10mai 10
R ésumons. Les Etats de la zone euro viennent de creuser de 440 milliards leur dette publique en une nuit. Ca c'est fort! Alors qu'on ne trouvait pas le premier euro pour les Grecs! Là, d'un coup, hop! 750 milliards sont disponibles que le contribuable est prêt à donner pour sauver qui on voudra: des fainéants grecs, des irresponsables espagnols, des gréviculteurs français, bref tous les "pigs" du monde sont dorénavant à l'abri. On croit rêver!
Il a fallu un mois pour trouver 25 milliards dont la Grèce avait besoin à un taux non prohibitif. Entre temps, le mal s’étant aggravé, il fallu en rassembler putativement 110, moyennant primes et récompenses pour les généreux sauveteurs. Il ne fallut pas moins d'une semaine supplémentaire de tergiversations. Et comme ces sottises ont trop duré, le sytème a failli s'effondrer parce qu'un trader a mal tapé sa commande sur son clavier! Génial! A partir de là, ça devenait sérieux. Plus question des fichus grecs et de leur retraite à 43 ans, à moins que ce soit à 33 ans! Le trouilomètre s'est dégradé chez les belles personnes qui se régalaient la veille encore de voir les grecs privés de leur treizième mois à 750 euros bruts par tête. Là ce sont les milliards des précieux qui étaient en cause.
Il n’aura donc fallu que deux nuits pour trouver 750 milliards. Et pour sauver qui ? Ceux là même qui ont déclenché une nouvelle fois l’incendie. Les pauvres banques, les malheureux assureurs, les pitoyables traders! Ainsi, les Etats ne sont plus seulement les garants et les exécutants de la construction du merveilleux marché libre et non faussé. Ils en sont directement protagonistes. Ils fabriquent des lignes de crédits chaque fois que le casino coule ! Les mêmes ahuris qui se régalaient des mesures de sanction contre les paresseux grecs ne disent plus mot quand les Etats creusent leur dette publique de 440 milliards supplémentaires au seul profit du système financier international.
Et les sanction contre les « marchés » voyous? Nul n'en propose. Les 27 ne trouvent pas une seconde pour édicter la moindre règle, même minime, pour lutter contre la spéculation. Par exemple pour avancer la date d’application des mesurettes concernant les agences de notation déjà en route dans les interminables tuyaux institutionnels européens. Ou pour avancer la date d’application des petites réglounettes européennes contre la titrisation des assurances sur le défaut des dettes publiques. Rien ! Rien de rien. Du fric, de l’oseille, des montagnes de fric pour le système et des sacrifices pour les peuples. Tant et si bien que la démonstration qui devait être faite selon laquelle les déficits étaient la faute des peuples et que le marché, dans son infinie sagesse et grâce à sa merveilleuse main invisible libre et non faussée, les sanctionnaient objectivement, se retourne en son contraire. Les marchés c’est n’importe quoi et les sacrifices il n’y a pas de raison de les faire !
Jusqu'à la Banque Centrale Européenne et ses mannequins en plomb, Trichet le bien nommé et les autres faces de pierre, qui commencent à faire, trop tard, ce qu’ils auraient dû faire au début et ce pourquoi on nous a bien ri au nez : acheter elle-même les obligations des Etats ! Où sont passés les super intelligents qui nous narguaient ? Les super économistes qui glosaient sur les dettes publiques excessives et le rempart de la banque centrale ? Pschitt ! Disparus ! On ne tardera pas à les revoir sur tous les plateaux de télé réciter la leçon ! Et quand je m’y trouverai, peut-être, pour expliquer les évènements autrement, surement qu’on me retaillera un plateau spécial du type Guillaume Durand avec sept personnes, sept, pour me contrer en psalmodiant comme des moulins la vulgate libérale ! Notons que dans cet épisode particulièrement misérable de la vie de l’économie de casino que défendent sans trêve ni repos toutes les élites, quelques personnages surfaits sont ramenés à leur juste proportion.
Ainsi de la Merkel et de son équipe de lourdauds. La super madame Merkel, avait été encensée par tous les commentateurs en mal de maman-qui- donne-la-fessée pour avoir refusé de financer ces fainéants de grecs ! Un mois après sa sottise rustique éclate aux yeux du commun ! Elle est la principale responsable, du point de vue de l’Europe actuelle, du désastre en cours. Tous ses atermoiements n’avaient d’autres causes que son horizon borné par la survie de sa coalition dans une élection locale. Bien sûr, maints petits malins voyaient bien, cependant, comment l’agonie grecque profitait sans le dire au modèle économique allemand tout entier fondé sur l’export en améliorant le taux de change. Un euro un chouia plus faible de quelques dollars, c’est autant de gagné en compétitivité sur le marché des marchandises libres et non faussées. Cela, bien sûr en dépit des discours de façade. Sans oublier que les grands comptes qui se retiraient de la dette grecque, espagnole et portugaise se repliaient sur les titres français et allemands générant de savoureuses économies de poche par la baisse des taux auxquels ils étaient admis ! Passons !
Tout cela « c’est de la technique » et il n’y a pas le temps de l’expliquer aux idiots que les rédactions médiatiques pensent avoir au bout de leur porte voix. Reste l’essentiel : la Merkel s’est pris une rouste ! Evidemment les griots prétendent que c’est à cause de sa faiblesse pour la Grèce. Malfaisant et égarant ces commentateurs ne quittent pas une seconde la ligne argumentaire qu’ils répètent depuis le début des évènements. Se risquent-ils à dire ce qui se serait passé, inclus dans cette élection, si la Grèce avait été mise en cessation de paiement ? Combien de banques allemande et française auraient bu la tasse ? Ouf ! C’est fini ! Elle a enfin perdu ses élections locales ! Elle consent donc à signer le bon de sortie des pompiers ! Trop tard pour sa réputation. Ce n’est pas trop grave ! Mais trop tard peut-être pour nous tous !
@ turmel j michel,
Merci camarade. Tous unis en un seul bloc, là est notre salut.
