Communiqués
01fév 13
Je tiens à exprimer ma plus vive inquiétude concernant l'incarcération depuis neuf jours en Irak de notre compatriote le journaliste Nadir Dendoune.
La plus grande solidarité s'impose avec ce professionnel connu en France et au-delà de nos frontières pour sa défense de la liberté, de la paix et des droits humains.
Il est inacceptable qu'un de nos concitoyens présent de manière légale en Irak avec un visa de journaliste ait pu être arrêté et maintenu aussi longtemps en détention sans qu'aucune raison officielle n'ait été fournie aux autorités françaises.
J'appelle le gouvernement à tout faire pour qu'un contact puisse être établi avec lui, qu'il puisse faire valoir ses droits et être libéré dans les plus brefs délais.
11jan 13
L’intérêt d’une intervention militaire extérieure pour régler le problème posé au nord du Mali est discutable.
En décider alors que les intérêts fondamentaux de la France ne sont pas en cause, selon le chef de l’Etat lui-même, et alors que les troupes africaines sont engagées, est discutable.
En décider seul, sans en saisir préalablement ni le gouvernement, ni le Parlement, est condamnable.
12déc 12
Exil fiscal : Assez pleurniché, il faut agir !
Gérard Depardieu n’est décidément pas son personnage gaulois. Dommage. Sa chance en tant que déserteur fiscal c’est de n’avoir à faire qu’à Jean-Marc Ayrault. Les pleurnicheries du Premier ministre sont aussi illusoires que ridicules. Ses appels au patriotisme des plus riches ne sont jamais entendus. Ceux qui sont patriotes en sont offensés inutilement. Ceux qui désertent n’en ont rien à faire : leur patrie, c’est l’argent !
Jean-Marc Ayrault doit cesser de préférer le commentaire à l’action ! Pleurnicheries et câlineries ne font pas une politique face aux turpitudes de l’argent, ni face à Mittal ni face à Depardieu !
Le Premier ministre doit agir. Qu’attend le gouvernement pour mettre en place une véritable imposition universelle des Français ? Qu’attend le gouvernement pour obliger les citoyens français résidant à l’étranger à payer leur part d’impôt en France ? Cette « taxation différentielle » est appliquée par les Etats-Unis. J’ai proposé pendant la campagne présidentielle qu’on l’applique en France.
Qu’attend Jean-Marc Ayrault pour la mettre en œuvre ?
Encore une fois, la preuve est faite que le Front de Gauche était mieux préparé à gouverner le pays que le PS.
06déc 12
Pillage d’EADS par la finance : que fait François Hollande ?
L'accord sur la "gouvernance" d'EADS est une nouvelle agression des financiers contre l'industrie. L'accord prévoit que 70% du capital sera désormais flottant, abandonné au vent des marchés financiers. Et que le poids des Etats, dont la France, sera réduit au sein du Conseil d'administration. C'est toute la politique industrielle d'aéronautique et de défense qui est ainsi compromise. C'est un recul dangereux de la souveraineté et de l'indépendance nationale.
Le grand gagnant est l'oligarque parasite Arnaud Lagardère qui quitte le navire. L'accord prévoit qu'EADS va gaspiller plus de 3 milliards d'euros pour racheter ses propres actions. Arnaud Lagardère empochera à lui seul 1,2 milliards d'euros !
Cet accord est inadmissible. Comment le gouvernement peut-il cautionner un pillage et un gaspillage aussi honteux ? Comme à Florange, le gouvernement humilie la France devant les financiers.
06déc 12
Mittal abandonne de fait le projet ULCOS à Florange. C'est la Commission européenne qui l'annonce.
Cette trahison était prévisible. Le soi-disant accord de Jean-Marc Ayrault aura tenu à peine 5 jours ! Les ministres Batho et Filipetti qui avaient exprimé leur méfiance face à Mittal avaient raison. En faisant confiance à Mittal, le premier ministre a-t-il menti ? A-t-il agi de propos délibéré ? A-t-il été trompé ? Dans tous les cas on voit qu'il n'est pas de taille.
Comme sur le dossier EADS, le gouvernement humilie la France devant les financiers.
Le gouvernement doit immédiatement revenir au réel et nationaliser le site de Florange.
Les provocations de Mittal doivent être sanctionnées. L'avenir du site doit être assuré. C'est la crédibilité de la France qui est en jeu.