A l'heure où dans toute l'Europe le précariat indigné se mobilise contre les plans de rigueurs, je salue les organisations de chômeurs et précaires et  toutes celles et ceux qui défileront dans la rue aujourd'hui à Paris contre la précarité.

La précarité menace toutes les couches du salariat. Car c’est le mode d’exploitation correspondant à la période des taux de profit à deux chiffres. La précarité rapporte beaucoup à l’oligarchie mais coûte cher au grand nombre. Elle pourrit la vie de millions de nos concitoyens, répand l’angoisse du lendemain et déstructure la société.

Avec le Front de Gauche, je compte bien l’éradiquer. Nous titulariserons les 800 000 précaires de la Fonction publique, instaurerons des quotas maximums d’emplois précaires dans les entreprises privées, créerons une sécurité sociale professionnelle qui mettra fin au scandale du chômage non ou mal indemnisé.

La France n’a rien à faire à la remorque de la guerre en Afghanistan, cet échec sanglant décidé et dirigé par les Etats-Unis. Les troupes de l’OTAN y ont été envoyées pour « combattre le terrorisme », « défendre la démocratie », « sauver les droits des femmes »… Aujourd’hui, les Etats-Unis négocient avec les Talibans. Les droits des femmes sont bafoués. La corruption n’a jamais été aussi importante. En dix ans plus de 12 000 civils afghans sont morts des conséquences du conflit. C’est un bourbier dont rien ne bon ne peut sortir.

En 10 ans plus de 75 soldats français sont morts en Afghanistan, dont déjà 23 pour la seule année 2011. Avec l’intensification des combats, d’autres vies risquent d’être perdues. Le président Sarkozy porte la responsabilité de ce gâchis inutile qui pourrait être empêché. Il ne faut pas attendre. Nos soldats doivent rentrer à la maison.

Communiqué de presse du 07/10/2011

Je tiens à exprimer ma vive inquiétude face aux graves blessures d'employées d'une clinique mutualiste suite à un mouvement de panique déclenché par la répression d'une manifestation de salariés du secteur sanitaire et social à Lyon.

Je désapprouve totalement l'usage qui est ainsi fait de la force publique contre une manifestation syndicale.

Je demande que la justice soit immédiatement saisie pour enquêter sur ce drame.

Le climat de répression des mobilisations sociales qui se développe doit cesser. Sans cela, ce sont le droit syndical et la liberté de manifestation qui sont menacés dans notre pays.

Communiqué de presse du 06/10/2011

Pour la deuxième fois depuis 2008, le gouvernement français vole au secours des banquiers pyromanes de Dexia en s'apprêtant à garantir  les milliards d'actifs pourris qu'ils ont accumulés.

Je refuse catégoriquement ce sauvetage irresponsable sur le dos du contribuable. C'est une incitation au vice pour tous les banquiers voyous. Je suis consterné de voir qu'il est d'ailleurs salué par une envolée des bourses tout aussi irrationnelle que les chutes des derniers jours. C'est au contraire aux actionnaires majoritairement privés de Dexia de payer les conséquences de leur voracité.

Nicolas Sarkozy et son gouvernement n'ont tiré aucune leçon de la crise de 2008 lors de laquelle ils avaient déjà renfloué la banque Dexia sans aucune contrepartie. La droite a laissé Dexia plomber les comptes des collectivités locales avec des crédits toxiques, compromettant ainsi le principal moteur de l'investissement public en France.

L'affaire Dexia démontre la nécessité urgente de constituer en France un pôle financier public comme le propose le Front de Gauche. Le financement du développement et de l'investissement local sont des choses trop sérieuses pour être confiées à la cupidité des banquiers privés. Nous n'en serions pas là si la Caisse d'aide à l'équipement des collectivités locales puis le Crédit local de France, ancêtres de Dexia, n'avaient pas été privatisés.

Communiqué de presse du 05/10/2011

Le Monde révèle dans l’édition de ce lundi deux notes internes aux services de police particulièrement édifiantes, qui accréditent la manipulation des statistiques par le gouvernement. 

A l’échec de sa politique de sécurité, Claude Guéant ajoute l’imposture. Il trafique tout simplement les chiffres : ces procédés font honte à la République. En se comportant ainsi, le gouvernement donne le pire des exemples et démontre qu’il est aux abois y compris sur ses thèmes de campagne.

Le Front de gauche demande de rétablir la police de proximité saccagée par la droite et de lancer un plan de recrutement de fonctionnaires de police qui organise le retour de l’Etat sur le territoire national.

Communiqué de presse du 03/10/2011