Fraternellement et dans toutes les luttes.
Version corrigée (on ne peut pas écouter les infos et taper des posts en même temps...)
@ dieutruc
Historiettes entendues à la maison à la fin des années 50, début 60..
« Tu vois, mon fils, ton grandpère, en 36, il était terrassier. Quand les mouvements de rues ont éclaté, il m’a dit de le suivre, j’avais 15 ans et demi...
Avec nous, il y avait tout un tas d’ouvriers d'Nanterre. Quand on passait près d’un échafaudage et que ton grand-père ou un autre disait aux jaunes : " Allez les gars, arrêtez de bosser et venez avec nous..." des jaunes plus ou moins vendus aux patrons nous gueulaient : — « Saloperies de Ritals, communistes, on va vous crever, vous n’êtes même pas chez vous ! ».
Alors il y en avait un de chez nous qui disaient : — » Descendez les gars, quand on aura gagné, vos enfants aussi en profiteront, les augmentations ce sera pour tout le monde.. »
Bref, on passait des chaînes au pied des échafaudages et on leur donnait une dernière chance...
S’ils continuaient de nous insulter et de bosser, patatrac !
Au bout de quelques jours, il n’y avait plus beaucoup de jaunes sur les échafaudages… »
A propos, Descartes, "jacobin", ça voulait dire quoi aux alentours de 1793 ?
Et Valmy, c’était une session mouvementée de l’Union européenne… ?
Mais ne t’inquiète pas, va....
la violence des mots n’inclue pas encore la violence physique,
qui elle donne toujours raison au Pouvoir, à l’ordre des choses et à la Réaction dont tu es l’illustration la plus perverse ici...
Un pouvoir financier, économique, social, culturel et médiatique qui s'exercent dans le bide et la chair des victimes, par exemple sur celles prolos déglingués à 59 ans... ou des mecs et des nanas qui se suicident...
Tu es déglingué, toi, Descartes ? Ta retraite, elle est pour quand et à quel taux ?
http://www.marianne2.fr/pericolegasse/Chez-Mots-Croises,-Lellouche-Moscovici,-un-tandem-de-circonstance_a26.html
Une autre émission à vomir!
Ce n'était plus Jean-Luc Mélenchon seul contre tous, mais NDA!
@ bernard 133 et à toutes les bonnes volontés,
UN GRAND OUI pour un FRONT POPULAIRE ANTICAPITALISTE!
L'urgence est à la convergence de toutes les forces de la VRAIE Gauche et ce, en dépassant, sommes toutes, nos toutes petites divergences.
Oui pour une élection démocratique mais sûrement pas en 2012. Deux ans de plus, c'est irréaliste!
Ce qui s'impose à nous aujourd'hui comme une évidence que nous ne pouvons ni ne devons ignorer, c'est d'abord le renversement du capitalisme, du libéralisme et de tous ceux qui l'accompagne et le soutienne.
Ensuite, un seul objectif (réalisable) doit guider notre vote...celui d'être au premier tour devant l'ump-s-ee-nc-f/haine.
Aux dirigeants des diverses composantes des forces de la Vraie Gauche de faire ce travail (et vite) pour cette union, et qu’un seul d'entre eux se présente a l'élection avec le soutien de TOUS.
En tant qu'ex- PCF, ex- NPA, ex- CGT et aujourd'hui non encarté ou que ce soit, mais étant de tous les combats et en manifs- défilant derrière les banderoles SOLIDAIRES, celui qui es le mieux placé à ce jour et malgré mon attachement de pensée à Mr- Olivier Besancenot, c'est Mr- Mélenchon qui m'apparait comme le meilleur d'entre eux au regard de son expérience et de la crédibilité qui émane de ses analyses.
- J'avoue que le Jean-Luc était performant à l'émission de Durand l'autre jour. Nous avons à affirmer nos intérêts de classe avec des analyse très fines pour bien saisir les choses.
La Grande-Bretagne a refusé de garantir ce Fonds d'urgence donc tous les pays constituant l'Europe étaient libres ou non d'adhérer à ce plan. Pour ma part, je pensais qu'un vote unanime était obligatoire,
Donc NS a ratifié pour nous le traité de Lisbonne (contrairement au référendum) et nous saborde dans des dettes à n'en plus finir.
Est-ce vraiment légal ou autrement dit, en a-t-il le droit?
@Mario Morisi (#156)
S’ils continuaient de nous insulter et de bosser, patatrac !
Au bout de quelques jours, il n’y avait plus beaucoup de jaunes sur les échafaudages… »
A propos, Descartes, « jacobin », ça voulait dire quoi aux alentours de 1793 ?
Et Valmy, c’était une session mouvementée de l’Union européenne… ?
Cela devient de plus en plus intéressant. Tu sembles ne pas voir la différence qu'il y a entre la "violence révolutionnaire", c'est à dire la violence exercée collectivement et mise au service d'un but politique, et la menace individuelle de casser les dents d'une personne simplement parce que ce qu'elle dit ne te plait pas.
Que tu ne soies pas capable d'établir cette différence montre à quel point tes discours sur le "parti creuset" sont factices, et combien finalement ta vision du débat est celle du gauchisme traditionnel: celui qui n'est pas d'accord est un ennemi, et le seul dialogue avec lui c'est la barre de fer.
Le webmestre m'a tapé sur les doigts et je reviens sur la pointe des pieds!
Dans ces conditions ne me demandez pas dans quel état j'erre!
Mon errance m'a conduit au 144 de Pulchérie D qui propose une appellation incontrôlée pour dieu je ne sais que trop qui. J'adopte, çà sonne bien en effet
Libérolama au service de Notre Saigneur national.
Un saigneur saignant il nous en faudrait un d'un autre genre: http://www.ripostonsensemblemaintenant.fr/
]@ ondine
et si on repiquait l’argent au FMI tout simplement pour le redistribuer là où sont les réelles priorités du monde actuel.;)
Le problème c'est qu'aujourd'hui le FMI n'a pas d'argent : il le crée via les Droits de Tirages Spéciaux.
