Que l’arrogance provocatrice des propositions du MEDEF fasse réfléchir ! Le gouvernement Valls a ouvert des vannes qu’il ne peut plus refermer. Celles de l’arrogance des libéraux. Les députés de gauche ne doivent pas encourager ce climat détestable de surenchères entre Valls et le MEDEF. Ils doivent refuser clairement la confiance à Manuel Valls en votant contre.

Seul ce vote peut faire que soit formé un gouvernement voué aux besoins populaires. Il ne faut pas s’abstenir. Car si les abstentionnistes du PS sont assez nombreux ils laisseront en fait la droite faire tomber Valls. La chute de son gouvernement changerait alors totalement de sens et donnerait toute l’initiative a la droite et à l’extrême droite. Ce serait faire comme si le vote de 2012 n’avait pas existé. Députés PS je vous adjure : en votant contre vous déclarerez fidélité au vote qui vous a élu plutôt que soumission à la peur de ceux qui menacent de dissolution.

Vous n’êtes pas les députés de Valls mais ceux du peuple ! 

Je désapprouve la venue du pape François devant le Parlement européen le 25 novembre prochain à l’occasion d’une séance plénière à Strasbourg. Je n'accepte pas le jeu de la confusion entre le chef religieux et le chef de l’État croupion du Vatican.

Le pape n’a rien à faire au Parlement européen.

En tant qu’être humain, chacun est libre de croire ce qu’il veut ou de ne pas croire.

Mais les députés européens n’ont pas à recevoir le sermon d’un chef religieux, quel qu’il soit.

Que le social-démocrate allemand Martin Schulz soit à l’origine de cette venue cléricale couvre de honte le Parti Socialiste Européen.

La droite et les sociaux-démocrates pensent-ils obtenir le pardon papal pour leurs offenses faites à la souveraineté populaire et aux droits sociaux ?

Fidèle à la laïcité, je ne participerai pas à cette séance.

J’appelle tous les parlementaires européens à faire de même.

Un des principaux points de mon programme économique de 2012 entre enfin en application.

Mais c’est en Equateur qu’il s’applique !

Rafael Correa, président de l'Equateur, vient d'annoncer qu'un salaire maximum proportionnel sera tout prochainement instauré dans les entreprises privées et publiques. De quoi s'agit il ? Le salaire supérieur dans une entreprise est plafonné à vingt fois maximum le salaire le plus bas. Les patrons pourront bien continuer à s'augmenter, mais alors ils devront augmenter les plus bas salaires avant !

L'objectif ? Celui que devrait poursuivre tout dirigeant souhaitant réellement relancer l'activité et défendre l'intérêt général : réduire l'accroissement indécent des inégalités qui mine la prospérité de nos sociétés et fortifier la consommation populaire.

François Hollande et Manuel Valls préfèreront, eux, s'inspirer des mesures préconisées par le Medef, comme celle prévoyant par exemple l'instauration d'un sous-salaire inférieur au SMIC, pour soi-disant "relancer l'emploi".

Comme le disent si pertinemment ceux qui n’ont rien à dire : « l’Amérique latine ce n’est pas la France ». Hélas !

François Hollande pleurniche : Valérie Trierweiler mentirait, il n’aurait pas moqué les « sans-dents ».

Qu’il se demande plutôt pourquoi tout le monde la croit ! Et s’il veut être cru, qu’il commence par poser des actes qui n’aillent pas au contraire.

Or, il vient de supprimer les crédits destinés à la prévention de la santé bucco-dentaire pour les enfants et adolescents. Ce programme M’T Dents a pourtant démontré son efficacité.

Cette mesure d’austérité est un mauvais coup pour le peuple et sa santé. Elle fera augmenter le nombre des « sans-dents ». Avec sa bouche Hollande proteste, avec ses dents il mord toujours les mêmes.

Jérôme Kerviel est enfin sorti de prison mais il devra porter un bracelet électronique tout le temps.

Pendant ce temps, l’ex ministre fraudeur du fisc Thomas Thévenoud peut revenir à l’Assemblée librement.

Pendant ce temps, la banque n’a toujours pas prouvé la perte dont elle accuse Jérôme Kerviel.

Pendant ce temps, Christine Lagarde ne s’est jamais expliquée sur la raison du cadeau fiscal de 1,7 milliards d’euros consenti à la banque.

Dans cette affaire, le peuple citoyen et les contribuables sont les autres victimes de l’oligarchie financière.

Le combat pour la vérité et la justice continue.