait pas, ils l’auraient inventé pour pouvoir arriver à leurs fins. Qui plus est, la décision prise vendredi dernier par l’Eurogroupe met en danger la stabilité du système financier dans l’ensemble de la zone Euro.

Il s’agit d’une bombe à retardement menaçant les fondements du système bancaire, non seulement à Chypre, mais partout en Europe. Cette décision doit être annulée, avant qu’elle ne cause des dommages irréversibles.

Le gouvernement grec, représenté par MM. Stournaras et Samaras, n’a pas hésité, quant à lui, a apporté son soutient à des mesures inacceptables, véritables provocations, consistant à ponctionner directement les dépôts des citoyens chypriotes, créant un précédent dangereux pour tous les pays de la zone Euro dont la situation financière est précaire.

Il s’agit bien d’un tournant historique, que le gouvernement grec s’est permis de prendre dans le plus grand secret, sans tenir informé ni le peuple grec, ni même son parlement.

C’est pourquoi j’ai demandé hier, dans une lettre au Président du parlement, que le gouvernement vienne s’expliquer immédiatement devant l’assemblée nationale de sa position lors de la réunion de l’Eurogroupe vendredi dernier. Malheureusement sans succès, et sans que le gouvernement ne daigne motiver sérieusement son refus. Pourtant, le gouvernement grec n’a aucune légitimité à engager le pays dans la voie de la désintégration du système financier chypriote, mettant le système financier de la Grèce lui-même en danger, sans en référer au parlement.

Nous demandons au Premier ministre, qui est le principal responsable de cette situation, de convoquer de sa propre initiative, et dès demain, une session extraordinaire du parlement, comme il en a le droit, et surtout le devoir. Pour nous, il est évident que le but ultime du choix politique acté par l’Eurogroupe n’est pas le sauvetage de l’économie chypriote, mais la mise en place d’une domination économique absolue dans une région géopolitiquement sensible.

Il s’agit clairement de mettre la main sur les ressources énergétiques de la République, à commencer par les hydrocarbures. Et le Gouvernement grec a une responsabilité écrasante dans la décision qui a été prise. En effet, le Premier ministre grec a enfermé le pays dans le carcan voulu par Mme Merkel, après avoir ruiné l’opportunité d’obtenir des avancées offerte après les dernières élections, oubliant toutes ses promesses de renégociation, et allant jusqu’à affirmer que « tout le monde a quelque chose à se reprocher » ; et il ne s’est pas arrêter en si bon chemin, qualifiant la zone d’influence économique de la Grèce d’ « européenne », avant d’accepter, sinon d’appeler de ses vœux, la mise sous tutelle de la République de Chypre.

Une fois encore, il ignore et méprise la nécessité de mettre en œuvre une politique étrangère multidimensionnelle, en même temps que la nécessité de l’implication populaire dans les affaires de la Grèce comme de Chypre. Mais la patience des peuples a ses limites. C’est pourquoi nous exhortons le gouvernement :

- A revenir sur une décision qui consiste à acter la colonisation de Chypre et à détruire son économie.

- A demander la convocation immédiate d’un sommet extraordinaire de l’UE, où la Grèce pourra exposer clairement son refus d’entériner une telle option.

La décision du Parlement chypriote, qu’elle advienne dans quelques heures ou dans les prochains jours, sera déterminante non seulement pour l’avenir de Chypre, mais sans doute aussi pour celui de l’ensemble de la zone Euro. Un NON fier et fort du parlement chypriote à la volonté de dissoudre la République de Chypre serait en même temps un NON de tous les peuples d’Europe à l’impasse mortifère dans laquelle l’Union s’engouffre. Il signalerait aussi que la résistance et la négociation ont leur place dans les moments même les plus difficiles. D’autant plus que ces trois derniers jours, la simple perspective d’un tel refus a déjà entraîné un premier recul des dirigeants européens. Que ceux qui pensent pouvoir sans cesse recourir au chantage et n’en finissent pas de jouer avec le feu, prennent désormais la mesure de leurs responsabilités.

Et qu’ils prennent conscience, surtout, qu’au-delà des gouvernements qui se laissent docilement contrôler, à l’instar des gouvernements grecs de ces dernières années, il y a des peuples qui ne sont pas prêts à se déclarer vaincus sans même s’être battus. Les peuples d’Europe n’ont pas dit leur dernier mot. Les peuples grec et chypriote seront à l’origine d’une réaction de l’ensemble des peuples d’Europe contre les projets destructeurs des dirigeants européens, ouvrant la voie à une autre Europe : une Europe démocratique ; une Europe de la solidarité et de la cohésion sociale.


18mar 13

Communiqué du 18 mars 2013

Le gouvernement n’a pas sa place au Vatican

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En 2010, François Hollande avait dénoncé la visite de Nicolas Sarkozy au Vatican comme un "manquement à la laïcité".
En 2013 il y envoie ses deux plus hauts représentants, Jean-Marc Ayrault et Laurent Fabius pour l'intronisation du nouveau pape.

Ceux qui ne pouvaient pas perturber leur calendrier pour se rendre aux obsèques d'Hugo Chavez aux cotés de 35 autres chefs d'Etat se donnent le loisir de se rendre à une messe où ils n'ont pas leur place.

La loi de 1905 impose une attitude plus décente que l'enthousiasme pro papal de la nouvelle équipe gouvernementale. Décidément aucune humiliation ne nous aura été épargnée par la gauche sociale-libérale.


14mar 13

Communiqué du 14 mars 2013

Abrogez le délit d’offense au Président de la République !

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Après 4 ans de bataille acharnée de notre camarade Hervé Eon dans les tribunaux et du Parti de Gauche au Parlement contre le délit d'offense au chef de l'Etat, la Cour européenne des droits de l'homme vient de confirmer que ce délit porte atteinte à la liberté d'expression.

Auteur dès novembre 2008 au Sénat d'une proposition de loi visant à abroger cette survivance absurde du crime de lèse majesté (proposition également déposée en mai 2010 par Martine Billard à l'Assemblée nationale), je demande au gouvernement d'inscrire cette proposition de loi du Parti de Gauche à l'ordre du jour du Parlement. La loi doit faire disparaître au plus vite cette atteinte aux libertés publiques.

Alors que ce jugement de la Cour européenne était parfaitement prévisible comme je l'indiquais dans ma proposition de loi dés 2008, je déplore que l'obstination du précédent gouvernement et l'inertie de l'actuel aient nécessité une condamnation de la France pour faire respecter la liberté d'expression.




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