Ya rien à piquer. Nous sommes en plein dans la bulle financière et son expansion sans limite.
Par contre rien n'interdit d'imaginer un autre FMI, une autre Banque Mondiale, une autre OMC qui ne seraient que des agences de l'ONU et qui fonctionneraient différemment.
à tous bonjour,
Il n'y aura de victoire sans union de Gauche à Droite en 2012, ou de Droite a Gauche, sous la règle du respect des valeurs proposées par le Conseil National de la Résistance.ce qui c'est réalisé après la chute des nazis en 1945.
Rosay à +
On peut saigner celui là aussi.
http://www.conseilnationaldelaresistance.fr/public/Cochon_de_capital.jpg
@4 août (#153)
@Tous
Désormais, tout ce que tu écriras passera par ce filtre. Peut-être as-tu trop regardé les vidéos récentes avec Minc ou Touati, qui ne disaient pas autre chose… M’enfin là, t’es grillé.
Pas trop compris ce charabia. Quel rapport avec Minc ou Touati ? De quel "filtre" tu parles ?
Un intervenant se propose ici d'user de la violence physique individuelle pour faire taire un opposant, et cela apparemment ne te gêne pas le moins du monde. Mais qu'on dénonce ce fait, et on serait "grillé" ?
J'aimerais savoir: est-ce que la proposition de Morisi de "casser les dents" à celui qui ne serait pas d'accord ne vous choque pas ? Est-ce qu'elle fait partie de la conception du débat politique que le PG entend défendre ? Est-ce que vous partagez son idée que casser les dents à un opposant est d'une certaine façon la continuation de 1793 et de Valmy ?
J'attends avec impatience votre réponse...
Mais soyez conscients que si pour vous le débat politique doit se régler à coups de barre de fer, vous ne pouvez pas en même temps parler de "parti creuset" et vous remplir la bouche de "liberté" et de "démocratie". Il y a bien peu de "liberté" lorsqu'on tolère que quelqu'un perde les dents pour ses opinions.
Devra-t-on assister à l'intronisation de Jean Luc Mélenchon comme remplaçant sur les plateaux médiatiques de feu georges marchais? Nous devons refuser ce jeu de dupes où "notre leader" est montré comme une marionette, coincé entre 5 ou 6 gifleurs de service, des pros de la mise en boite, qui organisent un "débat" truqué et inéquitable?
Il faut, pour qu'émerge un "candidat commun pour 2012", que tout personnage se réclamant de ce "bien commun" annonce bien clairement que rien ne sera jamais gagné pour le peuple tant qu'il restera "spectateur de ses élites autoproclamées"...Afin qu'à travers le "front de gauche élargi et ses développements attendus " NOUS, le FUTUR PEUPLE DE Gauche ENTRAIN DE LEVER DES TROUPES", soyons mis en position souveraine, face aux médias qui sont habitués à faire leurs choix à notre place!
Il faudrait que Jean-Luc se confirme comme un rassembleur de toutes les composantes attendues dans le futur "front popu" absolument nécessaire!...Et non pas comme un tribun de plus de la mouvance qui les fabrique en série dans le moule prédéterminé des plateaux officiels: ceux de "l'UMP et le PS"!
@ Descartes
Je ne parle ni de tes dents ni de la démocratie, mais seulement de cette affirmation que tu as écrite:
"Ca fait froid dans le dos d’imaginer ce que ces gens [les tenants du parti-creuset] feraient si demain ils détenaient les leviers de l’Etat…
J'attends ta prochaine pirouette.
@tous
J’ai décidé depuis bien longtemps de ne plus donner suite aux différentes interventions de @Descartes. Il peut s’en féliciter, être indifférent ou me barder de tous les noms d’oiseaux qui lui conviennent c’est à son appréciation. Cela dit je m’y tiens. Toutefois, permettez-moi de m’insurger contre une violence (verbale j’espère) qui pollue le débat. Nous sommes dans un blog, et le propre d’un blog est de permettre à chacun de le consulter et de s’y exprimer dans la limite permise par celui qui le « modère ».
Personne, n’est contraint de dialoguer avec @ Descartes, mais aucun de nous, ne peut l’empêcher de s’exprimer tant qu’il respecte les règles du blog.
Qu’il insupporte, je veux bien l’admettre d’autant que le lisant, il prend aussi un malin plaisir à nous provoquer, à décortiquer une argumentation pour la vider de l’essentiel de son sens et j’en passe. A nous de rationaliser, d’étayer avec une grande rigueur nos démonstrations ou nos arguments. Ce que beaucoup d’entre vous font avec talent ou simplement avec leurs tripes, cœur et raison. Je comprends aussi que comme ses dix doigts travaillent à la vitesse de l’éclair, il encombre de ces remarques. Mais votre patiente, et pugnacité, la qualité de vos écrits sont le meilleur moyen de limiter ses critiques. D’autant que quelquefois ou parfois, je lui en donne acte, il défend ses idées avec des arguments peu suspects d’être spécieux.
Amicalement à tous
@ Mario Morisi... Courage ! les dentiers volent bas ! ;-)... ça fait du bien de lire ça de temps en temps..
EN fait on a fait marcher la planche a billets au niveau européen, cela aurait du étre fait depuis plusieurs mois, mais les allemands et Mme Merkel si opposer fermement. Les allemands ont adhéré a l'euro malgrés eux, il n'en voulaient pas, Mitterand les a convaincue aprés de nombreuses concessions (notamentl'article 104ou 140 de la constitition européenne, qui les empécher de faire marcher la planche a billets), ils ont finit par céder, aprés les pression d'obama, des autres responsables européens, des spéculateurs, de la menace de l'écroulement du systéme tout entier si l'on continuer comme cela.Un tabou a sauter!
Je suis un peu lassée par ces enfantillages de celui qui a raison ou a tort; au vu de la situation actuelle, c'est vraiment une perte d'énergie !
