Communiqués
20nov 12
Dégradation de la note de la France : il faut résister !
La dégradation de la note de la France est une agression sans fondement contre notre pays. Cette décision de dégradation est d'autant plus étrange qu'elle vient d'agences dont l'honnêteté a été mise en cause et qu'elle résulte d'un calendrier préparé de longue main hors de toute conjoncture.
Dans cette circonstance, la capitulation exprimée par l'entourage du chef de l'Etat est consternante. Donner raison à l'agresseur, c'est la ligne Papandréou. Cela ne mène nulle part ailleurs qu'à une déroute et des souffrances immenses.
Il faut résister. La preuve est faite que les cajoleries faites au MEDEF et aux grands actionnaires du CAC 40 comme aux "pigeons" ne font qu'encourager les appétits de la finance.
Il est déplorable que la riposte soit aussi politicienne de la part du nouveau gouvernement et se limite à mettre en cause ses prédécesseurs. Il est urgent d'avoir une stratégie de riposte globale et offensive.
25oct 12
Le gouvernement français complice de l’importation d’OGM en France et en Europe
La commission européenne a autorisé l'importation et la mise sur le marché européen d'un nouveau maïs OGM.
Je dénonce cette autorisation d'importation. J'ai interpellé la Commission européenne sur ce sujet par une question écrite.
Je dénonce également l'attitude du gouvernement français qui s'est rendu complice de cette décision en s'abstenant lors de la procédure d'autorisation.
Il y a urgence à décréter un moratoire sur l'importation et la culture des OGM en Europe.
Le gouvernement PS-EELV conduit par Ayrault doit radicalement changer de position. Il doit agir en Europe pour l'interdiction des 41 OGM autorisés à l'importation et des 2 OGM autorisés à la culture.
Sans attendre, il doit désobéir à l'autorisation de la Commission européenne et fermer ses frontières aux OGM.
C'est une exigence écologique et sanitaire. C'est aussi une condition indispensable à la construction d'une agriculture libérée du productivisme.
20oct 12
La violence de l’extrême droite vient de franchir un seuil incompatible avec la République
« La violence de l’extrême droite vient de franchir un seuil incompatible avec la République. Les groupes coupables doivent être dissous !»
Jean-Luc Mélenchon, Député Européen
L’indigne occupation du chantier d’une mosquée et les incitations à la haine religieuse qui l’ont accompagnée marquent un franchissement de seuil dans la violence politique de l’extrême droite en France. Dorénavant, en plus de l’antisémitisme rampant ou ouvert qui l’a toujours infectée, elle milite ouvertement pour la haine des musulmans. Adepte du « choc des civilisations » elle voudrait diviser les français selon leurs religions. Madame Le Pen qui voulait interdire les kippas et les foulards dans la rue a été entendue. Dans la même veine ses émules sont passés aux actes contre des bâtiments. Comment de telles organisations peuvent-elles être autorisées après une telle action ? Le ministre de l’intérieur devra appliquer une ferme répression. Les groupes impliqués doivent être dissous. Une enquête doit être menée sur les éventuelles complicités qui ont rendu possible cette occupation organisée de longue main. Il devra méditer sur l’erreur qu’est la surévaluation de sa part du fait religieux, encore exprimée à l’occasion de son apologie du Concordat, contribution directe à cette vision obsessionnelle des groupes d’extrême droite !
12oct 12
L’Union européenne reçoit le prix Nobel de la paix !
On comprend qu'elle n'ait pas reçu le prix Nobel d'économie tant sa politique aggrave la crise et le chômage.
Certes, l'Union européenne a garanti la paix aux marchés financiers, aux spéculateurs et aux profits bancaires.
Mais ne mène-t-elle pas une guerre contre les peuples qui la composent et leurs droits sociaux ?
Dans ces conditions, autant lui accorder aussi le prix Nobel de littérature pour la qualité littéraire de ses traités.
Le comité Nobel mérite quant à lui, le prix Nobel de l'humour noir.
11oct 12
Jean-Luc Mélenchon reçu par la présidente de l’Argentine
Invité au symposium international « le défi de la politique dans un monde multipolaire » à Buenos Aires, Jean-Luc Mélenchon a été reçu par les premiers responsables de la Nation Argentine :
Hector Timerman, ministre des affaires étrangères ; Amado Boudou vice-président de la Nation, président du Sénat, et Cristina Fernandez Kirchner, Présidente de la Nation.