C'est certain qu'il est nécessaire de faire barrage à ce qui est entrain de se tramer car 13% des Français en dessous du seuil de pauvreté dont 800 000 surendettés, çà fait du monde et ce n'est que le début ! Je ne parle pas des chômeurs, des précaires et des autres...
Toute cette manne financière ne sera pas investie dans la recherche, le développement ou l'éducation -et autres services d'intérêt général- donc les financiers sabordent notre quotidien mais aussi notre avenir..
A propos d'Onfray, lire ce que Badiou écrit dans le monde du samedi 8 mai, sous le titre "De l'obscurantisme contemporain"!
@ tous
Je vous avoue que je ne viens plus trop guère sur les Commentaires (à part peut-être pour une recherche de liens vidéos d'actualité parfois) tant cette partie du blog a perdu beaucoup de son intérêt en raison du trollage systématique que d'aucun s'amuse à y commettre. Comme je vois que ça n'a pas trop changé, je voulais juste vous dire en toute amitié : "À trop nourrir le troll, on gave le lecteur".
Au lieu de lui répondre systématiquement, alors que vous voyez bien que c'est simplement pour occuper l'espace et éloigner les éventuels curieux ou sympathisants, je vous jure qu'une splendide fin de non-recevoir, accompagnée par un non moins délicieux silence déterminé, sera du plus bel et noble effet. Et sans doute bien plus efficace que des tentatives, certes sincères mais complètement improductives, de raisonner le sophiste…
Ne plus nourrir et laisser mourir.
@4 aout (#167)
Je ne parle ni de tes dents ni de la démocratie, mais seulement de cette affirmation que tu as écrite: « Ca fait froid dans le dos d’imaginer ce que ces gens [les tenants du parti-creuset] feraient si demain ils détenaient les leviers de l’Etat…"
Et je maintiens. Il est très dangereux de donner le contrôle de l'Etat à des gens qui considèrent que "casser les dents" d'un opposant politique est la chose à faire. Et encore plus à des gens qui considèrent qu'un tel acte est dans la droite ligne de 1793 ou de Valmy.
Je ne peut que constater que la proposition de Morisi ne soulève chez toi aucune réaction. Chacun tirera de ce silence les conclusions qu'il voudra...
@ 168 cvnes
Toutefois, permettez-moi de m’insurger contre une violence (verbale j’espère) qui pollue le débat. Nous sommes dans un blog, et le propre d’un blog est de permettre à chacun de le consulter et de s’y exprimer dans la limite permise par celui qui le « modère ».
Tout à fait d'accord !
Cela n'intéresse probablement personne, mais Descartes a raison de dire que la violence physique, ou même la menace de violence physique, n'est pas admissible dans la discussion politique. Juste que j'appellerais ça du stalinisme, et pas du gauchisme, contrairement à lui.
@emma 78 post 160
La GB a refusé de garantir ce Fond d’urgence parce qu’elle n’est pas dans l’euro et qu’il faut qu’elle-même se concentre sur la défense de sa propre monnaie qui s’était beaucoups dépréciée ces derniers mois. Mais le gouvernement britannique était pour ce plan.
Le fait que le gouvernement allemand et les responsables de la BCE aient mangé leur chapeau montre que le danger de risque systémique était réel selon eux. Il est clair que si la Grèce se mettait en faillite et décidait de rééchelonner sa dette, le marché serait passé aux suivants, l’Espagne, le Portugal puis l’Italie. Et là, ce serait tout le système financier mondial qui risquait de s’effondrer avec le système financier européen. Ce n’est pas pour rien qu’Obama lui-même a appelé à plusieurs reprises Merkel et Sarkozy pour leur demander d’intervenir.
Croire à l'heure actuelle que la fin de l'euro, voir la sortie de l'euro de certains pays pourrait comme par miracle régler la pression des marchés financiers et de la spéculation, c'est se mettre le doigt dans l'oeil. Il y en a qui oublient un peu vite que la contrainte des marchés financiers risque même d'être plus forte en cas de retour au franc parce que justement les spéculateurs se déchaineront contre le franc et le gouvernement devra alors choisir entre lacher le franc et entrainer une fuite massive de capitaux ou tenter de le soutenir en faisant une politique encore plus restrictive que ne le fait la BCE parce que le franc sera évidemment une monnaie plus faible que l'euro.
Bref, en cas de sortie de l'euro, si en théorie le contrôle de la politique monétaire serait dans les mains du gouvernement français (et donc plus à la portée du mouvement ouvrier français), en pratique ses marges de manoeuvres seront peut-être encore plus réduite qu'avant.
Et là nous pourrons difficilement prétendre régler à nouveau le problème en réclamant cette fois la sortie du franc.
Bref, la solution c'est la mise au pas des marchés financiers en remettant en place les réglementations qui existaient jusqu'aux années 80 en taxant les transactions financières et en plaçant la BCE sous tutelle des peuples. Et pour y arriver, il faudra créer un rapport de force social et politique favbrable aux intérêts des travailleurs. Le repli national ça a déjà été tenté pour sortir de la crise de 29 et ça n'a eu pour conséquence qu'une aggravation de la crise et une explosion des nationalismes et du racisme.
La réponse passe par la construction au sein de chaque pays mais aussi au niveau européen et mondial d'une riposte sociale et politique, ce qui est loin d'être facile mais ce qui est un peu plus faisable au niveau européen.
"Ça donne une petite idée de la conception qu’ont les tenants du « parti creuset » du débat politique. Ca fait froid dans le dos d’imaginer ce que ces gens feraient si demain ils détenaient les leviers de l’Etat "
Certes. Mais ne confondons pas la parole avec le passage à l'acte.
Imaginons si ces sales personnes avaient effectivement le pouvoir. Imaginons qu'elles déclenchent deux guerres illégales à l'autre bout du monde, qu'elles exterminent des centaines de milliers de femmes, d'enfants en leur écrabouillant les dents à coups de bombes dans la gueule, qu'elles les liquéfient avec une arme laser dernière génération en en faisant une pâtée humaine que même les chiens refusent de manger. Imaginons que ces ignobles individus paradent dans les médias, à la télé et se fassent élire après leurs incommensurables forfaits sur des slogans publicitaires du style " " Avec nous ou contre nous " Yes we can " ou " Travailler plus pour gagner plus " tandis que leurs meutes de frères et d'affidés spéculent sur les marchés ruinant les nations, paupérisant des millions de personnes, hommes, femmes, enfants charriant le lot de toutes les misères inouïes et inimaginables. Tremblons. Reculons de 150 ans en arrière et redevenons des esclaves dans les plantations ou les usines sécuritaires, où en ce qui concerne les seconds, il fallait pour traverser un simple village montrer son "livret d'ouvrier" à la police du lieu, tandis que les premiers crevaient dans l'anonymat et l'indifférence générale. Retour à un age farouche où l'on rétrograderait les individus en même temps que les peuples. On casse les dents aux
asiatiques, on casse les dents aux argentins, on tue ici 3000 personnes à Caracas pendant les années fastes et libérales, on envahit là écrasant et tuant 7000 personnes par inadvertance comme sur le territoire de la Grenade il y a fort longtemps. Tremblons, c'est oublié, enfouit, sans importance. Les dentistes inutiles sont morts avec leur patients. Reculons, reculons, restons patients, cool, polis pendant que l'on nous tatoue un " idéogramme " numérique sur le bras né de la dernière technologie branchée IBM. Restons clowns. Restons " fun ". Imaginons que ces individus qui gouvernent vous ravalent à une condition antique, larvaire, muette, coupable, surnuméraire, quelle horreur ! Non ! Qu'ouïe-je, qu'entends-je ? M. Fillon annulerait le versement de 150 euros aux familles modestes pendant que ses copains de course de " Formule Un " se goinfrent comme rarement dans l'histoire ?
Que le privilège du bouclier fiscal est encore en place, que M. Woerth nous dit qu'il y a assez de redistribution de richesse dans ce pays et qu'on va pas en donner aux hommes qui ont les yeux bleus, noirs ou verts ? Étrange propos à l'heure où se construit à côté du " musée de la mémoire " à Rivesaltes, le pays du " vin doux", un nouveau camp ultramoderne de...
...Étrange propos à l'heure où se construit à côté du " musée de la mémoire " à Rivesaltes, le pays du " vin doux", un nouveau camp ultramoderne de rétention et de parcage humain ? Tremblons et imaginons si ces sales individus étaient au pouvoir...
ouais.. Et ce "camp" de Rivesaltes, il ne désemplira pas..
Et aux jacobins qui nous purgent avec cette grande "alliance" gauche/droite.. basta !
Des trous de première classe (ouvrière)…
Eh les gars, la bourse replonge !
Encore quelques Centaines de Milliards ?
Où est-il le fond du trou ?
Y-a-t-il un trou ?
Un trou au fond du trou ?
Les milliards de rien qui viennent du fond de nos poches trouées n'en finissent pas
de ne pas boucher un non-trou et déjà nous touchons un autre fond car
les fonds fondent au fur et à mesure que l'on n'y déverse des fonds…
Ainsi fondent fonds et fonds trois gros trous et puis s'en vont sans fonds.
Droit dans le mur du fond qu'on nous dit ? Droit au mur du fond qu'on leur dit ?
Les voyous : au trou, pour le boucher, sinon, on va montrer les crocs !
@ Ifig
"juste que j’appellerais ça du stalinisme"
Tu as tout compris. Le problème est que le monsieur aux cartes en fait une généralité ici: "Ca fait froid dans le dos d’imaginer ce que ces gens [les tenants du parti-creuset] feraient si demain ils détenaient les leviers de l’Etat…". Autre problème: c'est la tirade passe partout des ultra-libéraux, que Minc et Touati viennent encore d'employer dernièrement.
A 176 Langue Rouge qui dit que
'la solution c’est la mise au pas des marchés financiers en remettant en place les réglementations qui existaient jusqu’aux années 80 en taxant les transactions financières et en plaçant la BCE sous tutelle des peuples. Et pour y arriver, il faudra créer un rapport de force social et politique favbrable aux intérêts des travailleurs. Le repli national ça a déjà été tenté pour sortir de la crise de 29 et ça n’a eu pour conséquence qu’une aggravation de la crise et une explosion des nationalismes et du racisme'.
Tout à fait d’accord ! Avec un contrôle sur les banques et une taxation des flux financiers...mais comment faire ?
Certains pays tels que la Suède ont gardé leur monnaie et soutiennent ce plan.. très bizarre..
@Ifig (#176)
Cela n’intéresse probablement personne, mais Descartes a raison de dire que la violence physique, ou même la menace de violence physique, n’est pas admissible dans la discussion politique. Juste que j’appellerais ça du stalinisme, et pas du gauchisme, contrairement à lui.
Tu aurais tort. Le stalinisme, comme tous les dérivés du léninisme, a toujours condamné la violence individuelle (ce qui ne l'a pas empêché de pratiquer la violence collective). C'est le gauchisme qui, en héritant beaucoup d'idées anarchistes, a justifié la violence individuelle. Non, la vision de Morisi n'a rien de "stalinien". Elle est proche de celle du gauchisme "brigadiste": on y retrouve la même incapacité à faire une différence entre la violence individuelle et la violence collective associée aux grands événements révolutionnaires.
@ 181 Lionel 36
Y-a-t-il un trou ?
Si tu cherches le trou préféré de la bande du Fouquet's... Ben t'es assis dessus ! :shock:
@ 169cvnes @170ydaho @ 173Thaumasios et tous les autres,
Je partage vos posts, mais il y a des moments où l'autre nous gonfle, D'autant plus qu'il s 'est invité dans un post entre Mario et Pulchérie D,
Je préfère donc revenir sur le paier de JL Mélenchon,
Dès lundi matin,l'annonce de la BCE rachetant la dette des Etats a eu l'effet de voir la dette de la Grèce à 10 ans tomber de 12 % à 6 % !
En fait pour essayer de garder la main, les Etats puisent dans le potentiel du contribuable.
Les gouvernements Européens prônent le retour au Traité de Maastricht, en affirmant que le déficit public ne doit pas dépasser 3 % du PIB et les dettes publiques ne doivent pas être supérieure à 60 % du PIB. Et sous la pression des Allemands, Bruxelles veut cette application en 2013 !
Pour ajouter un peu de démocratie, Berlin a décidé d'inclure dans sa constitution l'interdiction de tout déficit public à partir de 2016,
Les autres Etats ne sont pas en reste et c'est a qui mieux mieux va faire le meilleur plan d'austérité,
Mais pas un mot sur la régulation, on ne parle plus de raisonner le capitalisme,de la vente à découvert, de l'opacité des marchés des dérivés de crédit, pas un mot sur les agences de notation Ah! Ah! Ah !
Michel Barnier, (placé par Nicolas 1 er) commissaire européen, chargé du marché unique,est aux USA pour rencontrer : les présidents de Goldman Sachs, de Citigroup, de JP Morgan Chase, avant d'aller piquer la fourchette avec les hedge fund, KKR ou Blackstone,
A n'en pas douter, pour discuter des réformes contraignantes, horribles, difficiles, dures que va mettre en place l'Europe, s'en est il excusé ?
Cher JL M ne vous arrêtez pas en si bon chemin, continuez à arroser les plateaux, les radios, des vérités que nous soutenons. Occupez le terrain politique.
@ Langue Rouge
On entend parler de plus en plus de monnaie "commune" et de bancor. J'en ai pas (encore) entendu parler au PG.
Et au NPA ?
@Hold up (#178)
Certes. Mais ne confondons pas la parole avec le passage à l’acte.
Tout à fait. Mais cela ne veut pas dire que les paroles n'ont aucun poids. Qu'on puisse réclamer la violence, même en paroles, pour régler un différend politique ou pour "punir" celui dont les opinions nous déplaisent, reste un acte significatif.
Sur le reste de ton message, j'avoue que je n'ai rien compris. Quel est le rapport avec la choucroute ?
Je repensais à l'internationale capitaliste qui se réunie régulièrement en ordre de marche. Je veux parler du " club bilderberg " où par exemple en 2005 étaient attendu Josef Ackermann de la Deutsche Bank, Jorma Ollila de Nokia, Richard Perle (ancien conseiller du Pentagone), Vernon Jordan (confident de l’ancien président Bill Clinton), Jürgen Schrempp de DaimlerChrysler, Peter Sutherland de Goldman Sachs International, Motorola, Daniel Vasella de Novartis et James Wolfensohn de la Banque mondiale. Étaient attendus Henry Kissinger, Natan Sharansky et Bernard Kouchner...
2008 : La réunion s'est tenue du 5 au 8 juin 2008 au même lieu qu'en 2002 : au Westfields Marriott à Chantilly, Virginie, États-Unis.
2009 : La réunion s’est tenue du 14 au 17 mai à l’Astir Palace de Vouliagméni (station balnéaire proche d’Athènes), en Grèce.
C'est marrant vous ne trouvez pas ce sillage topographique avant que les économies visitées par ce club s'écroulent. Aux USA en 2008 puis en 2009....en Grèce.
Bon je l'avoue, ce n'est pas vraiment un raisonnement " rationnel " imparable. Mais comme tout le monde le sait, le club des puissants " in et off shore " vont planter la tente en Espagne en juin 2010. Le peuple Espagnol, la prochaine cible ? La relégation et la ruine pour le peuple Espagnol prochainement ?
@ Jennifer
Les massacres du 8 mai 1945 au cinéma
Pour rafraîchir les mémoires
Un film promis par Rachid Bouchareb, un réalisateur franco-algérien, comme on se plaît à le qualifier, représente l'Algérie au prestigieux festival de Cannes. «Hors-la-loi», c'est le titre du film, revient sur les conséquences des massacres du 8 mai 1945, particulièrement à Sétif. Mais il aura suffi que l'on évoque le sujet sous un autre regard que celui de la France bien pensante pour que la polémique enfle.
A l’origine du débat, un député français de droite, Lionel Luca, qui voit dans le film une version «anti-française» du massacre de Sétif en 1945 et n’hésite pas à qualifier le réalisateur d’«anti-français» et de «révisionniste».
Ce député, improvisé critique de cinéma, n’a même pas vu le film qu’il condamne déjà, accusant le réalisateur de «falsifier l’Histoire». «Bouchareb est un partisan, [...] un irresponsable qui met le feu aux poudres de manière insupportable», s’est insurgé – mais pas comme la population de Sétif Guelma et Kherrata en 1945.
La vision partisane de Bouchareb serait-elle tout simplement de dire que les massacres du 8 mai 1945 sont un tournant ? L’histoire de «Hors-la-loi» est celle de trois frères algériens, survivants du massacre de Sétif (incarnés par Djamel Debbouze, Sami Bouajila et Roschdy Zem). Après les tueries, ils quittent l’Algérie pour la France où ils s’engagent dans la lutte pour l’indépendance de leur pays. Pour Bouchareb, le film tente de «faire la lumière sur une partie de l’histoire commune des deux nations» (l’Algérie et la France ndlr) et «rétablir une vérité historique confinée dans les coffres». Lionne Luca, dénonciateur attitré du film, se fonde dans ses critiques sur un «avis historique» sur le film commandé au ministère de la Défense français, qui n’est en aucune manière le parangon de l’objectivité historique, loin s’en faut. L’avis historique de l’institution de défense française qualifie effectivement le scénario de ramassis «d’erreurs et d’anachronismes si grossiers qu’ils peuvent être relevés par tout historien». Le rapport indique que «le réalisateur veut faire croire au spectateur que le 8 mai 1945, à Sétif, des musulmans ont été massacrés aveuglément par des Européens. Or, ce jour-là, c’est le contraire qui s’est produit [...]. Cette version des faits est admise par tous les historiens (...]. C’est en réaction au massacre d’Européens qu’ils ont agi contre des musulmans». Réaction totalement démesurée et comme si elle était justifiée aujourd’hui (lire «le massacre coté français»). Pour Lionel Luca, «M. Bouchareb a le droit de raconter ce qu’il pense être vrai, mais je ne voulais pas que ce film soit considéré comme français. Sa vérité n’est pas la vérité de la France.» Comme s’il se pouvait...
Car qu’adviendrait-il de l’Europe si Zorba s’avisait d’un billet de sortie du peloton.
Vous le saurez en lisant la suite du feuilleton : « dans la Grèce, les frites se dorent ….» sur
http://www.marcfievet.com/article-l-europe-en-panne-d-atterrissage-a-lodz-50227483.html
ainsi que : Voir aussi : http://www.marcfievet.com/article-edito-n-15-de-keg-bruits-rumeurs-devenirs-49795631.html
Kelly-Eric Guillon
@ Jennifer suite " hors la loi "
Cacher la vérité ?
En fait, Lionel Luca n’est pas un nouveau venu sur les terrains polémiques concernant notamment la période coloniale. Ce défenseur de la peine de mort déclarait lors des débats sur la loi du 23 février 2005, qui glorifie la colonisation française : «sans la colonisation, ni Léon Bertrand ni Azouz Begag ne seraient ministres de la République française». A propos de ceux qui parlent aux Antilles de la question de l’esclavage, il indiquait : «ceux qui aux Antilles font toutes sortes d’amalgames avec l’esclavage ne crachent pas sur le RMI des anciens colonisateurs !».
Mais sur le 8 mai 1945, Luca vient un peu en porte-à-faux pour défendre sa «vérité française». Depuis 2005, les représentants officiels de la France en Algérie, les ambassadeurs, soulignent que ce qui s’est passé n’a rien d’anodin et la responsabilité de la France est entièrement engagée. En 2005, l’ambassadeur Hubert Colin de Verdière avait qualifié la répression des manifestations du 8 mai 1945 de « tragédie inexcusable ». Dans un discours prononcé à Sétif, le 27 avril 2008, Bernard Bajolet, ambassadeur de France en Algérie, reconnaissait la «très lourde responsabilité des autorités françaises de l’époque » dans les massacres du 8 mai 1945. Pour lui, le «temps de la dénégation» des massacres perpétrés par la colonisation en Algérie «est terminé». Terminé, mais pas pour tout le monde.
http://www.lesdebats.com/editionsdebats/050510/8%20Mai%2045.htm
A propos du Stroumph professeur qui gonfle (beaucoup) un certain nombre d'entre nous :
J’aimerais savoir: est-ce que la proposition de Morisi de « casser les dents » à celui qui ne serait pas d’accord ne vous choque pas ?
Que faut-il faire avec les ennemis de la Liberté ?
Les laisser distiller leur fiel ou se laisser couillonner ?
That's the question...
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/05/11/97001-20100511FILWWW00534-burqa-melenchon-ne-votera-pas.php
A propos du Stroumph professeur qui gonfle (beaucoup) un certain nombre d’entre nous :
"J’aimerais savoir: est-ce que la proposition de Morisi de « casser les dents » à celui qui ne serait pas d’accord ne vous choque pas ?"
Que faut-il faire avec les ennemis de la Liberté ?
Les laisser distiller leur fiel ou les laisser nous couillonner ?
That’s the question …
@ Emma Langue-Rouge
Sans changer tout le capitalisme planétiare, il y a des mesures immédiates possibles d'urgence à prendre : nationaliser le système bancaire et virer l'ensemble de leur pool trading (parce que quand on parle des spéculateurs, ce ne sont pas des anonymes, ce sont les grandes banques de notre pays, Société Générale, BNP,...). Réorienter ces banques vers ce qui doit être leur métier de base : le financement de l'économie (comme dit Stiglitz : rendre de nouveau le métier de banquier ennuyeux. Fini le casino). Le métier de banquier en France ne sera plus de jouer au poker sur une bulle qui gonfle sans fin. Il est à noter que la Commission de Bruxelles (et son traité de Lisbonne et sa Cour de Justice ultra libérale) sera tout à fait oppsé à la création d'un monopole bancaire public dans un pays. Le bras de fer avec les institutions européennes commencera illico. On voit leur exigence par rapport à La Poste. Il faut imaginer leur cris si on touche aux banques pour en faire un service public national.
Aux niveaux des normes et transactions internationales, taxer systématiquement les transactions non-commerciales, purement financières. Mais aussi réglementer très sévèrement la "titrisation" : aucune titrisation ne pourrait se faire sans avoir été auparavant approuvé par la Banque de France par exemple.. Et appliquer un impôt forfaire immédiat de x% sur tout gain boursier.
Séparer de nouveau les différents marchés. Ca ne sera pas possible au niveau français seulement, mais il faut rendre impossible l'arrivée massive de capitaux sur les marchés alimentaires par exemple ainsi que sur le marché des matières premières agricoles (cause importante de la crise alimentaire actuelle). C'était vrai jusque dans les années 80. Ca ne devrait pas être trop compliqué de revenir à une norme que le capitalisme lui-même a supporté pendant des années.
Transformer le FMI, la Banque Mondiale, l'OMC. Y assurer une représentation de tous les pays. Actuellement le président de la Banque Mondiale est nommé directement par le Président des USA et le directeur du FMI est un européen dont le choix résulte d'un compromis entre les européens eux-mêmes et avec les nord-américains. Ces organismes devraient tous être des agences de l'ONU et le choix de leurs dirigeants un compromis mondial (comme pour la FAO ou l'UNESCO) et non pas un compromis des sept ou des vingt les plus riches du monde. Là par contre ça ne sera qu'au niveau international que ça pourra se décider.
On se rend compte assez vite de la très grande difficulté d'avoir une politique nationale indépendante aujourd'hui.
@ rosay - 165
"Il n’y aura de victoire sans union de Gauche à Droite en 2012"
C'est beau comme du Bayrou :-)
Fric dites-vous alors qu'il s'agit de papier.
7 contre 1 chez la télé où vous n'avez pas manqué d'aller. Quel héroïsme ! Vraiment, je me demande d'où vous vient cette démagogie autosatisfaite, mais peut-être n'y êtes vous pas sensible ? C'est comme la Merkel qui s'est pris une rouste, c'est un peu sot comme injure.
Encore une effort Mélenchon, malgré les applaudissements des supporters, j'attends un peu plus que ce type de billet de la part d'un homme qui veut réformer la gauche et présenter des propositions européennes plausibles.
Cordialement
Pavlo
@ michel matain
j'ajouterai qu'il faut plafonner (fiscaliser) les revenus des actionnaires afin d'intervenir sur l'exploitation des salariés.
Cher Jean-Luc,
C'est un militant du PG 06, domicilié à Nice, qui vous dit sa déception. Vous étiez annoncé à la réunion du 29 mai dans notre région méridionale et le lendemain de cette annonce, on nous signale votre absence.
Je n'ignore pas que vous avez sans doute un agenda chargé mais je vous dis mon sentiment, ce n'est pas très respectueux. Nous, militants, ne demandons jamais rien pour nous car, ainsi que vous le dîtes si bien, nous agissons pour l'intérêt général et pas pour nos intérêts particuliers.
Pourtant, nous avons besoin de voir, de temps en temps, nos leaders en chair et en os et pas seulement derrière un écran. Il ne s'agit nullement de verser dans le culte du chef ou de la personnalité même si je n'ai pas honte d'assumer que votre personnalité me convient tout à fait, comme elle convient tout à fait, je n'ai pas de doute à ce sujet, à la plupart des 6000 adhérents de notre parti.
J'ai la faiblesse de penser que vous n'êtes pas pour rien dans cette force militante. Je ne dis pas qu'après vous, il n'y a rien puisqu'il y a d'autres leaders de talent et 6000 militants d'après vos propres chiffres. Qui deviendront un jour 7000, puis 10 000, sans doute plus encore.
Mais l'une de vos grandes forces, c'est d'inspirer une immense motivation à chacun des membres de cette armée de petites mains et de beaux esprits du PG, votre force de frappe à vous et en même temps, celle de la République sociale et écologique que nous nous efforçons de préparer.
Certes, nous avons le loisir de vous lire très souvent et ne changez rien. Certes, nous avons le plaisir de vous voir de plus en plus dans les médias et nous en raffolons. Mais vous voir directement, vous entendre de près, éventuellement vous parler, nous en avons besoin aussi. C'est ainsi fait la vie d'un militant ordinaire. Et ce n'est pas parce que nous n'avons plus vingt ans que nous perdons ce besoin.
Or vous nous privez de cela à l'occasion de la conf'inter-régionale PACA. Bien sûr, nous apprécierons Eric COQUEREL et nos autres intervenants mais si vous pouviez revoir votre agenda et nous faire la belle surprise de nous honorer de votre visite, nous n'en repartirions tous que plus regonflés encore pour les prochains mois.
S'il vous plaît, entendez la demande d'un militant de base. Je n'ai aucune fonction au PG, aucun mandat électif ni associatif et ne parle donc au nom de personne d'autre que moi. Je prends librement l'initiative de ce billet. Je n'ai reçu aucune autorisation de la direction locale du PG. Je n'ai donc aucun titre me donnant le droit de vous interpeller sinon le droit d'un citoyen français, militant d'un parti que vous présidez et qui aimerait avoir la chance, le plaisir et l'honneur de rencontrer son premier responsable...
Si j'agis seul, je pense que bien de mes camarades pensent de même.
Bien à vous.
Vincent Christophe, LE ROUX
P.S.: Ah si...
la dernière phrase qui a disparu était : "Ah si Monsieur le Webmestre (que je salue pour son travail alors qu'il est souvent accusé injustement de plein de travers) pouvait relayer ce message à notre Président...
la dette des ménages
Le modèle de croissance qui nous est imposé est basé sur l'endettement des ménages, C'est à cause de la stimulation à cette croissance que l'Etat développe le crédit à la consommation,
Les revenus ne progressent pas, le crédit devient le substitue à l'augmentation des salaires, Dans les pays riches, les revenus que les salariés ont perdus à cause de la des-industrialisation ont été compensés par l'endettement,
Le modèle s'appuie sur la séquence : crédit-consommation-dette,
De plus en plus comme le chômage et la précarité, augmentent, que la population vieillit, les pays développés vont augmenter la dette publique.
Moins de richesses produites, moins d'investissement aura pour conséquence le déplacement de la recherche, des Ingénieurs, des métiers qualifiés vers les pays émergeant,
D'ailleurs, lors des contrats passés, la Chine exige les transferts des technologies,
Ce qui nous fait dire que l'on vend la matière grise au prix de la ferraille,
Notre richesse se réduirait elle à « produire « de la matière grise pour les pays émergeant ?
Il est grand temps que nous nous mobilisons pour arrêter ce train fou,
Les débats sur l'avenir de notre société doivent porter sur le modèle que l'on est entrain de nous imposer, Nous avons des solutions, nos responsables politique de Gauche doivent continuer à couvrir les médias et de donner des coup dans la fourmilière,
A Michel MATAIN
Merci pour votre analyse, j'espère que le PG va reprendre dans son programme pas mal de ces mesures à mettre en place au niveau européen et en France pour la partie bancaire et fiscale, le problème étant que tout devient urgent et que le pouvoir nous inonde de commentaires sur le fait qu'il faut bien payer ses dettes et que, encore une fois NS, a été à la hauteur !
Bientôt notre sauveur suprême si çà continue... et çà craint !
Il faut peut-être espèrer que le système s'emballe, que la bourse plonge vraiment; qui sait?